Paris : des centaines de personnes manifestent « contre la corruption des élus »
Ça fait plaisir quand même ! BRAVO ! (pour voir la vidéo de la manif, allez sur la page source, impossible de l'intégrer, c'est une vidéo AFP)
Exaspérées par l'affaire Penelope Fillon, des centaines de personnes se sont rassemblées place de la République à Paris. Des manifestations ont également eu lieu dans d'autres villes.
Ils en ont assez des «privilèges» et l'affaire d'emplois fictifs présumés touchant François Fillon les exaspère : plusieurs centaines de personnes, se sont rassemblées dimanche place de la République à Paris, mais aussi en province, pour dénoncer la «corruption des élus».
Répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux sur le modèle de Nuit debout, partie prenante de ce rassemblement,, les manifestants considèrent qu'«il n'est plus tolérable d'être gouvernés par un corps élu qui a la possibilité de pratiquer l'inverse de ce qu'il défend», comme l'affirme le texte de l'appel.
Aujourd'hui dès 15h va retentir partout sur les places de France un même cri : #StopCorruption !
— Nuit Debout (@nuitdebout) 19 février 2017
Tous les rdv : https://t.co/Ualk2k78Ra pic.twitter.com/DqEvhDWxTa
Tradition reprise de Nuit debout, une assemblée générale était organisée place de la République.
L' assemblée générale de #StopCorruption continue sur la place de la République pic.twitter.com/p6qoM3hsw3
— Amandine Sanchez (@mandineSanchez) 19 février 2017
«Touche pas au grisbi, Penelope»
«Fillon en prison, la corruption est un poison», «Il n'y a pas d'exemplarité sans exemplarité : Fillon 18 novembre 2016», «Touche pas au grisbi, Penelope» : de nombreuses pancartes brandies dans la foule visent le candidat de la droite à la présidentielle empêtré dans une affaire d'emplois fictifs présumés accordés à sa femme et deux de ses enfants.
Annie, 71 ans, qui se définit comme une électrice de gauche, a fabriqué une petite pancarte pour prévenir François Fillon : «Si tu es au second tour on ne se déplacera pas». «On ne peut pas élire un escroc. J'ai voté Chirac mais si c'est Fillon-Le Pen, ils se démerderont sans moi», explique cette dame au regard vert et à la chevelure bouclée. Patrice Roblet, retraité de 66 ans venu du Val-d'Oise, reproche à François Fillon de «faire la morale aux autres».
Et sa désillusion vis-à-vis des élus est grande. «Ils votent leurs lois et leurs privilèges, on ne s'en est pas sorti en fin de compte depuis la Révolution», regrette-t-il, brandissant une pancarte sur laquelle on peut lire «abolition des privilèges et de la monarchie». De nombreuses pancartes font référence à la Révolution française, évoquant «Paris debout pour l'abolition des privilèges» ou «1789, à bas les privilèges».
Outre François Fillon, la candidate FN à la présidentielle Marine Le Pen est elle aussi confrontée à des soupçons d'emploi fictif de son garde du corps comme assistant au Parlement européen. Mais, «au-delà d'eux, c'est un problème de système», observe l'écrivain Alexandre Jardin, présent dans la foule, pour qui il faudrait «a minima un contrôle par la cour des comptes» de «l'argent de nos élus». «C'est bien parce que ce minimum n'est pas fait que les colères montent», juge-t-il.
Des protestations dans d'autres villes
A Toulouse (Haute-Garonne), parmi des pancartes demandant «François rends-nous le million» ou «Emplois fictifs pour tous, quelque 200 personnes se sont réunies place du Capitole, frappant sur des casseroles.
A Saint-Omer (Pas-de-Calais), une banderole «expressive» a été placardée sur la Grand-Place, afin que chacun puisse écrire ses doléances contre la corruption.
Rassemblement #StopCorruption à #Lyon. Un petit air de #NuitDebout au soleil. pic.twitter.com/iFpnfgRjJq
— Ju Liette (@_jujulieta) 19 février 2017
D'autres rassemblements ont eu lieu à Lyon (Rhône), à Angers (Maine-et-Loire) ou à Lille (Nord), mais aussi à Quimper (Finistère).
#StopCorruption Une vingtaine de citoyens était présente à Quimper, place Saint-Corentin pour manifester leurs mécontentements @Anticor_org pic.twitter.com/Ovlz1uDaUR
— Anticor 75 (@Anticor75) 19 février 2017
Les organisateurs promettent de nouveaux rassemblements dimanche prochain.
Source : Le Parisien.fr
Informations complémentaires :
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