samedi 19 novembre 2016

L’ayatollah Aphatie toujours plus extrémiste

L'ayatollah Aphatie toujours plus extrémiste


Jean-Michel Aphatie s'est récemment imaginé président. Mais si l'on suit la teneur de ses propos, on en vient à se demander s'il ne serait pas plus extrémiste que Marine Le Pen… Car il semble décidément avoir un problème avec la démocratie. Déjà, en 2012, il s'était indigné des contraintes législatives de la campagne présidentielle, qualifiant de « bêtise » la période d'égalité de temps de parole. Suite à l'élection de Trump, il a carrément déclaré qu'il fallait « s'interroger quelque fois sur le suffrage universel », comme l'a rapporté David Desgouilles dans le Figaro.




Mais outre une vision sino-poutienne de la démocratie, il semble aussi avoir un côté djihadiste, puisqu'il s'est permis de dire « l'esprit politique français est fabriqué par le souvenir de Louis XIV, de Napoléon et du Général de Gaulle. Quand on fait de la politique en France madame, c'est pour renverser le monde. Et bien, ça, ça n'entraîne que des déceptions. Moi, si un jour je suis élu président de la République, savez-vous quelle est la première mesure que je prendrais ? Je raserais le château de Versailles ». Certes, vendredi, il a dit que c'était une blague, mais il a attendu 8 jours pour réagir, et il ne semblait guère plaisanter alors. Et ce genre de remarque ne semble pas incohérent dans sa bouche…

PLF pour 2017 : la commission des finances du Sénat rejette les crédits de la police et de la gendarmerie

PLF pour 2017 : la commission des finances du Sénat rejette les crédits de la police et de la gendarmerie

Sur le rapport de Philippe DOMINATI (Les Républicains – Paris), rapporteur spécial, la commission des finances a, cet après-midi, rejeté les crédits des programmes "Police nationale" et "Gendarmerie nationale".

À cette occasion, Philippe Dominati a rappelé que la France est confrontée depuis deux ans à un contexte sécuritaire d’une exceptionnelle gravité, marqué par une hausse sans précédent de la menace terroriste et une crise migratoire de grande ampleur.

Face à cette situation, le Gouvernement propose dans le cadre du présent projet de loi de finances d’augmenter significativement (+3,4%) les moyens alloués à la police et à la gendarmerie, afin notamment de créer 2 286 emplois au sein des deux forces. Si cette évolution, qui témoigne du "changement de rythme" tardivement décidé par le Gouvernement à la suite des attentats du 13 novembre 2015, ne peut qu’être approuvée, le rapporteur spécial a regretté qu’elle se fasse une nouvelle fois au détriment des crédits de paiement d’investissement et de fonctionnement.

Par ailleurs, Philippe Dominati a déploré que l’effet bénéfique attendu de l’augmentation des effectifs soit susceptible d’être remis en cause par la mise en place de nouveaux cycles de travail au sein des deux forces.

L’application partielle de la directive européenne sur le temps de travail dans la gendarmerie s’est ainsi traduite par une diminution du nombre d’heures travaillées comprise entre 3 % et 5 %. Cette baisse est équivalente à une perte de 3 000 à 5 000 emplois, qui doit être comparée au nombre total de créations d’emplois prévues au cours du quinquennat dans la gendarmerie (3 181 emplois).

Si le Gouvernement ne peut bien évidemment pas être jugé seul responsable des effets négatifs liés à l’application anticipée de la directive sur le temps de travail dans la gendarmerie, Philippe Dominati a rappelé que la mise en place d’un nouveau cycle horaire extrêmement coûteux en effectifs au sein de la police nationale lui est entièrement imputable, avec une perte opérationnelle d’un tiers attendue dans les unités de la sécurité publique concernées.

En outre, les inquiétudes exprimées depuis plusieurs semaines par les policiers à travers le pays traduisent la place centrale désormais occupée par des problématiques très éloignées de la question des effectifs, telles que la faiblesse des moyens de fonctionnement et d’investissement et l’existence de nombreuses "tâches indues", qui éloignent policiers et gendarmes du terrain.

Or, sur ces deux sujets, Philippe Dominati a souligné que les réponses apportées par le Gouvernement apparaissent à la fois tardives et insuffisantes.

Confronté aux revendications des policiers, le Gouvernement a d’ailleurs une nouvelle fois été contraint d’annoncer un plan de renforcement des moyens des forces de sécurité intérieure au cours de la discussion budgétaire.

Sur les 250 millions d’euros supplémentaires annoncés par le Gouvernement, seulement 100 millions d’euros correspondraient toutefois réellement à des mesures nouvelles. Pour Philippe Dominati, cet artifice budgétaire démontre que le Gouvernement n’a toujours pas pris la mesure de l’ampleur du phénomène de "paupérisation" de la police et risque de renforcer la défiance des forces de sécurité intérieure à l’égard des institutions.

Consulter :

- la note de présentation du rapporteur spécial (en html et en PDF) ;
- l'espace presse.

La commission des finances est présidée par Mme Michèle ANDRÉ (Socialiste et républicain – Puy-de-Dôme).
Son rapporteur général est M. Albéric de MONTGOLFIER (Les Républicains – Eure-et-Loir).

 

Source : Senat.fr via Contributeur anonyme

Informations complémentaires :

 

Impôt sur le revenu : les députés français votent le prélèvement à la source

Impôt sur le revenu : les députés français votent le prélèvement à la source

© Philippe Huguen, AFP | Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu doit entrer en vigueur le 1er
janvier 2018.

Le palais Bourbon a adopté en seconde délibération vendredi soir l'instauration du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu. Cette mesure phare souhaitée par le gouvernement socialiste avait été rejetée la veille par l'opposition.

Le gouvernement de François Hollande a eu finalement gain de cause. L'instauration du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu à partir de janvier 2018 a été adopté vendredi 18 novembre par les députés. L'opposition, qui a promis de revenir sur cette mesure en cas d'alternance, avait empêché la veille l'adoption de cet article. Mais le gouvernement avait alors demandé une seconde délibération, à l'issue de laquelle le prélèvement à la source a été largement voté.

>> À lire : Impôts prélevés à la source, mode d’emploi

La droite n'était en effet défendue vendredi soir dans l'hémicycle que par une seule députée Les Républicains (LR), Claudine Schmid, contre une trentaine la veille lorsque l'opposition avait réussi à surprendre la majorité en faisant voter, à une voix près, un amendement remettant en cause toute la réforme.

Cette dernière prévoit qu'à partir du 1er janvier 2018, l'impôt sera calculé sur les revenus de l'année en cours et non plus sur les revenus de l'année précédente. Ce montant sera prélevé directement sur les salaires ou les pensions de retraite. C'est donc un tiers – l'employeur ou la caisse de retraite – qui collectera l'impôt.

Taux neutre ou individualisé

L'administration fiscale calculera le taux de prélèvement selon les revenus de l'année précédente. Celui de janvier 2018 sera communiqué aux employeurs ou autres organismes collecteurs de l'impôt fin 2017.

Le contribuable pourra opter pour un taux neutre ou individualisé afin que son employeur ne puisse pas "deviner", d'après son taux de prélèvement, le niveau de ses autres revenus ou de ceux de son conjoint.

Ce taux pourra être ajusté en cours d'année en cas d'évolution de revenu (augmentation de salaire, départ en retraite, perte d'emploi...) ou de changement de situation familiale.

 

Source(s) : France24.com Avec AFP et Reuters

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : La France lance 560 contrôles fiscaux sur la base des «  Panama papers  »

 

 

Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 19 novembre 2016

Revue de presse du jour comprenant l'actualité nationale et internationale de ce samedi 19 novembre 2016

Bonjour, Samedi enfin nous y sommes, la journée d'hier a été studieuse le PC à Alexandre est enfin fonctionnel, reste à le paramétrer, la leçon c'est que pour pas forcément très cher, vous pouvez avoir une véritable bombe, bon on a recyclé des pieces de l'ancien, mais le rapport qualité/prix est imbattable...

En attendant voici ci-dessous la Revue de presse du jour.

Bonne lecture ; )

f.

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Actualités françaises :

19.11.2016

Impôt sur le revenu : les députés français votent le prélèvement à la source (France 24.com)

La justice valide l'exclusion du FN de Jean-Marie Le Pen (Les Echos.fr)

18.11.2016

25 millions d’enfants menacés d’exclusion sociale en Europe (L'Humanité.fr)

La Rochelle : le convoi d’Hollande à l’origine de la mort d’un homme ? (Planet360.fr)

Nantes : Trois décès suspects au CHU, Marisol Touraine saisit l'Igas (20 Minutes.fr)

VIDEO. Les supermarchés se mobilisent contre le gaspillage alimentaire (France Info.fr)

Parlementaires, ministres et président : leurs indemnités enfin soumises à l'impôt  (Les Echos.fr)

« Le prélèvement à la source qui ne coule pas de source bloqué par les députés !! » L’édito de Charles SANNAT (Insolentiae.com)

Alain Juppé : un délinquant peut-il être président de la République ? (Fawkes.com)


Divers :

17.11.2016

Olivier Delamarche VS Christopher Dembik BFMTV Intégrale Placement 14 novembre 2016 : « Donald Trump va-t-il changer quelque chose sur les marchés ? » (BFM)

16.11.2016

François Fillon à Philippe de Villiers : « Les Bilderbergs, c'est eux qui nous gouvernent  (Contributeur anonyme)

14.11.2016

Analyse de l’élection de Donald TRUMP président des USA par François ASSELINEAU le 9 novembre 2016 (UPR)


Moment détente :

14.11.2016

Moment détente(?) : Italie : 30.000 euros d’amende pour avoir porté un niqab (Marianne.net)


Actualités internationales :

19.11.2016

Scandale des émissions polluantes : Volkswagen vise 3,7 milliards d'euros d'économie en supprimant 30 000 emplois (France 24.com)

Apple pourrait bientôt assembler ses iPhone aux Etats-Unis (Les Echos.fr)

Donald Trump nomme trois "durs" à la Justice et la sécurité nationale (L'Express.fr)

Des officiers turcs de l’OTAN demandent l’asile politique en Europe (Le Monde.fr)

Prix des médicaments : pression maximale sur les laboratoires aux États-Unis (France tv Info.fr)

18.11.2016

Déficit budgétaire : le Brexit et Trump incitent Bruxelles à se montrer plus permissif (France 24.com)

Fin de l'austérité en Europe : une décision stratégique (France Info.fr)

Merkel admet que l'accord de libre-échange Europe-Etats-Unis ne peut être conclu (L'Express.fr)

L’armée ukrainienne bombarde en plein jour l’hôpital n° 21 du quartier d’Oktyabrsky à Donetsk (Agoravox.fr)

Shinzo Abe prêt à établir une relation de confiance avec Donald Trump (20 Minutes.fr)

Lavrov : les USA essaieraient d’épargner le Front al-Nosra (Sputniknews.com)


High-Tech :

19.11.2016

La traque des drones malveillants va s'intensifier (Le Figaro.fr)

18.11.2016

LifeStraw : une paille transforme l'eau polluée en eau potable (France Info.fr)

17.11.2016

Poly-Ink, la pépite française qui dope l'électronique imprimée (Les Echos.fr)


Sciences :

19.11.2016

Thomas Pesquet : ses premières heures en orbite (France tv info.fr)

18.11.2016

Pluton recèlerait un océan qui contiendrait plus d'eau que tous les océans de la Terre (Atlantico.fr)

17.11.2016

L'astronaute français Thomas Pesquet s'envolera jeudi soir à bord de l'ISS (Atlantico.fr)

15.11.2016

Fusée Soyouz : en route vers la Station spatiale internationale (France Info.fr)

12.11.2016

Les nanoparticules, un nouveau scandale sanitaire ? (FranceTVInfo.fr)


Informatique :

07.11.2016

Les robots ont aussi des secrets : Les intelligences artificielles Deepmind de Google ont créé leurs propres systèmes d’encryptages  (Sputniknews.com)


20 Minutes par jour :


Sécurité :

18.11.2016

Titanpointe : le gratte-ciel espion de la NSA planté au beau milieu de New York (L'express.fr)

17.11.2016

Une société chinoise a collecté des données sur des smartphones américains (L'Express.fr)
 

14.11.2016

Blockchain : la finance en a fait sa marotte (L'Express.fr)

Les faiseurs d’opinion sur Internet… (Les Moutons enragés)


Dossiers :

04.11.2016

Cash Investigation : « Marchés publics, le grand dérapage »  (France 2)


Livres :


Twilligth Zone :

19.11.2016

Le sol marin sort de terre après le séisme 7.8 en Nouvelle-Zélande (Conscience du peuple)


Cinéma :

14.11.2016

Ghost in the Shell : la bande-annonce et les deux premières minutes (Le Point.fr)


Séries :

12.11.2016

Aftermath - Saison 1, épisode 3/10 : « Dans nos chambres vides »

04.11.2016

Mr. Robot - Saison 1, épisode 7/10 : c0d3_s0urc3.flv


 

Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale du 17 au 18 novembre vues par notre Contributeur anonyme.

 


 

SUEDE : ... veut lancer une version numérique de sa monnaie

http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211499478957-monnaies-la-suede-fait-un-pas-un-avenir-digital-2043245.php

FRANCE : ... lance son kit d'urgence contre des risques majeurs

http://www.gouvernement.fr/risques/preparer-son-kit-d-urgence

INDE : ... rumeur d'interdiction d'importation d'or

https://www.goldbroker.fr/actualites/inde-rumeurs-interdiction-importation-or-sement-panique-chez-traders-1039

 

VIDEO DU JOUR

BELGIQUE : ... les militaires manifestent pour leur retraite

https://www.youtube.com/watch?v=s-jU24ldpBA

Jacques-sapir-vs-bruno-fine du 16/11

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jacques-sapir-vs-bruno-fine-12-les-taux-poursuivent-leur-ascension-apres-l-election-americaine-est-on-parti-sur-un-cycle-durable-1511-885369.html

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jacques-sapir-vs-bruno-fine-22-le-projet-economique-de-donald-trump-va-t-il-renforcer-le-secteur-bancaire-1511-885377.html

Mr Bricolage + Logo en faillite (en effet ça va mieux, c'est la reprise, la crise est derrière nous)

http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/mr-bricolage-fermeture-17-magasins-difficulte-238-postes-supprimes-1132407.html

http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/jura-logo-entreprise-menacee_1833957.html

 

A chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de commencer à réfléchir. Mark Twain

 

SIGNE DES TEMPS :

USA : ... implant médical

http://www.marketwatch.com/story/i-joined-an-underground-medical-movement-but-had-to-become-a-cyborg-to-do-it-2016-11-15

 


 

FRANCE DE LA FAILLITE : ... hausse de la pauvreté

http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0211499528240-la-pauvrete-continue-de-grimper-selon-le-secours-catholique-2043533.php

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/11/17/20002-20161117ARTFIG00047-prime-d-activite-deja-plus-de-37-millions-de-foyers-beneficiaires.php

FRANCE : ... demain un algorithme va remplacer Pôle Emploi puis les impôts, les banques

http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/16/demain-algorithme-remplacera-conseiller-pole-emploi-264367

 


 

1. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL FINANCIER

FRANCE : ... financement participatif des prêts aux étudiants

http://investir.lesechos.fr/actions/actualites/dimon-jpmorgan-reste-en-lice-pour-le-secretariat-au-tresor-1608045.php

UE : ... 1 enfant sur 4 menacé de pauvreté

http://www.leparisien.fr/societe/un-enfant-sur-quatre-menace-de-pauvrete-dans-l-union-europeenne-16-11-2016-6336306.php#xtor=AD-32280599

MARCHES-FINANCIERS : ... les banques européennes taillent dans leurs effectifs US

http://www.agefi.fr/banque-assurance/actualites/quotidien/20161117/grandes-banques-europeennes-detaillent-leurs-204132?

INDE : ... suppression de 80% du cash

https://lilianeheldkhawam.com/2016/11/14/suppression-de-80-du-cash-en-inde-liliane-held-khawam/

PAYS-BAS : ... ABN AMRO supprime 1500 emplois de plus

http://www.boursorama.com/actualites/la-banque-abn-amro-annonce-une-nouvelle-reduction-d-effectifs-de-1-500-postes-9073c2320cddd6985c9d870e0907ef9e

ESPAGNE : ... monnnaie alternative

https://fr.sputniknews.com/economie/201611171028740054-espagne-euro-monnaies/

ITALIE : ... MPS

http://www.insolentiae.com/banca-monte-dei-paschi-di-siena-un-plan-de-conversion-kesako/

HONGRIE/RUSSIE : ... vont commercer ensemble avec leurs monnaies

http://visegradpost.com/fr/2016/11/16/la-hongrie-et-la-russie-pourraient-bientot-utiliser-leurs-monnaies-nationales-pour-leurs-echanges/

ALLEMAGNE : ... Volkswagen supprime 30.000 postes

http://www.boursorama.com/actualites/volkswagen-va-supprimer-30-000-postes-au-sein-de-la-marque-vw-sce-902196dabef76e2de5dc2bbc92e89451

MEXIQUE : ... relève ses taux

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-Mexique-releve-ses-taux-apres-la-victoire-de-Trump--23420970/

 

2. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SOCIÉTAL

JUSTICE : ... fini le droit du travail à la française, voilà la petite transaction-amende à l'américaine

http://www.humanite.fr/droit-du-travail-une-alternative-au-proces-pour-les-employeurs-626363

 

 

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(Si vous venez de découvrir notre petit site voici une vidéo qui vous en expliquera rapidement le mode de fonctionnement)

 Amicalement,

l'Amourfou...

Critiqués après l’élection américaine, Google et Facebook s’attaquent aux faux sites d’informations, par AFP

Critiqués après l'élection américaine, Google et Facebook s'attaquent aux faux sites d'informations, par AFP

J’adore la notion de “informations sensationnelles et souvent fausses.” – ça concerne plus de monde qu’ils ne le pensent à mon avis, et ça va être dur pour les finances du Monde et de Libé…  🙂

Source : France TV, AFP, 16/11/2016

Un employé de Facebook circule dans les couloirs du siège à Menlo Park, en Californie (Etats-Unis), le 15 mars 2013. (JEFF CHIU / AP / SIPA)

Un employé de Facebook circule dans les couloirs du siège à Menlo Park, en Californie (Etats-Unis), le 15 mars 2013. (JEFF CHIU / AP / SIPA)

Ils sont épinglés pour leur rôle supposé dans l’élection de Donald Trump et leur influence générale sur l’opinion publique lors de la présidentielle américaine. Les géants internet américains Google et Facebook ont pris des mesures, mardi 15 novembre, pour couper les revenus publicitaires des faux sites d’informations en ligne. Franceinfo vous en dit plus.

Que comptent faire les deux géants ?

L’initiative des deux groupes, qui s’adjugent le plus gros du marché mondial de la publicité en ligne grâce à leurs régies publicitaires, vise à priver de financements une industrie alimentée par des informations sensationnelles et souvent fausses.

Chez Google. “Nous allons commencer à interdire les publicités de Google sur les contenus trompeurs, de la même manière que nous interdisons les publicités mensongères”, a indiqué Google dans un communiqué. “A l’avenir nous allons restreindre les publicités sur les pages qui dénaturent ou masquent les informations sur l’éditeur, ses contenus ou le but premier du propriétaire du site”, ajoute le groupe.

Chez Facebook. Le réseau social créé par Mark Zuckerberg va mettre en place une politique identique. “Nous n’intégrons pas ou ne montrons pas de publicités dans des applications ou des sites dont le contenu est illégal, trompeur ou mensonger, ce qui inclut les fausses informations”, a souligné Facebook dans un communiqué. “C’était jusqu’à présent sous-entendu, mais nous avons mis à jour notre politique pour clairement exprimer que cela concerne les fausses nouvelles.”

Que reproche-t-on à Google et Facebook ?

La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, le 8 novembre, a déclenché un débat sur la quantité et l’influence des informations fantaisistes circulant en ligne. Certaines affirmaient par exemple qu’Hillary Clinton appelait “à la guerre civile si Trump était élu” ou que le pape François “soutenait Donald Trump”.

Lundi encore, les internautes cherchant les résultats du scrutin sur Google tombaient sur une fausse information d’un blog baptisé 70News selon laquelle Donald Trump avait remporté le vote populaire en plus de sa victoire chez les grands électeurs. Or, il a effectivement gagné chez ces derniers, mais Hillary Clinton a recueilli davantage de suffrages populaires.

Comment les deux géants réagissent-ils ?

Chez Google. Dans une interview à la BBC (en anglais), le patron de Google, Sundar Pichai, a reconnu qu’il y avait “eu plusieurs incidents” dans lesquels de fausses informations avaient été signalées “et nous n’avons pas pris les bonnes décisions”“C’est donc un moment d’apprentissage pour nous et nous allons vraiment travailler pour régler ça”, a-t-il ajouté.

Interrogé sur la possibilité que les faux sites d’informations aient pu influencer le vote de certains électeurs à la présidentielle américaine, il a répondu “bien sûr”“De notre point de vue, les fausses informations ne devraient pas être distribuées, donc nous sommes tous d’accord qu’il faut que les choses s’améliorent”, a-t-il reconnu.

Chez Facebook. Du côté du réseau social, le mea culpa s’avère plus compliqué. Son PDG-fondateur, Mark Zuckerberg, a réfuté l’idée “assez dingue” selon laquelle le réseau social aurait laissé circuler de fausses informations. Il a toutefois promis de faire des efforts pour filtrer davantage les contenus bidons ou désinformant.

Le groupe a également démenti les informations du site Gizmodo (en anglais) qui a affirmé, lundi, que Facebook disposait d’un outil pour faire la chasse aux fausses informations, mais avait renoncé à s’en servir avant l’élection par crainte de s’attirer les foudres des conservateurs. “Identifier la vérité est compliqué, a encore prévenu Mark Zuckerberg. Si certains canulars peuvent être totalement démontés, un grand nombre de contenus, y compris provenant de sources grand public, ont souvent la bonne idée de base mais avec des détails faux ou omis.”

Certains appellent aujourd’hui à considérer Facebook comme une entreprise de médias, et pas comme une plateforme neutre, afin que le réseau social prenne des décisions éditoriales sur les articles qu’il diffuse.

Source : France TV, AFP, 16/11/2016

[2013] Entretien avec Ammar Bagdash, secrétaire du Parti communiste syrien

[2013] Entretien avec Ammar Bagdash, secrétaire du Parti communiste syrien

Une intéressante interview ancienne…

Source : Le PCF, 13-08-2013

Lors d'une rencontre publique à Rome avec le secrétaire du Parti communiste syrien, Ammar Bagdash et une interview collective pour connaître les causes, le déroulement et les conséquences de la guerre civile en Syrie. Ou autrement dit de la tentative de déstabilisation d'un pays qui ne fait pas partie des plans pour le contrôle impérialiste du Moyen-Orient.

Entretien réalisé par Sergio Cararo, Marinella Correggia, Maurizio Musolino


Pourquoi cette attaque contre la Syrie ?

La Syrie constitue une digue contre l'expansionnisme nord-américain au Moyen-orient, surtout après l'occupation de l'Irak. Mais le véritable protagoniste de ce projet se trouve être en réalité le président israélien Peres, qui poursuit cet objectif depuis les années 1980. Les communistes syriens ont donné un nom à ce projet : la grande Sion. La Syrie a refusé tous les diktats des Etats-unis et d'Israel au Moyen-orient, a soutenu la résistance irakienne, celle libanaise et le droit national du peuple palestinien.

Mais comment est née la révolte, la crise et la guerre civile en Syrie ?

Dans l'analyse des communistes syriens, les conditions ont été posées également par les mesures libérales adoptées en 2005. Cette politique a eu trois effets négatifs : une augmentation des inégalités sociales ; l'exclusion sociale de plus en plus diffuse dans les banlieues de Damas ; la dégradation des conditions de vie de la population. Cela a favorisé les forces réactionnaires, comme les Frères musulmans, qui se sont appuyées sur le sous-prolétariat, surtout rural. Quand nous avons dénoncé tout cela jusqu'au Parlement, on nous a accusé d'adopter une posture idéologique et d'être des idiots.

En Syrie, ils veulent refaire ce qui s'est passé en Égypte et en Tunisie. Mais là il s'agissait de deux pays philo-impérialistes. Dans le cas de la Syrie, c'était différent. Ils ont commencé par des manifestations populaires dans les régions rurales de Daraa et d'Idleb. Mais dans les villes, il y eut immédiatement de grandes manifestations populaires de soutien à Assad. Par ailleurs, au début, la police ne tirait pas, ce sont certains éléments parmi les manifestants qui ont commencé les actions violentes. Dans les sept premiers mois, il y eut plus de morts du côté de la police et de l'armée que dans l'autre camp. Quand la méthode des manifestations ne marchait plus, ils sont passés au terrorisme avec des assassinats ciblés de personnes en vue (dirigeants, hauts fonctionnaires, journalistes), attentats et sabotages d'infrastructures civiles. Le gouvernement a réagi en adoptant certaines réformes comme celle sur le multi-partisme et sur la liberté de la presse, réformes que nous avons soutenu. Mais les forces réactionnaires ont rejeté ces réformes. Communistes, nous avons réalisé cette équation : les discours et les actes doivent être confrontés aux discours et aux actes. Mais le terrorisme doit être confronté par la souveraineté de la loi, en rétablissant l'ordre.

Ensuite, on est passé à la troisième phase. La véritable révolte armée. Attentats et assassinats ciblés étaient le signal pour commencer l'attaque contre Damas. Puis les attaques se sont concentrées contre Alep, qui par sa position géographique rend plus facile le trafic et le ravitaillement depuis l'étranger. Le gouvernement a réagi en imposant l'hégémonie de la loi. Il convient de dire que l'intervention de l'armée et les bombardements aériens se sont produits dans une zone où l'essentiel des civils avaient déjà fui. A la contre-offensive de l'armée syrienne, les rebelles ont réagi de façon barbare, y compris dans les zones où il n'y avait pas de combattants. Et puis ils ont assiégé Alep.

Pourquoi la Syrie résiste, que cela signifie-t-il ?

Ces dix dernières années au Moyen-orient, l'Irak a été occupé, la Libye a dû capituler, la Syrie au contraire non. Par sa plus grande cohésion interne, ses forces armées plus puissantes, des alliances internationales plus solides ou parce qu'il n'y a pas encore eu d'intervention militaire directe des puissances impérialistes ?

En Syrie, à la différence de l'Irak et de la Libye, il y a toujours eu une forte alliance nationale. Les communistes travaillent avec le gouvernement depuis 1966, sans interruption. La Syrie n'aurait pas pu résister en comptant seulement sur l'armée. Elle a résisté parce qu'elle a pu compter sur une base populaire. En outre, elle a pu compter sur l'alliance avec l'Iran, la Chine, la Russie. Et si la Syrie reste debout, des trônes vont tomber parce qu'il deviendra clair qu'il existe d'autres voies. Notre lutte est internationaliste. Un expert russe m'a dit : « Le rôle de la Syrie ressemble à celui de l'Espagne contre le fascisme ».

Quels effets peuvent avoir les événements en Égypte sur la situation actuelle en Syrie ?

Il y a un rapport dialectique entre ce qui s'est passé en Égypte et ce qui se passe en Syrie. La base commune, c'est le mécontentement populaire, mais la résistance syrienne a accéléré la chute du régime des Frères musulmans en Égypte et cela aidera beaucoup la Syrie car cela montre que les Frères musulmans ont été rejetés par le peuple.

Dans un entretien récent, la président syrien Assad a affirmé : « En Syrie, nous avons mis en échec l'offensive de l'islamisme politique ». Qu'en pensez-vous ?

Nous, communistes syriens, n'utilisons pas la catégorie d'Islam politique. L'Islam connaît une certaine diversité en son sein. Il y a des réactionnaires pro-impérialistes comme les Frères musulmans et des progressistes comme le Hezbollah et même l'Iran. Je ne suis pas un admirateur du modèle iranien mais ce sont nos alliés dans la lutte contre l'impérialisme. Depuis notre V ème Congrès, nous avons jugé l'Iran sur la base de sa position sur l'impérialisme. Notre mot d'ordre est : pour un Front international contre l'impérialisme.

En Italie, une grande partie de la gauche pense que les rebelles combattent un régime fasciste, celui d'Assad. Que pouvez-vous répondre à cette position ?

Si nous partons de la définition du fascisme – un mouvement réactionnaire qui use de moyens violents dans les intérêts du capitalisme monopoliste – en Syrie, ce n'est pas le capitalisme monopoliste qui domine. Ce sont plutôt les rebelles qui représentent les intérêts du grand capital. Les révoltes, comme nous l'enseigne l'histoire, ne sont pas toujours des révolutions. Pensons aux Contra au Nicaragua, aux franquistes en Espagne et il y en a d'autres.

Mais l'opposition à Assad est-elle toute réactionnaire ? Ou, comme le démontrent les affrontements internes entre Armée libre syrienne et militants djihadistes, ou ces derniers jours entre kurdes et djihadistes, existent-ils des éléments progressistes avec qui on peut entamer un dialogue ?

Parmi les opposants, certains ont passé plusieurs années dans les prisons syriennes et nous avons réclamé et nous sommes battus pour leur libération. Ces opposants à Assad sont toutefois contre toute ingérence, intervention étrangère. Certains vivent à Damas et nous travaillons ensemble pour le dialogue national. Même Haytham Menaa de la Coordination démocratique condamne l'usage de la violence de la part de l'opposition armée ainsi que les ingérences extérieures. D'autres comme Michel Kilo viennent de la gauche, mais ont trahi ces idées mais ils ne peuvent de toute façon pas changer la nature réactionnaire de la rébellion.

Comment expliquez-vous l'intensification des divergences entre Arabie saoudite et Qatar, et qui se répercute également dans les divisions au sein des milices rebelles ?

C'est vrai, l'influence et le rôle du Qatar diminuent, ceux de l'Arabie saoudite augmentent. L'affaire des affrontements avec les kurdes, c'est une autre histoire. Il y a eu des affrontements entre kurdes de l'Union démocratique kurde et les militants djihadistes d'Al Nusra, mais il y a eu également des affrontements entre divers groupes kurdes.

Que se passe-t-il pour les Palestiniens qui vivent dans les camps de réfugiés en Syrie ?

J'ai rencontre récemment le responsable de l'OLP et il m'a dit : « Si la Syrie tombe, adieu la Palestine ». Le Hamas a agi parfois dans la précipitation, il a fait beaucoup d'erreurs et a causé des problèmes. Nous pouvons dire que l'organisation, qui appartient au monde des Frères musulmans, est revenue à ses origines et elle est désormais sous l'aile du Qatar. Mais c'est dangereux également pour eux. Maintenant, après ce qui s'est passé en Egypte, que se passera-t-il à Gaza ? La majorité des militants qui sont entrés dans les camps de réfugiés palestiniens en Syrie n'étaient pas palestiniens. La majorité des Palestiniens est totalement contre toute ingérence dans les affaires syriennes.

A Yarmouk, 70% des habitants sont syriens car les camps de réfugiés en Syrie ne sont pas des ghettos comme dans les autres pays. Il y a encore des combats à Yarmouk mais la population syrienne est partie. Le Comité exécutif de l'OLP s'est rendu deux fois en Syrie pour poser la question de la protection des camps de réfugiés. Yarmouk a été assiégé par Al Nusra avec l'aide du Hamas qui a cherché à provoquer l'armée, laquelle a reçu l'ordre de ne pas réagir.

On en parle peu, mais quel rôle joue la Jordanie dans la crise et la guerre civile en Syrie ?

La monarchie jordanienne a toujours collaboré avec l'impérialisme et il y a une intense activité des Frères musulmans. La Jordanie a accepté la présence de militaires états-uniens sur son territoire et la quatrième attaque contre Damas est partie justement du territoire jordanien.

Et quel jeu joue Israel en Syrie ?

Israel soutient les rebelles armés, mais quand ils n'arrivent pas à toucher leurs objectifs, ce sont les avions de combat israéliens qui prennent le relais. Cela s'est passé à Damas mais aussi il y a quelques jours à Latakia.

Comment sortir de la tragédie ?

On ne peut réaliser aucun progrès social, ou la démocratie, si on est soumis à des forces extérieures. Le mot d'ordre est de défendre la souveraineté nationale et les conditions de vie de notre peuple. Comme je l'ai déclaré à l'ANSA, le principal moyen de sortir du massacre syrien passe d'abord par un arrêt des aides à l'opposition armée de la part des pays réactionnaires et impérialistes. Une fois que les aides extérieures seront arrêtées, on pourra mettre un terme à toutes les opérations militaires, y compris de la part du gouvernement syrien. Et relancer un processus démocratique avec des élections législatives et des réformes politiques, ce qui n'est évidemment pas possible dans cette phase de la lutte armée. L'avenir politique de la Syrie se décidera par les élections, notamment celles présidentielles de 2014.

Source : Le PCF, 13-08-2013

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