Voilà qui vous permettra peut-être (tout comme moi) de faire le point sur votre situation personnelle.
Amicalement,
f.
INFOGRAPHIE - «La pauvreté ne faiblit pas» souligne le rapport annuel publié ce jeudi. L'association tire la sonnette d'alarme et interpelle les candidats de la primaire de la droite et du centre pour qu'ils inscrivent cette problématique au cœur de leur programme.
À quelques jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, le Secours catholique-Caritas France interpelle les candidats: «La pauvreté ne faiblit pas», leur écrit-elle dans une lettre envoyée cette semaine. L'année dernière, 1.463.000 personnes en difficulté ont poussé les portes de l'association. Soit 38.000 de plus qu'en 2014, selon son rapport annuel publié ce jeudi. Cette enquête, élaborée depuis 34 ans, se base sur la situation et les témoignages des personnes qu'elle a été amenée à aider.
Le Secours catholique incite donc les candidats à débattre de cette problématique et à l'inscrire au cœur de leur projet. «Nous attendons du futur Président qu'il fasse l'unité nationale et combatte la pauvreté et la stigmatisation des plus pauvres», lance la présidente du Secours catholique Véronique Fayet, dans sa missive. Voici les principaux points sur lesquels l'association veut interpeller les candidats, auxquels elle adresse le document.
• Les familles avec enfants fragilisées
«Le nombre de familles en situation de précarité avec des enfants continue d'augmenter», écrit le Secours catholique. Les mères et les pères isolés continuent de représenter la plus grande part des ménages accueillis (28,8 %), suivis par les hommes seuls (22,8). Plus proches du seuil de pauvreté (1008 euros/mois), ces ménages «n'arrivent plus à joindre les deux bouts», constatent les auteurs du rapport. Leurs maigres ressources ne leur permettent plus de faire face à des dépenses de plus en plus lourdes. Ainsi, plus de la moitié des ménages rencontrés par le Secours catholiques faisaient état d'impayés, souvent liés au logement et à l'énergie.
• Une population étrangère de plus en plus précaire
Par ailleurs, de plus en plus d'étrangers précaires se sont tournés vers l'association: ils représentent désormais 36% des accueillis. «C'est une population jeune et féminine, arrivée récemment, ayant une moindre maîtrise du français, isolée et sans réseaux d'entraide», remarquent encore les auteurs du rapport. «Ces caractéristiques rendent leur situation plus précaire». De plus, «ceux qui sont sans ressources n'ont peut-être pas connaissance de leurs droits ou sont tout simplement sans droits reconnus, notamment au travail». Par conséquent, le recours à des associations comme le Secours Catholique est alors «la seule alternative possible», soulignent les rapporteurs.
• Les deux tiers vivent avec moins de 672 euros par mois
La situation des plus démunis a peu évolué ces dernières années. En cinq ans, leur revenu médian* a augmenté de 35 euros pour atteindre les 932 euros par mois. Ainsi, l'immense majorité des personnes accueillies par le Secours catholique (92%) restent en dessous du seuil de pauvreté (1008 euros/mois*) et 65% vivent avec moins de 672 euros par mois. Ce sont souvent des hommes seuls, des couples avec enfants ou des mères isolées. Parallèlement, la proportion des ménages sans ressources a continué d'augmenter pour atteindre 19,5% en 2015. Soit quatre points de plus qu'en 2010.
• Face à l'isolement, un réel besoin d'écoute
Contre toute attente, le premier besoin exprimé par les ménages les plus fragiles est l'écoute (57%), devant les besoins alimentaires (55%). Vient ensuite le besoin d'aide pour effectuer des démarches administratives, pour payer le loyer, les factures et les besoins en vêtements.
«La pauvreté n'est pas seulement matérielle et l'isolement est de plus en plus ressenti», commentent les responsables de l'association en introduction du rapport. Concrètement, «plus de 60 % [des personnes prises en charge] déclarent n'avoir aucun proche sur qui compter et près de 80% n'ont aucune activité sociale ou collective». En franchissant les portes du Secours catholique, ils sont en fait nombreux à chercher «du lien social et un rapport humain».
• Les idées reçues sur le RSA
L'étude du Secours catholique vient aussi battre en brèche quelques préjugés sur les aides sociales, et en particulier sur le RSA. Selon ses calculs, 38% des ménages qu'elle a accueillis en 2015 n'ont fait aucune demande de RSA socle (accordé à ceux qui ne travaillent pas), alors qu'ils y étaient éligibles. Plus nombreux encore, les foyers qui ne recourent pas au RSA activité, devenu prime d'activité (accordé à ceux qui travaillent): ils sont 66% à ne pas en bénéficier alors qu'ils pourraient le demander. Le non-recours au RSA n'est pas nouveau. En 2012, une enquête réalisée par la Caisse nationale des allocations familiales avait déjà mis en avant ce non-recours aux RSA.
Comment l'expliquer? Souvent, les ménages ne connaissent pas bien ce dispositif ou sont persuadés de ne pas y avoir le droit. «Les procédures et critères d'attribution sont illisibles pour le grand public», regrette le Secours catholique. D'ailleurs, ceux qui ont des difficultés à lire ou à écrire sont très nombreux à ne pas entamer les démarches (voir infographie ci-dessous). Parfois, c'est la honte qui freine les ménages ou l'absence de logement stable. Pour bénéficier d'une aide sociale, il est impératif de communiquer une adresse. «Si les services sociaux sont à même de d'aider ces ménages à obtenir une domiciliation, beaucoup ne le font pas et donc, n'accède pas au RSA», constatent les auteurs du rapport.
Contrairement aux idées reçues, les étrangers ont moins recours au RSA (37%) que les Français (72%). «Le manque d'information ou une moindre maîtrise du français expliquent vraisemblablement cet écart», commente le Secours catholique. «Cela démontre aussi que les étrangers ne viennent pas en France pour bénéficier de prestations sociales mais pour d'autres motivations».
* À ne pas confondre avec le montant moyen. Le montant médian correspond à la valeur qui se trouve au centre d'un ensemble de données.
UN TIERS DU PARC NUCLEAIRE FRANCAIS A L’ARRET POUR PASSER L’HIVER !
Et vous savez quoi ? Le Syndicat des Energies Renouvelables prône le retour du chauffage au bois.(1) D’abord, il faut avoir une cheminée, ensuite il faut pouvoir le stocker. Autrement dit, les tout électricité sans autre option comme c’est beaucoup le cas en ville l’ont dans l’os... Si EDF décide de réduire la fourniture pour insuffisance de production, nous n’aurons plus qu’à aller chez Damart (il existe des sous-vêtements « force 5 ») et nous pourrons toujours offrir des grogs à l’apéro.
Je dois tout de même vous faire part d’une perle entendue sur France Cul à se propos. Le responsable d’EDF interrogé déclarant sans rire et tout fier de cette bonne nouvelle que « non, (les réparations) ne provoqueraient pas d’augmentation sur nos factures. »
Imaginez un peu : Ils entretiennent mal les centrales vieillissantes, en construisent avec un acier qui ne convient pas et qu’ils stoppent, ils menacent de nous restreindre l’énergie et en plus il faudrait qu’on paye un supplément que, Dieu soit loué ! ils nous évitent dans leur grande magnanimité ! J’étais en train de boire, j’ai cru m’étouffer.
Le nucléaire français est en déroute : Je vous conseille vivement de vous interroger sur les programmes politiques des candidats à ce propos. Le seul qui a une vision écologique et transitionnelle sur le sujet et qui l’a planifiée concrètement est à ma connaissance, JLM et sa France Insoumise. Si vous en connaissez d’autres, faites-le savoir, perso je n’ai pas trouvé d’équivalent sur ce sujet qui me tient à coeur.
Voici un article très explicite de Radio-Canada sur le sujet, je vous en ai extrait les passages les plus significatifs et les plus percutants :
La France embourbée dans le nucléaire
Un article de Sylvain Desjardins pour Radio Canada
Parc de centrales vieillissantes, défectuosités dans certains réacteurs plus récents et problèmes d’entreposage de déchets radioactifs. La France, l’un des pays les plus dépendants de l’énergie nucléaire, doit relever de sérieux défis d’ordre économique, écologique et sécuritaire. Portrait de la situation.
Plus du tiers des 58 réacteurs nucléaires français sont à l’arrêt. Pour des contrôles, des réparations ou des changements de pièces. La majorité des centrales en activité ont été construites dans les années 1970 et 1980 et elles approchent de la retraite forcée.
…/…
Mais ce n’est pas tout. L’Autorité de la sécurité nucléaire (ASN), le chien de garde public en France, a ordonné l’arrêt de cinq réacteurs pour des anomalies détectées dans l’acier de certaines cuves et dans une autre composante essentielle de base qu’on appelle les générateurs de vapeur. Il y a trop de carbone dans l’acier, il est donc moins résistant et pourrait se rompre en cas de choc thermique.
…/…
Dans ce cas, le problème n’est pas dû au vieillissement, mais plutôt à un défaut de fabrication. Plusieurs autres réacteurs pourraient être également mis à l’arrêt prochainement, selon Julien Collet, directeur général adjoint de l’ASN.
La présence de carbone dans l’acier a été détectée sur 18 réacteurs.
Il faut avoir en tête que les conséquences de la rupture de ces pièces ne sont pas étudiées dans les démonstrations de sûreté de ces réacteurs. Il est indispensable qu’on puisse garantir que ces pièces ne subiront pas de rupture. Cela pourrait poser un problème durant l’hiver.
« Si les réacteurs à l’arrêt ne redémarrent pas, on pourrait avoir des situations difficiles au niveau du réseau électrique », ajoute M. Collet. Électricité de France (EDF), le producteur et fournisseur d’électricité public, propriétaire des 58 centrales nucléaires du pays, n’a fait aucun commentaire sur cette situation, que beaucoup jugent alarmante.
…/…
EDF souhaite prolonger la durée de vie de ses vieilles centrales à 50 ans, voire plus. La société publique, propriété de l’État à près de 90 %, qui jouit d’une situation de quasi-monopole, n’a présenté aucun plan pour la fermeture de ses centrales les plus âgées.
…/…
Une partie du parc nucléaire en France est en état de sûreté dégradé parce qu’il y a des pièces réputées parfaites qui ne le sont pas. S’il y a rupture de cuve, il y aura une quantité incroyable de radioactivité, […] risques d’explosions, c’est une situation gravissime!
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Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale du 14 au 16 novembre vues par notre Contributeur anonyme.
UE : ... 65% de propriétaires en France, 84% en Pologne, 79% en Espagne, 73% en Italie, 50% en Allemagne
1 ... sauf qu'en France, 50% ont encore un prêt immobilier à rembourser
2 ... autant de spoliation et taxation possible pour renflouer l'Etat + banques
Merci à notre Contributeur anonyme, pour lui faire spécifiquement un don, c'est ICI ! ; )
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Pas rassasiés ? Vous voulez encore plus d'infos ? Je vous rappelle donc l'existence de la page Defcon Room actualisée 7j/7 et 24h/24 en libre service. ; )
C'est l'heure de notre rendez-vous hebdomadaire avec Elliot Alderson et la série Mr. Robot ; ). J'espère que vous appréciez cette dernière autant que nous...
Bien à vous,
f.
Synopsis
Elliot Alderson est un jeune informaticien vivant à New York, qui travaille en tant qu'ingénieur en sécurité informatique pour Allsafe Security. Celui-ci luttant constamment contre un trouble d’anxiété sociale et de dépression, son processus de pensée semble fortement influencé par la paranoïa et l'illusion10. Il pirate les comptes des gens, ce qui le conduit souvent à agir comme un cyber-justicier. Elliot rencontre « Mr. Robot », un mystérieux anarchiste qui souhaite le recruter dans son groupe de hackers connu sous le nom de « Fsociety ». Leur objectif consiste à rétablir l'équilibre de la société par la destruction des infrastructures des plus grosses banques et entreprises du monde, notamment le conglomérat E Corp. (surnommé « Evil Corp. » par Elliot) qui, par ailleurs, représente 80 % du chiffre d’affaires d’Allsafe Security.
Les 56 ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’Union européenne, dont Jean-Yves Le Drian
et Ursula von der Leyen, sont parvenus, lundi à Bruxelles, à un accord pour renforcer l’Europe de la défense
AFP
Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’Union europénne ont convenu lundi de renforcer une politique commune de défense.
Le dossier a été lancé dès juin et certains, comme Jean-Marc Ayrault, refusent d'y voir à ce titre une conséquence de l'élection de Donald Trump, que « le monde n'a pas attendue pour être de plus en plus incertain ».
Difficile pourtant de ne pas faire le lien entre la menace que laisse planer le futur leader américain sur l'avenir de l'Otan et l'empressement avec lequel les 56 ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union européenne sont parvenus, lundi à Bruxelles, à un accord pour renforcer l'Europe de la défense. Le risque d'un isolationnisme croissant des Etats-Unis a donné un nouveau souffle à un dossier que la France et l'Allemagne, ses grands promoteurs, peinaient jusqu'ici à faire avancer. L'élection, dimanche, d'un président russophile en Bulgarie a aussi contribué à souligner l'urgence du dossier face aux tensions croissantes à l'Est.
Certes, « il n'est pas question de créer une armée européenne », a rappelé Federica Mogherini, chef de la diplomatie européenne, tant les réticences restent fortes chez les Etats les plus atlantistes,et « l'idée n'est pas de concurrencer l'Otan mais de venir en complément ». Mais les conclusions adoptées, qui affirment la volonté de l'UE de renforcer « son rôle stratégique global et sa capacité à agir de manière autonome » en améliorant sa « capacité à agir plus vite et plus efficacement », constituent des « avancées importantes », a salué Jean-Marc Ayrault. Au-delà des promesses de collaboration accrue entre ministres, le texte entrouvre même la porte à la création d'un centre commun de programmation des missions civiles et militaires.
Renforcement des moyens d'intervention
Le texte, qui devra être validé par un sommet des chefs d'Etat en décembre, prévoit le renforcement des moyens d'intervention, dans les opérations de maintien de la paix comme dans les conflits, via notamment les « battle groups », ces corps armés mis à la disposition de l'UE par des Etats membres mais jusqu'à présent jamais déployés.
Pour donner corps à cette ambition, « on a brisé le tabou d'un financement communautaire de la défense », se réjouit un diplomate européen. Mais la réalité de l'effort reste en suspens, le texte se contentant d'évoquer la création future d'un « fonds commun de la défense » et de défendre l'accès de l'industrie de la défense à des fonds d'aides aux entreprises (BEI, plan Juncker).
Les conséquences du séisme Trump
Le séisme Trump et ses conséquences diplomatiques n'ont officiellement pas été abordés lundi, mais ont été au coeur d'un diner informel, dimanche soir, des ministres des Affaires étrangères. A son issue, l'essentiel d'entre eux ont affirmé vouloir maintenir un « partenariat fort » avec Washington tout en faisant mieux « entendre la voix de l'Europe ».
Et l'ombre de Donald Trump a plané sur les échanges de lundi, où l'UE a réaffirmé son « engagement résolu » à appliquer l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien et appelé « toutes les parties à respecter leurs engagements ». Durant la campagne, Donald Trump a promis de le « déchirer » ... Les 28 Etats membres ont aussi profité de la rencontre pour réaffirmer leurs « inquiétudes » face aux répressions en cours en Turquie tout en soulignant la nécessité, a indiqué Federica Mogherini, de « maintenir le dialogue » avec le pouvoir en place.