lundi 12 septembre 2016

Quelques textes sur le burkini et le voile

Quelques textes sur le burkini et le voile

Le burkini continue à susciter des débats houleux sur le blog. Mais je tiens à continuer de nourrir le débat en proposant la lecture de textes intéressants :

Détruire la Famille : un objectif de l’ingénierie sociale républicaine

Détruire la Famille : un objectif de l'ingénierie sociale républicaine

[JAMAIS, la société française traditionnelle fondée sur l’entraide virile des groupes familiaux n’aurait acceptée que des étrangers fassent la loi en leur contrée. Aujourd’hui, nous nous sentons démunis face à l’invasion migratoire parce que la République a substitué la « famille recomposée », la « famille homoparentale », la « famille monoparentale »…à la famille patriarcale étendue, structurante et solidaire].

L’ingénierie sociale républicaine, nous l’avons vue dans un autre texte, a déconstruit méthodiquement l’organisation sociale du peuple français. Nous savons que cette démolition contrôlée s’est attaquée principalement aux communautés d’habitants, aux communautés de métiers, aux confréries, aux ordres, à l’Eglise, aux paroisses, aux terroirs, aux structures familiales, à la nation ethnique… L’un des objectifs était de faire de l’individu isolé la cellule de base d’une organisation sociale simplifiée : la masse des individus esseulés d’un côté et l’Etat qui les contrôle de l’autre. Et rien entre les deux.

Une société fondée sur un entassement d’individus réduits à des sortes de grains de sable identiques est une aberration anthropologique. La cellule de base de la société française traditionnelle (comme de toutes les sociétés humaines non encore réduites à des termitières) est la Famille. Pour construire le nouvel ordre, la République va donc s’en prendre prioritairement à la Famille et aux liens de parenté.

Disloquer la famille traditionnelle

Pour bien comprendre l’importance des liens familiaux avant 1789, voici une citation un peu longue mais significative. Elle est tirée d’un ouvrage de Robert Muchembled, historien faisant référence en matière d’histoire sociale :

« La communauté rurale possède une cohésion interne très forte et très contraignante (...) Trois ordres de relations obligatoires jouent un rôle primordial : la parenté, l’amitié et le voisinage. Un individu, Ego, n’a pas le choix en ce domaine. Il appartient à ces réseaux qui le définissent et qui l’encadrent souvent très étroitement (…). Aux yeux des autres, Ego transporte une identité collective qui permet de le situer avec précision (…). La parenté comporte elle-même trois cercles distincts (…). Le principal vient des liens du sang. Dans l’ordre il concerne les frères et les sœurs, les grands-parents et les petits enfants, les oncles et les tantes, les cousins et ainsi de proche en proche d’autres parents. Ces personnages participent à la signature de contrats avec Ego le principal intéressé, lui apportent leur caution et leur aide en justice, sont prêts à venger un affront qui lui est fait, et réciproquement. Un deuxième lien de solidarité provient de l’alliance. Le mariage n’unit pas seulement deux individus. Il relie entre eux deux groupes familiaux, désormais obligés de s’entraider. (…) L’intensité des solidarités en question (…) amène à faire épouser des querelles de famille par des gens qui n’y ont pas participé (…) Nul ne peut se soustraire à de telles obligations sans passer pour un lâche. Le troisième cercle est celui de la parenté spirituelle. Il lie les parrains et les marraines au groupe familial de leur filleul (…). L’entrecroisement de ces liens familiaux étendus compose des ensembles structurés autour de familles dominantes (…). D’autres dimensions de la sociabilité précisent encore le tableau. L’une d’elles repose sur l’amitié, concept particulièrement fort, très proche de la parenté (…) L’être isolé est mal perçu dans cet univers où tout est fait pour dire à l’homme de se serrer près des autres ». (Robert Muchembled, Cultures et société en France du début du XVIe Siècle au milieu du XVIIe siècle, Sedes, 1995).

Cette famille élargie constituait donc un obstacle de taille à l’entreprise républicaine d’ingénierie sociale. Il fallait donc, selon l’expression de l’historien Xavier Martin, « desserrer les liens de familles »[1]. Sieyès d’ailleurs le dira sans ambages : « Un législateur éclairé verrait jusqu’où on peut permettre les liens de famille ». Saint-Just entend immoler sans pitié à l’intérêt public les « affections privées » et le conventionnel Lequinio voudrait « que les enfants ne connussent point leur père » car, écrit-il ailleurs : « la société générale se fortifierait par la rupture de tous les liens particuliers ». Un autre conventionnel, Courtois, affirme même que pleurer sur la tombe d’un père, d’un frère ou d’un ami est « un vol fait à la cité ». Danton, quant à lui, voudrait déposséder la famille de son rôle éducatif pour le confier à la « nation » car, dit-il, « tout se rétrécit dans l’éducation domestique ». L’idée sera reprise quelques années plus tard par Heurtault de Lammerville, député du Directoire, qui estimera, fantasme républicain récurrent, que les institutions républicaines devraient « saisir l’enfant au berceau » pour le garder ensuite jusqu’à la tombe.

« Intérêt public », « société générale », « cité », « nation » : ne nous laissons pas berner par cette rhétorique. Tous ces mots renvoient au pouvoir central. Pouvoir républicain, pouvoir de contrôle sur les citoyens, pouvoir de capter l’intégralité des forces et des affections sans qu’il y ait un « détournement d’énergie citoyenne » (X. Martin) sur la Famille. Car les liens familiaux « volent la cité » : ils privent la République d’une partie de l’affection qui lui est due en totalité. Vieille chimère totalitaire : l’opprimé doit aimer son oppresseur. Mais il faut aussi supprimer tout ce qui divise le corps social, en fait, tout ce qui fait écran entre l’individu et le Pouvoir : « le citoyen appartient à la patrie » (Cambacérès. NB : La Marseillaise avec son « Allons Enfants de la Patrie » ne dit pas autre chose), il faut donc soustraire l’individu à l’abusive emprise familiale pour le confier à l’Etat et à l’Etat seulement. Ou plutôt, il faut supprimer les structures familiales qui contiennent et protègent l’individu comme la bogue protège le fruit. Pour cela, il faut diminuer la force symbolique du mariage, atteindre le pater familias, réviser filiation et transmission mais aussi s’attaquer au nom.

Déconstruire le mariage

L’institution du mariage civil par la Constitution du 03 septembre 1791 et la loi autorisant le divorce sur « simple allégation d’incompatibilité d’humeur » (septembre 1792) font d’un acte religieux irréversible un acte administratif révocable. Ces lois désacralisent donc le mariage et par contrecoup diminuent la portée de l’alliance entre les « deux groupes familiaux » dont parle Muchembeld. La loi sur le divorce institue d’autre part que l’unité de base de la société n’est plus comme autrefois la Famille solidaire et indéfectible mais l’individu errant selon ses humeurs et ses caprices du moment. Le mariage n’est donc n’est plus une fondation stable sur laquelle le groupe de parenté peut s’appuyer et construire, mais au contraire une planche pourrie à la merci des désirs d’Ego. La Restauration abolira le divorce en 1816. Il sera rétablit en 1884, dès le retour au pouvoir des républicains. En 1999 la République instituera le PACS et en 2013 le mariage homosexuel : de vastes galéjades qui finiront de déconstruire le mariage.

Tuer l’image du Père

Le deuxième axe d’attaque contre l’institution familiale est concentré sur le Père, clé de voûte du système de parenté. Il s’agit essentiellement de diminuer jusqu’à annuler l’importance du Père afin de priver la Famille de son « chef » comme le peuple fut privé de sa noblesse. Une loi de 1792 place la majorité à 21 ans (au lieu de 25ans) et, incitant Ego à s’émanciper de la parole du Père, un décret du 28 août 1792 abolit la « puissance paternelle » sur les majeurs. Pour protéger cet Ego qu’on espère rebelle, la loi successorale de 1794 impose l’égalité entre les héritiers : le Père ne dispose donc plus du pouvoir de sanctionner (ou d’avantager) l’un ou l’autre de ses enfants, ce qui diminue considérablement son autorité. Une loi de 1896 restreindra encore le droit de regard des parents sur le mariage de leurs enfants et une autre de 1907 mettra fin à l’obligation du consentement des parents par des « actes respectueux ». La République réaffirme ainsi la prééminence de l’individu désamarré de sa famille et de ses « obligations familiales ». A travers la neutralisation des parents, garants des intérêts globaux de la famille et chargés notamment de prévenir les mésalliances, la République pose que le mariage est affaire de désir individuel et non d’alliance entre des groupes familiaux. Ajoutons qu’une loi de 1938 supprimera la « puissance maritale » et qu’une autre de 1970 abolira la notion de « chef de famille », le « nom patronymique » disparaissant au profit du « nom de famille ». Il est vrai que nous entrons alors dans l’ère de ces « papas poules » fragiles et bafoués, fort éloignés des patriarches d’autrefois magnifiquement campés par un Jean Gabin.

Brouiller la transmission des biens, de la parenté, du nom

La troisième attaque va porter sur la transmission. Transmission du patrimoine tout d’abord : la loi successorale de 1794, instituant l’égalité dans le partage, va émietter le patrimoine familial et dilapider les biens familiaux. Le morcellement des fortunes familiales va donc atteindre directement la puissance économique de l’institution. Transmission de parenté ensuite : la transmission de parenté est traditionnellement du domaine de La Famille. En instituant que la filiation peut être transmise par Ego hors de la structure familiale et du mariage, le pouvoir central enlève au cadre familial une prérogative essentielle. Par la loi du 12 brumaire an II -20 novembre 1793- stipulant qu’un enfant naturel ou illégitime a autant de droits successoraux qu’un enfant naturel, le Pouvoir décide ainsi de la composition juridique de la Famille, ce que confirmera une loi de 1972 qui établit que l’enfant naturel et l’enfant né d’un adultère « entrent dans la famille de son auteur » (1975 : dépénalisation de l’adultère). Les lois de 1793 et de 1972 dissocient de fait la filiation et le nom (puisque l’enfant illégitime ou adultérin ne porte généralement pas le nom de son géniteur). Significatif de cette volonté de dissocier la filiation et le patronyme ancestral, une loi de 2003 prévoit que les parents peuvent choisir librement le nom de leur enfant (celui du père, celui de la mère, ou même un autre nom que celui de leur père ou de leur mère !). GPA, PMA, mariage homosexuel, finiront de brouiller la filiation et la transmission de parenté. 

La « famille » aujourd’hui

En 2016, une « famille » peut se composer de deux femmes avec un enfant conçu par PMA ! Nous sommes bien loin de la famille patriarcale dont parle Robert Muchembled. Une telle dégradation dans les structures familiales n’est pas le fruit du hasard. Nous avons vu qu’elle a été provoquée par une succession de lois, de décrets, de jugements… qui précèdent largement la demande sociale.  La loi sur le divorce de 1884 par exemple n’est pas le fruit d’une « volonté du peuple ». En 1885, il y aura seulement 4000 divorces, 20 000 en 1914 et 40 000 en 1970, moment où les chiffres commencent vraiment à grimper (125 000 aujourd’hui). Même chose pour la loi dite du « mariage pour tous » qui a été promulguée malgré une forte opposition sociale. Le mariage civil lui-même a mis longtemps à trouver une légitimité et la famille patriarcale traditionnelle survivra jusqu’aux années 1950-1960 malgré les multiples assauts qu’elle a subis.

Alors il est vrai qu’Ego s’est émancipé et qu’il peut écouter ses désirs sans se soucier de ses parents divorcés qu’il ne voit presque plus, de sa femme, s’il est parvenu à en garder une, de ses enfants, s’il est parvenu à en avoir. Son lot ? Le célibat ou le divorce, les anxiolytiques ou la déprime, le mal-être et de plus en plus le suicide. L’homme est un animal social qui vit pour les siens : c’est ce que son homologue de la société traditionnelle avait compris. Certes Ego n’était pas libre au sens étroit où nous l’entendons aujourd’hui, mais il avait des raisons de vivre.

Le mondialisme républicain a émietté les familles : il les a déconstruites patiemment jusqu’à ce que le corps social ne soit plus qu’un tas d’individus isolés. Cette déconstruction systématique de la Famille a été une des conditions, condition fondamentale, de la politique d’immigration. JAMAIS, la société française traditionnelle fondée sur l’entraide virile des groupes familiaux n’aurait acceptée que des étrangers fassent la loi en leur contrée. Aujourd’hui, nous nous sentons démunis face à l’invasion migratoire parce que la « famille recomposée », la « famille homoparentale », la « famille monoparentale », la « famille transgenre »… a pris la place de la famille patriarcale étendue, structurante, solidaire et « couillue ». Et cela est d’autant plus dramatique que nous nous trouvons en confrontation avec des populations qui, elles, ont conservé pour le moment leurs solidarités familiales.

 

Antonin Campana

 

Source : Autochtonisme.com

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Le baiser de la mort
Crashdebug.fr : Agenda 21

 

 

Pourquoi la nouvelle révolution industrielle pourrait laisser des millions de personnes sur le bord de la route...

Pourquoi la nouvelle révolution industrielle pourrait laisser des millions de personnes sur le bord de la route...

Bien que par essence génératrice d'emplois, l'avancée technologique actuelle présente la particularité d'être de plus en plus rapide. Un rythme auquel nos sociétés ont du mal à faire face et qui risque de modifier profondément le marché du travail tel que nous le connaissons aujourd'hui.

Atlantico : Dans une interview donnée à The Atlantic, le journaliste Ryan Avent souligne le fait que la robotisation et les progrès technologiques, particulièrement en matière d'intelligence artificielle, pourraient complètement bouleverser notre modèle de travail. À quoi pourrait ressembler l'impact de cette "révolution technologique" ? 

Sarah Guillou : Selon Ryan Avent, qui vient de publier The Wealth of Humansla prochaine vague de robotisation et d’intelligence artificielle va créer un excès de travailleurs, c’est-à-dire une offre de travail (travailleurs) supérieure à la demande de travail (les emplois).

Assez logiquement, la loi de l’offre et la demande implique que le prix du travail - le salaire - va continuer à baisser. De plus, le travail humain va voir sa productivité, relativement à celle des robots, diminuer, ce qui va accentuer la pression à la baisse des salaires.

Cette évolution de l’emploi s’inscrit dans un processus continu de changement technologique qui rend obsolètes certaines compétences et fait disparaître des emplois remplacés par la machine. Ce qui est en débat, c’est tout d’abord l’ampleur et l’intensité de la prochaine vague technologique, et par ailleurs combien de nouveaux emplois se substitueront aux anciens. Pour en mesurer les conséquences, il faut aussi se prononcer sur la capacité de la demande mondiale à absorber le surcroît de production qu’implique l’amélioration technologique. De nombreux secteurs traditionnels, l’acier par exemple, connaissent des disparitions d’emplois et d’entreprises notamment parce que la demande mondiale n’absorbe pas les excédents de production. Indéniablement, cette nouvelle révolution technologique conduira à des ajustements coûteux en termes d’emplois.

Dans quelle mesure la robotisation pourrait-elle représenter un risque pour toute une catégorie de travailleurs ? Faut-il s'attendre à ce que les emplois détruits soient remplacés par de nouveaux types de métiers, où à l'inverse que la progression technologique détruise purement et simplement un pan entier du marché du travail ? Qui seraient les plus menacés ?

Sur la question du rythme, les économistes se divisent sur l’arrivée d’une nouvelle "révolution" industrielle : la révolution digitale. Certains se focalisent sur la stagnation de l’indicateur de productivité pour défendre la stagnation séculaire, et minimisent, voire nient, la nouvelle révolution. D’autres pensent qu’une nouvelle page de l’histoire industrielle arrive et qu’elle aura un impact majeur sur le travail. Au sein de ce second groupe, on distingue ceux qui prédisent une destruction massive des emplois, qui obligera les sociétés à repenser la place sociale du travail et ceux qui pensent que de nouveaux emplois seront créés pour se substituer à ceux qui seront détruits. En fait, la révolution digitale est difficile à nier, et le risque qu’elle fait peser sur les emplois est réel, d’autant plus qu’il s’accompagne d’une stagnation de la productivité et donc des salaires.

La question de savoir quels emplois sont les plus exposés au risque technologique de l’intelligence artificielle est de plus en plus documentée. De manière générale, ce sont les emplois les plus routiniers, dont les tâches répétitives peuvent être aisément répliquées, qui seront les plus touchés. Mais les progrès de l’intelligence artificielle, qui permettent d’appréhender l’espace et la conditionnalité des meilleures réponses, améliorent fortement l’adaptation de la machine à des situations complexes. De plus en plus de tâches laborieuses complexes seront donc en concurrence avec des machines et leur substitution ne tiendra qu’au coût relatif entre travail et capital. La polarisation des emplois devrait s’accentuer, se traduisant par, d’un côté, des emplois de services peu qualifiés, peu rémunérés et peu touchés par la robotisation, et de l’autre des emplois très qualifiés et bien rémunérés dont la productivité n’est pas encore dépassée par celle des machines.

D'aucuns pourraient être tentés, une fois mis de côté, de s'indigner contre le progrès technologique. Cette évolution de notre univers de travail est-elle inévitable, ou peut-on l'enrayer, voire la modeler de telle sorte à ce qu'elle profite à tous ? Comment s'y prendre ?

Oui, après la globalisation, c’est le progrès technologique qui sera villipendé. Ce sera d’autant plus le cas que la société sera inégalitaire. Cependant, deux éléments devraient modérer la fronde contre le progrès technique. D’une part, la robotisation crée par ailleurs de magnifiques opportunités d’amélioration du bien-être des individus: aides aux personnes âgées, suppression des tâches trop physiques ou trop dangereuses, aides à la microchirurgie ou à la micro/nano-médecine, résolution de problèmes complexes, etc.

Si ces aspects positifs sont partagés et profitent au plus grand nombre, alors la robotisation sera socialement acceptée. Toutefois, sauf à mutualiser le coût, il est fort probable qu’il faudra attendre une baisse des prix permettant une démocratisation de l’usage et que des tensions pourraient apparaître dans l’intervalle. D’autre part, nos sociétés sont généralement majoritairement en faveur du progrès technique et les tenants de la "croissance zéro" reste minoritaires. C’est ce qui explique d’ailleurs que la globalisation accapare toutes les plaintes alors qu’elle n’est qu’un accélérateur du progrès technique. Ainsi, les mouvements extrémistes et populistes ne focalisent pas leur vindicte sur le progrès technique : le robot n’a pas encore acquis la figure de l’étranger.

La robotisation ne représente-elle pas un danger pour notre modèle social, si elle en venait à détruire plus d'emplois qu'elle n'en créé ? Dans la mesure où un travail ne représente pas uniquement une source de revenus, mais également un lien social, un statut, etc, ne faut-il pas craindre que le système s'effondre sur lui même ?

Le modèle social qui repose sur le travail est déjà bien ébranlé en France mais 90% de la population active travaille encore. Qu’en serait-t-il si ce pourcentage diminuait ? On sait qu’il existe en France une marge de manœuvre de diminution du chômage qui a des causes autres que le progrès technique. On sait aussi que les pays dont le taux de création d'emplois a été élevé ces dernières années ont créé beaucoup d’emplois faiblement rémunérés. La thèse de Ryan Avent est que c’est une contrepartie de la faiblesse de la productivité de ces emplois. La majorité des chômeurs sont en effet peu qualifiés.

Si la première phase de sa thèse, la baisse des salaires, est bien observée, le moment où seule 50% de la population active aura un emploi à plein temps ne semble pas pour demain, ce qui exclut la question des agendas des candidatures aux élections à venir, concentrés sur le court terme. Mais il faut rester très attentif car en effet, le travail est un élément structurant du lien social et de la construction des individus. Il semble que, sans le dire clairement, les pays européens aient décidé individuellement d’arbitrer entre des revenus sociaux d’une part, ou une faiblesse des salaires d’une frange de salariés d’autre part. La France a choisi plutôt la première solution, le Royaume-Uni et l’Espagne, la seconde, et l’Allemagne un entre-deux. Il serait sain de reconnaître ce choix politique. En son temps, la politique des 35 heures s’inscrivait dans le débat sur la "fin du travail" chère à Jeremy Rifkin, mais force est de reconnaître que cette politique n’a pas, pour diverses raisons, conduit à partager le travail. Aujourd’hui, le débat politique sur l’emploi élude totalement la question de l’évolution du travail. Les débats sur le chômage tourne autour de la baisse des cotisations, ou de la relance de la demande, ou de la production industrielle. Or la question des inégalités va devenir de plus en plus critique, quel que soit le taux de chômage, et sa résolution passera par la compréhension de l’avenir du travail afin de trouver un équilibre entre deux situations extrêmes : une totale communautarisation des revenus du travail, ou une société clivée entre travailleurs et assistés, ou travailleurs pauvres.

 

Source : Atlantico.fr

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : NextAge 06...

 

Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 12 septembre 2016

Revue de presse du jour comprenant l'actualité nationale et internationale de ce lundi 12 septembre 2016

Bonjour, j’espère que vous avez passé un bon week end, lundi retour en piste, pour le reste, on ne perd pas de temps, car on est pas mal à la bourre, aussi voici la Revue de presse du jour !

f.

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Actualités françaises :

12.09.2016

Pourquoi la nouvelle révolution industrielle pourrait laisser des millions de personnes sur le bord de la route (Atlantico.fr)

Impôts locaux : des hausses toujours supérieures à l'inflation (Les Echos.fr)

Alstom: réunion interministérielle dans la matinée à l'Élysée (L'Express.fr)

Des attentats déjoués "tous les jours" en France et 15 000 personnes radicalisées (France 24.com)

Islamisme : La dangereuse montée des tensions ethniques à Paris ! (Le BLog à Lupus)

Lannion: le sable de la colère fait descendre des milliers de personnes dans la rue  (L'Express.fr)

François Bayrou fustige le "monde de l'argent" d'Emmanuel Macron (L'Express.fr)


Divers :


Moment détente :

Hillary Clinton, "au top de sa forme", s'évanouie lors de sa venue à la commémoration du 11 Septembre  (Fawkes)


Actualités internationales :

Juncker veut des clarifications sur l'emploi de Barroso chez Goldman Sachs (France 24.com)

Méditerranée: 3400 migrants secourus au large de la Libye (L'Express.fr)

En Suède, l'accueil des réfugiés est un business très rentable (Les Echos.fr)

Catalogne: des centaines de milliers de manifestants exigent la sécession (Sputniknews.com)


High-Tech :


Sciences :


Informatique :


20 Minutes par jour :


Sécurité :


Dossiers :


Livres :


Twilligth Zone :


Cinéma :

04.09.2016

Damien - Saison 1, épisode 6/10 : Temptress (VOSTFR)


 

Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale vues par notre Contributeur anonyme.

 


 

UE:...l'Italie prône une assurance chômage européenne = SMIC européen

= alignement vers le bas, SMIC à 200€/mois en Bulgarie

http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211266907132-rome-prone-une-mutualisation-des-indemnites-chomage-2025745.php

http://www.journaldunet.com/management/salaire-cadres/1126847-smic-en-europe/

USA :...1000 milliards de prêts automobiles

http://www.businessbourse.com/2016/09/07/etats-unis-la-bulle-de-plus-de-1000-milliards-de-dollars-sur-les-prets-automobiles-commence-a-eclater/

USA :...Wells Fargo licencie 5300 employés (soit disant pour comptes fictifs)

http://www.lematin.ch/economie/5300-employes-wells-fargo-licencies/story/13129332

http://www.latribune.fr/economie/international/etats-unis-les-employes-de-banque-ouvraient-des-comptes-fictifs-pour-atteindre-leurs-resultats-597868.html

 

VIDEO DU JOUR

Ecole-peut-on-encore-reussir-sans-argent ?

http://www.boursorama.com/actualites/ecole-peut-on-encore-reussir-sans-argent-941234e80b7558746d3702763b316c94

Triple bulles US selon Philippe Bechade

https://www.youtube.com/watch?v=ol-Z4HkeRUI

A chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de commencer à réfléchir. Mark Twain

SIGNE DES TEMPS:

ISRAEL :...salle de priere commune + festival pour rassembler les 3 religions...Trump dit qu'Israel sera détruit s'il n'est pas élu

http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/05/salle-de-priere-commune-trois-religions-jerusalem_n_11863830.html

http://www.francemusique.fr/actu-musicale/jerusalem-un-festival-pour-rassembler-les-religions-140203

http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/04/festival-musique-jerusalem-mekudeshet_n_11834162.html

http://www.breakingisraelnews.com/75338/trump-says-israel-will-destroyed-isnt-elected/

 


 

CITATION DU JOUR:..blockchain, signe d'un secteur financier en crise dit le PDG de Forbes

http://www.lesaffaires.com/techno/technologie-de-l-information/le-blockchain-est-le-signal-d-alarme-d-un-secteur-financier-en-crise---steve-forbes-pdg-de-forbes/589722?

FRANCE DE LA FAILLITE:..l'Etat renonce à la fiscalisation des indemnités de déplacement des CRS (pour le moment)....l'Etat mauvais payeur

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/09/08/l-ijat-agite-les-rangs-de-la-police_4994730_1653578.html

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/les-crs-en-colere-contre-la-possible-fiscalisation-d-une-indemnite-c-est-un-coup-de-poignard-dans-le-dos_1815569.html

http://www.20minutes.fr/economie/1920335-20160907-etat-francais-mauvais-payeur

 


 

1. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL FINANCIER

FRANCE :..chômeurs, majoritaires chez les auto-entrepreneurs...fin des buralites...déficit à 80 milliards...

http://www.latribune.fr/economie/france/l-auto-entreprise-une-entreprise-comme-une-autre-597605.html

http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211265247471-il-faut-sauver-les-buralistes-2025706.php

http://www.boursorama.com/actualites/france-deficit-budgetaire-a-fin-juillet-a-80-8-milliards-d-euros-6bd180ce10bdf82add9eb20fd497d74b

USA :...Goldman Sachs interdit Trump...Dell supprime 3000 emplois...hyperinflation

https://francais.rt.com/economie/26051-goldman-sachs-interdit-ses-dirigeants-trump

https://www.zonebourse.com/barons-bourse/Michael-Dell-141/actualites/USA-2-000-a-3-000-emplois-menaces-avec-la-fusion-Dell-EMC--23025755/

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-l-hyperinflation-arrive-aux-etats-unis.aspx?article=9108947712H11690

GRECE :...migrants & prostitution...nouveau round pour supplier 3 milliards

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/06/le-piege-de-la-prostitution-pour-les-refugies-afghans-bloques-en-grece_4993487_3214.html

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/08/pour-alexis-tsipras-l-europe-est-menacee-de-decomposition_4994342_3214.html

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/08/pour-alexis-tsipras-l-europe-est-menacee-de-decomposition_4994342_3214.html

CANADA :..vivre d'une paie l'autre...génération sang sue dit un journaliste 42% des 20-29 ans chez leurs parents

http://affaires.lapresse.ca/economie/macro-economie/201609/07/01-5017781-beaucoup-de-canadiens-doivent-vivre-dune-paie-a-lautre.php

http://www.lesaffaires.com/blogues/l-economie-en-version-corsee/vers-une-generation-sangsue/589775?

BELGIQUE :...favorable à plus de flexibilité au travail

https://fr.express.live/2016/09/09/belges-favorables-a-plus-de-flexibilite-travail/

ITALIE :..emprunte à 50 ans

http://www.agefi.fr/asset-management/actualites/quotidien/20160908/l-italie-prepare-emprunt-a-50-ans-198312?

JAPON :...vers une crise de la dette

http://www.boursorama.com/actualites/source-juge-que-la-possibilite-d-une-crise-de-la-dette-pese-sur-le-japon-a-long-terme-50ae4c2f0479824d5ad59e8955f98fa2

CANADA :...mauvaises créances immobilières au Quebec

http://www.tvanouvelles.ca/2016/09/07/immobilier--de-plus-en-plus-de-mauvaises-creances

ARGENTINE :..colère sans effet sur la banqueroute

http://www.latribune.fr/economie/argentine-la-colere-monte-contre-les-reformes-du-gouvernement-596343.html

 

2. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SOCIETAL

FRANCE :..chaque Français a un déficit d'épargne de 7300€/an pour sa retraite...suicides en entreprises...

http://www.lefigaro.fr/retraite/2016/09/10/05004-20160910ARTFIG00016-chaque-francais-a-un-deficit-d-epargne-de-7300-euros-par-an-pour-sa-retraite.php

http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0211275222528-suicides-en-entreprises-la-france-en-retard-en-matiere-de-prevention-2026269.php

POLITIQUE :...la droite veut liquider le modèle social accuse Hollande (la faillite à la grecque va le liquider peu importe le parti)

http://www.boursorama.com/actualites/la-droite-veut-liquider-le-modele-social-accuse-hollande-7f49261f150e0777b71f2afebe0cc5e8

 

3. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SPIRITUEL

ISRAEL:..apparition d'une l'île en mer de Galilée, signe de l'arrivée du messie ?

http://www.breakingisraelnews.com/75299/island-appearing-sea-galilee-presage-messiah-son-david/

CHINE :..mer rouge

http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/08/russie-riviere-rouge_n_11908258.html

http://www.dark-stories.com/curieux-phenomene-des-rivieres-de-sang.html

 

 

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