dimanche 14 août 2016

Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce dimanche 14 août 2016 (Maj)

Revue de presse du jour comprenant l'actualité nationale et internationale de ce dimanche 14 août 2016 (Maj)

Bonjour, toujours aussi peu de nouvelles dans l'actualité, mais comme je vous l'ai dit hier c'est normal, c'est le week-end du 15 Août....

Amicalement,

f.

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Actualités françaises :

13.08.2016

À Chartres, deux ans de prison ferme pour consultation de sites terroristes (Les Crises.fr)

12.08.2016

SFR : Philippe Martinez dénonce la "stratégie d'entreprise" conduisant à 5000 suppressions d’emplois (L'Humanité.fr)

Nicolas Sarkozy rencontre le roi d'Arabie saoudite : opération séduction ? (RT.com)

Projet de plainte contre Sarkozy devant la Cour Pénale Internationale (Agoravox.fr) via Chalouette

Airbnb : 10 millions de voyageurs en France et seulement 69.000 euros d’impôts (France 24.com)

Le député écologiste Denis Baupin entendu par la police (L'Express.fr)


Divers :


Moment détente :

13.08.2016

VIDEO. Des soldats ukrainiens surpris en pleine chasse aux Pokémon en zone de combat (Le Parisien.fr)

11.08.2016

L'État veut placer davantage de migrants chez les particuliers (Le Figaro.fr)


Actualités internationales :

14.08.2016

Nouveau revers pour le gazoduc Nord Stream 2 (Les Echos.fr)

Venezuela : +50% pour le salaire minimum (Le Figaro.fr)

Relance : l'Italie à la recherche d'une nouvelle entente avec l'UE  (L'Express.fr)

Un homme armé d'un couteau blesse six personnes dans un train en Suisse (France 24.com)

Brexit : Londres va suppléer aux subventions de l'UE (Les Echos.fr)

L’immigration de masse en Europe, une expérimentation sociale démesurée et déstabilisatrice prenant place parmi celles de Joseph Staline et de Mao Zedong : Le communiqué qui nie la notion d’immigration illégale ! (Le Blog à Lupus)

13.08.2016

Le chef du groupe État islamique en Afghanistan et au Pakistan visé par une frappe américaine (France 24.com)

L'EI prend 2000 otages avant de fuir Minbej en Syrie (L'Express.fr)

La Russie a déployé en Crimée des systèmes antimissiles S-400 (Conscience Du Peuple)

Adieu baignades et crustacés en Atlantique Nord ? (Les Brindherbes Engagés)

Mondialisme : Vous avez aimé le Socialisme vous allez adorer le Capitalo-socialisme-monétaire d’état – Nous n’avons encore rien vu ! Par Bruno Bertez (le Blog à Lupus)


High-Tech :

08.08.2016

Le pari solaire de l'Ukraine pour Tchernobyl (L'Express.fr)


Sciences :

14.08.2016

VIDEO. SpaceX publie un clip vertigineux de ses précédentes missions (France Tv Info.fr)
 

13.08.2016

Adieu baignades et crustacés en Atlantique Nord ? (Les Brindherbes Engagés)


Informatique :

10.08.2016

Des ressources pour les non/mal voyants (Korben.info)


20 Minutes par jour :


Sécurité :

13.08.2016

Sauron, ce logiciel qui espionne gouvernements et armées depuis 5 ans (l'Express.fr)

[NextINpact] La France veut lancer une initiative internationale contre le chiffrement (LQDN)
 

12.08.2016

Des chercheurs découvrent une faille pour déverrouiller des millions de véhicules Volkswagen (Le Monde.Fr)

Le gouvernement veut s'attaquer aux messageries cryptées (Les Echos.fr)


Blackbox :


Twilligth Zone :

09.08.2016

Docu. La France des Mystères : Les lieux maudits (RMC)


Cinéma :

07.08.2016

Damien - Saison 1, épisode 2/10 : The Second Death (VOSTFR)


 

Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale vues par notre Contributeur anonyme.

 


 

BANK :...Deutsche Bank exclue de l'eurostoxx 50...sa faillite entraînerait BNP et Société Générale

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/09/deutsche-bank-bannie-du-club-des-grands-groupes-europeens_4980213_3234.html

http://www.boursorama.com/actualites/deutsche-bank-aurait-des-besoins-en-capitaux-eleves-ffab95e50c9e70e14b05e12bdfb10ca7

http://www.capital.fr/bourse/actualites/deutsche-bank-societe-generale-et-bnp-seraient-les-plus-touchees-en-cas-de-nouveau-choc-1155396

ROYAUME-UNI:..le fonds immobilier Aviva restera gelé jusqu'à fin 2016

http://www.agefi.fr/asset-management/actualites/quotidien/20160811/fonds-immobilier-d-aviva-investors-restera-gele-196613?

 


 

ROYAUME-UNI:....37% des jeunes Britanniques regrettent d'être allés à l'Université à cause des prêts étudiants à rembourser, sans emploi ou faible rémunération

http://start.lesechos.fr/continuer-etudes/etudier-a-letranger/37-des-jeunes-britanniques-regrettent-d-etre-alles-a-l-universite-5553.php

FAIT DU JOUR :...les nouveaux prolétaires des plateformes collaboratives

1...Le Monde les découvre ou en parle seulement le 12 août

2...c'est illustration parfaite des prochains changements imposés pour un modèle anglo-saxon – contrat zero heure, SMIC à 500€ , fin du salariat pour la pluri-activité 3 jobs pour 1000€ -

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/11/travailleurs-independants-le-revers-du-modele-de-l-economie-collaborative_4981141_3234.html

http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-vous-repond/economie-collaborative-sommes-nous-en-train-de-creer-un-nouveau-proletariat-2818960

 


 

1. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL FINANCIER

FRANCE :...Bercy recrute un ex-SG...forfait social rapporte 5 milliards...mort du cash et des banques..coup de rabot APL

http://www.latribune.fr/economie/france/michel-sapin-prend-ses-precautions-pour-recruter-un-ancien-de-la-societe-generale-592200.html

http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0211199601091-le-forfait-social-rapporte-pres-de-5-milliards-deuros-2020215.php

http://la-chronique-agora.com/mort-cash-banques/

http://www.lemonde.fr/logement/article/2016/08/12/severe-coup-de-rabot-sur-les-allocations-logement-de-80-000-familles_4981640_1653445.html

MARCHES-FINANCIERS :...les taux bas pèsent sur Prudential...ruée vers l'or...les victimes de la mondialisation...résultats en demi-teinte pour l'assurance européenne

http://www.zonebourse.com/PRUDENTIAL-PLC-9590193/actualite/Prudential-le-benefice-net-semestriel-chute-de-moitie-en-raison-de-taux-bas-22880556/

http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211198666403-jamais-les-investisseurs-navaient-achete-autant-dor-2020165.php

http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211193226804-les-laisses-pour-compte-de-la-mondialisation-2020308.php

http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211198857783-des-resultats-en-demi-teinte-pour-lassurance-europeenne-2020356.php

USA :..vers un krak boursier de 50% ?

http://www.businessbourse.com/2016/08/10/marc-faber-avertissement-un-gigantesque-krach-boursier-de-plus-de-50-devient-de-plus-en-plus-probable/

PAYS-BAS :...vers la baisse des retraites par capitalisation chez KLM

http://www.boursorama.com/actualites/air-france-klm-l-ultimatum-des-pilotes-de-klm-pour-sauver-leurs-retraites-e33156aa4faf241ced0e3636a18904e1

http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/0211198634898-air-france-klm-face-a-la-bombe-a-retardement-du-systeme-de-retraite-des-pilotes-de-klm-2020168.php

EGYPTE :...prêt FMI

http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0211199744599-le-fmi-vole-au-secours-dune-egypte-plombee-par-les-deficits-2020223.php

ITALIE :...difficile renflouement de Monte Paschi

http://www.agefi.fr/banque-assurance/actualites/article/20160811/plan-renflouement-monte-dei-paschi-est-tres-196650?

ALLEMAGNE :...flambée des prix immobiliers

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/12/flambee-des-prix-de-l-immobilier-en-allemagne_4981826_3234.html

MONGOLIE :..ne pourra plus payer ses fonctionnaires

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/12/la-mongolie-craint-de-ne-plus-pouvoir-payer-ses-fonctionnaires_4981773_3234.html

GRECE :...manipulation en série

http://information.tv5monde.com/info/grece-le-rapport-tres-embarrassant-qui-met-en-cause-le-fmi?hash=e1031457-4823-4ea2-800d-0a041a045681

https://www.euractiv.fr/section/euro-finances/news/criminal-case-against-greek-statistics-chief-raises-eyebrows-in-brussels/

CHINE :...des dettes partout

http://www.latribune.fr/economie/international/dettes-des-entreprises-chinoises-le-fmi-sonne-l-alerte-592389.html

http://www.lesechos.fr/monde/chine/0211202219942-chine-le-fmi-inquiet-de-lenvolee-de-la-dette-2020442.php

 

2. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SOCIETAL

FRANCE :...vers la légalisation du cannabis (pour libérer les tribunaux et prisons et récupérer la TVA)...

http://www.atlantico.fr/pepites/mission-interministerielle-recommande-assouplir-peines-pour-cannabis-2790257.html

http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/le-marche-de-la-drogue-en-ligne-se-porte-bien-591879.html,

SOCIETE :...divorcés mais obliger de vivre sous le même toit

http://www.atlantico.fr/decryptage/economie-couple-comment-arriver-cohabiter-sans-etriper-quand-on-est-separe-mais-oblige-vivre-meme-toit-pascal-anger-jean-claude-2788145.html

JEUNESSE :..devoirs de vacances sur tablette

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/08/11/32001-20160811ARTFIG00274-des-devoirs-de-vacances-sur-tablette.php

 

 

 

Merci à notre Contributeur anonyme ; )

 


 

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Pas rassasiés ? Vous voulez encore plus d'infos ? Je vous rappelle donc l'existence de la page Defcon Room actualisée 7j/7 et 24h/24 en libre service. ; )

Et bien sûr l'ensemble des Revues de presse précédentes dans la section qui leur est dédiée.

(Si vous venez de découvrir notre petit site voici une vidéo qui vous en expliquera rapidement le mode de fonctionnement)

 Amicalement,

l'Amourfou...

Damien - Saison 1, épisode 2/10 : The Second Death (VOSTFR)

Damien - Saison 1, épisode 2/10 : The Second Death (VOSTFR)

Après Childhood's End (Partie 1/3) VOSTFR et Trepalium épisode 1/6 (Arte), voici Damien, la nouvelle série de l'été sur Crashdebug.fr. Vous pouvez remercier notre contributeur anonyme, parce qu'il doit se taper des tas de séries (plus ou moins réussies), pour vous trouvez ces petites perles, merci Spartou ; ))))

Et si vous voulez éviter les pubs et les messages frauduleux vous indiquant d'appeler un numéro surtaxé pour éradiquer un pseudo virus que vous auriez téléchargé... La rédaction vous recommande Ad Block Plus... (Sinon ne tenez pas compte de ces fenêtres importunes et fermez-les).

Sur ce, bonne soireé, bonne série et bon week end ! ; ))))

f.

 

Synopsis

Photographe-reporter, Damien Thorn a tout oublié de son passé satanique. Jusqu'au jour de ses 30 ans où, au cours d'une dangereuse mission en Syrie, un incident fait remonter à la surface des souvenirs longtemps enfouis. Et avec eux viennent les questions. D'abord dans le déni, Damien va devoir faire face. La Bête s'apprête à ressusciter. Va-t-il embrasser sa destinée et devenir l’Antéchrist ?

 

Distribution

Acteurs principaux

Acteurs récurrents

 

Informations complémentaires :

 

Escroc versus escroc, par Chris Hedges

Escroc versus escroc, par Chris Hedges

Source : Truthdig, le 19/06/2016

Mary Altaffer / Julio Cortez / AP

Mary Altaffer / Julio Cortez / AP

Durant la préparation des élections présidentielles, les libéraux ont affiché un manque criant de conviction. Des organisations libérales telles MoveOn.org [Aller de l’avant, NdT] se sont progressivement subordonnées, de façon asse écœurante, au parti démocrate. Les médias libéraux, incarnés par MSNBC, ont liquidé de manière impitoyable ceux qui osaient s’attaquer à l’establishment du parti démocrate. Les commentateurs libéraux, tels Paul Krugman, critiquent vertement les détracteurs du monde politique, les accusant de permettre la nomination d’un candidat du camp républicain. Les libéraux s’égosillent à dire, en dépit des faits, qu’ils ne sont pas comme Ralph Nader, le “révélateur” qui a donné George W. Bush aux américains.

La classe libérale refuse de combattre pour les valeurs qu’elle prétend défendre. Elle est paralysée et piégée par la panique que façonnent les systèmes de propagande corporatifs. La seule pression à l’intérieur du système politique provient du pouvoir des corporations. Sans contrepoids et sans la volonté de la classe libérale de défier le statuquo, nous nous enlisons de plus en plus dans un despotisme corporatif. L’argument répété d’une nécessité de soutenir « le moins pire » rend les choses encore pire.

Le changement ne se fera pas rapidement. Cela risque de prendre une décennie, voire plus. Le changement n’adviendra jamais d’une capitulation face au Parti démocrate, qui représente l’ordre établi. Nous allons accepter notre place dans la jungle politique et nous allons construire des partis et des mouvements alternatifs afin de faire s’écrouler le pouvoir des corporations. Sans quoi, nous apercevrons l’atrophie de notre démocratie, la conversion en un état policier, ainsi que la destruction de notre écosystème.

La montée d’un démagogue tel que Donald Trump est le résultat direct de l’adoption du néolibéralisme par le Parti démocrate. Cette collusion a pour conséquence l’asservissement du Parti démocrate envers l’impérialisme américain et, ainsi, de nous vendre aux corporations les plus offrantes. Il n’y aurait actuellement pas de Trump si Bill Clinton et le Parti démocrate n’avaient pas initialement trompé les travailleurs citoyens avec l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Cet accord a détruit le système de protection sociale, a quasiment doublé la population carcérale, a réduit les programmes des services sociaux, a offert les ondes radio et TV à une poignée de corporations en dérégulant la Commission des Communications Fédérale, a esquinté les pare-feu délimitant les droits et obligations des banques commerciales et d’investissements. Ces déréglementations ont, par la suite, conduit à un crash financier global qui a prolongé la récession. De plus, cet accord marque également le début d’une guerre contre nos libertés civiles. Nous sommes depuis la population la plus surveillée, la plus sur écoute, la plus photographiée et la plus profilée de l’histoire de l’humanité. Il n’y aurait pas de Trump si les Clinton et le Parti démocrate, Barack Obama inclus, n’avaient pas décidé de se prostituer aux maquereaux corporatifs.

Les escrocs se présentent sous toutes les formes. A Wall Street, ils peuvent avoir des diplômes de l’Université de Princeton et de la faculté de droit de Harvard, des aptitudes sociales raffinées et des costumes trois pièces de couturiers italiens coûtant des dizaines de milliers de dollars. Dans la Trump Tower, ils peuvent avoir des mèches rabattues de mauvais goût, des bronzages artificiels, des casinos et des relations avec la Mafia. Dans la Fondation Clinton, ils peuvent se complaire avec les centaines de millions de dollars reçu des corporations, ainsi que de donneurs étrangers, dont des gouvernements parmi les plus répressifs du monde, et ce en échange de faveurs politiques. Mais au final, ils restent tous des escrocs.

Les traits de caractère des Clinton sont aussi détestables que ceux qui définissent Trump. Les Clinton ont amplement illustré le fait qu’ils sont tout autant misogynes et financièrement corrompus que Trump. Trump est une version moins raffiné que les Clinton. Mais Trump et les Clinton usent sans cesse des mêmes ruses, entre mégalomanie et malhonnêteté pathologique. Le racisme n’est pas restreint à Trump. Les Clinton ont grimpé les marches du pouvoir au sein du Parti démocrate en incitant les stéréotypes raciaux, en condamnant des délinquants et des consommateurs de drogue non-violents mais de couleur à de la prison à perpétuité, en déclarant la guerre aux fraudeurs de la protection sociale et en érigeant les Démocrates en tant que prêcheurs d’une justice pénale plus stricte. Les Clinton font un meilleur travail pour cacher la dangerosité de leur venin, mais ils sont prêts, tout comme Trump, à vendre n’importe qui.

Les Clinton et l’establishment du Parti démocrate parient que la classe libérale se rendra une fois de plus pour s’associer et avoir plus de puissance et s’agenouillera devant l’idéologie néolibérale. Bernie Sanders sera éliminé et, tel un chien de berger la queue entre les jambes, partira convaincre ses partisans, de retourner dans l’enclos. L’outrage moral de ses partisans envers les crimes de Wall Street, surveillance des masses par l’État, l’éviscération des libertés civiles, l’échec dans la lutte contre la destruction des écosystèmes, des guerres sans fin, des coupes budgétaires dans la sécurité social et enfin l’austérité, seront, espère le Parti démocrate, bientôt dissipés. Ils n’ont peut-être pas tort. Étant donné l’histoire de la classe libérale, ils ont même probablement raison.

Les partisans de Sanders, cependant, ont dû affronter la dure réalité de la triche en politique. Quelques-uns ont été dégoûtés et suffisamment politiquement astucieux pour déserter et rejoindre le Parti des verts. Mais une fois qu’ils ne suivent plus les règles du jeu, une fois qu’ils sont devenus des “girouettes”, ils seront ignorés ou ridiculisés par la presse institutionnelle, réprouvés par les élites libérales et sévèrement réprimandés par l’ancien candidat qu’ils supportaient.

Les libéraux, dans un échange de bons procédés avec l’establishment, servent de chiens d’attaque afin de nous garder dans l’étau mortel du capitalisme corporatif. Les libéraux sont tolérés par les élites capitalistes parce qu’ils ne questionnent pas les vertus du capitalisme corporatif, uniquement ses excès. Les libéraux appellent à des réformes mineures et superficielles et ils dénoncent ceux qui osent parler le langage de la lutte des classes. Par les valeurs libérales qu’ils prônent, les libéraux sont le groupe préféré des élites capitalistes qui les utilisent pour diaboliser la gauche en les traitant d’hérétiques irresponsables.

Les libéraux se voient attribuer, par l’élite corporative, des postes dans les universités, dans les médias, dans les systèmes de divertissement et dans les agences de publicité afin de perpétuer le pouvoir des corporations. Beaucoup sont fort bien rémunérés. Ils ont un intérêt économique clair dans la dominance du pouvoir des corporations. L’élite éduquée des classes libérales ne sont que les idiots utiles du capitalisme. Ils ne sont tolérés que parce qu’ils contribuent, en discréditant la gauche, au maintien du pouvoir corporatif. Ils ne pensent ni n’agissent pas de façon indépendante. Ils reçoivent l’accès aux plateformes du monde académique, des radios et de la TV afin de marginaliser et de dénoncer tous ceux qui pensent et qui fonctionnent de façon indépendante.

La bataille entre la gauche et une classe libérale en faillite va animer le reste de la course présidentielle. Il est tristement prévisible que tant de progressistes auto-proclamés, ainsi que leurs organisations, vont une fois de plus servir comme les pions du néolibéralisme en pratiquant la censure. Les sites internet progressistes ont, lors des primaires, refusé d’imprimer des articles de critiques comme ceux de Paul Street, qui ne voyait pas en Sanders le nouveau messie de la politique. En nous rapprochant des élections, ces sites internet vont devenir de plus en plus hostiles face à la gauche et de plus en plus soumis à Clinton.

Le système du pouvoir corporatif, que Clinton et Trump ne vont pas altérer, va continuer d’être ignoré. Le poison de l’impérialisme et du capitalisme corporatif, qui ronge incessamment le pays et qui le pousse vers l’effondrement, sera mis de côté. La campagne sera une émission politique de télé réalité dont, cette saison-ci, l’un des candidats présidentiel est déjà une authentique vedette de cet univers-là. La campagne va ignorer les idées mais va susciter les émotions – la peur, la colère et l’espoir. Les insultes vont fuser sur les réseaux sociaux. La course électorale sera vide de contenu. Clinton et Trump, dans ce monde d’illusion politique, vont dire tout ce dont les audiences et les auditeurs veulent entendre. Ils vont combattre avec furie pour emporter les votes des “indécis”, qui représentent essentiellement le segment apolitique de la population. Et une fois les élections terminées, le gagnant – qui aura des comptes à rendre – rejoindra Washington, là où les corporations, les riches donateurs et les lobbyistes vont continuer à gouverner.

Après novembre, notre rôle sera terminé. Nous ne serons plus encouragés à partager nos avis sur des questions ou dans des sondages dont le but est d’orienter les réponses vers certains résultats. Notre rôle de figurant, dans cette pièce de mauvaise qualité que l’on appelle démocratie, ne sera plus désiré. Le carnaval politique à la télévision sera remplacé par d’autres carnavals. L’état corporatif clamera haut et fort la légitimité démocratique. Nous resterons en servitude.

Le vrai visage de l’état corporatif, et l’évidence que notre démocratie a été éliminé, sera exposé en devanture dans les rues de Cleveland et de Philadelphie à l’occasion des congrès des partis politiques. Les quartiers et immeubles situés autour des halls des conventions seront militarisés et seront envahis de policiers. Il y aura des restrictions de mouvements. Les passants seront arrêtés de façon aléatoire et fouillés. Des hélicoptères planeront au-dessus des têtes. Des autorisations pour rassemblement ne seront attribuées qu’à ceux qui, comme les supporters de Sanders, restent dans les paramètres imposés par la mascarade politique. Les groupes suspectés de planifier des manifestations, pour défier les politiques corporatives, ont déjà été infiltrés. Ces mêmes groupes vont être lourdement surveillés. Ceux qui tenteront d’improviser des protestations sans autorisation seront arrêtés et détenus avant le début des conventions politiques. Les villes vont être sous état d’urgence.

Si vous voulez voir ce à quoi les États-Unis auront l’air dans le futur proche et à travers tout le pays, portez votre attention sur les halls des conventions politiques, et spécialement sur les rues de Cleveland et de Philadelphie. C’est dans les rues que nos maîtres corporatifs vont gagner ou perdre. Et ils le savent très bien.

Source : Truthdig, le 19/06/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Entretien de Donald Trump pour le Washington Post [1/2]

Entretien de Donald Trump pour le Washington Post [1/2]

Intéressante interview fleuve d’avril 2016 de Trump, que nous avons synthétisée pour vous.

Source : Bob Woodward et Robert Costa, Washington Post, le 2 avril 2016.

trump

Trump vers la candidature à la présidentielle

BOB WOODWARD : Ma première vraie question est : où commence l’histoire de votre décision de vous porter candidat à la présidence ?

DONALD TRUMP : Où commence l’histoire ? […] Je pense que le début était au sommet de l’escalator de la Trump Tower le 16 juin. […] Il y avait tellement de caméras. Tellement qu’elles s’empilaient. L’atrium de la Trump Tower, qui est un très grand bâtiment, était rempli. Cela était vraiment comme les Academy Awards [équivalent des Césars français, NdT].

[…]

DT : […] Je dirais franchement que c’était au début de l’année passée, autour de janvier. Et cela s’est fait en plusieurs fois. Une pendant que j’étais très occupé à faire des affaires. J’y ai sérieusement pensé une fois […]. J’ai fait un discours vers la fin des années 80 dans le New Hampshire mais c’était vraiment un discours qui était… ce n’était pas un discours politique. Mais parce qu’il s’est trouvé être dans le New Hampshire…

[…]

DT : […] La vraie ouverture était la période de Romney, ou sa fin. Cette dernière remonte à quatre ans. Je l’ai vraiment prise en considération. Depuis, je n’y ai plus pensé sérieusement car j’étais occupé à monter mon entreprise et ça marchait bien. Puis je suis monté au New Hampshire et y ai fait un discours. C’est à cause de ça que nous parlons du New Hampshire comme si c’était le départ de la course de Trump. Depuis, beaucoup de gens ont dit que Trump va entrer dans la course. Je n’ai jamais été intéressé. Je pourrais résumer cela en disant que j’y ai vaguement songé, en plus de l’autre fois, quand Romney était dans la course. J’ai bien pensé que Romney était un mauvais candidat. J’ai pensé que – selon moi Obama pouvait être assez facilement défait et même très facilement. Vous savez que nous avions un président qui, disons, s’en sortait assez mal, pour rester poli. J’y ai vraiment réfléchi. Ce ne fut pas très facile car j’avais de grands travaux en cours que je voulais absolument achever. Mes enfants étaient plus jeunes et quatre ans de différence, ça compte. J’avais en plus un contrat signé pour monter “The Apprentice” [émission de téléréalité dans laquelle il a été le premier animateur, NdT] avec NBC. Ce qui ne semble franchement pas beaucoup quand vous parlez de “présidence”, mais avec un spectacle hebdomadaire de deux heures à un moment de grande écoute sur un grand réseau…

[…]

BW : Alors, quand avez-vous dit à quelqu’un de votre famille ou de votre entourage : “J’ai décidé de me lancer.” Autrement dit, j’ai eu le déclic.

DT : En fait, j’en parlais à ma famille tout le temps. Don est l’un de mes fils, et il fait un très bon boulot. Il est très investi dans ce boulot… Don et ma famille, j’en parlais beaucoup de ce sujet. Je disais, “Je n’arrive pas à croire qu’ils sont en train de le faire.” Et autre chose arrivait. Une grande partie du building de la Bank of America située à San Francisco et le 1290 Avenue of the Americas [autre nom de la Sixième Avenue à New York, NdT] m’appartient. Je l’ai pris à la Chine. Je veux dire qu’il appartenait à des Chinois. C’était un gros truc. C’était une guerre, c’était vraiment une guerre.


Le rapport de Trump avec les médias

BW : Vous diriez que le problème vient de la presse, de la couverture médiatique ?

DT : Non, mais je pense… Je dis ça : ma couverture médiatique n’est pas honnête. Elle ne l’est vraiment pas. Je ne dis pas ça comme quelqu’un qui aurait un genre de complexe. Je veux dire que je dis des choses qui sont ensuite rapportées complètement différemment de ce que j’ai dit. Et je vois tout ça – en toute honnêteté, la direction éditoriale du Washington Post. Ça m’a tué. Quand j’ai quitté, la pièce, je croyais que tout allait bien.

[Vers le milieu de l'interview]

DT : J’adorerais continuer ça. Je passe vraiment un bon moment. Je vais probablement finir par maudire cette journée. Je vais me dire, comment ils ont pu dire des trucs pareils sur moi ? Mais vraiment, j’adore ça…

BW : Je comprends ça. Et vous savez, ce sont des questions si sérieuses, et vous y répondez avec – vous êtes clair et direct. J’apprécie beaucoup.

[Plus tard]

DT : Les médias me traitent de manière injuste, et très incorrecte. […] Eh bien, je crois qu’ils s’intéressent plus à faire des coups. J’ai fait une chose l’autre jour avec – sur CNN – avec Anderson Cooper. Je ne sais pas si vous avez vu les audiences. […] Elles sont sorties – je viens de les avoir. Elles ont crevé le plafond. Là. La mienne a crevé le plafond, je veux dire : mon heure a crevé le plafond. Maintenant, il y a du bon et du mauvais. Le mauvais est qu’ils veulent trop me suivre, et ils écrivent des choses qu’ils ne devraient peut-être pas. Mais ces courbes étaient phénoménales. Gagnant de la soirée, battu tout le monde, etc., etc. Mon segment, pas les autres. Les autres segments ont bien fonctionné, mais mon segment a été une des meilleures audiences depuis longtemps et a battu tout le monde sur le câble – battu tout le monde à la télévision ce soir-là. Vous jetterez un œil. Il y a du bon et il y a du mauvais. Le mauvais est qu’ils ne veulent rien faire d’autre que me couvrir. Ils écrivent des histoires qui sont – qui n’ont même pas de sens. Je dis juste, j’aimerais être traité de manière vraie et juste par les médias.

BW : Pourquoi, alors ? Est-ce de l’idéologie, de l’esprit partisan, de la paresse ? C’est quoi ?

DT : Eh bien, il peut y avoir de la paresse. Aujourd’hui, ils veulent des clics. Dans le temps, ils voulaient de l’audience, ou ils voulaient vendre des journaux. Aujourd’hui, ils voient si quelqu’un clique. Alors ils écrivent une histoire sur moi et ils ont des clics de partout. Ils font une histoire sur quelqu’un d’autre, ça ne compte pas. C’est tout ce que je peux dire. J’aimerais être traité équitablement par les médias. Si j’étais traité équitablement par les médias, je crois que vous verriez une grande différence dans l’alliance et la construction de cette alliance et sur un tas de choses. Mais ceci dit, je ne suis pas prêt pour construire une alliance. Autre chose. Je vous ai dit ça. Nous recevons des appels de tellement de monde à qui vous parlez, vous leur parlez, et ils disent oh on n’aime pas Trump, nous devons arrêter Trump. Ils m’appellent. Ils vous parlent et ils m’appellent. Parce qu’ils pensent que je vais gagner.

[A la fin de l'interview]

DT : Je vous demande juste de me traiter équitablement. Traitez-moi équitablement… En fait, la vérité est que c’était très intéressant. Personne ne m’avait posé ces questions.


Trump, la présidence et les valeurs

BW : Sans noms […] de vice-présidents, quels seraient le rôle et les responsabilités de votre vice-président, si vous étiez élu, si vous gagniez l’investiture ?

DT : Eh bien, son rôle numéro un est d’être un grand président si quelque chose arrivait. Ok ? Ca a toujours été le rôle numéro un pour un vice-président… Après, je vais vous dire franchement, il doit être quelqu’un qui peut vous aider à être élu. Et troisièmement, quelqu’un qui vous aide avec le Sénat et la Chambre. Donc ça doit être une personne politique. En d’autres termes, je n’ai pas besoin d’un autre grand homme d’affaires comme moi et – je n’ai pas besoin de ça. […] Quelqu’un qui peut entrer dans le Sénat et qui a été ami avec ces gens depuis 25 ans. Et avec qui les choses avancent. Alors à 95%, je me vois choisir une personne politique, en opposition à quelqu’un de l’extérieur. […] Ce serait le vice-président – je voudrais avoir quelqu’un… Par exemple, quelqu’un comme Ben Carson. Quand Ben Carson est venu vers moi – pas forcément vice-président – mais quand il a appelé, il a appelé, il a dit “Ce que vous faites est fantastique. C’est un mouvement. Et vous le voyez.” Quand j’annonce que je vais aller à Tampa trois jours avant, et que, trois jours après, nous y sommes, il y a 25 000 personnes dans le stade des équipes de sport professionnelles…

[…]

RC : Alors, pour rester dans le thème de la présidence pour une seconde, je ne pense pas que tant de gens que ça sachent à quel point vous valorisez la discrétion et la loyauté dans vos affaires. […] Une chose que je me suis toujours demandée, allez-vous faire signer une clause de non divulgation aux employés du gouvernement fédéral ?

DT : Je crois qu’ils devraient. Vous savez, quand quelqu’un – je vois ça tout le temps… Je ne sais pas, il pourrait y avoir une loi disant que vous ne pouvez pas faire ça. Mais quand les gens sont choisis par un homme pour entrer au gouvernement à haut niveau, et qu’ils quittent le gouvernement et écrivent un livre sur un homme et disent des tas de choses qui étaient très personnelles et privées, je n’aime pas ça. Je veux dire, je vais être honnête. Les gens diraient “Oh, c’est terrible, vous le privez de sa liberté d’expression.” Bon… Je dirais… J’ai des accords de non divulgation, c’est pour ça que vous ne lisez pas que…

[…]

RC : Mais c’est très différent quand vous êtes au gouvernement fédéral.

DT : C’est différent. Je suis d’accord. C’est différent. […] Je vais vous dire, il faudra que j’y réfléchisse. Il faudra que j’y réfléchisse. C’est une affaire différente, conduire une entreprise privée où je paie les gens très chers, et ils sortent et…

BW : Les contribuables paient le personnel du gouvernement fédéral.

DT : Bien sûr. Bien sûr. Et il peut arriver qu’ils ne fassent pas du très bon travail, et alors vous les renvoyez et ils finissent par écrire un livre sur vous. Alors c’est différent. Je dirais que dans un gouvernement fédéral c’est différent. Alors c’est quelque chose à quoi il faut que je réfléchisse. Mais vous savez, je le fais dès maintenant. J’ai des milliers et des milliers d’employés, des milliers, et chacun d’eux a signé un accord, un… j’appelle ça une confidentialité.

BW : Disons que vous soyez élu président. Est-ce qu’un seul mandat de quatre ans suffirait ?

DT : Je dirais ceci : j’ai vu des gens faire des déclarations pour le Sénat et pour d’autres positions […]. Je voudrais dire que chaque fois que j’ai vu quelqu’un faire cette déclaration, et ensuite se sentir bien, croyant faire un excellent travail, et être candidat, ils perdent à cause de cette déclaration. Alors je ne veux jamais dire que quatre ans… Je ne voudrais jamais me limiter à quatre ans. Je crois que je peux faire un immense travail en quatre ans. Une de vos questions, j’ai remarqué, est “Qu’est-ce que je ferais au cours des 90 premiers jours de mon mandat ?” – nous en parlerons après. […] Mais, je crois que je peux faire un splendide travail. Voici ce que je pense : si je fais un excellent travail et si je me sens bien, je dirais que je repartirais pour quatre ans de plus. Parce que là encore, je ne veux pas m’imposer ce fardeau. Si je fais du bon travail, je devrais avoir le droit de le faire. Je dis ça uniquement parce que vous savez, Bob, j’ai vu tellement de gens le dire. Même pour des fonctions locales. S’ils décident d’y aller, ils perdent toujours parce qu’ils font cette déclaration. Alors je ne veux pas dire ça. Mais je crois que je pourrais faire un travail fantastique en quatre ans.

[…]

DT : Le but, pour moi, est de redonner sa grandeur à notre pays. […] Pour moi, le but, c’est quand je dirai, félicitations tout le monde, mon travail est fini. Nous rendrons notre pays financièrement fort de nouveau. Il y a une femme qui est venue vers moi. Une femme fantastique. J’ai dit ça une ou deux fois pendant le discours. Elle a dit “M. Trump, je vous aime. Vous êtes incroyable. Je vote pour vous à 100%, mais pourriez-vous arrêter de dire que vous allez rendre à nouveau notre pays riche ?” J’ai répondu, “Je vois ce que vous voulez dire – ça ne sonne pas bien. Mais sans redevenir riches, nous ne pouvons pas redevenir grands.” Je vais rendre ce pays riche de nouveau. […] Nous ne pouvons pas protéger le monde entier. Regardez notre budget militaire, il est énorme comparé à n’importe quel autre pays. Mais qu’est-ce qu’on fait ? Nous nous occupons des besoins militaires de tous ces autres pays. Ces pays sont bien plus riches que nous. Nous ne sommes pas un pays riche. Nous sommes une nation débitrice. Nous devons nous débarrasser de – j’ai parlé d’une bulle. Nous devons nous débarrasser des 19 000 milliards de dollars de dettes.

BW : Ça prendra combien de temps ?

DT : Eh bien, je dirais sur une période de huit ans. Et je vais vous dire pourquoi. […] Je renégocie tous nos accords, Bob. Les grands accords commerciaux qu’on est en train de mener si mal. Avec la Chine, 505 milliards de dollars de transactions cette année. Nous perdons avec tout le monde. Beaucoup de ces accords – des tas de gens disent, comment les politiciens peuvent-ils être aussi stupides ? Ce n’est pas qu’ils soient stupides. C’est qu’ils sont contrôlés par des lobbyistes et des intérêts particuliers qui veulent que ces accords soient faits.

[…]

DT : Une chose rapide que je vais faire, beaucoup de gens disent, oh, les juges… Pour moi, les juges – parce qu’il va y en avoir beaucoup dans les quatre prochaines années. Nous en avons déjà un qui était inattendu à Scalia. Alors les juges vont être importants. Vous allez avoir soit des juges super libéraux, ou vous allez avoir des juges conservateurs. Tellement important. Ils ne me connaissent pas assez bien. Bon, quel genre de juges ? Je vais faire une chose. C’était mon idée, et je crois que c’était une bonne idée. J’ai parlé au sénateur Sessions et à d’autres personnes, et je reçois des noms. Les fédéralistes. De très bonnes personnes. La Fondation Héritage. Je reçois des noms, et je vais proposer une liste de 10 noms, 10 ou 12 noms, comme juges. Je vais annoncer que ce sera les juges que je vais nommer, sans ordre particulier. Et je vais le garantir. Je vais le dire aux gens. Parce que les gens s’inquiètent que, oh, par exemple, peut-être qu’il va nommer les mauvaises personnes. Des gens comme – ma sœur est à la cour d’appel. Très intelligente. Elle est une personne très intelligente, très hautement respectée. Très intelligente.

Snowden et les fournisseurs d’accès très critiques envers de nouvelles lois antiterroristes en Russie

Snowden et les fournisseurs d'accès très critiques envers de nouvelles lois antiterroristes en Russie

Pour bien rappeler que tout n’est pas rose en Russie, comme ailleurs…

Source : Le Monde, 07.07.2016

 Le lanceur d'alerte Edward Snowden participe à des conférences dans le monde entier via webcam depuis la Russie où il a trouvé refuge. Il a participé à un festival au Danemark le 28 juin dernier. MATHIAS LOEVGREEN BOJESEN / AFP

Le lanceur d'alerte Edward Snowden participe à des conférences dans le monde entier via webcam depuis la Russie où il a trouvé refuge. Il a participé à un festival au Danemark le 28 juin dernier. MATHIAS LOEVGREEN BOJESEN / AFP

 

Le président russe, Vladimir Poutine, a signé jeudi 7 juillet plusieurs lois antiterroristes votées il y a quelques semaines par le Parlement. L'une d'entre elles intensifie notamment la surveillance des communications. Elle obligera notamment les réseaux sociaux et les fournisseurs d'accès à Internet à conserver pendant six mois toutes les données de leurs utilisateurs, y compris leurs contenus (messages, appels téléphoniques…). Les services de sécurité du pays pourront demander à y accéder.

Edward Snowden, l'ancien agent du renseignement américain réfugié en Russie, qui avait révélé l'existence des programmes de surveillance de masse de la NSA, a vivement critiqué l'entrée en vigueur de ces mesures, qu'il avait déjà critiquées lors de leur adoption par les députés.

La promulgation de ce qu'il surnomme la loi « Big Brother » est selon M. Snowden « un jour noir pour la Russie ». L'homme à l'origine du scandale des écoutes de la NSA, souvent accusé de compromission avec M. Poutine, a dit ne pas avoir peur de subir des représailles lorsqu'il se montre critique vis-à-vis du Kremlin.

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Les opérateurs russes menacés

La mise en place de ces mesures aura également un coût majeur pour les opérateurs techniques de l'Internet russe, eux aussi remontés contre le texte. L'opérateur téléphonique Megafon estime que la mise en œuvre de la loi lui coûtera 200 milliards de roubles (2,8 milliards d'euros), soit quatre fois son bénéfice annuel.

« Ce texte va tuer financièrement l'industrie des télécoms » en Russie, a dit Sergueï Soldatenkov, le PDG du fournisseur d'accès, dans un entretien au journal Kommersant. Vladimir Poutine a d'ores et déjà demandé à son gouvernement de veillerà ce que la loi n'ait pas de conséquences « indésirables ».

Source : Le Monde, 07.07.2016

Au Yémen, on assassine les hommes et leur mémoire. La France complice.

Au Yémen, on assassine les hommes et leur mémoire. La France complice.

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« Des actes de guerre avec l'intention de détruire, dans sa totalité ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux », voici la définition du mot génocide que donnent les Nations unies. Le 9 août, la coalition saoudienne a relancé une guerre contre le Yémen qui correspond à cette définition : une attaque contre une ethnie et un groupe religieux implanté au Yémen depuis le VIIIe siècle – les Zaydites – et contre l'héritage millénaire du Yémen.
La guerre lancée en mars 2015 contre le (...)

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