vendredi 29 avril 2016

Le grand scandale des Duty free

Le grand scandale des Duty free




Entre niche fiscale et procédures ubuesques

Le reportage de France 5 parle beaucoup de ces « acheteurs globaux », les clients des magasins détaxés des aéroports qui peuvent acheter les produits sans payer la TVA que paient les autres consommateurs. Ce faisant, on en vient quand même à se demander pourquoi donc les touristes ne devraient pas payer la TVA comme les citoyens Français, pour les gros achats ? Tout ceci ressemble à une nouvelle niche fiscale, dont la justification serait d'attirer les touristes, qui apportent beaucoup à notre économie. Bien sûr, ce n'est pas faux, mais c'est en suivant ces raisonnements que l'on finit par baisser sans cesse le taux d'impôts sur les sociétés ou que les Etats finissent par se faire une concurrence impitoyable pour attirer les investissements des entreprises, à coup d'aides ou de baisses des taxes.

N'est-il pas tout de même paradoxal, à l'heure où les inégalités ne cessent de progresser, d'exonérer de taxes, et donc de la contribution à la collectivité, ceux qui ont les moyens de voyager à l'étranger, et de faire des achats importants ? Nous vivons décidemment dans un monde qui tourne autour des riches touristes, pour qui notre ministre de l'économie pense qu'il faut imposer le travail du dimanche… Mais naturellement, ces niches fiscales imposent des procédures compliquées qui sont autant d'occasion pour la fraude de se loger. En outre, seulement une partie de la suppression des taxes profite aux consommateurs, une grande partie servant à augmenter la marge des commerces de l'aéroport… Il est tout de même curieux que cette question des niches fiscales des touristes ne soit pas levée.


Et outre la question élémentaire de la justice (pourquoi de riches touristes chinois devraient ne pas payer de TVA sur les parfums achetés en France, contrairement aux Français ?), ce reportage montre la complexité effarante que génère cette niche fiscale. Il serait tellement plus juste et simple d'y mettre fin.

Loi « Travail ». Face aux matraques, des défilés à l’unité sans faille

Loi « Travail ». Face aux matraques, des défilés à l'unité sans faille

Comme vous le savez, en fin des manifestations, des casseurs sont venus provoquer le chaos, et c'est bien sûr la seule chose qu'auront retenu les médias...

NB. Je vous rappelle aimablement la présence du plugin audio « Écoutez » en haut de page qui vous lira chaque article du blog à haute voix (sauf sur la page de garde). Du reste, on est passé en mode payant, aussi ça serait dommage de ne pas s'en servir ; )

f.

REUTERS

La mobilisation était au rendez-vous, jeudi, malgré les vacances, pour exiger le retrait de la loi travail. Des manifestations unitaires parfois gâchées par une répression policière indiscriminée déclenchée à l'occasion du passage de perturbateurs violents et isolés.

A Paris, au départ de la place Denfert-Rochereau, les jeunes et les étudiants étaient en tête, suivis de FO, Solidaires, puis la CGT, et des centaines de pancartes au mot d'ordre tout simple : « Non ! » Du fait des vacances scolaires, la mobilisation est certes en retrait par rapport aux journées précédentes mais de bon niveau, ont plaidé les leaders syndicaux, qui maintiennent le cap : « Nous avons déjà obtenu des mesures importantes sur les jeunes, mais l'objectif reste le retrait de ce projet de loi », martèle William Martinet, dirigeant de l'Unef. « Malgré les vacances, la mobilisation est là », pointe Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, estimant que « la balle est dans le camp du gouvernement. Notre première revendication, c'est le retrait de ce projet de loi ». Et de citer l'accord trouvé dans la nuit sur le régime d'assurance-chômage des intermittents, comme exemple de mobilisation qui porte ses fruits.

« On n'est qu'au début de ce mouvement social », estime Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, pour qui « il faut renverser la table, et renverser ce projet de loi ». Jean-Claude Mailly, pour Force ouvrière, confirme qu'« on ne lâche pas, on veut préserver la République sociale ! » L'intersyndicale se réunit lundi soir pour faire le bilan du mouvement et des remontées d'assemblées générales dans les entreprises, mais rendez-vous est déjà pris pour le 1er Mai ce dimanche, et un rassemblement mardi devant l'Assemblée nationale et en province, à l'occasion de l'ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi.

« Je suis là pour l'avenir de la jeunesse, contre les licenciements abusifs, pour les embauches en CDI », raconte Dorothée, technicienne à l'usine Snecma de Gennevilliers et syndiquée chez FO depuis peu. « Chez nous il y a beaucoup de CDD et d'intérim, on prend des jeunes, on les forme et au bout de quelques mois on les jette pour en prendre d'autres, c'est très décevant pour tout le monde. Ma fille termine ses études, j'ai envie qu'elle ait un travail, un CDI ». Dominique, salariée d'un Carrefour Market de Seine-et-Marne et syndiquée CGT depuis vingt ans, « espère » le retrait de la loi. « Dans le commerce, on a déjà des conditions de travail et des salaires au minimum, le droit du travail est fondamental pour nous, on veut conserver nos acquis. »

à Marseille, des sigles syndicaux différents mais mêlés

Les deux cortèges sont arrivés au même moment sur la place Castellane. Celui de FO par la rue de Rome, celui de la CGT par le boulevard Baille. Timing parfait. Une radio avait annoncé le matin même que pour la première fois depuis 1995, les deux syndicats manifesteraient ensemble. L'information était imprécise. Les deux organisations se sont retrouvées ensemble à de nombreuses reprises en 2003, en 2010 et même cette année depuis le début de la mobilisation contre la loi El Khomry. Mais généralement, les militants, bien que participant au même défilé, ne se côtoyaient pas, les uns devant, les autres derrière. L'arrivée simultanée des deux cortèges a donc offert aux photographes une photo presque inédite de drapeaux rouges aux sigles différents mais mêlés.

« Il ne s'agit pas de fusionner les syndicats. C'est de l'ordre du symbole, explique Emmanuel Carrié, responsable FO de l'enseignement. Pour montrer qu'il y a une unité syndicale claire sur un objectif clair, le retrait de la loi El Khomry, et qu'il existe un axe CGT-FO sur lequel peuvent s'appuyer les travailleurs. » Du côté de FO, la mobilisation s'est affichée « un peu en retrait par rapport au 31 mars, selon Gérard Rué, responsable des territoriaux. On a autant de grévistes mais moins de manifestants ». Crèches, écoles, conseil général, hôpitaux : le gros des troupes de FO venait de ses « bastions » de la fonction publique dans une ville où, depuis Gaston Defferre, il est le syndicat privilégié par le pouvoir municipal. En revanche, à Airbus Helicopters, plus grosse entreprise de la région, FO, syndicat majoritaire, n'a pas mobilisé les salariés. Seuls les délégués sont venus manifester.

Pour Olivier Mateu, secrétaire général de l'UD CGT, cette manifestation a marqué « la reprise du ''tous ensemble''. On se prépare désormais à entrer dans une nouvelle phase. Dès la semaine prochaine, il faudra définir les modalités d'élévation de la poursuite de l'action et de la mobilisation ». La CGT Marseille a par ailleurs rencontré des organisateurs locaux des Nuits debout. « On a vérifié que l'on était d'accord sur les objectifs. » Les manifestants étaient invités hier à poursuivre sur le Vieux-Port par un atelier-débat sur « le travail en question ».

à Lyon, la mobilisation « redonne la pêche aux militants »

Environ 15 000 manifestants ont défilé à Lyon, soit autant de participants que le 9 avril. Des cheminots aux métallos en passant par les personnels hospitaliers et les enseignants, l'ensemble des secteurs étaient représentés dans le cortège. Du côté de la chimie, la mobilisation était « à peu près du même niveau que pour les journées d'actions précédentes », estime Jacques Lacaille, responsable CGT. Si le mouvement ne faiblit pas, les militants peinent à l'amplifier. Dans certaines entreprises, les situations locales supplantent parfois les revendications contre la loi travail. « La direction risque de nous annoncer des suppressions d'emplois demain, les salariés sont plus préoccupés par cela », explique Olivier Minoux, délégué CGT sur le site Rhodia-Solvay de Saint-Fons. S'il trouve que les discussions sur le projet de réforme du Code du travail sont « plus difficiles » en ce moment avec ses collègues, le syndicaliste, qui était présent au congrès de la CGT, se réjouit en revanche que cette mobilisation a « redonné la pêche aux militants qui n'ont pas connu de mouvement d'ampleur depuis la réforme des retraites de 2010 ».

Une situation un peu similaire à celle que connaît actuellement Sanofi Pasteur, la division vaccin du géant pharmaceutique. « La direction vient de nous annoncer le plan de compétitivité qu'elle veut nous imposer et qui comprend des suppressions de RTT, l'annualisation du temps de travail et un changement de rythme de travail qui aurait pour conséquence de faire travailler plus certains salariés gratuitement. Ce qui a provoqué d'importants débrayages mardi, mais qui fait que les salariés sont moins présents dans la grève aujourd'hui », affirme Tristan Teyssier, délégué du personnel CGT sur le site de Marcy-l'Etoile. « On explique aux salariés que le plan de compétitivité de Sanofi Pasteur, c'est la même chose que la loi El Khomri, et certains comprennent bien le lien, mais cela reste difficile de mobiliser, parce qu'on repart de zéro. La CGT a été un peu attentiste sous le mandat de Hollande. Maintenant, il y a un frémissement », juge-t-il.

à Orléans, les suites du mouvement en débat

Plus de 2 000 manifestants ont défilé dans la ville-préfecture du Loiret. Parmi eux, une grande partie de salariés du secteur privé qui s'interrogeaient sur les suites à donner à cette mobilisation. « Nous, à la CGT, nous sommes clairs sur cette question, affirme Aurélio Ramiro, secrétaire de l'union départementale. Le syndicat a appelé à l'organisation, dès la semaine prochaine, d'assemblées générales dans toutes les entreprises pour que les salariés eux-mêmes débattent de la reconduite de la grève. »

Cette perspective de blocage à grande échelle est portée depuis plusieurs semaines par les animateurs d'un appel baptisé « On bloque tout ! ». Théo Roumier, l'un de ses fondateurs défilait lui aussi, micro en main. « Le constat est simple : ce n'est pas facile, malgré une volonté forte que le débat soit posé, explique-t-il. Nous ne sommes pas dans un contexte de suiveurs d'une hypothétique corporation qui donnerait le top départ de la grève générale. Les mouvements de 2003 et 2010 (contre les réformes des retraites) ont prouvé que ce modèle était épuisé. Nous ne sommes plus non plus dans une attitude proclamatoire. Les choses avanceront en partant d'un travail de terrain et de la prise en compte des revendications locales. »

Pour François, salarié chez Famar, si la loi passe, le risque est palpable, surtout « pour les plus anciens ». « La boîte cherche par tous les moyens à réduire les frais de fonctionnement, notamment au travers du nombre de CDI. Elle est prête à utiliser cette loi pour licencier les plus anciens, sans mobile et pour trois fois moins d'indemnités. Elle n'attend que ça. » Pour autant, François estime que les esprits ne sont pas prêts à « un blocage général de l'économie française ». D'après Emmanuel, de FO-Éducation, la clef pourrait se trouver entre les mains de Valls et Hollande. « Si le gouvernement n'est pas capable d'entendre le mécontentement de centaines de milliers de Français, on sera obligé d'en passer par un blocage du pays », pense-t-il. A ses côtés, Laure, agent non-syndiquée du secteur médico-social, craint que « la mobilisation ne s'essouffle à force de descendre dans la rue tous les quinze jours ».

à Nantes, la belle journée a tourné au chaos

« Une belle journée de manifestation ». Il est 11 heures, le cortège part de l'île de Nantes. Le soleil est au rendez-vous, tout comme plus de 20 000 manifestants. « Dans l'usine nous sommes beaucoup plus nombreux à être en grève que lors de précédents mouvements. C'est bien, mais nous ne sommes pas encore assez nombreux », estime ce salarié d'Airbus, syndiqué chez FO. Sa collègue de la CGT, Laurence Dannet, souhaite également voir le mouvement s'amplifier. Le débat parlementaire qui s'ouvre mardi prochain, est pour la syndicaliste, « un point d'appui ». « Beaucoup de salariés sont conscients que cette loi est destructrice pour nos droits, mais comment transformer cette prise de conscience en lutte gagnante ? », s'interroge-t-elle. Juste à côté, les Arcelor Mittal du site de Basse-Indre sont venus en masse. « Chez nous, 80 % des salariés du site ont participé à la journée du 31 mars et nous sommes à peu près autant aujourd'hui, affirme Joël Viaud, élu CGT. En 2012, nous avons fait quatre jours de grèves consécutifs pour empêcher la fermeture du site. Et il n'est toujours pas sauvé. Nous avons de vraies inquiétudes et cette loi scélérate n'est pas là pour nous rassurer ».

Beaucoup de fonctionnaires sont également descendus dans les rues. Comme ceux de la Semitan, les transports urbains de l'agglomération nantaise. Parmi eux, des militants CFDT venus « surtout par solidarité », Une belle journée, une belle manifestation, qui, une demi-heure plus tard, à l'abord du centre ville, a tourné au chaos. Le cortège n'a pas fini sa course, alors qu'une Agora était prévue par les organisations syndicales. Après avoir divisé le cortège en deux, les CRS ont poussé une partie des manifestants tout droit au centre des affrontements avec quelques dizaines de casseurs. Des salariés ont subi durant plus d'une demi-heure les tirs de gaz lacrymogènes, certains ayant même été blessés. « Une attitude irresponsable », a réagi, le secrétaire de l'UD CGT, Fabrice David qui, quelques heures plus tôt, déplorait « ces violences » qui, déjà, posaient « un réel problème » pour mobiliser les salariés.

 

Source : l'Humanité.fr

Informations complémentaires :


Gérard Filoche chez J.J Bourdin sur la loi El... par folamour_dailymotion

 

Comment les États-Unis ont couvert le rôle des Saoudiens dans le 11 Septembre, par Paul Sperry

Comment les États-Unis ont couvert le rôle des Saoudiens dans le 11 Septembre, par Paul Sperry

Le New York Post est un des plus anciens (ou, selon les critères, le plus ancien) journaux américains, encore publié de nos jours. Il a été créé en 1801. Sa ligne éditoriale est conservatrice. Il tire à près de 700 000 exemplaires

Ca chauffe bien une opinion publique…

Source : Paul Sperry, New York Post, le 17/04/2016

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Dans son rapport sur les “28 pages”, toujours censurées, impliquant le gouvernement saoudien dans le 11-Septembre, “60 Minutes”, le week-end dernier, a dit que le rôle des Saoudiens dans les attaques a été sous-évalué pour protéger la délicate alliance de l’Amérique avec le royaume riche en pétrole.

C’est vraiment un euphémisme.

En réalité, l’implication du royaume a été délibérément dissimulée aux plus hauts niveaux de notre gouvernement. Et cette dissimulation va bien au-delà d’enfermer les 28 pages du rapport saoudien dans une chambre forte du sous-sol du Capitole américain. Les enquêtes ont été étouffées. Les complices ont été laissés tranquilles.

Les agents responsables de l’enquête que j’ai interviewés à la Joint Terrorism Task Forces [l’unité de lutte contre le terrorisme du FBI, NdT] à Washington et à San Diego, la base avancée de certains pirates de l’air saoudiens, mais aussi les détectives du Département de police du comté de Fairfax (Virginie) qui ont enquêté sur plusieurs pistes concernant le 11 Septembre, disent que pratiquement toutes les routes mènent à l’ambassade d’Arabie saoudite à Washington, et au consulat saoudien à Los Angeles.

Et pourtant, encore et toujours, il leur a été demandé de ne pas remonter ces pistes. L’excuse en général était “l’immunité diplomatique”.

Ces sources disent que les pages manquantes du rapport d’enquête du Congrès sur le 11 Septembre – qui comprennent le chapitre entier concernant “le soutien étranger aux pirates de l’air du 11-Septembre” – détaille “les preuves incontestables” réunies par la CIA et le FBI de l’assistance des Saoudiens pour au moins deux des pirates de l’air saoudiens qui étaient installés à San Diego.

Certaines informations ont fuité des documents, y compris une frénésie d’appels téléphoniques avant le 11 Septembre entre un des soutiens saoudiens des pirates de l’air à San Diego et l’ambassade d’Arabie saoudite, et le transfert ensuite de quelque 130 000 dollars d’un compte du prince Bandar, ambassadeur saoudien, à un autre soutien saoudien des pirates de l’air à San Diego.

Prince Bandar Photo: Reuters

Prince Bandar

Un enquêteur qui travaillait avec la Joint Terrorism Task Forces de Washington s’est plaint qu’au lieu d’enquêter sur Bandar, le gouvernement américain l’a protégé – littéralement. Il dit que le département d’État a assigné un détachement de sécurité pour protéger Bandar pas seulement à l’ambassade, mais aussi à sa résidence à McLean, en Virginie.

La source a ajouté que l’équipe opérationnelle voulait incarcérer un certain nombre d’employés de l’Ambassade, “mais l’ambassade s’est plainte auprès du Procureur” et leurs visas diplomatiques ont été révoqués à titre de compromis.

L’ancien agent du FBI John Guandolo, qui a travaillé sur les affaires liées au 11 Septembre et à al-Qaïda pour le bureau de Washington, affirme que Bandar aurait dû être un suspect clé dans l’enquête sur le 11-Septembre.

L’ambassadeur saoudien a financé deux des pirates de l’air du 11 Septembre via une tierce personne,” a affirmé Guandolo. “Il devrait être traité comme un suspect terroriste, tout comme les autres membres de l’élite saoudienne que le gouvernement américain connaît comme finançant actuellement le djihad mondial.”

Mais Bandar a la haute main sur le FBI.

Après sa rencontre avec le président Bush à la Maison-Blanche le 13 septembre 2001, où les deux vieux amis de famille ont partagé des cigares sur le balcon Truman, le FBI a effacé de la liste des terroristes à surveiller des dizaines d’officiels saoudiens de différentes villes, y compris au moins un membre de la famille d’Oussama ben Laden. Au lieu d’enquêter sur les Saoudiens, les agents du FBI ont servi d’escorte de sécurité pour eux, même si à cette période on savait déjà que 15 des 19 pirates de l’air étaient des citoyens saoudiens.

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« Le 13 septembre 2001, le Prince Bandar est reçu sur le balcon Truman de la Maison-Blanche par George W. Bush, Dick Cheney et Condoleezza Rice – probablement pour aider des Saoudiens à fuir les États-Unis… »

Le FBI a été empêché par la Maison-Blanche d’auditionner les Saoudiens que nous voulions entendre,” dit l’ancien agent du FBI Mark Rossini, qui a participé à l’enquête sur al-Qaïda et les pirates de l’air. La Maison-Blanche “les a tirés d’affaire”.

De plus, Rossini déclare qu’il a été dit au bureau qu’aucune citation à comparaître ne pouvait être utilisée pour produire des preuves liant au 11 Septembre les Saoudiens suspects sur le départ. Le FBI a dès lors gelé les enquêtes locales qui conduisaient aux Saoudiens.

Le FBI s’est bouché les oreilles à chaque fois que nous mentionnions les Saoudiens,” affirmait Roger Kelly, ancien lieutenant de police du comté de Fairfax. “C’était trop politique pour y toucher.”

Kelly, qui a dirigé le Centre de renseignement régional, ajoutait : “Vous pouviez enquêter sur les Saoudiens, mais les Saoudiens étaient ‘hors de portée’.”

Photo: AP

Photo: AP

Même Anwar al-Awlaki, le conseiller spirituel des pirates de l’air, nous a échappé. En 2002, le religieux financé par les Saoudiens, détenu à l’aéroport JFK pour fraude au passeport, a seulement été remis à la garde d’un “représentant de l’Arabie saoudite.”

Il a fallu attendre 2011 pour qu’Awlaki soit amené devant la justice – en raison d’une attaque de drone de la CIA.

Étrangement, “le rapport de la commission sur le 11 Septembre”, qui a suivi l’enquête du Congrès, ne cite jamais l’arrestation et la remise en liberté d’Awlaki, et ne mentionne Bandar qu’en passant, son nom enterré dans les notes en bas de page.

Deux avocats de la commission qui enquêtaient sur le réseau de soutien saoudien des pirates de l’air se sont plaints que leur supérieur, le directeur opérationnel Philip Zelikow, les a empêchés d’émettre des citations à comparaître et de mener des auditions des suspects saoudiens.

John Lehman, membre de la commission sur le 11 Septembre, s’est intéressé aux liens entre les pirates de l’air et Bandar, sa femme et le bureau des affaires islamiques de l’ambassade. Mais à chaque fois qu’il a essayé d’obtenir des informations sur ce point, il a reçu une fin de non-recevoir de la Maison-Blanche.

Ils refusaient de déclassifier quoi que ce soit en rapport avec l’Arabie saoudite,” selon Lehman cité dans le livre “The Commission”.

Les États-Unis ont-ils sabordé l’enquête sur le soutien étranger au 11 Septembre pour protéger Bandar et les autres membres de l’élite saoudienne ?

Les choses qui auraient dû être faites à l’époque ne l’ont pas été,” affirmait Walter Jones, élu républicain de Caroline du Nord, qui a déposé un projet de loi demandant au président Obama de déclassifier les 28 pages. “J’essaie de vous donner une réponse sans être trop explicite.”

Un réformateur saoudien avec une connaissance directe de l’implication de l’ambassade est plus coopératif.

Nous avons fait un allié d’un régime qui a aidé à financer les attaques,” affirmait Ali al-Ahmed de l’Institut pour les affaires du Golfe basé à Washington. “Je veux dire, soyons réalistes.”

Source : New York Post, le 17/04/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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En bonus, lettre de bin Sultan au président de la Commission d’enquête sur le 11 Septembre…

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[2003] La Maison-Blanche a approuvé le départ de Saoudiens après le 11 Septembre, par Eric Lichtblau

[2003] La Maison-Blanche a approuvé le départ de Saoudiens après le 11 Septembre, par Eric Lichtblau

[2003] La Maison-Blanche a approuvé le départ de Saoudiens après le 11 Septembre

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Source : The New York Times, le 04/09/2003

Par ERIC LICHTBLAU – Publié le 4 septembre 2003

WASHINGTON, le 3 septembre – Des représentants de haut rang de la Maison-Blanche ont personnellement approuvé, dans les jours qui ont suivi les attaques du 11 septembre 2001, l’évacuation des États-Unis de dizaines de saoudiens influents, y compris des parents d’Oussama ben Laden, alors que la plupart des avions étaient cloués au sol, affirme aujourd’hui un ancien conseiller de la Maison-Blanche.

Le conseiller, Richard Clarke, qui a dirigé l’équipe de crise de la Maison-Blanche après les attaques, mais a depuis quitté l’administration Bush, dit qu’il a donné son accord au plan d’exception parce que le FBI lui a assuré que les Saoudiens sur le départ n’étaient pas liés au terrorisme. La Maison-Blanche craignait que les Saoudiens puissent subir des “représailles” pour les pirates de l’air s’ils restaient aux États-Unis, affirmait M. Clarke.

Le fait que des parents de M. ben Laden et d’autres saoudiens aient été précipitamment exfiltrés du pays est devenu public peu de temps après les attaques du 11 Septembre. Mais les questions sur les conditions du départ ont traîné, et les déclarations de M. Clarke apportent les premiers éclairages sur l’implication de la Maison-Blanche dans le plan et sur la signature personnelle de représentants de haut rang de l’administration.

M. Clarke a en premier parlé du plan dans un article de Vanity Fair sorti jeudi, et il a développé ses commentaires aujourd’hui dans une interview et un témoignage devant le Congrès. La Maison-Blanche a affirmé aujourd’hui qu’elle n’avait aucun commentaire à faire sur les déclarations de M. Clarke.

La publication est survenue seulement quelques semaines après la partie classifiée du rapport du Congrès sur les attaques du 11 Septembre suggérant que l’Arabie saoudite avait des liens financiers avec les pirates de l’air, et les commentaires de M. Clarke vont certainement alimenter les accusations selon lesquelles les États-Unis ont ménagé les Saoudiens pour des raisons diplomatiques.

OB : Notez que ça fait 13 ans que ça se trouve dans LE journal mainstream mondial…

« Comment se fait-il que nous disposions de tant d'informations, mais que nous sachions si peu de choses ? » [Noam Chomsky]

Le sénateur Charles E. Schumer, démocrate de New York, a profité des commentaires de M. Clarke pour demander à la Maison-Blanche de mener une enquête sur le départ prématuré d’environ 140 saoudiens des États-Unis dans les jours qui ont suivi les attaques.

M. Schumer affirmait dans une interview qu’il suspectait que certains des saoudiens autorisés à partir, en particulier deux parents d’Oussama ben Laden qui selon lui avaient des connexions avec des groupes terroristes, auraient pu faire la lumière sur les évènements du 11 Septembre.

“C’est juste un autre exemple de notre pays dorlotant les Saoudiens et leur donnant des privilèges que les autres n’obtiendraient jamais,” affirmait M. Schumer. “C’est presque comme si nous ne voulions pas savoir quels liens existaient.”

Les officiels saoudiens n’ont pu être joints pour faire des commentaires aujourd’hui, mais dans le passé ils ont nié les accusations les liant aux 19 pirates de l’air, dont 15 étaient originaires d’Arabie saoudite.

Tout en refusant de discuter des détails de l’affaire, des fonctionnaires du FBI. ont déclaré que dans les jours juste après le 11 Septembre, les agents du bureau ont interrogé les parents adultes de M. ben Laden, membres d’une des familles les plus riches d’Arabie saoudite, avant que la Maison Blanche ne les évacue du pays. M. ben Laden serait séparé de sa famille et beaucoup de ses proches ont renié sa campagne contre les États-Unis.

“Nous avons fait tout ce qui avait besoin d’être fait,” affirmait John Iannarelli, porte-parole du bureau. “Il n’y a rien qui indique que l’un d’eux ait une quelconque information qui pourrait nous aider, et aucun égard n’a été accordé qui ne l’aurait été à n’importe qui.”

Mais l’enquête de Vanity Fair cite Dale Watson, l’ancien directeur du contre-terrorisme au FBI, disant que les saoudiens évacués “n’ont pas fait l’objet d’auditions ou d’interrogatoires sérieuses.”

M. Watson n’a pu être contacté aujourd’hui pour un commentaire.

L’article dépeint une évacuation élaborée mais précipitée conduite une semaine après les détournements, durant laquelle des avions privés sont allés chercher les Saoudiens dans dix villes différentes. Selon l’article, certains responsables du bureau et de l’aviation ont affirmé qu’ils étaient contrariés par l’opération parce que le gouvernement n’a pas levé les restrictions de vol pour le grand public, mais qu’ils n’avaient pas le pouvoir d’arrêter l’évacuation.

M. Clarke, qui a quitté la Maison-Blanche en février, a affirmé dans une interview qu’il avait été guidé par l’inquiétude que les Saoudiens “ne soient la cible de représailles” de la part d’Américains après les détournements d’avion.

M. Clarke a affirmé qu’il avait dit au bureau de retenir toute personne contre laquelle ils auraient des soupçons, et le FBI a dit n’avoir retenu personne.

M. Schumer a affirmé douter du sérieux de l’examen rapide effectué par le bureau, et dans une lettre à la Maison-Blanche aujourd’hui il affirme que les Saoudiens semblent avoir bénéficié d’un “laissez-passer” malgré leurs éventuelles connaissances au sujet des attaques.

Source : The New York Times, le 04/09/2003

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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[2004] La Grande Évasion

Source : The New York Times, le 01/06/2004

Les Américains qui pensent que la Commission sur le 11 Septembre va répondre à toutes les questions cruciales sur les attaques terroristes vont probablement être douloureusement déçus – surtout s’ils s'intéressent à l’évacuation secrète de Saoudiens par avions, qui a commencé juste après le 11 septembre.

Nous savions que 15 des 19 pirates de l’air étaient des Saoudiens. Nous savions qu’Oussama ben Laden, un Saoudien, était derrière le 11 Septembre. Pourtant nous n’avons pas mené d’enquête de police sur le départ des Saoudiens, dont une vingtaine étaient membres de la famille de Ben Laden – ce qui n'en fait pas des complices des attaques.

Malheureusement, nous ne pourrons cependant sans doute jamais connaitre l’histoire réelle. La commission d’enquête a déjà conclu qu’il n’y a « aucune preuve crédible que des vols spécialement affrétés pour des ressortissants saoudiens soient partis des États-Unis avant la réouverture d’espace aérien national ». Mais ce qui importe, c'est qu’il y avait encore quelques restrictions de l’espace aérien américain lorsque les vols saoudiens ont commencé.

De plus, une nouvelle preuve montre que l’évacuation a impliqué plus que le départ de 142 Saoudiens sur les six vols affrétés sur lesquels enquête la commission. Selon des documents nouvellement divulgués, 160 Saoudiens ont quitté les États-Unis sur 55 vols immédiatement après le 11 Septembre – ce qui fait un total d’environ 300 personnes parties avec l’apparente approbation de l’administration de Bush, beaucoup plus que ce qui a été signalé auparavant. Les documents ont été publiés par le ministère de la Sécurité intérieure en réponse à une demande dans le cadre de la Loi sur l’accès à l’information déposée par Judicial Watch, un observatoire conservateur indépendant, à Washington.

La grande majorité des vols nouvellement révélés était des vols de commerciaux de compagnies aériennes, pas des vols spécialement affrétés, et n'ont souvent transporté que deux ou trois passagers saoudiens. Ils venaient de plus de vingt villes, dont Chicago, Dallas, Denver, Detroit et Houston. Un vol d'une compagnie aérienne saoudienne a quitté l’aéroport Kennedy le 13 septembre avec 46 Saoudiens. Le jour suivant, un autre vol d'une compagnie saoudienne est parti avec 13 Saoudiens.

L'observatoire a signalé qu’il reste encore à trouver une preuve quelconque que le F.B.I. ait contrôlé l'affichage des départs de vols par rapport à sa liste de surveillance de terroristes. Selon ce groupe d'observation, les départs supplémentaires de Saoudiens suscitent des interrogations supplémentaires. Richard Clarke, l’ancien patron du contre-terrorisme, a déclaré récemment au journal The Hill qu’il a pris l'entière responsabilité d'approuver quelques vols. Mais nous ne savons pas si d’autres représentants de l’administration de Bush ont pris part à la décision.

Les passagers devraient avoir été interrogés sur leurs liens avec Oussama ben Laden, quels qu'ils soient, ou son financement. Nous savons depuis longtemps qu’une certaine faction de l’élite saoudienne a aidé à faire passer de l’argent aux terroristes islamistes – au moins involontairement. Le prince Ahmed bin Salman, qui a été accusé d’être un intermédiaire entre al-Qaïda et la famille royale des Saud, est monté à bord un des avions d’évacuation dans le Kentucky. A-t-il été interrogé par le F.B.I. avant son départ ?

Si la commission ose aborder ces questions, elle sera sans aucun doute accusée de politiser une des enquêtes de sécurité nationale les plus importantes de l’histoire américaine – du moins pendant une année d'élection.

Mais si elle ne le fait pas, elle risque bien pire – la trahison des milliers de gens qui ont perdu leurs vies ce jour-là, sans parler de millions d’autres qui veulent la vérité.

Source : The New York Times, le 01/06/2004

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Fahrenheit 9/11 de Michael Moore, Palme d’Or à Cannes 2004

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En plus des 142 Soudiens évacués dans 6 vols affretés pour cela, 160 autres ont fui dans 55 vols entre le 11 et le 15 septembre, d’après les documents obtenus par Judicial Watch.

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Laissez-moi poser une question à l’Amérique, par Donald J. Trump

Laissez-moi poser une question à l'Amérique, par Donald J. Trump

Source : The Wall Street Journal, le 14/04/2016

Qu’a fait le “système” pour vous et votre famille ? Pas étonnant que les électeurs veuillent un changement.

PHOTO: GETTY IMAGES/BLEND IMAGES

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Par DONALD J. TRUMP

14 avril 2016

Le samedi 9 avril, au Colorado avait lieu une élection sans électeur. Les représentants ont été désignés pour la candidature à la présidence, et pourtant les gens du Colorado n’ont pas eu l’occasion de voter pour dire quel candidat ils préféraient.

Un vote prévu a été annulé. Et un million de républicains du Colorado ont été mis à l’écart.

Ces jours derniers, quelque chose de bien trop prévisible s’est produit : les politiciens ont furieusement défendu le système. “C’est le règlement,” nous a-t-on dit encore et encore. Si le “règlement” peut être utilisé pour empêcher les habitants du Colorado de voter pour obtenir de meilleurs accords commerciaux, ou des frontières renforcées, ou mettre fin à l’achat de votes du Congrès par des intérêts privés – et bien, c’est le système et nous devons faire avec.

Laissez-moi poser une question à l’Amérique : Qu’a fait le “système” pour vous et votre famille ?

Pour ma part, cela ne m’intéresse pas de défendre un système qui depuis des décennies a servi les intérêts des partis politiques au détriment du peuple. Les membres du club – les consultants, les instituts de sondages, les politiciens, les experts et les intérêts privés – se sont enrichis et sont devenus plus puissants, tandis que les Américains se sont appauvris et ont été écartés.

Personne n’a fait pression pour annuler le vote du Colorado. Des politiciens à l’intérieur du système ont décidé de l’annuler. Et c’était une mauvaise décision.

Des chefs responsables devraient être choqués par l’idée que des membres de partis puissent tout simplement annuler des élections en Amérique, s’ils n’aiment pas ce que les électeurs pourraient voter.

Le seul remède à des décennies de régime désastreux aux mains d’une élite est une volonté populaire bouillonnante. A chaque échéance concernant ce pays, le peuple s’est révélé avoir raison et les élites dirigeantes tort. Les élites ont tort sur les taxes, sur la taille du gouvernement, sur le commerce, sur l’immigration et sur la politique extérieure.

Pourquoi ferions-nous confiance à des gens qui n’ont pris que de mauvaises décisions pour substituer leur volonté à celle de l’Amérique dans cette élection présidentielle ?

Ici, je me distingue du sénateur Ted Cruz.

M. Cruz a parcouru le pays en fêtant sa victoire sans électeur au Colorado. Pour un homme qui se proclame en guerre contre “l’establishment” (on ne le devinerait pas d’après la liste de ses donateurs et soutiens), on pourrait penser qu’il exigerait un vote des habitants du Colorado. Au lieu de ça, M. Cruz se réjouit de leur privation du droit de vote.

Ainsi, M. Cruz fanfaronne joyeusement chaque fois qu’un cadre du parti spolie des électeurs dans un district du congrès en nommant des délégués qui voteront l’exact opposé de la volonté des habitants de ce même district.

C’est parce que M. Cruz n’a pas de légitimité pour être démocratiquement élu. Il aurait été mathématiquement éliminé par les électeurs.

Pendant que je m’autofinance, M. Cruz récolte des millions de la part d’intérêts privés. Et malgré cet avantage financier, M. Cruz n’a remporté que trois primaires en dehors de son État et est à la traîne de deux millions de votes – un écart qui ne peut que se creuser. M. Cruz perd à chaque fois que les gens sont appelés aux urnes. La privation de vote n’est pas un des outils de la stratégie Cruz – c’est la stratégie Cruz.

La grande ironie de cette campagne est que le “Washington cartel” que M. Cruz critique est le même groupe sur lequel il compte pour sa stratégie de privation de vote.

Ma stratégie de campagne est de gagner grâce aux électeurs. Celle de Ted Cruz est de gagner malgré eux.

Ce à quoi nous assistons actuellement n’est pas un usage correct de la loi mais un abus flagrant de cette même loi. Les représentants sont censés suivre la volonté des électeurs, mais le système est miné par des membres du parti qui utilisent les représentants comme “agents doubles” pour rejeter la volonté des électeurs.

Le peuple américain ne peut pas avoir foi en ce système. Il doit être réformé.

De la même manière que j’ai dit que je réformerai nos politiques injustes de commerce, d’immigration et économique qui nuisent aux Américains, je compte bien travailler en partenariat avec le chef du Comité national républicain et les plus hautes instances du GOP [Grand Old Party, acronyme du Parti républicain américain, NdT] pour réformer notre système de vote. Ensemble nous restaurerons la confiance – et le droit de suffrage – du peuple américain.

Il ne doit y avoir aucun doute sur le fait que ce sont les électeurs et non les donateurs qui choisissent les candidats.

Comment en sommes-nous arrivés à un point où les politiciens défendent un système truqué de sélection de représentants avec plus de ferveur qu’ils n’en ont mis pour protéger nos frontières ?

Peut-être est-ce parce que les politiciens se soucient plus de la sécurité de leur réseau que de celle du pays.

Ma campagne se battra, bien sûr, pour chaque délégué. Nous travaillerons au sein du système existant tout en se battant pour le réformer à l’avenir. Mais nous le ferons de la bonne façon. Ma campagne recherchera le maximum de transparence, une représentation maximale et une participation maximale des électeurs.

Nous livrerons une campagne qui devra renforcer les électeurs, pas les marginaliser.

Inspirons-nous des patriotes du Colorado qui se sont unis pour protester. Faisons du Colorado un symbole de ralliement de tous les oubliés dont les appels se sont heurtés depuis des décennies aux oreilles sourdes et aux yeux fermés de nos dirigeants à Washington.

Les politiciens de carrière se sont fait leur place depuis longtemps. Faisons en sorte qu’on se rappelle 2016 comme l’année où le peuple américain s’est fait la sienne.

M. Trump est un candidat républicain à l’élection présidentielle.

Source : The Wall Street Journal, le 14/04/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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