vendredi 25 mars 2016

Le Tumulus des Moines de Cahokia aurait été construit en seulement 20 ans

Le Tumulus des Moines de Cahokia aurait été construit en seulement 20 ans

Il faisait dix étages de haut et sa base était plus grande que celle de l'Empire State Building. Il y a presque un millier d'années, c'était la pièce maîtresse de la plus grande cité du continent au nord du Mexique.

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Vue aérienne du Tumulus des Moines

Aujourd'hui, une étude pour déterminer comment les ingénieurs natifs ont construit le Tumulus des Moines, la plus grande structure en terre préhistorique d'Amérique du Nord, a révélé de nouveaux indices d'une importance cruciale: les graines et spores des anciennes plantes.

Les chercheurs étudiant la plate-forme géante du tumulus au cœur de la cité de Cahokia ont observé sa structure interne de très près. Leurs nouvelles découvertes suggèrent que cette énorme structure en terre a été construite étonnamment vite. "Le Tumulus des Moines est une architecture en terre incroyablement complexe" rapporte le Dr Timothy Schilling, co-auteur de l'étude, "Que l'on appelle cela de l'ingénierie ou non, les constructeurs maîtrisaient particulièrement bien leurs matériels. Nous avons observé d'importantes réparations effectuées sur le monticule, et celles-ci ont été refaites de manière très efficace."

A son apogée, entre 1050 et 1100 de l'Ere Commune, Cahokia abritait quelque 15000 personnes, et le Tumulus des Moines fut construit en son centre symbolique: une imposante série de terrasses rectangulaires, surmontées d'un grand bâtiment public, peut-être un temple.

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Vue d'artiste du centre de Cahokia à son apogée (Peinture de L. K. Townsend/Cahokia Mounds State Historic Site)


Des investigations sur la façon dont le tumulus a été construit avaient été faites dans les années 60, lorsque des chercheurs forèrent neuf carottes et, se basant sur les couches observées, supposèrent qu'il fut construit en 14 étapes sur une période de 250 ans. Cela semblait plausible à l'époque, vu que le monticule avait été bâti entièrement à la main. On pensait que les ouvriers avaient chargé des paniers de terre, provenant de bancs d'emprunt, pour former une pyramide à sommet plat, haute de 30 mètres; tout cela sans roues, ni outils en métaux, ni bêtes de somme.


Mais, lorsque les pentes du Tumulus des Moines ont commencé à s'effondrer en 2005, Schilling et le Dr Neal Lopinot du Missouri State University, qui ont mené la nouvelle étude, ont profité des réparations à effectuer pour collecter 22 échantillons d'une face exposée de l'intérieur du monticule.

Leur objectif était d'étudier les sédiments utilisés pour construire l'ouvrage provenant de la plaine inondable environnante. Ces échantillons étaient remplis de minuscules plantes qui pouvaient révéler d'où provenait la boue, et combien de temps s'était écoulé avant qu'elle ne soit emmenée pour la construction.

"Nous avons décidé de chercher du matériel végétal, car des informations peuvent être obtenues à partir des sédiments, en particulier sur l'environnement" explique Schilling, "nous espérions comprendre la source des sédiments du tumulus".

A l'aide de microscopes électroniques et optiques, Lopinot a étudié les échantillons et découvert des restes de végétaux suggérant que la terre du Tumulus des Moines n'était pas restée non perturbée pendant très longtemps. Ainsi, à l'exception des plantes utilisées comme nourriture, toutes les graines découvertes étaient des plantes annuelles (des plantes qui ne vivent qu'un an), y compris les espèces des zones humides comme l'isoète et l'éléocharide.

L'absence de plantes vivace, qui vivent deux ans ou plus, suggère que les bancs d'emprunt utilisés pour la construction étaient fréquemment perturbés. "S'il y avait eu un laps de temps considérable entre les différentes utilisations des bancs d'emprunt, nous aurions un profil environnemental différent, avec plus de plantes vivaces plutôt que des plantes annuelles" rapporte Schilling, "en conséquence, nous pensons que l'activité dans les bancs d'emprunt ne s'est jamais arrêtée suffisamment longtemps pour que les plantes vivaces puissent s'y établir. La construction a été relativement continue sans de longues interruptions"

Ces informations supportent l'hypothèse selon laquelle le Tumulus des Moines a été construit sur une période de temps relativement courte, c'est-à-dire quelques dizaines d'années, et non par intermittence sur 250 ans comme on le pensait auparavant.

En outre, les graines qui ont été trouvées étaient toutes non carbonisées, ou non brûlées; cela aussi pourrait suggérer que la terre enlevée a été rapidement mise en place. Dans les endroits où la terre n'est pas perturbée, les archéologues trouvent souvent des végétaux brûlés, signe d'activité humaine (comme les foyers ou la nourriture cuite). "Les archéobotanistes cherchent les restes de végétaux carbonisés sur les sites archéologiques, car il y a un grand degré de certitude que ces restes soient associés à des activités humaines" ajoute Schilling.

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Travaux de réparation menés sur une face inclinée du tumulus en 2007. (Courtesy Washington University)


En plus de ces découvertes, les chercheurs on trouvé un autre aspect frappant sur la construction du Tumulus des Moines: des parties semblent avoir été construites avec des blocs entiers de tourbe, plutôt que des paniers de terre: "Ils ont découpés des blocs de tourbe qu'ils ont renversés et empilés comme des briques" rapporte Lopinot.

Tous ces éléments pris ensemble suggèrent que le Tumulus des Moines a été construit rapidement et avec efficacité. Plutôt que de prendre deux siècles ou plus, la plus grande construction en terre du continent a été bâtie en un dixième de ce temps. Tout en mettant en garde que leur recherche ne fournit pas l' "âge absolu" de la construction du monticule, Schilling note que "les données ne contredisent pas une chronologie très courte. A mon avis, 20 ans est bon chiffre".

Les indices microscopiques révélés par leur recherche pourraient ainsi mener à une nouvelle compréhension de l'un des monuments préhistoriques les plus impressionnants d'Amérique.

Alors que la construction du Tumulus des Moines a dû être bien plus rapide que ce que l'on croyait, cela reste un effort herculéen qui éclipse les réparations d'urgence high-tech dont les scientifiques ont été témoins en 2005. "Bien que nous ayons fait la meilleure réparation possible, cela semble tenir encore aujourd'hui, les mississippiens ont pu réparer le tumulus et le faire tenir pendant 1000 ans".


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Vous sentez le coup arriver ? Le gouvernement explose le budget des dépenses publiques alors que la situation est déjà officiellement catastrophique, et bien évidemment, selon le FMI, la solution est de multiplier les coupes budgétaires, il faut faire des économies, à la grecque, hop ! Sauf qu'il y a d'autres solutions, comme de mettre fin à cet immense système de fraude pour faire sortir un maximum de capitaux de la France, plus elle se trouve affaiblie, moins elle pourra se défendre dans la politique européenne.

Alors n'attendez surtout pas le moindre soupçon de courage ni de patriotisme de la part de nos politiques, il n'y en aura pas, par contre des coups de hachoir dans l'univers des sans-dents, cela risque de ne pas manquer…

57,5%. C'est le pourcentage du PIB affecté par la dépense publique, un chiffre faramineux. La France est vice-championne du monde, derrière la Finlande. C'est un des chiffres mis en exergue par un nouveau rapport du FMI, rédigé par deux économistes, Jean-Jacques Hallaert et Maximilien Queyranne. Ils considèrent qu'il y a « d'importantes marges pour dépenser mieux » et plus efficacement.

La réduction du déficit public est passée exclusivement par les hausses d'impôts entre 2011 et 2013, et la dépense publique est aujourd'hui de 11 points supérieure à la moyenne européenne.

Pour revenir dans la moyenne européenne, les dépenses devraient être rognées de 200 milliards, un chiffre faramineux. Les dépenses sociales sont plus élevées que la moyenne européenne de 8 points, soit 160 milliards d'euros.

Le rapport du FMI préconise de nombreuses cibles pour faire des économies, notamment la masse salariale de l'Etat, la protection sociale, l'éducation et la santé.


Source(s) : Altantico.fr via News360x

Informations complémentaires :

Stupeur chez France Inter : Eva et Vincent sont optimistes, par Daniel Schneidermann

Stupeur chez France Inter : Eva et Vincent sont optimistes, par Daniel Schneidermann

Un excellent papier de Schneidermann

Source : Le Nouvel Obs, Daniel Schneidermann, 23-03-2016

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Stupeur chez les matinaliers de France Inter  : Eva et Vincent sont optimistes.

« Le terrorisme, on en parle beaucoup parce qu'il y a beaucoup de medias. Dans le temps, les guerres faisaient davantage de victimes, et on n'en parlait pas. »

Eva et Vincent sont deux collégiens parisiens de 13 ans, à qui Thomas Legrand a prêté pour une journée sa chronique politique. Ce qui les inquiète beaucoup plus que le terrorisme  ? Le chômage et l'environnement. Ils parlent d'or, Eva et Vincent.

On sent bien Legrand et Cohen perplexes, devant cet optimisme inattendu, devant ce renversement des perspectives, et des angoisses. Parler de chômage et d'environnement, alors que fument encore les débris de l'aéroport de Bruxelles  ! Car c'est une gifle d'optimisme, qu'administrent Eva et Vincent à la Matinale de France Inter, et à tout le système en folie de l'info continue. Une leçon de modération, aussi.

Il faut le dire calmement, mais clairement  : la puissance des médias vendeurs d'effroi est une des meilleures alliées des poseurs de bombes. Chaque image, chaque seconde de ce tumulte, est une victoire des poseurs de bombes.

Victoires la course aux vidéos d'apocalypse dans l'aéroport  ; victoires les longs plans silencieux sur les rassemblements spontanés dans la nuit des villes meurtries  ; victoires les Tour Eiffel, les Porte de Brandebourg illuminées aux couleurs de la Belgique  ; victoires les embouteillages d'experts sentencieux  ; victoires les moulinets du comptable Cazeneuve, imperturbable général d'une armée en déroute.

Coïncidence, Arte diffusait hier soir le film magnifique de Rémy Ourdan, « Le siège ». Vingt ans après, une plongée dans les mémoires des assiégés de Sarajevo, ces citadins raffinés, tolérants, multiethniques, évolués, qui avaient vu un beau matin, incrédules, une intruse s'inviter dans leurs vies, dans leurs intérieurs, et cette intruse, c'était la guerre.

La brutalité du changement d'univers  ; comment avec cette intruse ils avaient rusé, comment ils avaient bien dû s'y adapter, bouleverser leurs priorités, voilà ce qu'ils racontaient. Et aussi, comment il fut alors essentiel que la vie continue, un simulacre de vie d'avant, avec ses spectacles, ses concerts, et même une élection de Miss Sarajevo assiégée, derrière une effroyable banderole adressée au monde indifférent, « Don't let them kill us », « Ne les laissez pas nous tuer ».

La diffusion du film était évidemment une coïncidence. Il appartenait à chacun d'y chercher à sa guise les résonances avec l'actualité. Le film est en replay ici.

Source : Le Nouvel Obs, Daniel Schneidermann, 23-03-2016

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OB : Une proposition que j’avance en conclusion : La publicité est limitée à 9 minutes par heure à la télévision.

Ne pourrait-on pas limiter le temps consacré au terrorisme à 1 ou 2 minutes par JT ? Aucune censure, aucun fait important caché, juste un traitement identique à celui d’un accident de car…

peur-terrorisme

Manuel Valls : “Nous avons fermé les yeux sur la progression des idées salafistes”

Manuel Valls : "Nous avons fermé les yeux sur la progression des idées salafistes"

Déjà que je n’aime pas qu’on se foute de ma gueule, mais alors quand il s’agit de dizaines de morts, on se rend compte à quel point nous sommes gouvernés par des sociopathes, mais nous y reviendrons…

Source : Marianne, 23-03-2016

Invité ce matin d’Europe 1, Manuel Valls a réaffirmé que nous étions bien face à une “guerre contre le terrorisme”. Et que la réponse devrait se faire au niveau européen. Car, selon lui, il n’y pas qu’en Belgique que les réseaux salafistes prospèrent. La France connaît le même problème.

Lewis Joly/SIPA

Lewis Joly/SIPA

Le ton est grave, la voix posée. Invité ce matin sur Europe 1, Manuel Valls a réagi aux attentats du 22 mars qui ont touché Bruxelles. Poser surtout son constat sur la situation européenne face au terrorisme et les réponses à apporter. Une parole directe, sans ambages, comme l’affectionne le Premier ministre. Sa marque de fabrique. Ce n’est pas une guerre comme les autres (…), ce terrorisme veut nous détruire (…), veut détruire ce que nous sommes, notre mode de vie, a-t-il réaffirmé.

Le Premier ministre l’assume, c’est bien une guerre dans laquelle nous sommes engagés. D’ailleurs, Manuel Valls refuse de rejeter le faute sur les autres.  a pointé du doigt l’“absence de volonté de la part de certains responsables politiques (belges), qui auraient laissé “pour permettre une meilleure intégration”, “des communautés se développer, peut-être aussi une forme de naïveté”le Premier ministre refuse de cibler la Belgique :

“Je ne vais pas donner des leçons à nos amis belges. Nous avons en France nous aussi des quartiers sous l’emprise de trafiquants de drogue et des réseaux islamistes et salafistes (…). Nous avons fermé les yeux partout en Europe et en France sur la progression des idées extrémistes du salafisme“. 

Un constat qui amène à une conviction. Le combat contre le terrorisme ne se fera pas pays par pays mais bien à l’échelle européenne. “La menace à laquelle nous sommes confrontés est d’une ampleur inégalée. Notre réponse au niveau français et européen doit être à la hauteur de cette menace”, a-t-il notamment affirmé. Une des solutions selon lui, rappelée ce mardi devant la représentation nationale, est la mise en place au niveau européen du  "PNR"  pour  "Passenger Name Record". “Il faut être responsable (…) il y a urgence d’adopter le PNR européen. Le parlement européen a trop tardé”, a-t-il martelé ce matin.

Le PNR est un fichier des données personnelles des voyageurs aériens qui existe déjà aux Etats-Unis et permettrait d'identifier sur des vols internationaux, mais aussi sur des vols nationaux et intra-européens, des personnes non fichées pouvant être liées à des faits de terrorisme ou d'autres faits de criminalité. Des données qui pourraient être transmises aux autorités judiciaires pour faire des recoupements. Sauf que les députés européens de gauche, écolos et même d’extrême-droite trainent des pieds pour le voter. Vu cette nouvelle vague d’attentats, pourront-ils encore attendre ? Rien n’est moins sûr...

OB : Et puis, c’est sûr que ça aurait évité les attentats si ça avait été mis en place… Le sujet est plus complexe que ça, et il a fini par avancer ua Parlement d’ailleurs..

Manuel Valls,  hier, en a aussi profité pour refaire une piqûre de rappel sur la déchéance de nationalité pour tous : “Agir contre le terrorisme, c’est agir sur tous les paramètres (…) si un Français tue d’autres Français (…) peut-il rester français ? Ma réponse est non !”

Source : Marianne, 23-03-2016

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Après les attentats de Bruxelles, Michel Sapin épingle la « naïveté » des Belges

Après les attentats de Bruxelles, Michel Sapin épingle la « naïveté » des Belges

Les socialistes osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait…

Si un ministre Belge avait dit ça en novembre…

Source : Le Monde, AFP,  

Au soir des attaques qui ont fait plus de 31 morts à Bruxelles, le ministre des finances français, Michel Sapin, a mis en cause la Belgique sur sa gestion de la menace djihadiste sur son territoire, notamment en laissant se développer un bastion islamiste à Molenbeek. Interrogé par LCI sur le « communautarisme »de ce quartier où ont grandi certains des auteurs des attaques du 13 novembre, dont Salah Abdeslam, arrêté vendredi à quelques centaines de mètres de chez ses parents, il a notamment déclaré :

« Je ne sais pas s'il faut dire la Belgique en tant que telle, mais je pense qu'il y a eu une volonté ou une absence de volonté de la part de certains responsables politiques, peut-être par envie de bien faire, peut-être par sentiment que, pour permettre une meilleure intégration, il faut laisser des communautés se développer, peut-être aussi une forme de naïveté. »

Prenant l'exemple de la France, il a ajouté qu'il était clair désormais que « face au communautarisme, il faut agir ». 

Le ministre belge des affaires étrangères, Didier Reynders, a été invité à réagirà ces propos, en direct, dans le journal de 20 heures de France 2. Il a concédé que le débat sur le communautarisme existait en Belgique, avant d'inviter ses homologues français à « regarder en face, ensemble » les problèmes qui se posent, y compris « dans les banlieues françaises. » Il a également regretté que cette remarque ait été prononcée dans un moment où « l'unité » s'impose.

Source : Le Monde, AFP,   

sapin