mercredi 19 octobre 2016

Les policiers en colère huent leur directeur et manifesteront le 26 octobre

Les policiers en colère huent leur directeur et manifesteront le 26 octobre

Il va de soit que nous soutenons massivement ces policiers, gendarmes et militaires, pompiers, ambulanciers etc… pour eux le mot « nation » à encore un sens….


Le directeur général de la police nationale hué... par folamour_dailymotion

Des centaines de policiers se sont rassemblés dans la nuit à Evry (Essonne), pour faire part de leur colère au directeur de la police nationale qui a menacé de sanctions ceux qui avaient manifesté lundi soir à l'improviste sur les Champs-Elysées à Paris. Et le mouvement promet de s'amplifier…

Deuxième nuit debout pour les policiers en colère. Après avoir improvisé une manifestation surprise sur les Champs-Elysées à Paris lundi soir, quelque 400 d'entre eux se sont rassemblés dans la nuit de mardi à ce mercredi 19 octobre à Evry, dans l'Essonne, où le directeur général de la police nationale Jean-Marc Falcone recevait les chefs de brigade du département. Les agents ont attendu de pied ferme leur patron à la sortie de la réunion, huant le passage de sa voiture et appelant à sa démission.

A l'origine de ce nouvel accès d'exaspération, le fait que Jean-Marc Falcone a condamné mardi la manifestation nocturne à Paris, rappelant qu'elle est "contraire au devoir de réserve des policiers" et menaçant même de sanctions les manifestants. Le directeur de la police a ainsi annoncé que la "police des polices" (IGPN) enquêterait sur "les manquements individuels aux règles statutaires". Les manifestants "fragilisent la police nationale", a-t-il encore attaqué. 

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Appel à une manifestation silencieuse

Dans la soirée, lors de sa rencontre avec des syndicalistes et des responsables policiers du département, Jean-Marc Falcone a cependant mis de l'eau dans son vin et "appelé à l'apaisement". "Je comprends l'émotion des fonctionnaires de police. Je suis venu leur dire le soutien de la hiérarchie" après l'agression de leurs collègues le 8 octobre à Viry-Châtillon (Essonne), a-t-il assuré, promettant de décider d'ici quinze jours "des suites à donner" à l'enquête de l'IGPN sur la manifestation "non autorisée". "Je leur ai dit que je comptais sur eux", a-t-il ajouté, pour expliquer à leurs collègues "que maintenant ce mouvement de contestation doit s'arrêter".

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Mais l'appel de Falcone promet de rester lettre morte. Outre Evry, une soixantaine d'autres agents de police se sont à nouveau réunis devant l'hôpital Saint-Louis à Paris, où est soigné un agent grièvement blessé lors de l'attaque au cocktail molotov à Viry-Châtillon, qui a mis le feu aux poudres dans la profession. Une centaine de policiers se sont aussi rassemblés à bord de leurs véhicules de service sur le Vieux-Port à Marseille. Et ce mardi, un appel à une manifestation silencieuse le 26 octobre à Paris et en province a été lancé par les syndicats, qui réclament d'ici là une réunion "en urgence" avec les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Bernard Cazeneuve et Jean-Jacques Urvoas.

 

Source : Marianne.net

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