On a eu le mois d'avril le plus chaud de l'histoire! Qui avait remarqué ?
Source : News Monkey, 16-05-2016 Bon ça commence à être inquiétant là, non? La NASA tire à nouveau la sonnette d’alarme: le mois d’avril 2016 est le plus chaud jamais enregistré, dépassant de plus d’un degré le record précédent! C’est le septième mois d’affilée à battre un record de températures, et le troisième mois de suite à le faire dans de telles proportions… 2016 est donc bien partie pour être l’année la plus chaude jamais enregistrée. Si on en croit la NASA, le mois d’avril est donc le troisième mois consécutif à battre de plus d’un degré la température moyenne enregistrée entre 1951 et 1980. Lorsque ce triste record a débuté, en février, les spécialistes parlaient d’une situation urgente pour le climat. On est en avril, et ce phénomène ne semble pas prendre fin. El Niño comme facteur aggravantCette masse d’air chaud qui englobe la planète est stimulé par un courant marin d’eau chaude qui répond au doux nom d’El Niño. Il s’agit en fait d’une anomalie climatique qui empêche l’eau froide de remonter vers les côtes sud-américaines. Mais ce n’est pas tout: El Niño a également la force de repousser des zones de précipitations et de sécheresse ou même de dévier des cyclones. Cela dit, il ne s’agit pas du plus gros phénomène El Niño enregistré à ce jour. Et il ne peut expliquer à lui seul un tel pic des températures. Mais son influence s’inscrit dans une période de réchauffement global. Ce qui pousse les températures vers des records jamais atteints. “La chose intéressante est l’ampleur avec laquelle nous brisons ces records”, a déclaré Andy Pitman, un climatologue australien. Mais il n’est pas surpris non plus par le phénomène: “les experts climatiques n’ont de cesse de le répéter depuis les années 80. Et vu que la situation est encore plus claire depuis les années 2000, je me demande vraiment où est la surprise?”
Source: The Gardian Source : News Monkey, 16-05-2016 =============================================== Avril 2016 : records de températures battus à l’échelle de la planèteSource : Météo City, Le mois d’avril 2016 est donc le nouveau détenteur du record de température, à l’échelle de la planète, depuis que les statistiques météo existent, soit un peu moins de deux siècles. Il bat de 0,24 degré celsius le précédent record (2010), pour un mois d’avril. Mais il est surtout supérieur de 1,11 degré celsius à la température moyenne enregistrée, sur terre et en mer, entre 1951 et 1980… L’année 2016, bien partie pour être celle de tous les recordsPour les météorologues, l’année 2016 risque de prendre la première place, en matière de records de température. Tous les mois, depuis le début de l’année, ont en effet déjà battu des records de douceur ! Mais pour une fois, le réchauffement climatique global ne serait pas le seul responsable de cette succession de records. C’est El Nino, très actif depuis quelques mois, qui adoucit les températures dans l’hémisphère Nord, et par conséquent, augmente la moyenne à l’échelle planétaire. Néammoins, nombre de climatologues affirment que l’espoir de contenir à 1,5 degré celsius l’augmentation globale de la température sur la planète, au XXIe siècle, soit définitivement impossible à tenir. Désormais, la limite basse, pour eux, est de 2 degrés. À condition que l’on bouge vraiment pour contenir les émissions de gaz à effet de serre, notamment, ce qui n’est pas gagné… Source : Météo City, =============================================== Chaleur record en mars pour le 11e mois consécutif, du jamais vu depuis 137 ansSource : Sud-Ouest, 19/04/2016 La température moyenne mondiale à la surface de la planète en mars 2016 a été “la plus élevée pour un mois de mars dans les annalesLe mois dernier a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré et le onzième mois consécutif au cours duquel un tel record a été battu, une série inédite en 137 ans de relevés. La température moyenne mondiale à la surface de la planète en mars 2016 a été “la plus élevée pour un mois de mars dans les annales des statistiques sur la température mondiale de la NOAA“, l’Agence américaine océanique et atmosphérique. Celle-ci effectue des relevés depuis 1880. La température moyenne sur la Terre en mars a été de 12,7 degrés Celsius, soit 1,22°C supérieure à la moyenne du XXe siècle. Réchauffement planétaireCes derniers records de température illustrent la poursuite de l’accélération du réchauffement planétaire. Le mercure a ainsi battu, et de loin, un nouveau record pour l’année 2015, surpassant celui de 2014, un phénomène que la plupart des climatologues attribuent à l’accumulation dans l’atmosphère des gaz à effet de serre provenant de la combustion du pétrole et du charbon. Depuis 1997, première année depuis 1880 à avoir connu une montée record du thermomètre sur la planète, 16 des 18 années qui ont suivi ont été plus chaudes, selon la NOAA. “En tout, les neuf mois avec les anomalies de températures les plus importantes par rapport à la moyenne du XXe siècle sont tous intervenus ces neuf derniers mois“, constate encore l’agence américaine. Source : Sud-Ouest, 19/04/2016 =============================================== Record de chaleur en Inde: 51°CSource : La Presse, Annie Banerji, 20-05-2016 Le nord de l’Inde affronte une sévère vague de chaleur, le thermomètre ayant atteint un record de 51 °C dans une ville de l’État désertique du Rajasthan, qui complique le quotidien d’un pays où centaines de personnes meurent chaque année de la chaleur. Ce record a été enregistré jeudi à Phalodi, à environ 600 km à l’ouest de New Delhi. Le précédent record remontait à 1956, avec une température enregistrée de 50,6 °C dans ce même État du Rajasthan. «Hier a été enregistrée la température la plus chaude jamais connue dans le pays, 51 °C à Phalodi», a dit B.P. Yadav, haut responsable de l’India Meteorological Department, à l’AFP. Des centaines de personnes meurent chaque année de la chaleur en Inde. Les températures dépassent régulièrement les 40 °C dans le nord du pays en mai et juin, mois les plus chauds de l’année. Les services météo ont lancé une alerte en raison de la persistance de cette «forte vague de chaleur» pendant le week-end sur le nord et l’ouest de l’Inde, en particulier à New Delhi où la température a atteint 47 °C cette semaine. Les animaux du zoo de la capitale ont pris des bains froids et ont reçu des solutés contre la déshydratation. La consommation d’électricité a atteint jeudi un nouveau record dans cette mégapole de 17 millions d’habitants, sous l’effet du fonctionnement à plein régime des appareils de climatisation. Les policiers en poste aux carrefours ont aussi reçu des liquides anti-déshydratation et des «écharpes rafraichissantes» spéciales contenant des cristaux pour abaisser la température corporelle, selon la presse locale. Les hôpitaux de la capitale ont enregistré un pic de visites pour des coups de chaleur et des gastroentérites tandis que plusieurs États ont anticipé le début des vacances d’été en raison de la chaleur. Les plus pauvres sont les plus touchés par la chaleur. «Les sans-abri souffrent le plus de la chaleur. Les hébergements d’urgence sont insuffisants et inadaptés» à Delhi, explique Sunil Kumar Aldelia, directeur du Centre For Holistic Development (CHD), spécialisé dans l’hébergement des sans-abri. «Une centaine de ces centres sont en tôle, inadaptés aux fortes chaleurs. Et ces centres manquent d’approvisionnement en eau potable, de ventilateurs et de sanitaires», ajoute-t-il à l’AFP, réclamant la mise en oeuvre d’un plan d’urgence. Pénurie d’eau Une alerte «vague de chaleur» est lancée quand les températures maximales atteignent 45 °C, ou dépassent de 5 °C la moyenne des années précédentes sur la même zone. Au Gujarat (ouest), la principale ville Ahmedabad a enregistré sa température la plus élevée depuis 100 ans jeudi à 48 °C. Cette vague de chaleur survient au moment où l’Inde doit affronter une sévère sécheresse depuis plusieurs mois. Quelque 330 millions de personnes, soit un quart de la population est affectée par le manque d’eau après deux années de faible mousson. Des pénuries d’eau potable touchent plusieurs États et la faiblesse des précipitations a contraint à des mesures extrêmes, comme la surveillance des retenues d’eau par des gardes armés ou l’envoi de trains pour approvisionner en eau les régions les plus affectées. Les services météo prévoient une mousson supérieure à la moyenne cette année, offrant un rayon d’espoir au secteur agricole qui fait vivre 60 % de la population. Nombre d’agriculteurs ont été forcés de prendre le chemin des villes cette année pour travailler comme ouvrier journalier. Mais elle ne devrait toucher le Kerala (sud) que le 7 juin, six jours plus tard que la moyenne, avant de s’étendre au reste du pays. La sécheresse a alimenté la propagation des feux de forêt dans les monts de l’Uttarakhand (nord) et certaines parties de l’Himachal Pradesh (nord), destinations appréciées de dizaines de milliers de touristes à cette époque de l’année. La chaleur avait tué plus de 2400 personnes l’an dernier en Inde, l’une des vagues les plus meurtrières de son histoire récente. Source : La Presse, Annie Banerji, 20-05-2016 |
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