La bien timide offensive des pouvoirs publics
Ce n'est pas la première fois qu'Uber croise le fer avec la France. Après une première passe d'armes très limitée, qui avait seulement abouti à la fin d'Uber Pop, tout en faisant une publicité extraordinaire à l'œuvre de barbares en cherche de rentes, subventionnés par des marchés qui parient sur un nettoyage du marché à pertes permettant dans un second temps de faire des profits colossaux, sur le dos des usagers comme des chauffeurs, c'est au tour de l'URSAAF d'incriminer Uber. Le raisonnement est le même que celui qui a fait vasciller l'entreprise en Californie, à savoir la requalification des chauffeurs de l'entreprise en salariés, ce qui imposerait le recouvrement de cotisations non payées. L'URSAAF attaque aussi pour travail dissimulé, comme avaient demandé les chauffeurs étasuniens en 2014.
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