mercredi 18 mai 2016

« Avec cette loi, les patrons feront ce qu'ils veulent des salariés… »

« Avec cette loi, les patrons feront ce qu'ils veulent des salariés… »

Alors que Hollande, tout d'un coup soucieux de l'image qu'il laissera de son mandat (sic), a dit qu'il ne reviendrait pas sur cette loi, je pense que la mobilisation peut encore changer la donne. Mais pour ce faire, il faut qu'elle soit massive, aussi bravo à tout ceux et toutes celles qui se sont mobilisés, un seul mot d'ordre : RETRAIT !

Update 18.05.2016 : Analyse détaillée du projet de loi EL KHOMRI / MACRON 2 par Gérard Filoche

80.000 personnes manifestaient dans les rues de Marseille, ce matin, selon les syndicats. Photo : AFP

Plusieurs milliers de manifestants défilaient mardi dans plusieurs villes de France pour cette nouvelle journée de mobilisation contre le projet de loi travail, démarrée à l'aube avec des actions de routiers multipliant blocages et barrages filtrants.

Sept syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl) sont à l'initiative de ces deux nouvelles journées d'actions unitaires ce mardi et jeudi, les sixième et septième en un peu plus de deux mois, pour contester le texte de la ministre du Travail Myriam El Khomri, jugé trop favorable aux entreprises et au passage en force du gouvernement à l'Assemblée nationale.

Les cortèges ont rassemblé plus de 10.000 personnes à Nantes où quelques affrontements ont éclaté, 8000 à Toulouse, 80.000 à Marseille selon la CGT, 7000 à Lyon, quelques milliers à Montpellier, 2000 à Rennes, 5000 à Bordeaux.

Le mouvement lancé mardi à l'aube par les fédérations des transports CGT et FO a conduit à la paralysie des zones portuaire et industrielle du Havre, tout comme celle du port de Saint-Nazaire ou de la raffinerie de Donges, près de Nantes. Opération escargot à Rennes, barrage filtrant à Caen, manifestation sur l'autoroute au Mans, blocage d'un centre logistique dans la banlieue lilloise, d'une centrale d'achat près de Bordeaux... Des barrages filtrants ont aussi été installés à l'aéroport de Perpignan ou encore à Fos-sur-Mer, où se concentrent de nombreuses entreprises de chimie et pétrochimie.

A Paris, la manifestation contre la loi Travail est partie à 14 heures de la place de l'Ecole militaire (7e arrondissement) en direction de la place Denfert-Rochereau (14e).

"Ce que le pouvoir fait, la rue veut défaire "

"Le mot d'ordre est plus que jamais le retrait. C'est la colonne vertébrale du texte qui est mauvaise et qui organise le dumping social", a déclaré le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, devant des journalistes. "C'est une caricature de dialogue et donc ça renforce la mobilisation. Les citoyens en général et les salariés veulent être écoutés" ajoute-t-il. "La mobilisation se mesure aussi dans les entreprises. Aujourd'hui, on assiste à une généralisation de la grève. Et c'est une bonne chose (...) On n'a pas été entendus, donc on va se faire entendre encore plus fort", a-t-il dit. "Cette semaine est déterminante en termes de mobilisation des salariés. Personne ne peut dire s'il n'y aura pas de retrait. Hollande a redit ce matin sa détermination, mais sa majorité est très ébranlée", a de son côté affirmé Cécile Gondard-Lalanne, porte-parole de Solidaires à l'AFP.

 

Source : l'Humanité.fr

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