vendredi 29 janvier 2016

COP-21 : Que vaut l’accord de Paris ? Par Sylvestre Huet

COP-21 : Que vaut l'accord de Paris ? Par Sylvestre Huet

Un excellent billet de Sylvestre Huet, comme d’habitude

Et le 412e enfumage du gouvernement…

Mais bon, seuls les gros naïfs peuvent s’imaginer que les gouvernements actuels soient capables de prendre une décision courageuse de long terme pour le bien de l’Humanité – les structures de pouvoir ne sont plus adaptées à ceci…

Mais ça reviendra (après le Big Crunch), patience…

Source : Blog Libération, Sylvestre Huet, 14-12-2015

L’Accord de Paris permet aux gouvernements de louer le “succès” de la 21ème Conférence des Parties de la Convention Climat de l’ONU. Mais que vaut-il ?

Ce texte ( ici l’Accord de Paris en français) constitue certainement un progrès considérable au regard de l’impasse dans laquelle se trouvait le processus onusien depuis la COP-15 de Copenhague. Si les discussions s’étaient poursuivies, avec la réaffirmation des objectifs de la Convention, le plan d’action post-protocole de Kyoto restait en rade. L’Accord de Paris relance l’action, sur la base d’un consensus général. C’était le premier des objectifs de la COP-21, il est atteint.

Mais quelle est l’ampleur de cette action ? C’est là qu’il faut souligner le caractère schizophrène du texte. Un caractère accentué par la référence à un objectif climatique plus ambitieux, en apparence, que les 2°C de réchauffement planétaire à ne pas dépasser de Copenhague. Le chiffre de 1,5°C a fait irruption dans le texte, sous la forme suivante dans le préambule : «insistant avec une vive préoccupation sur l’urgence de combler l’écart significatif entre l’effet global des engagements d’atténuation pris par les Parties en termes d’émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre jusqu’à 2020 et les profils d’évolution des émissions globales compatibles avec la perspective de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°C.» Quel est le problème ? Celui de se demander comment et pourquoi, après avoir déposé au Secrétariat de la Convention des objectifs d’émissions volontaires qui, s’ils sont tous respectés ce qui est peu plausible, mettent la planète sur une trajectoire aux alentours des 3°C, ces mêmes pays se fixent illico un objectif encore plus difficile à atteindre.

UNE SCHIZOPHRÉNIE AVOUÉE

Lors de la discussion, des pays, souvent parmi les plus vulnérables aux changements climatiques, ont même avancé l’idée de ne pas dépasser 1,5°C. Soutenus, bruyamment, par nombre d’ONG environnementalistes. Cet objectif étant présenté comme une question “de vie ou de mort” par certains petits Etats insulaires. Problème : que dit la science sur ce point ? Les spécialistes es-simulations numériques du climat sont affirmatifs : cette barre sera nécessairement dépassée. Le potentiel de réchauffement des gaz à effet de serre déjà dans l’atmosphère se monte à 0,3°C par rapport à l’actuel. Les particules fines réfléchissantes, qui refroidissent le climat de 0,3°C, sont destinées à en disparaître au fur et à mesure que l’on mettra en oeuvre des technologies moins polluantes.  (Il faut noter ce détail instructif : des scientifiques d’autres spécialités, comme des glaciologues, peuvent soutenir un tel objectif, on est donc en plein effet de savoir spécialisé).

Autrement dit, de manière imagée, si les 7,3 milliards d’êtres humains se faisaient hara kiri demain matin, et éteignaient la lumière en quittant la scène, la température moyenne planétaire grimperait tout de même d’environ 0,6°C. Or, la température d’octobre 2014 titille déjà le 1°C de plus qu’à la fin du 19ème siècle. Certes, elle va probablement redescendre d’un chouïa lorsque le Niño en cours dans le Pacifique tropical va se calmer, au printemps prochain. Mais pas pour longtemps. Conclusion : il est physiquement impossible de ne pas dépasser les 1,5°C. Car, comme je le soulignais sur France Inter jeudi dernier, chaque matin des centaines de millions de personnes vont prendre leur voiture pour aller travailler, ou un train alimenté par une électricité au charbon et au gaz, des hauts fourneaux vont fabriquer de l’acier… et cela ne va pas s’arrêter dans les vingt prochaines années.

Comment ce 1,5°C inatteignable est-il arrivé dans le texte ? A la suite de pressions exercées d’abord par les pays les plus vulnérables, qui en ont fait une ligne rouge… et donc l’acceptation de cette ligne rouge par la plupart des grands pays, d’où sa mention dans le discours inaugural de François Hollande. Pourquoi ? Parce que le refuser, même au nom de la simple prise en compte de la science du climat, aurait bloqué l’adoption de l’accord par les pays les plus vulnérables.

SCHIZOPHRÉNIE AVOUÉE EST À MOITIÉ PARDONNÉE

Quelles seront les conséquences de cet accroc au réalisme, de cette négation de réalités bien dures qui s’imposeront ? Les positives seraient de hâter le moment où les pays les plus pauvres et les plus vulnérables pourront s’appuyer sur le texte adopté à Paris pour dire aux responsables historiques du changement climatique et aux plus gros émetteurs par habitant qu’ils doivent compenser les dégâts subis. Une perspective liée à l’ensemble du texte de la partie “Pertes et préjudices“, articles 48 à 52. Une telle situation pourrait accélérer les transferts de technologies efficaces et moins émettrices de GES vers les pays du Sud, renforcer les mécanismes visant à limiter la déforestation tropicale, mais aussi les transferts liés à l’adaptation aux changements climatiques afin d’en limiter les dégâts. Mais c’est là une hypothèse optimiste, rien dans le texte ne comporte d’obligation à cet égard pour les pays riches. On ne peut écarter l’hypothèse inverse, qu’en l’absence d’une telle accélération, à redouter, l’écart qui ainsi grandit entre les promesses et les résultats pourrait bien se retourner contre tout le processus de coordination mondiale. Voire justifier de la violence entre Etats.

Cette schizophrénie se compense toutefois d’une qualité rare : elle est avouée. Dès le préambule, le texte précise bien qu’il existe un «écart significatif» (euphémisme de diplomates) entre les promesses agrégées des Etats en terme d’émissions de gaz à effet de serre et l’objectif climatique, non seulement celui de ne pas dépasser 1,5°C mais également celui des 2°C de plus que la période pré-industrielle. Dans la partie II du texte, sur les Contributions volontaires nationalement déterminées, le paragraphe 17 va plus loin et quantifie cet écart significatif en notant que les émissions qui découlent de ces promesses devraient atteindre 55 milliards de tonnes de gaz à effet de serre (en équivalent C02) en 2030 alors qu’il ne faudrait pas dépasser les 40 milliards de tonnes pour se donner une bonne chance de ne pas dépasser… les 2°C (pour mémoire, les émissions de 2014 sont de 36 milliards de tonnes pour le seul CO2 lié à l’énergie fossile et au ciment).  Le texte de l’Accord de Paris ne doit donc pas être qualifié de mensonger. Il dit explicitement que le compte n’y est pas. Mais pourquoi ? Nombre d’ONG ont une réponse militante toute prête à cette question : c’est la faute des lobbies des énergies fossiles. Si cette réponse comporte une part de vérité, elle est insuffisante, et même dangereuse, car elle nourrit des illusions et masque les ressorts les plus profonds de la consommation d’énergie fossile.

LES FAUSSES PISTES DES BISOUNOURS DU CLIMAT

L’un des exemples les plus évidents de cette fausse piste est celle des transports maritimes et aériens, dont le texte ne parle pas, après exclusion d’un paragraphe les traitant. Cette décision est présentée comme le résultat d’une action des lobbies (constructeurs d’avions, compagnies aériennes, armateurs…) sur les négociateurs. Et regrettée puisque le total de leurs émissions (2% pour l’aérien notamment) ne peut que s’accroître au regard des décisions actuelles : il y a près de 20.000 avions en service, les constructeurs et compagnies tablent sur 37.000 en 2033, dont 31.000 à construire (source GIFAS). Mais ces lobbies ont-il besoin d’agir ? Nullement. Ce sont l’ensemble des gouvernements de la planète qui refusent toujours de taxer le kérosène, de faire payer le prix des externalités climatiques de ces deux moyens de transport, et qui investissent dans les infrastructures (aéroports, comme celui de Notre Dame des Landes, et ports pour le fret maritime). Pourquoi ? Pour obéir aux industriels et transporteurs ? Nenni. Parce que ces gouvernements sont tous persuadés qu’il faut suivre les conseils des économistes néolibéraux, augmenter les échanges, fonder les économies sur les “avantages comparatifs” des territoires mis en concurrence régionale ou mondiale, booster le tourisme de masse.

 En Europe, les gouvernements français, allemand, espagnol sont à fond derrière Airbus, comme celui des Etats-Unis l’est derrière Boeing. Ils ne les suivent pas, ils les précèdent. La taxation du kérosène sur toutes les lignes intérieures de l’Union Européenne est techniquement, politiquement et économiquement possible, et indispensable au recul de cette activité au profit de liaisons ferroviaires alimentés par une électricité décarbonée. C’est par choix que les gouvernement la refusent. Et surveillent comme le lait sur le feu les commandes d’avions, qui fournissent, en France, du travail aux usines employant le plus grand nombre d’ouvriers et d’ingénieurs. Croire qu’il s’agit là d’un problème de faiblesse des gouvernements vis à vis des industriels relève de la fausse piste des bisounours du climat. Ceux qui n’ont toujours pas compris, ou font semblant de ne pas comprendre, que si les énergies fossiles ont un tel usage, massif, ce n’est pas d’abord parce qu’elles sont sources de profits pour des entreprises multinationales, mais d’abord en raison de leurs caractéristiques physico-chimiques (énergie concentrée, facilité d’usage) de leur abondance et de leur bas coût direct. Et que les différences essentielles entre les niveaux de vie des Européens et des Sénégalais, des Ethiopiens ou des Bengalis correspondent à des écarts de consommations énergétiques qui les expliquent. Un Français moyen consomme en moyenne 7000 kWh par an d’électricité, un habitant du Niger 30 kWh… d’un côté habitat, médecin, écoles et université, pompiers… de l’autre le dénuement.  la satisfaction des besoins élémentaires des trois milliards d’êtres humains qui vivent le plus mal sur la planète ne pourra être obtenue sans qu’ils puissent accéder à plus d’énergie qu’aujourd’hui, et, au moins dans les trois décennies à venir, l’énergie fossile y contribuera fortement.

AFFRONTER LA CONTRADICTION ET LE RÉEL

Affronter cette contradiction pour engager des politiques climatiques sérieuses conçues à l’intérieur d’un projet plus vaste de progrès humain met en cause ce à croient la plupart des gouvernements de la planète. Ils croient au capitalisme, et même à sa dérégulation forcée (l’Union Européenne continue de vouloir déréguler et accentuer la concurrence sur les systèmes de production d’électricité et les réseaux ferroviaires, un non-sens devant la planification écologique nécessaire), ils croient à la nécessité d’une caste de riches et de super-riches (et souvent en font partie), ils méprisent souvent la démocratie même réduite à l’apparence… ils n’ont pas besoin de “céder” aux lobbies industriels, ils souhaitent ardemment que ces derniers existent. Et dans les pays les plus démocratiques, ils représentent la volonté des citoyens. Lorsque Emmanuel Macron explique qu’il veut plus de jeunes rêvant devenir milliardaires grâce à la net-économie (et pas d’avoir des idées géniales pour solutionner les problèmes économiques et sociaux et de les mettre en oeuvre dans des coopérations solidaires entre êtres humains), il exprime la pensée d’un Président de la République élu à la majorité des voix dans une élection “normale”.

Ce sont ces réalités qui expliquent la schizophrénie de l’Accord de Paris. Elles ne sont donc pas renversables par une manifestation réclamant de “sauver la planète”. Elles sont durables. Et c’est pourquoi, dans mon livre, Les dessous de la cacophonie climatique, écrit à la fin du printemps dernier, j’anticipais le résultat de la COP-21 ainsi : «Au moment où ce livre est écrit, les contribution de la plupart des pays demeurent inconnues, en particulier celle des géants chinois et indiens. Mais il est probable que, lorsque l’on fera les comptes à un mois de la COP-21, le compte n’y sera pas. Autrement dit que les trajectoires d’émissions déductibles de ces «contributions» ne seront pas en ligne avec l’objectif climatique des 2°C. Mais, peut-il en être autrement ? Même un «succès» de la COP-21, autrement dit la signature d’un accord quel qu’il soit, ne sera qu’une étape dans un processus long par lequel l’Humanité va affronter les conséquences de la transformation de la planète qu’elle a engagé. L’idée qu’elle serait en état de définir maintenant, de manière définitive et pour le siècle entier, la stratégie et les moyens d’une maîtrise de cette transformation, optimisant au plus juste l’exploitation des ressources naturelles au regard des besoins actuels et futurs, est un vœu très pieux et complètement vain.

De cette perspective peu enthousiasmante, certains tirent la conclusion que l’on ne peut rien attendre de cette Convention et des négociations qui l’accompagnent. Et de se tourner vers l’action locale, des consommateurs ou d’entreprises, ou les décisions symboliques comme la vente d’actions de sociétés pétrolières détenue par des collectivités territoriales ou des Universités américaine, voire vers l’action de chaque consommateur pour diminuer son usage des énergies fossiles. Ces actions ne sont pas inutiles et certaines sont même très importantes. Elles permettent d’avancer concrètement sur bien des sujets techniques ou économiques. Mais elles trouvent rapidement leurs limites sur le mode du conducteur de voiture qui voudrait bien prendre un train… qui n’existe pas. La coordination mondiale sera nécessaire pour aller plus loin que les premières mesures d’économie, les choix à double dividende, la mise en œuvre de technologies efficaces et donc rentables immédiatement. C’est pourquoi la poursuite du processus de la Convention, avec l’obligation pour les pays de déclarer chaque année leur « inventaire » d’émissions de gaz à effet de serre, de se retrouver pour des négociations où l’on parle d’objectifs climatiques, d’aides aux pays vulnérables, de coordination pour la promotions de technologies peu ou pas émettrice, de soutien aux politiques de reforestation ou de limitation des déforestations… doit être l’un des buts majeurs de la COP-21. C’est à cette aune que l’on pourra juger de son succès

Ci-dessous ma participation à l’émission Le débat du jour sur RFI, en direct de la COP-21, le vendredi 11 décembre.

#cop21 – Est-ce l’outil adapté pour lutter… par rfi

Source : Blog Libération, Sylvestre Huet, 14-12-2015

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James Hansen : « C'est vraiment une imposture, c'est un faux »

« C'est vraiment une imposture, c'est un faux ». C'est en ces termes que James Hansen, l'un des scientifiques américains les plus connus – célèbre notamment pour avoir alerté le Congrès sur le dérèglement climatique dès 1988 – qualifie l'accord de Paris. L'ancien scientifique de la NASA, considéré comme le père de la prise de conscience mondiale sur le changement climatique ne semble du tout pas convaincu par le contenu de l'accord final de la conférence de Paris sur le climat. Pour lui, « il n'y a aucune action, juste des promesses. Tant que les énergies fossiles sont présentées comme les énergies les moins chères, on va continuer à en brûler ».
Les pourparlers entre les différentes délégations présentes à la COP21 n'ont pas pu déboucher sur un accord à la hauteur des attentes de certains défenseurs de la planète comme James Hansen. Les questions relatives notamment à l'objectif que devaient se fixer les États quant à la limite de hausse de température à 1,5 °C au lieu 2 °C ainsi que les sommes que devrait éventuellement verser les pays riches aux pays pauvres ont été les principaux points de discorde. Le climatologue aurait notamment espéré une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre. Selon lui, les promesses faites par les pays riches notamment sont inutiles. Il estime que seule une taxation des émissions de gaz à effet de serre permettrait de réduire considérablement et de façon rapide le réchauffement de la planète et d'éviter ainsi les pires catastrophes que cela pourrait engendrer. Le scientifique et défenseur de la planète a même suggéré une tarification sur la base de laquelle les « pollueurs » de la planète devraient être taxés. Il propose une taxe de 15 $ par tonne de carbone émise et une augmentation de 10 $ par an de ce prix. Malheureusement, cette offre n'a pas eu beaucoup de preneurs, même parmi les plus écologiques de la conférence.

Un autre aspect de l'accord qui ne rassure pas du tout les défenseurs de la planète est qu'il ne soit pas juridiquement contraignant. En effet, « du point de vue du droit international, l'accord n'est pas à strictement parler contraignant dans la mesure où il ne prévoit pas de mécanisme coercitif ou de sanction pour les pays qui ne respecteraient pas leurs engagements » avance Matthieu Wemaëre, avocat aux barreaux de Paris et de Bruxelles, expert en droit du climat et négociateur pour le Maroc lors de la COP21, dans les colonnes du journal Le Monde. « Dans cet accord, il n'y a rien de contraignant : il n'y a pas de sanction, donc les États font ce qu'ils veulent », regrette Jean-François Julliard, le directeur général de Greenpeace France, interrogé par RTL. « Si demain matin, les États qui vont signer ces accords aujourd'hui ont envie de partir dans une tout autre direction, personne ne peut les empêcher ».

Même si ses prises de position ne sont pas toujours appréciées par les politiques, Hansen estime que le rôle du scientifique est aussi d'alerter sur les conséquences nuisibles de la science. En effet, il a été à plusieurs reprises arrêté dans des manifestations contre l'exploitation minière notamment dans son pays, mais cela ne semble pas décourager le scientifique et professeur auxiliaire à l'université de Columbia dans sa lutte. Dans une de ses publications, Hansen peint un avenir très sombre pour tous les habitants de la côte des États-Unis. Avec ses collègues, ils ont constaté une fusion plus vite que prévu de 16 énormes calottes glaciaires. Ce qui signifie que même un réchauffement limité à 2 °C serait un danger. Selon le scientifique, à moins qu'une solution définitive ne soit trouvée contre l'effet de serre, le niveau de la mer pourrait augmenter de plus cinq mètres mettant ainsi en danger plus de la moitié des villes du monde. La seule lueur d'espoir qu'a Hansen est que les émissions mondiales sont au point mort. Le climatologue croit beaucoup en la Chine et en la capacité de ce pays à faire avancer les choses dans le bon sens. En effet, il affirme que les dirigeants de ce pays sont souvent formés dans les domaines se référant au climat et à la nature et que ces derniers ne nient pas le changement climatique. En outre, ajoute Hansen, les Chinois sont énormément motivés dans la lutte contre le changement climatique, car ils sont directement menacés par la pollution de l'air qui est si mauvaise dans leurs villes qu'ils sont obligés de passer aux énergies propres.

Source  (article en anglais ici)

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