vendredi 10 avril 2015
L'horreur Des Élevages En Batterie Dénoncé Par La Science-fiction Dés 1964
Des poules à notre époque ! Mais voyons, mémé, t’es plus dans le coup ! Tu veux que je t’explique comment ça se passe de nos jours ? Une fois, j’ai visité une usine à oeufs. Oui, je dis bien usine car ces saloperies sont entièrement automatisées. Bien sûr, dans l’unité de production dont je te parle, il y avait trois mille poules mais je n’en ai vu aucune ; tu m’entends, pas une seule. Ce n’était plus que des machines de chair, allégées de tout organe superflu et réduites à l’état de simples composants d’une machine plus vaste. À intervalles réguliers, on leur injectait directement dans le cou une ration normalisée de nourriture. Ainsi, la poule n’a pas à s’encombrer d’une tête ou de deux yeux. Elle n’a pas non plus besoin d’avoir un bec pour picorer du gravier puisque les oeufs mous sont directement recueillis dans des petits sachets de plastique et acheminés par la chaîne vers l’appareil qui scellera l’emballage et y apposera une étiquette.
« Lorsque la courbe de production vient à décliner, l’élément usagé est automatiquement remplacé. Et même à cette occasion, ce n’est pas une vraie poule que tu peux voir, mais une boîte métallique hérissée de cables et de tubes qui contient une créature sans tête, sans pattes, sans plumes, une pièce mécanique comme les autres à la seule différence que son usure est plus rapide.
« Voilà pourquoi je n’aime pas les oeufs sans coquille.
— Ce n’est pas possible, dit-elle horrifiée. Tu me racontes des histoires. C’est trop atroce pour être vrai. » Puis elle essaya de se rappeler quand, pour la dernière fois, elle avait vu un oeuf dans sa coquille. Mais bien vite, elle renonça et reprit : « C’est un scandale ! On devrait faire quelque chose. »
Il hocha la tête. « Ce serait aux jeunes de s’en occuper mais il n’y a qu’à les voir pour se convaincre qu’ils ne feront rien : ils ont tous l’air abrutis."
Source : Histoires Paradoxales
ERRANCE AU BORDDE L’OUBLI nouvelle d'Edward MackinMackin (1964)
http://live.fr.dbpedia.org/mediawiki/index.php/Ralph_McInerny
Il Est Minuit Moins Trois Sur L'horloge De L'apocalypse Nucléaire Selon Un Réseau De Scientifiques Américains!
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Tic Tac Tic Tac...Boum! |
L’aiguille de l’ « Horloge de l’apocalypse »
Overview | Bulletin of the Atomic ScientistsLe pointeur symbolique qui sur le Bulletin of the Atomic Scientists indique à combien de minutes nous sommes du minuit de la guerre nucléaire, a été déplacée vers l’avant : de minuit moins 5 en 2012 à minuit moins 3 en 2015 , même niveau qu’en 1984 en pleine Guerre froide. Sur les grands médias, la nouvelle est passée presque totalement sous silence. Et pourtant l’alarme est lancée par de réputés scientifiques de l’université de Chicago qui, après consultation d’autres collègues (dont 17 Prix Nobel), évaluent la possibilité d’une catastrophe provoquée par des armes nucléaires en concomitance avec le changement climatique.
La Grèce De Tsipras Sans Autre Choix Que La Lutte À Mort Contre l' UE Des Banquiers!
L’assassinat de la Grèce par James Petras
Le gouvernement grec est aujourd’hui enfermé dans une lutte à mort face à l’élite qui domine les banques et les centres du pouvoir politique de l’Union européenne.
Ce qui est en jeu, ce sont les conditions de vie de 11 millions de travailleurs, fonctionnaires et artisans grecs, ainsi que la viabilité de l’Union européenne. Si le gouvernement de Syriza capitule face aux exigences des banquiers de l’Union européenne et accepte de poursuivre la politique d’austérité, la Grèce sera alors condamnée à des décennies de régression, de misère et de domination coloniale. Si la Grèce décide de résister et si elle est contrainte de quitter l’Union européenne, il lui faudra répudier une dette extérieure de 270 milliards d’euros, provoquant la chute des marchés financiers internationaux et l’effondrement de l’Union européenne.
Les dirigeants de l’Union européenne misent sur un reniement par les dirigeants de Syriza des promesses faites à l’électorat grec qui, au début du mois de février 2015, voulait, à une écrasante majorité (plus de 70 %), en finir avec l’austérité et le paiement de la dette, développer les investissements de l’état dans l’économie nationale et le développement social [1]. Les choix sont douloureux, leurs conséquences auront une portée historique mondiale. Les enjeux vont bien au-delà de l’aspect local, ou même régional à court terme. C’est à l’échelle mondiale que tout le système financier en sera affecté [2].
Bien au-delà de l’Europe, le non-remboursement de la dette va se propager à tous, débiteurs ou créanciers ; la confiance des investisseurs à l’égard de l’empire financier occidental sera ébranlée. Avant tout, toutes les banques occidentales ont des liens directs ou indirects avec les banques grecques [3]. Quand ces dernières s’effondreront, elles seront profondément affectées au-delà de ce que leurs gouvernements peuvent supporter. L’intervention massive de l’État sera à l’ordre du jour. Le gouvernement grec n’aura plus alors d’autre choix que de prendre le contrôle de l’ensemble du système financier… l’effet domino affectera en premier lieu l’Europe du Sud puis se propagera aux « régions dominantes » du nord ainsi qu’à l’Angleterre et à l’Amérique du Nord [4].
Afin de comprendre les origines de ces crises et des choix auxquels la Grèce et l’Union européenne sont confrontées, il est nécessaire de passer rapidement en revue les développements économiques et politiques des trois dernières décennies. Nous procéderons en examinant les relations grecques et européennes entre les années 1980 et 2000, puis la crise actuelle et l’intervention européenne dans l’économie grecque. Dans la section finale, nous discuterons de l’ascension et de l’élection de Syriza et de sa soumission grandissante dans le contexte de domination et d’intransigeance de l’Union européenne, mettant en évidence la nécessité d’une cassure radicale avec les anciennes relations de « seigneur à vassal ».
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