vendredi 28 août 2015

Sous Hollande Le Roi Du Maroc Fait Arreter Des Journalistes En France!

Pour l'instant, cette histoire marocaine ne tient pas debout tant elle paraît grosse et semble cousue de fil blanc. C'est connu, tous les moyens sont bons dans ce pays pour faire taire les gênants au régime. Ce livre à venir était sans doute trop embarrassant s'il avait été publié.

(On peut remettre de l'argent à une personne pour un motif, et faire croire qu'on lui a remis pour un tout autre motif. Il y avait déjà, l'histoire bien connue de la traîtrise de Clémenceau envers Marcellin albert porte paroles des vignerons, venu le voir à paris, lors des grandes manifestations vigneronnes dans le sud de la france au début du siècle dernier.)



Le roi du Maroc a t-il tendu un piège délibéré à un journaliste pour l'empêcher de publier?


Pour avoir travaillé avec le très courtois Eric Laurent chez Flammarion, j'ai quelque difficulté à croire que le scénario décrit par la presse ce jeudi 27 août soit tout à fait conforme à ce qui s'est passé. Selon la plupart des dépêches en effet, le journaliste et sa collaboratrice auraient réclamé un rendez-vous pour dire au cabinet du roi "Faites attention, nous avons là un livre qui comporte une poignée de révélations compromettantes, et nous voudrions de l'argent pour ne pas le publier". C'est curieux, mais ça sent le montage dès les premières étapes du récit.
En général, quand on prend la peine d'écrire un livre, ce n'est pas pour monnayer sa destruction et la plupart de ceux dont c'est le métier n'auraient jamais eu pareille idée.

Un autre scénario plus plausible serait que les services marocains ont eu vent de ce projet, et ont monté l'opération de rachat des pages compromettantes dans un hôtel parisien, tout en prévoyant de la dénoncer, solennellement, la main sur le coeur, au moment opportun. S'il y a subterfuge il n'est pas certain qu'il réussisse, même si le gouvernement français donne l'ordre de ne fâcher personne à Rabat, et même si les Américains l'y invitent pour des raisons qui leur sont propres. On connaît l'extraordinaire audace de notre président et nous savons qu'il fait toujours preuve d'une indépendance totale à l'égard des Etats-Unis, mais il n'est pas impossible qu'un juge français s'énerve au point de faire capoter l'affaire.

Jeudi 27 août 2015, 20 heures  Christian Combaz

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