vendredi 4 avril 2014

Le nouveau système de virement Européen SEPA Très Apprécié Des Truands Qui Ont Déjà Vidé De Nombreux Comptes!

Désolé Hein? les mafias peuvent vider votre compte bancaire grâce au Sepa! 


Le nouveau système de prélèvement est censé faciliter la vie des clients des banques. Mais des truands ont identifié des failles et ont déjà puisé dans de nombreux comptes.

"le très officiel Comité national pour le Sepa reconnait lui-même son impuissance!" (à quoi sert-il alors?)

Le virement Sepa, mis en place progressivement entre le 1er février et le 1er aout en France, devait, au départ, être un progrès : un moyen de paiement « plus sûr et moins cher »… Le nouveau Single Euro Payments Area, créé en novembre 2010 par Bruxelles, sera en effet  à partir du 1er aout le seul système de virement reconnu dans tout l’Espace Économique Européen (l’EEE), plus la Suisse et Monaco. Soit au total 31 pays.

A priori, le Sepa est très pratique


Son but : simplifier la vie de plus de 380 millions de consommateurs. De fait, avant, un client qui souscrivait un abonnement auprès d’un opérateur téléphonique devait envoyer un courrier à cet opérateur, et signer une autorisation de prélèvement auprès de sa banque. « A partir d’août, explique Ludovic Herschlikovitz, fondateur du site Choisir-ma-banque.com, ce sera beaucoup plus simple : il suffira d’adresser un document (avec son numéro d’identification bancaire IBAN) à son opérateur, qui se chargera de tout. »

Idem pour y mettre fin : auparavant, il fallait « révoquer » ce prélèvement régulier auprès à la fois de l’entreprise et de sa banque. Désormais, il suffira de révoquer son SEPA auprès de son fournisseur, à tout moment, par lettre recommandée avec AR. C’est un service vraiment utile, explique Laurence Strauch, directrice du marketing des particuliers du Crédit du Nord: « cela permettra de s’abonner facilement à, par exemple, une revue italienne, alors qu’avant, il fallait émettre un virement vers l’étranger, ce qui était complexe et cher… »

Des risques multiples


Mais le nouveau système a une conséquence inattendue pour les consommateurs: la banque n’est plus l’intermédiaire de confiance dans l’opération. Ce sera le bénéficiaire (fournisseur d’eau, de téléphone…) qui présentera le mandat et le conservera, la banque n’aura plus à vérifier son authenticité.

Un faux prestataire pourra donc se présenter, avec un faux mandat, et obtenir le paiement de celui-ci. Bien sûr, il y aura quand même quelques garde-fous : le créancier devra disposer d’un identifiant obtenu auprès de la Banque de France (c’est l’ »ICS » pour Identifiant Créancier SEPA). Une précaution qui n’est pas tout à fait une garantie. Autre problème: comme le client est le seul à pouvoir révoquer un prélèvement, s’il oublie de le faire il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. Or, chaque Français voit son compte bancaire principal prélevé automatiquement par 4 à 5 créanciers. Un oubli est donc vite arrivé. Or, dans ce cas, le prestataire avec lequel le client n’est plus engagé pourra parfaitement –et en toute légalité- continuer à percevoir son prélèvement ad vitam aeternam, du moins tant que le titulaire du compte débité ne s’y oppose pas !

L’exemple britannique fait peur


Ce fonctionnement, commun à tous les pays européens, facilite évidemment le travail des mafias de tous horizons. Au Royaume-Uni, qui a mis en place le Sepa l’an dernier, les fraudes aux prélèvements ont fait un bond de plus de 30%. Selon le « Centre for economics and business research », elles ne touchaient que 26.000 personnes en Grande-Bretagne en 2010, mais en auraient touché plus de 40.000 l’an dernier. Et les projections des professionnels sont très alarmantes pour 2014 et 2015…  

En France, les banques s’attendent aussi à une explosion, sans savoir quelle parade mettre en place. D’ailleurs, y en a-t-il ? Car le très officiel Comité national pour le Sepa reconnait lui-même son impuissance. Il y a quelques mois, dans son Guide, il indiquait le danger de ces mandats donnés sans garantie : « des risques réels de détournement existent pouvant mener à des mouvements de fonds non autorisés sur les comptes des débiteurs dont les identifiants ont été détournés. » On ne peut pas être plus clair!

Rares sont les banques qui prennent les devants


Le règlement Sepa, dans son article 5-3, prévoit bien qu’il est possible pour chaque client de mettre en place des limitations aux prélèvements sur votre compte grâce une « liste blanche », mais cette possibilité n’est que très rarement proposée par les banques. C’est bien dommage, car en listant l’ensemble de ses fournisseurs, cela forcerait la banque à bloquer tout prélèvement d’autres sources. Le règlement prévoit aussi l’instauration d’une « liste noire ».

Elle est, elle aussi, restée lettre morte, sauf dans quelques établissements, comme le Crédit du Nord. « Nous avons mis en place une alerte systématique (et gratuite) par email et SMS qui préviendra chacun de nos client en cas de demande de mise en place d’un prélèvement Sepa » explique Catherine Redon, responsable Equipement Services et Prévoyance du Crédit du Nord. Mais la plupart des banques ont choisi de ne pas alerter systématiquement –et gratuitement- leurs clients.


Les mafias visent déjà les entreprises


Les seuls à se démener, dans cette histoire, ce sont les mafias, notamment celles d’Europe de l’Est. Elles se sont précipitées sur cette « faille » de sécurité. Depuis l’automne dernier, elles sont à la manœuvre et se régalent. Leurs cibles? Les entreprises. « Depuis plusieurs mois, des bandes très organisées se font passer pour la banque de certaines entreprises. Elle leur propose alors de tester la mise en place du SEPA en effectuant un essai sur un transfert Aller-retour avec de l’argent réel… Des sommes que, bien sur, l’entreprise ne voit jamais revenir » explique Dominique Dubois, commandant de la Brigade des fraudes aux moyens de paiement de la Police judiciaire.

Une grande entreprise cotée s’est même fait avoir et a accepté un transfert de… 1 million d’euros. Cette « ingénierie sociale » (c’est le nom de ce type de fraude) a déjà coûté, rien qu’en France, 250 millions d’euros l’an dernier. « On devrait rapidement dépasser les 300 millions avant la fin de l’année » confie un spécialiste du secteur. 

Ces banques qui compensent les frais perdus


Non seulement le SEPA n’est pas « plus sûr », mais en plus, il n’est pas « moins cher ». Normalement, les banques ne devraient plus faire payer quoi que ce soit, puisque leur intervention est désormais très limitée et que leur responsabilité est réduite au minimum. Les nombreux établissements qui faisaient jusqu’alors payer la mise en place –et la révocation- d’une autorisation de prélèvement, se sont retrouvés confrontés à un problème : disparus les 8 euros qu’ils prélevaient en moyenne pour la mise en place d’un « prélèvement » ! Mais une banque ne déteste rien tant que de voir disparaitre une occasion de prélever des frais et qu’elle se dépêche, dans ce cas, pour « inventer » de nouveaux frais.

Les banques ont donc créé  »de nouvelles lignes tarifaires » explique Maxime Chipoy de l’UFC-Que Choisir, « comme des “frais d’information” ou de “mise en place de prélèvements +” Avec notre partenaireChoisir-ma-banque.com, nous avons donc recensé ceux qui « trichaient » en prélevant des frais… qu’on peut qualifier d’indus!

Bizarrement, tous appartiennent au même réseau : le Crédit Agricole. « Nous avons été étonnés de voir que 9 caisses régionales avaient choisi de faire payer à leurs clients une «lettre d’information» en cas de mise en place d’un prélèvement : jusqu’à 8 euros, par exemple, au Crédit agricole Touraine et Poitou… » explique Ludovic Herschlikovitz. La vigilance s’impose donc. 

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La finance aujourd'hui comme à la veille de l’éclatement de la crise de 2008



"Non, non, rien n´a changé Tout, tout, a continué Hé! Hé! Hé! Hé!"


Les gouvernements n’ont pas fait leurs devoirs!


Le pouvoir qu'un gouvernement seul possède est de contourner la bourse pour ne pas se livrer pied et poings lié aux spéculateurs. Le Japon le fait en vendant principalement ses obligations directement à ses citoyens. Agir ainsi permettrait de limiter les dégâts et mettrait à l’abri du chantage pour un gouvernement qui voudrait réglementer au moins minimalement son système financier national. Ceci tant que les grandes organisations internationales n'auront pas réussit à s'entendre vers un retour à une réglementation adéquate.

Il y a effectivement de quoi paniquer. Le bon peuple qui se lève chaque matin pour aller gagner honnêtement sa vie, a dû en 2008, avec la complicité des gouvernements, verser des centaines de milliards d’aide sociale à la bande de truands qui ont spéculé sur des valeurs sans garanties suffisantes.

La planète financière tourne aujourd’hui comme elle tournait à la veille de l’éclatement de la crise de 2008,
soit autour d’une masse de plaies laissant présager des lendemains chaotiques. Et ce, parce qu’en matière de réglementation, les gouvernements se sont montrés paresseux. C’est le moins que l’on puisse dire.

Le retour des plaies, par Serge Truffat


Il y a peu a été publié un rapport sur les produits dérivés qui donne froid, le plus sibérien des froids, dans le dos. C’est bien simple, selon les calculs de la firme AlphaValue, la somme des produits en question totalisait 693 000 milliards de dollars au terme du premier semestre 2013, contre 684 000 milliards lors de la période correspondante en 2008. Le montant actuel a ceci d’effrayant qu’il égale dix fois le PIB mondial. Quand on songe, ainsi que ne cesse de la marteler Warren Buffett, qu’on ne peut accuser de dérive gauchiste, que « les produits dérivés sont une arme de destruction massive »…

Pour bien mesurer la profondeur comme l’ampleur de l’épreuve économique à l’horizon du moyen terme, AlphaValue estime que l’inventaire des produits, dont les toxiques, que détient Crédit Suisse sont de 86 fois le PIB de la Suisse, suivi d’UBS avec 65 fois, Barclays avec 26 fois le PIB britannique et BNP Paribas avec 24 fois le PIB français. La première banque américaine, il s’agit de JP Morgan, est à la 13e position avec 4 fois le PIB américain. Il va sans dire que le risque systémique suinte toujours dans les murs des établissements financiers.

L’énormité des vices socio-économiques que cela suppose est à mettre sur le compte de bien des gouvernements. On s’explique. Dans la foulée de l’implosion constatée en 2008, une liste des 25 établissements qualifiés de too big to fail (trop gros pour faire faillite) a été établie. Des années plus tard, cette liste reste plus ou moins ce qu’elle était. Qu’on y pense : on compose la liste des banques que les États ne peuvent pas laisser tomber et trois ans plus tard, on observe qu’à part des changements dans le classement, on compte toujours autant de sociétés. On voudrait illustrer l’insouciance criminelle des États en matière de gestion du risque qu’il suffirait de brandir cette liste. Ce n’est pas tout.

On se souviendra que les banques refusant de se prêter entre elles au lendemain de la faillite de Lehman Brothers en 2008, les banques centrales ont pris le relais, la Réserve fédérale américaine (FED) au premier chef. De fait, des milliards et des milliards ont été injectés dans le circuit afin de maintenir les bas taux d’intérêt. Cette politique a eu pour effet pervers de favoriser un essor du prix des actions ainsi que des valeurs immobilières à un rythme qu’il faut bien qualifier d’alarmant. Ce faisant, bien des compagnies américaines œuvrant dans les secteurs concernés sont plus endettées qu’à la veille du fiasco financier de 2008.

Il se pourrait fort bien que le contexte qui prévaut aujourd’hui soit attribuable à un mauvais diagnostic macroéconomique. En effet, ici et là, des chercheurs avancent que les banquiers centraux ont donné préséance à un certain laisser-aller en faisant le pari qu’une fois le retour à la normale, il faudrait combattre en priorité les poussées inflationnistes qui en découleraient. Qu’il faudrait s’attaquer à l’assurance-chômage, sabrer les budgets des États… Bref, on a employé les vieilles recettes avec comme résultat que l’ombre de la… déflation est à notre porte. Bravo !

On a tellement décloisonné, tellement déréglementé que nous voici gouvernés par des gens habités par l’impuissance et par l’ignorance face à des véhicules financiers d’une complexité extrême. En fait, nos élus ont tellement accordé de pouvoirs à des non-élus que ces derniers mettent à profit la logique des droits, les leurs, aux dépens de celle des devoirs à notre égard.

Economie : Le retour des plaies, par Serge Truffat

Citigroup échoue au stress test : les spectres de Glass-Steagall hantent la Fed




Cinq big-bank U.S ont échoué au test de résistance!




« Le seul moyen de sauver le système de la prochaine catastrophe financière est le retour du Glass-Steagall. »


Deux rapports indépendants publiés la semaine dernière par la Réserve fédérale

et la Banque d’Angleterre donnent une idée de l’état d’insolvabilité des grandes banques internationales – pour lesquelles on prévoit de sacrifier les épargnants. Dans sa Comprehensive Capital Analysis and Review, la Fed donnait le 26 mars les résultats définitifs des « stress tests » des grandes banques, qui étaient bien plus alarmants que ceux annoncés. Il se trouve que Citigroup, de même que les divisions américaines de HSBC, Royal Bank of Scotland et Banco Santander, sont sous-capitalisés et surendettés. Autrement dit, leurs actifs sont bons pour la poubelle !

Dans une déclaration de sa Commission de politique financière du 19 mars, la Banque d’Angleterre se plaint de son incapacité à estimer le bilan des banques :
Les modifications de la structure et du fonctionnement des marchés en raison de l’adaptation des modèles d’activité des banques aux suites de la crise financière et à la réaction au niveau des régulations qui en résultait, font qu’il est plus difficile de juger de l’impact probable de développements inattendus quelle que soit la source.

Rappelons que la Banque des règlement internationaux (BRI) avait justement affirmé l’année dernière, sur la question de l’estimation des bilans, qu’il suffisait seulement de « réduire les bruits statistiques dans l’estimation des risques » ! Pas besoin de séparation bancaire ou de Glass-Steagall.

Bien sûr, on compte sur les procédures de renflouement interne nouvellement mise en place en Europe et aux Etats-Unis pour sauver le système aux dépens des épargnants. Mais il s’agit là d’une mission impossible, car il faudrait pour cela des milliers de milliards de dollars et d’euros.




L’aveu de la Fed a cependant pour effet d’alimenter les efforts pour la mise en oeuvre immédiate de la séparation des banques, comme l’avait mandaté Glass-Steagall et comme le prévoient deux propositions de loi devant le Sénat et deux autres devant la Chambre, pour lesquels le comité d’action politique LaRouche PAC continue à se mobiliser.

Sur son site Wall Street on Parade, sous le titre « Citigroup échoue au stress test : les spectres de Glass-Steagall hantent la Fed », l’activiste Pam Martens conclut que l’opération baleine de JPMorgan à Londres, réalisée à l’aide des dépôts de sa banque assurée par la FDIC, ainsi que la manipulation du Libor et des marchés de change et de matières premières, plus la dernière enquête sur le recyclage d’argent sale par Citigroup, etc., montrent que leDodd-Frank est un échec total. « Le seul moyen de sauver le système de la prochaine catastrophe financière est le retour du Glass-Steagall. »


Solidarité et Progrès