vendredi 28 novembre 2014

La Préfecture Du Nord Sauve La Coupe Davis D'un Controle De L'inspection Du Travail : On ne Controle Pas Le stade Pierre Mauroy!

Avec "la gauche" ils se tiennent tranquuilles! (proverbe du MEDEF)



Coupe Davis : un contrôle de l'inspection du travail interrompu par la préfecture


Dans un article intitulé "Controlus interruptus à la Coupe Davis", "Le Canard Enchaîné" raconte ce mercredi une histoire embarrassante pour la préfecture du Nord et le Parquet de Lille. 

Les agents de sécurité du Stade Pierre Mauroy qui ont travaillé autour de la Coupe Davis étaient-ils tous bien déclarés dans les règles ? On ne le saura sans doute pas puisque le contrôle diligenté le week-end dernier par l'Inspection du travail, l'URSSAF et la police de l'air et des frontières n'a finalement pas pu avoir lieu. Les explications données par "Le Canard enchaîné" ce mercredi matin risquent de faire du bruit. 

50 agents de contrôle étaient prévus pour cette opération menée à l'occasion de la finale de la Coupe Davis. Une opération préparée minutieusement et qui, selon le journal satirique, avait sans douté été décidée après une "collecte de renseignements probants ou d'une dénonciation". En clair, un contrôle qui risquait de mettre le doigt sur des anomalies ou fraudes.

Mais rapidement le chef de la sécurité du stade aurait demandé à la préfecture de faire arrêter le contrôle. Ce qui fut fait et confirmée par le procureur adjoint de Lille, qui, selon "Le Canard Enchaîné" aurait parlé de "risque de trouble à l'ordre public". Les 50 personnes mobilisées pour le contrôle ont dû rentrer chez elles. Bredouilles et assez fâchés pour faire connaître l'histoire... au Canard.


"Aucun commentaire"


Le Parquet de Lille a refusé d'expliquer sa décision d'interrompre ce contrôle et a simplement indiqué au journal que ce contrôle "provoquait des bouchons". Nous avons contacté la préfecture du Nord qui n'a pas démenti ses informations et a déclaré que "Le stade Pierre-Mauroy fait l'objet de contrôles réguliers dans ce cadre ; le dernier en date ayant eu lieu à l'occasion du concert de Patrick Bruel. (...) Le préfet et le procureur qui ont autorité sur les différents services mobilisés sur ce type de contrôle ont souhaité décaler dans le courant de l'après-midi le contrôle programmé le vendredi 21 novembre compte-tenu des risques de trouble à l'ordre public liés à l'afflux des spectateurs à l'entrée des parkings et aux embouteillages sur l'autoroute juste avant le match."

Le Canard Enchaîné, qui note que le gouvernement a fait de la lutte contre la fraude une priorité et rappelle que l'Organisation Internationale du travail demande que les fonctionnaires de l'Inspection du travail soient "indépendants de toute influence extérieure indue" termine son article en posant cette question  : "Grâce à cette jurisprudence Davis, tout préfet devra-t-il interrompre le contrôle d'une boîte pour faire cesser un trouble à l'ordre public ?". 


Coupe Davis : un contrôle de l'inspection...

Coupe Davis : un contrôle de l'inspection du travail interrompu par la préfecture - France 3 Nord Pas-de-Calais

jeudi 27 novembre 2014

Rémi Fraisse Mensonge D'état, Silence D'un Système...



De Plus En Plus D'élections Suspectées De fraude En France!

Nous vous révélions le 5 mars 2014 comment La fraude électorale sera l'ultime tabou qui détruira ce systême honni et corrompu!


Miracle centriste à Neuilly


EleCTIONS hors-sol. explosion  du nombre de votants avant le scrutin. bourrage des urnes... et puis contestations, recours. bastons dans les gazettes et devant les caméras : les élections internes des partis se suivent et se ressemblent, dans notre belle République. Après le PS et ses grandes campagnes (celle du département de l'Hérault, pour n'en citer qu'une) ; après I 'UMP. sa Cocoe et sa guerre Fillon-Copé ; après le Parti radical, ses électeurs fantômes et son futur procès Rama Yade contre Laurent Hénart... voici l'UDI, ses échanges d'amabilités et ses soupçons ! 

A Neuilly. la farce vient de commencer. « J'émets de sérieux doutes sur la sincérité de ce scrutin », a balancé le député-maire Jean-Christophe Fromantin, candidat mal-heureux du premier tour et soutien d'Hervé Morin, défait par Jean-Christophe Lagarde. Il a même saisi l'arbitre interne de l'UDI, la commission nationale d'arbitrage et de transparence. Mais gare à l'effet boomerang... 

Ces derniers mois, avant la candidature de Fromantin, 26 élus, 4 chefs de service de sa ville et 5 membres de son nouveau « conseil économique de développement » ont pris leur carte à l'UDI. Pas moins. Bizarrement, l'UMP. tenue par un certain Jean Sarkozy, a aussi apporté son lot d'adhérents ! L'ex-patronne de I 'UMP de Neuilly, les responsables de sa permanence, de son site Internet, mais aussi 70 autres personnes, dont des figures du sarkozysme local (Jean-François Pochet, Jacques et Dominique Boissay ou Roger Francey), sont apparus dans les fichiers de l'UDI. Sans parler des amis, cousins, conjoints, enfants de tout ce beau monde. Si bien que l'UDI de Neuilly est passée de 92 à 613 membres entre mars et juillet ! 

Le centrisme, c'est fou, dans l'ex-ville de Sarko ! 

source: Canard_Déchaîné ! sur Twitter : "@keller_franck #canardenchaine révèle un trafic des fichiers à l'#UDI et l'#UMP de #Neuilly. C'est choquant ! http://t.co/sTq56J0Af7""

mardi 25 novembre 2014

Poutine Vend Le Gaz Et Le Pétrole Russe Contre De l’Or



Poutine utilise le prix de l'or pour lutter contre l'occident


Sous le président Reagan, les actions de l’Occident pour baisser les prix du pétrole furent un succès et menèrent à l’effondrement de l’URSS. Mais l’histoire ne repasse pas les plats. La donne est différente cette fois. La réponse de Poutine ressemble à un mélange d’échecs et de judo, quand la force de l’ennemi est retournée contre lui, mais avec un coût minimal en termes de force et de ressources pour celui qui se défend. La véritable politique de Poutine n’est pas publique, ce qui lui permet de se concentrer sur son efficacité plus que ses apparences. Très peu de personne comprennent ce que fait Poutine en ce moment. Et presque personne ne comprend ce qu’il fera dans le futur.

Ainsi, aussi étrange que cela puisse paraître, en ce moment Poutine vend le gaz et le pétrole russes contre de l’or physique.

Poutine ne le crie pas sur tous les toits. Et bien sûr, il accepte les dollars étasuniens comme un intermédiaire de paiement. Cependant, immédiatement, il s’empresse d’échanger ces dollars obtenus de la vente du gaz et du pétrole contre de l’or physique.

Pour comprendre, il suffit de regarder la croissance des réserves d’or russes et de comparer ces données avec les revenus des exportations de la Fédération de Russie issus des ventes d’hydrocarbures sur la même période.

En outre, au troisième trimestre les achats d’or physique de la Russie sont à des niveaux jamais atteints. En effet, la Russie a acheté, rien que pour ce troisième trimestre, le montant incroyable de 55 tonnes d’or. C’est plus que toutes les banques centrales du monde réunies sur cette période. Au total, les banques centrales de tous les pays du monde ont acheté 93 tonnes du métal précieux au troisième trimestre de 2014. C’est le quinzième trimestre consécutif d’achat net d’or par les banques centrales. Sur ces 93 tonnes, le montant sidérant de 55 tonnes revient à la Russie.

En ce moment, les Occidentaux dépensent tous leurs efforts et leurs ressources via des manipulations des marchés pour abaisser le prix de l’or et des hydrocarbures. Ainsi, ils distordent les réalités économiques existantes au profit du dollar afin d’augmenter son pouvoir d’achat. Et dans le même temps, ils cherchent à détruire l’économie de la Russie, qui refuse de jouer le rôle du vassal obéissant de l’Occident.

La suppression du prix de l’or par le département spécial du gouvernement étasunien appelé ESF (Exchange Stabilization Fund ), avec pour objectif de stabiliser le dollar, a été retranscrite dans la loi des États-Unis.



Ainsi, aujourd’hui, les actifs tels que l’or ou les hydrocarbures paraissent proportionnellement affaiblis et excessivement sous-évalués par rapport au dollar. Cependant, Poutine, en vendant les hydrocarbures russes en échange de dollars artificiellement appréciés, qu’il s’empresse ensuite d’échanger contre de l’or artificiellement déprécié, neutralise les effets négatifs des manipulations occidentales.

Il n’y a pas si longtemps, des scientifiques britanniques ainsi que les principales études géologiques américaines étaient arrivés à la conclusion que l’Europe ne serait pas capable de survivre sans l’approvisionnement énergétique russe. Ainsi, le monde occidental, construit sur l’hégémonie du pétrodollar, est dans une situation catastrophique. Il ne peut survivre sans l’offre russe de gaz et de pétrole, mais la Russie n’est maintenant disposée à vendre ses hydrocarbures à l’Occident uniquement contre de l’or physique.

Le tour de force de ce jeu poutinien est que le mécanisme de vente des hydrocarbures russes à l’Occident contre de l’or fonctionne quoi qu’en pensent les Occidentaux ; de facto, ceux-ci payent leur importation énergétique en bradant leur or. Ainsi, Poutine, grâce à la richesse des réserves naturelles russes et aux manipulations occidentales, soutire progressivement l’essentiel de leur or physique aux pays occidentaux. Cette stratégie économique menée par Poutine met l’Occident, États-Unis en tête, dans la position d’un serpent dévorant avec agressivité et application sa propre queue.

Dans le monde financier il est établi comme donné que l’or est par essence un antidollar. 
- En 1971, le président étasunien Richard Nixon ferma la fenêtre de l’or, mettant fin aux échanges de dollars contre de l’or, garantis par les États-Unis depuis 1944 par le traité de Bretton Woods. 
- En 2014, le président Russe Vladimir Poutine, à rouvert la fenêtre de convertibilité du dollar en or sans demander la permission de Washington.

L’idée de ce piège économique basé sur l’or provient probablement du conseiller pour les Affaires économiques de Poutine, le docteur Sergey Glazyev. Comment comprendre autrement le fait qu’il soit sur la liste des personnalités russes sous sanctions étasuniennes, bien qu’il ne fasse pas partie de la communauté des hommes d’affaires russes ? Cette idée de l’économiste Glazyev est brillamment exécutée par Poutine, avec le soutien total de son homologue Xi Jinping.

Pour la Chine, la volonté russe de payer les biens importés avec de l’or venu d’Occident est très pratique. En voici la raison. La Chine a récemment annoncé qu’elle cesserait d’accroître ses réserves de devises et d’or libellés en dollars. Considérant le déficit croissant entre les États-Unis et la Chine (cinq fois favorable à la Chine), cette déclaration traduite du jargon financier doit se comprendre ainsi : « La Chine arrête de vendre ses marchandises contre des dollars. »

Les médias ont choisi de ne pas relayer cette information capitale de l’histoire monétaire récente. L’enjeu n’est pas que la Chine refuse de vendre ses biens contre des dollars. La Chine, bien sûr, continuera à accepter les dollars comme intermédiaire de paiement pour ses marchandises. Mais une fois les dollars obtenus, la Chine s’empressera de s’en débarrasser pour les remplacer par d’autres supports au sein de ses réserves d’or et de devises. Autrement la déclaration faite par les autorités monétaires Chinoises perd de son sens : « Nous stoppons l’augmentation de nos réserves en or et en devise libellés en dollars. » Cela veut dire que la Chine n’achètera plus de bons du trésor étasuniens à partir des dollars obtenus dans ses échanges commerciaux avec d’autres pays, comme elle le fit par le passé.

Ainsi la Chine va remplacer tous ses dollars qu’elle recevra en échange de ses marchandises, non seulement des États-Unis mais de tout le reste du monde. La question est donc de savoir par quoi la Chine va les remplacer. Quelles devises ou actifs ? Une analyse de la politique monétaire chinoise montre que cet actif semble bien être l’or et que la tendance à déjà commencé.

Piège d'or de Grandmaster Poutine - Gold Stock Bull

dimanche 23 novembre 2014

Elysée : Chasse Au Traître Qui A Photographié Hollande Et Gayet ; Léonard Trierweiler Suspect...






François et Julie photographiés à l'Elysée : mais par qui ?


source: Barbara Lambert 

Mais venons-en à la grôsse info de la semaine. Vous le savez forcément, puisque l'info est tombée vendredi et qu'elle a déjà fait pas mal de bruit, "Voici" publie cette semaine les premières photos de François Hollande et de Julie Gayet ensemble — à l'Elysée, qui plus est ! On y voit le couple bavardant tranquillement sur la terrasse du Palais. D'après le journal, les clichés "ont été pris courant octobre". Soit il y a plus d'un mois. 

Pourquoi ne sont-ils pas sortis plus tôt ? Mystère et boule de gomme. Mais il est un autre mystère... Peut-être qu'on se monte la tête, qu'on se fait des noeuds pour rien... en regardant lesdites photos, on n'a pas pu s'empêcher de se poser la question "mais d'où ont-elles donc été prises ?" Comme on n'est pas spécialiste de la géographie des lieux, on a cherché un plan, qu'on n'a pas tardé à trouver, puisque "Voici", gentiment, nous le fournit. Sur le schéma, il apparaît clairement que la terrasse est acollée à la façade centrale de l'Elysée et qu'en face, il n'y a rien, à part le jardin. Or... François Hollande et Julie Gayet sont pris "du dessus", en surplomb, comme par quelqu'un qui serait à l'intérieur du Palais. Est-ce qu'on se monte le chignon ? En vrai, on préfèrerait. Parce qu'être trahi "de l'intérieur", outre que c'est moche, c'est sérieusement inquiétant. A moinsss... à moinsss que tout cela n'ait été fait "en service commandé" ? Perso — mais, encore une fois, on n'est pas spécialiste —, on n'y croit pas trop-trop. Vu le ramdam que ça fait cette histoire, on voit pas bien ce que François et Julie auraient à y gagner.

Pourquoi ils se voient à l'Elysée


Et si les amoureux s'étaient laissé emporter, déborder, par leur élan ? "Voici" raconte qu'après l'appartement de la rue du Cirque, c'est dans l"'hôtel particulier d'un riche homme d'affaires" situé "rue de Tournon", que le couple, "à partir du mois de juin", avait pris l'habitude de se retrouver. "Mais les nombreux allers-retours en voiture se sont vite avérés problématiques pour des rendez-vous censés rester secrets le plus longtemps possible". Décision a donc été prise de les organiser à l'Elysée, censé être le lieu le plus sécurisé de France... comme n'en attestent pas forcément les photos. 

"Depuis quelques semaines, il y a du relâchement..."


François Hollande & Julie Gayet dans "devine qui va nous trahir ce soir?"


Comme "VSD" il y a quinze jours (voir la RP du 8 novembre), "Voici" décrit l'organisation réglée au millimètre près qui permet à Julie Gayet d'entrer le soir et de sortir au petit matin, sans être vue, de l'Elysée. "Depuis quelques semaines, observe cependant le people, il y a du relâchement (...). Déjà, la fréquence des visites s'accélère. D'une soirée par semaine, le couple est plutôt passé à quatre. Et il n'est pas rare de voir l'actrice quitter l'Elysée sur les coups de 10 heures du matin, comme si elle prenait son temps et ses aises au milieu des ors et des lambris de la République. Aujourd'hui, elle circule même librement dans les couloirs de cette aile du Palais, croisant ici et là le personnel élyséen qu'elle salue d'un timide signe de tête". Heu... question, là : ils aiment bien jouer avec le feu ou ils avaient décidé de nous mettre au courant ?

Quand Julie tombe sur... Léonard Trierweiler


Parce qu'il y en a du monde, mine de rien, au Palais... Et pas n'importe quel monde. En témoigne "cette drôle de scène" narrée par "Voici", survenue "un mois après la sortie du livre de Valérie Trierweiler". C'est-à-dire... attendez qu'on calcule... "Merci pour ce moment" est sorti le jeudi 4 septembre... la scène serait donc survenue aux alentours du 4 octobre, première semaine d'octobre, quoi. Mais laissons "Voici" nous raconter l'histoire : "Au détour d'un couloir, Julie Gayet tombe nez à nez avec... Léonard, 17 ans, le fils de Valérie. Que venait-il faire là ? Récupérer des affaires ? Alors qu'elle le salue poliment, lui continue son chemin, sans même lui répondre. Peut-être en privé, via son compte Twitter ?". Rôôô, l'est taquin, "Voici", quand même...

Valérie Trierweiler colère


On a beau dire, ça a quand même dû lui faire un drôle d'effet, à Léonard, de croiser Julie, comme ça, au détour d'un couloir... Hasard, simple coïncidence ? "Closer" nous apprend que Valérie Trierweiler "n'aime pas la façon dont l'Elysée traite son fils. (...) Alors que l'ado pouvait jusqu'à présent (...) rendre visite (à François Hollande) ou dormir à sa convenance à l'Elysée, on lui impose désormais de prévenir à l'avance, comme un visiteur lambda ! Ce qui déplaît fortement à sa maman". Or, comme l'expérience l'a prouvé, il vaut mieux ne pas trop chatouiller Valérie T. Et cela d'autant plus qu'elle vient d'entamer la promo de son livre à l'étranger. "Samedi 22 novembre, le supplément magazine du vénérable "Times" publie son interview", rapporte le people, et elle sera "l'invitée vedette, dimanche 23, du très populaire "The Andrew Marr Show" à la BBC qui, lundi 24, diffusera une longue interview dans "Newsnight". M'est avis que le feuilleton n'est pas fini... 

source http://www.atlantico.fr/rdv/revue-presse-people/francois-et-julie-photographies-elysee-mais-qui-1867720.html

samedi 22 novembre 2014

Trierweiler Révèle Le Vrai François Hollande En Angleterre : "Il m'a fait droguer et interner, maintenant il m'espionne même à l' étranger!"



François Hollande a dit aux médecins de garder Trierweiler hors de la vue du public!


Valérie Trierweiler, 42 ans, dit que les médecins étaient aux ordres de l'Elysée. Après l'avoir fait interner dans un hôpital psychiatrique le staff médical lui a administré une surdose de somnifères, pour l'empêcher de rejoindre Hollande lors d'un voyage dans sa circonscription Tulle.

"je découvert par la suite que quelque chose de bizarre se passait, j'étais de moins en moins. capable de me lever. Je ne pouvais même pas tenir ma fourchette! Mon plus jeune fils (Léonard), qui voulait venir me voir, n'a pas été autorisé à m'approcher!...Il a envoyé un tweet disant que les médecins l'empêchaient de me voir, c'est le médecin lui-même qui me l'a confirmé  le lendemain : «Ils ne veulent pas que vous alliez à Tulle, donc nous avons augmenté les doses. "

La présentatrice Kirsty Wark se demande s'il est habituel, en France, qu'un président de la République "drogue" ainsi une Première dame.






« Je saurai toujours où te trouver"


Valérie Trierweiler a expliqué comment Hollande demande à la police française et aux personnels des ambassades de retrouver son ex alors qu'elle était en voyage à l'étranger plusieurs mois après leur relation avait pris fin.

Lorsque l'ex première locataire de l' ELYSÉE lui a demandé comment il a fait pour la retrouver, il m'a répondu:..« Je saurai toujours où tu es... "

Cet épsode fait dire au journaliste du Times : "Dans beaucoup de pays, le recours d'un chef d'Etat à des policiers voire des diplomates pour tracer les voyages à l'étranger d'un ex-compagne constituerait un scandale considérable. En France? On verra bien."

Autre bombe de l'émission : Valérie Trierweiler indique qu'elle a conservé tous les SMS que François Hollande lui a envoyé. 

Et elle confirme qu'elle détient bien la preuve que François Hollande utilisait l'expression "sans-dents".


jeudi 20 novembre 2014

USS Donald Cook Désactivé Dans La Mer Noire Par Un Bombardier Russe Sans Armes



L’équipage de USS Donald Cook "gravement démoralisé"


Démoralisé depuis qu’il a été survolé en Mer Noire par un avion russe de combat Sukhoï-24 (Su-24) qui ne portait ni bombes ni missiles mais uniquement un dispositif de guerre électronique.

Le 10 avril 2014, le destroyer USS Donald Cook arrivait en Mer Noire et le 12 avril un bombardier tactique russe Su-24 survolait ce vaisseau au cours de l’incident qui, d’après plusieurs medias, aurait totalement démoralisé l’équipage du navire US, à tel point que le Pentagone a émis une protestation [1].

L’USS Donald Cook (DDG-75) est un destroyer lanceur de missiles de quatrième génération dont l’arme fondamentale sont les missiles de croisière Tomahawk, ayant une portée maximale de 2 500 kilomètres et étant capables de porter des ogives nucléaires. Dans le cadre d’une mission de routine, l’USS Donald Cook est porteur de 56 Tomahawk mais en configuration d’attaque il est muni de 96 de ces missiles de croisière.

Ce destroyer US est équipé du système de combat de dernière génération Aegis. Il s’agit d’un système intégré capable de relier entre eux les moyens de défense antimissile de tous les navires où il est embarqué créant ainsi un grand réseau qui garantirait la détection, la poursuite et la destruction de centaines de cibles en même temps. L’USS Donald Cook est muni aussi de 4 énormes radars, dont la puissance est comparable à celle de plusieurs stations. Pour assurer sa protection, il est porteur en plus d’une cinquantaine de missiles antiaériens de divers types.

Or, le Su-24 russe qui survola l’USS Donald Cook ne portait ni bombes ni missiles mais uniquement une nacelle, installée sous son fuselage, qui, selon la publication russe Rossíyskaya Gazeta [2], contenait un dispositif russe de guerre électronique dénommé Jibiny.

Quand l’avion russe a entamé la phase d’approche, ce dispositif de guerre électronique aurait neutralisé tous les radars, circuits de contrôle, systèmes de transmission d’information, etc. embarqués à bord du destroyer US. Autrement dit, le tout-puissant système Aegis, aujourd’hui incorporé – ou en phase d’installation – aux systèmes embarqués de défense des navires les plus modernes de la OTAN, a été tout simplement déconnecté comme un poste de télé qu’on éteint avec une télécommande.

Le Su-24 russe a ensuite simulé une attaque au missile contre l’USS Donald Cook, déjà rendu littéralement sourd et aveugle. Comme s’il réalisait un exercice d’entraînement, l’appareil russe – non armé – a répété la même manœuvre d’attaque au missile à 12 reprises avant de s’éloigner du destroyer US de quatrième génération.

Après cela, l’USS Donald Cook a tout de suite mis le cap sur un port en Roumanie.

Qu’est-ce qui a tant effrayé l’USS Donald Cook en Mer Noire ?

» Russians Disable U.S. Guided Missile Destroyer Alex Jones' Infowars: There's a war on for your mind!

http://us.tomonews.net/



François Hollande Vraisemblablement Pas candidat En 2017 Prépare L'arsenal Législatif Pour Faire Destituer Son Successeur



Destituer le président de la République c'est désormais possible!


Gageons que cette "avancée démocratique" ne sera pas applicable avant la prochaine mandature ...

D'autant plus que : "manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l'exercice de son mandat", ne veut pas dire grand chose, voire son contraire, et plus si affinités...

Bref : Hollande ne sera vraisemblablement pas candidat à sa propre succession, mais prépare l'arsenal législatif pour faire destituer son successeur, via la Haute Cour... C'est du pur Hollande ... 

La procédure est inévitablement complexe et lourde: pour être examinée, la proposition doit être signée par au moins un dixième des membres d'une des deux assemblées, soit 58 députés ou 35 sénateurs. Dans un second temps, si la proposition de résolution est jugée conforme puis adoptée par la majorité de l'assemblée, l'autre chambre doit se prononcer dans les quinze jours. Le bureau de la Haute Cour se réunit alors et les bureaux de l'Assemblée et du Sénat doivent en désigner les 22 membres, en «s'efforçant de reproduire la configuration politique de chaque assemblée». Une commission travaille en parallèle à l'élaboration d'un rapport.

Au terme de toutes ces étapes, le président de la République lui-même doit se présenter devant la Haute Cour. Ce «procès» du président, auquel le premier ministre peut assister, dure au maximum 48h. La Haute Cour dispose enfin d'un mois pour statuer. Si le président est finalement destitué, il doit immédiatement quitter le pouvoir et redevient un justiciable. Une élection anticipée est organisée dans les 35 jours."



La date d'application sera surement à l'été 2017 ...

Imposer une primaire à François Hollande : Ses Ministres Et Ses Amis Le Poussent Déjà Vers La Sortie!



Thierry Mandon veut imposer une primaire à François Hollande


La hantise que le candidat du PS soit éliminé du second tour au profit de ceux de la droite et du Front national est perceptible depuis plusieurs semaines dans la majorité socialiste.

Thierry Mandon dit tout haut ce que certains pensent tout bas au gouvernement et au Parti socialiste. Ce crime de lèse Président, inédit sous la 5eme République et surtout à la mi-mandat, en dit long sur l’état de faiblesse due François Hollande au sein de sa famille politique. Il est déjà possible de mesurer son effondrement auprès de ses propres amis. En privé ils confient que pour 2017 "tout est déjà perdu!".


La politique Agricole Commune 2025 Sera t Elle Américaine?



La PAC 2025 américaine ?



De l’autre côté de l’atlantique les Américains avec le Farm Bill ont fait un choix très clair : augmenter la production pour exporter. Afin d’atteindre cet objectif ils mettent en place une nouvelle politique qui sécurise complètement le producteur au plan économique ce qui est le meilleur moyen de l’inciter à produire davantage (nous le savons très bien puisque c’était notre politique durant les trente glorieuses). Cette politique ne se préoccupe pas trop de l’OMC !! Elle est en même temps comme toujours aux USA polymorphes avec un volet alimentaire (les fameux food stamps) primordial, un soutien aux agricultures périurbaines, aux circuits courts et une forte dimension environnementale « préservatrice ». Avec une telle politique le budget agricole public peut varier beaucoup d’une année à l’autre à cause des fluctuations de prix puisque d’une manière ou d’une autre l’État compense partiellement ces écarts. Dans un contexte de budget contraint le gouvernement américain parie donc sur une progression régulière de la demande et des prix durablement élevés, mais c’est lui, et non les producteurs, qui assume ce risque.


Une ambition exportatrice pour l’Europe


Du côté de l’Union Européenne on peut imaginer que le contexte d’une demande mondiale durablement élevée et d’une tension assez continue sur les marchés pourrait changer la vision de la PAC. Néanmoins une politique « à l’américaine » buterait sur un obstacle budgétaire. Dans une Europe à 28 l’approche budgétaire a toujours été conduite dans une stricte gestion annuelle, sans aucun report d’une année sur l’autre, les excédents étant reversés aux États en fin d’année. Le budget agricole est figé et sécurisé par des stabilisateurs budgétaires. Il est donc impossible d’avoir une politique souple en fonction de la conjoncture économique. Si l’Union veut s’engager dans cette voie il faudra des évolutions allant bien au-delà de la PAC et la doter d’un véritable budget autonome et de ressources financières propres.

Enfin la géopolitique pèsera sur la négociation quand elle entrera dans sa phase active. Ainsi par exemple un éventuel retrait du Royaume Uni de l’Union Européenne aurait un impact très fort sur les équilibres internes et renforcerait sans doute la position allemande.
La future réforme de la PAC aura donc sans doute, encore plus qu’hier, une dimension extrêmement politique. Cela pose deux questions fondamentales : quelles finalités de la politique agricole en Europe et en France et quelle compatibilité entre les deux ?

La PAC 2025 sera-t-elle américaine, Elevage - Pleinchamp

Pour E. Todd, Le Monde, Journal Oligarchique « qui n’est plus lu par grand monde »




En revanche, le démographe a expliqué que la seule certitude dans cette histoire, « c’est que Jouyet fricote avec le Monde, et ça c’est grave ». S’interrogeant sur le fait de savoir s’il y avait eu « une magouille » entre le secrétaire général de l’Élysée et Le Monde, Todd a estimé qu’il y avait en tout cas un « rapport particulier » entre eux, le quotidien du soir ayant par ailleurs publié récemment un portrait « dithyrambique » de ce dernier.

« Dans la presse anglo-saxonne, ils sont partisans mais ils gardent le respect des faits », a rappelé le sociologue, prenant l’exemple de la crise ukrainienne pour dire que certains éléments clés du conflit avaient été « masqués » par Le Monde. D’où une certaine méfiance aujourd’hui avec l’affaire Fillon-Jouyet.

Pour Todd, Le Monde, « qui n’est plus lu par grand monde » et fait partie « de la presse subventionnée », est « le journal de la petite sphère » qui est devenu « une composante de l’oligarchie ».

Pour seule réponse, ce dernier a pu entendre sur le plateau qu’il faisait « le jeu parfait du Front National ». Et Todd de rétorquer par la célèbre formule : « Ce n’est pas parce que Hitler disait que l’Angleterre est une île que l’Angleterre n’était pas une île. »

Quant à l’idée selon laquelle politiciens et journalistes seraient « tous pourris », l’essayiste conclut : « Si c’est vrai, qu’est-ce que vous coulez que je vous dise ?! »

Todd allume Le Monde, devenu « composante de l’oligarchie »

mercredi 19 novembre 2014

L'Allemagne A Perdu La Bataille De L'euro : La BCE Rachètera Les Dettes Publiques Nationales



La BCE conditionne l'assouplissement monétaire aux réformes


Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a envisagé lundi la possibilité de recourir à de nouvelles mesures monétaires censées relancer la conjoncture et combattre la faible inflation dans la zone euro. 

Celles-ci pourraient inclure des rachats de dettes publiques, a déclaré Mario Draghi devant la commission économique et monétaire du Parlement européen. La manne monétaire débloquée par Mario Draghi ne sera pas gratuite, explique le journal économique libéral Il Sole 24 Ore : "Le rachat d'obligations publiques ne se fera pas à titre gracieux. En contrepartie, les pays concernés devront s'engager à procéder à de grandes réformes structurelles. 

Il existe deux raisons pour lesquelles Draghi pourrait conditionner le choix d'une politique monétaire expansive et non conventionnelle à des réformes imposées aux gouvernements nationaux. … 

D'une part, il désamorce ainsi les arguments que l'Allemagne oppose à la politique d'assouplissement monétaire. De l'autre, il affirme de manière justifiée que la Banque centrale ne peut résoudre seule les problèmes de la faible croissance."

mardi 18 novembre 2014

Maxime Hauchard Est devenu Bourreau De L'état Islamique Grâce À BFM TV !



«L’ONCLE DE MAXIME SUR BFMTV», vante un énorme bandeau. La chaîne info n’en finit pas de pavoiser. Outre ce «témoignage exclusif», elle avait diffusé en juillet dernier une interview de Maxime Hauchard, «le petit Normand devenu terroriste» (dixit France 2), coupeur de têtes en Syrie. Or, note le présentateur, «certains spécialistes estiment que c’est grâce à cette interview qu’il a pu monter en grade au sein de Daesh». Et se voir confier une décapitation mondialement relayée. C’est une grande fierté pour BFMTV. Avec la complicité des propagandistes de l’organisation Etat islamique, la chaîne a réussi à fabriquer elle-même l’actualité qu’elle est censée rapporter. Bien sûr, sans le faire exprès.

Pour en attester, Sarah-Lou Cohen, chef du service police-justice, est invitée en plateau. «Comment vous était-il apparu l’été dernier?, l’interroge le présentateur. Il y a visiblement un contraste saisissant.» En effet, l’homme qui lui déclarait vouloir répandre le Jihad «sur la terre entière» et finir en «martyr» apparaissait à la journaliste comme «quelqu’un de plutôt gentil et plutôt bienveillant, pas du tout celui qui égorge des otages. Donc, c’est très surprenant pour nous de le voir sombrer ainsi.»
...
Dans l’interview accordée à BFMTV en juillet, Maxime Hauchard détaillait son parcours, assurant qu’il n’avait pas eu de «gourou», qu’il n’avait «rencontré personne», qu’il avait commencé à s’intéresser à l’islam en regardant des vidéos sur Youtube. Encore une fois, c’est la faute d’Internet, sinistre réseau de radicalisation. 

article intégral : La réplique de Jean-Marc Morandini aux djihadistes - Ma vie au poste - Télérama.fr

lundi 17 novembre 2014

Khadafi Lynché, Gbagbo Jugé, Campaoré Exfiltré : Trois Poids Trois Mesures De La France En Sous-Main!

De Sarkozy à Hollande La Francafrique Plus Vivante Que Jamais!



Compaoré sauvé par la France…



Par ailleurs, autre interrogation : pourquoi la France a-t-elle aidé à la fuite de Compaoré ? Le site d’information Guinée Conakry Infos donne quelques pistes : « voulant s’attribuer le bon rôle, François Hollande insinue que la raison pour laquelle la France est intervenue pour faciliter la fuite de Blaise Compaoré était liée à la nécessité d’amoindrir les risques de drames et de convulsions. […] Il est vrai qu’acculé, Blaise Compaoré aurait pu ordonner à certains de ses soldats de tirer dans le tas, pour le protéger. Mais n’est-il pas aussi vrai qu’en l’exfiltrant, la France l’a quelque peu aidé à échapper à la justice de son pays ? Pourquoi n’avait-on pas procédé de la même façon avec Laurent Gbagbo ? De même, la même France n’avait-elle pas laissé Kadhafi se faire capturer et lyncher par la foule qui courait après lui ? »

La France avait-elle besoin de préciser que c'est elle qui a aidé à "évacuer sans drame" Blaise Compaoré chassé par un peuple en furie ? C'est un secret de Polichinelle que l'ex-président burkinabé est un homme des Occidentaux et particulièrement de l'Hexagone. Une lettre de François Hollande opportunément publiée après sa chute, nous apprend que l'Elysée lui avait demandé de préparer son départ.


Mais ce sont les Burkinabé, particulièrement outrés par un entêtement sans commune mesure et une volonté réelle de rester éternellement à la tête du pays, qui ont pris leurs responsabilités. Ils sont descendus dans les rues. Et leur "balai" en référence au mouvement citoyen en vogue, balaya Blaise. Et rien n'indique qu'il voulait mettre fin à la vie de leur ex-président. Il faut donc rendre hommage à ses "Hommes intègres", qui ont pris leur destin en main au lieu de se contenter de petits calculs. La France et les autres gagneraient à poser des actes forts, moins paternalistes, pour aider les Burkinabé à sortir d'une crise, fille d'une gestion approximative et cavalière du pouvoir qui a trop duré...



Qui ?


Alors, la presse burkinabé continue de s’interroger sur le nom de celui qui pourrait diriger la transition… D’après le quotidien Aujourd’hui, « deux noms particulièrement circulent : Dé Albert Millogo et Soungalo Appolinaire Ouattara. Le premier est président du Conseil constitutionnel, depuis le 4 septembre 2007. C’est un homme du sérail de l’ancien pouvoir, puisqu’il a été ministre de la Défense de Blaise Compaoré. Ce personnage affable, mais homme de dossiers, est très apprécié dans de nombreux milieux, qui le trouvent humble et consensuel. Problème, relève Aujourd’hui : ses adversaires trouvent qu’il manque de poigne, qualité nécessaire pour diriger, même étant président de transition. L’autre nom qui est dans les petits papiers de la communauté internationale, poursuit Aujourd’hui, est celui de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Soungalo Appolinaire Ouattara. On sait qu’après l’incendie et le sac du parlement, il était parti avec l’ex-président du Faso, Blaise, à Yamoussoukro. A ce qu’on dit, l’intéressé pourrait atterrir incessamment à Ouagadougou, si ce n’est déjà fait, pour attendre de voir. »

« Qui sera donc le “suivant” ? », s’interroge Le Pays, « “le suivant”, dont se moque le célèbre humoriste nigérien Mamane de RFI, en paraphrasant une chanson de Jacques Brel ? Qu’ils soient nombreux, et le plus tôt sera le mieux !, s’exclame le quotidien burkinabé. Car, même piégée par un tyran, l’alternance est bien possible sur le continent, à la condition d’y travailler avec le peuple. Une chose est sûre : de nos jours, seuls les peuples et non les urnes peuvent chasser les dictateurs ! »


CRISE BURKINABE : Pourquoi la France a-t-elle aidé à la fuite de Compaoré ? - GuineeConakry.info

A la Une: le Burkina toujours, Zida va-t-il entrer dans l’histoire? – 05/11/2014

Billet du Jour de la Tribune: Et la France s'en mêla...

Abrogation loi Taubira : Sarkozy n'a Pas Voulu Se Faire Huer Par L'UMP Comme Bruno Le Maire!



Au cours de la manifestation, il est apparu que Bruno Le Maire a été hué (il a dit ne pas vouloir revenir sur la Loi Taubira), Hervé Mariton acclamé (la salle s'est levée) et Nicolas Sarkozy a plaidé le rassemblement ("Je veux une formation politique qui rassemble. Je ne veux pas que nous soyons les imitateurs du PS").

Si cette loi s'était appelée "UNION" (civile) et non MARIAGE, elle n'aurait pas provoqué autant de divisions, de heurts en France..... Sachant que le terme "mariage" conditionne la PMA, voire la GPA qui donneront lieu à de nouveaux débats et affrontements....


Daesh Est - Il Notre Ennemi Ou Notre Allié? Les États-Unis se battent-ils contre l'état islamique qu'ils arment par ailleurs?



Le républicain John McCain admet par deux fois dans cette interview hallucinante être en contact permanent avec les forces de l’EIIL (Etat islamique en Irak et au Levant). Cela vient confirmer les photos déjà publiées par certains sites, le montrant en compagnie des chefs de cette organisation. Les États-Unis se battent-ils contre les terroristes qu'ils arment par ailleurs ?

Arrêté en Floride pour avoir nourri des sans-abris!



Interdit de nourrir les pigeons et...les humains!


Consternation et incompréhension en Floride. Un homme de 90 ans a été arrêté. Quel crime a t il donc commis? Avoir nourri des sans-abris. Un geste interdit par la loi en vigueur dans l'Etat de Floride.

Arnold Abbott, 90 ans, est un "récidiviste". Aider ceux qui n'ont rien est un véritable sacerdoce pour lui. Chaque jour, dans la cuisine de son église, il prépare des repas pour les sans-abris.

"On sert deux plats différents à chaque service. Ces gens sont plus pauvres que pauvres. Ils n'ont rien. Même pas un toit au-dessus de leur tête, qui peut leur tourner le dos ?", déclare l'homme.

Le problème est qu'à Fort Lauderdale en Floride, où il habite, nourrir des sans-abris est un délit. La police a donc appliqué la loi et arrêté Monsieur Abbott. Une arrestation largement diffusée dans les médias et qui choque.

"Un des policiers m'a dit : 'Lâchez cette nourriture immédiatement' , comme si c'était une arme !", explique Arnold Abbott.

L'affaire suscite l'effroi aux Etats-Unis. Le maire de la ville ne semble guère ému : "Ici, nous appliquons la loi !", rétorque Jack Seiler du parti démocrate.

Arnold Abbott risque 60 jours de prison et une amende de 500 dollars. Peu lui importe, le bon samaritain a déjà contesté sa première arrestation en 1999. Le tribunal lui avait donné gain de cause, alors l'homme se dit prêt à retourner devant le juge et à se justifier, "s'il le faut vraiment !".

dimanche 16 novembre 2014

De Nouvelles Preuves Que Le Père de François Rebsamen Était Nazi


François Rebsamen, actuel ministre du Travail, a bel et bien menti à propos de son père qui a bien été collabo pendant la guerre. Nous expliquions : « Le nouveau ministre du travail du gouvernement Valls, François Rebsamen a préféré mentir à propos des activités de son père pendant la Seconde Guerre Mondiale plutôt que de dire la vérité, à savoir qu’il était collaborateur des nazis. Nous en apportons aujourd’hui la preuve définitive par une archive jamais révélée auparavant ». 6 mois plus tard nous révélons de nouvelles preuves qui ne laissent plus aucun doute à ce sujet, et nous constatons que l’omerta des médias est totale, protégeant ainsi un mensonge d’un ministre sur un fait grave.



Le Père De François Rebsamen En Uniforme Nazi "Wanted" en 1945 Circule Sur La Toile! | ZEBUZZEO

Comment Déstabiliser Marine Le Pen En L'Interrogeant À Propos De La LDJ



L'Agence Info Libre a questionné Marine le Pen sur la Ligue de Défense Juive, qui commet des troubles à l'ordre public et des agressions en France tout en revendiquant son attachement à un pays étranger : Israël. Marine Le Pen, déstabilisée, ne répond pas. Voici sa réaction.

"L'Occident est le plus grand terroriste de cette planète" (Ken O'Keefe)



Débat entre le militant ex Marine US, Ken O'Keefe et Lawrence Korb collaborateur au Center for American Progress


" Le projet du Grand Israël consiste à déstabiliser tout régime arabe qui
pourrait posséder un tant soit peu d’autonomie... 

Tout régime, dans le monde Arabe, qui n’est pas une marionnette acquise ne peut être toléré.
Et quelles sont les nations que nous visons ? Celles qui ne sont pas des marionnettes. Nous ne visons pas des nations telles que le régime d’Arabie Saoudite..."


mercredi 12 novembre 2014

Rapport Sur Le Décès De Remi Fraisse : Cazeneuve Avait Demandé Au Préfet Une "Extrème Fermeté"



Mort de Rémi Fraisse: le récit des gendarmes place l'Intérieur dos au mur 




Mediapart a eu accès à de nouveaux documents sur les circonstances du décès du jeune manifestant Rémi Fraisse. Ils confirment que les autorités ont menti durant plus de 48 heures.

—• Rémi Fraisse est mortellement touché, à 02 h 03 précises: «Il est décédé le mec. Là c’est vachement grave. Faut pas qu’ils le sachent», dit un gendarme.
—• Les responsables savent aussitôt que c’est bien une grenade offensive qui a tué le manifestant.
—• Le lieutenant-colonel qui commandait le dispositif: «Le préfet du Tarn nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté»
—• Selon le décompte officiel, plus de 700 grenades en tout genre ont été tirées, dont 42 grenades offensives.

Malgré les mensonges par omission et les atermoiements des représentants de l’État pendant 48 longues heures, les circonstances et les causes du décès de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive de la gendarmerie dans la forêt de Sivens, dans la nuit du 25 au 26 octobre, ont été presque immédiatement connues. C’est ce qui ressort de la lecture de documents issus de l’enquête, inédits à ce jour, dont Mediapart a pu prendre connaissance.

Ainsi, sur le journal de bord du Groupement tactique gendarmerie (GTG), d’abord transmis à la chaîne hiérarchique puis remis aux enquêteurs de la section des recherches de Toulouse, les gendarmes mobiles ont indiqué, pour cette nuit-là, à 01 h 45 précise, et sans équivoque, la mention suivante : « Un opposant blessé par OF », c’est-à-dire une grenade offensive, arme dont seuls les militaires sont dotés, et que seuls leurs gradés peuvent utiliser (le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a suspendu l’usage de ces grenades quatre jours après la mort de Rémi Fraisse). Moins de quinze minutes plus tard, à 01 h 59, le journal du GTG indique ceci :« Opposant blessé serait décédé. Hémorragie externe au niveau du cou. »

Rémi Fraisse 
Rémi Fraisse © DR

Par ailleurs, le compte-rendu d’intervention, rédigé le 27 octobre par le lieutenant-colonel L., qui dirigeait le GTG, indique ceci : « A 01 h 45, un petit groupe, constitué de 5 personnes, s'approche de la zone vie par l'est. Des jets de projectiles sont effectués envers les FO (NDLR : les forces de l’ordre). Après avertissements, un gradé du peloton C procède au jet d'une grenade OF, un manifestant tombe. Le GTG, présent à l'autre extrémité du dispositif, décide de l'envoi d'un PI (NDLR : peloton d’intervention) pour récupérer l'individu blessé. Après extraction, le décès est constaté par un personnel infirmier de l'EGM 28/2 La Réole (NDLR : l'escadron de gendarmes mobiles 28/2 venu de La Réole, en Gironde). A 02 h 17, arrivée des pompiers, récupération du corps. »

Signe que la situation intéressait au plus haut point les autorités, il est également fait état, plus tôt, vers 17 h 30, dès les premiers incidents du 25 octobre, d’un entretien téléphonique du GGD 81 (NDLR : Groupement de gendarmerie du Tarn) avec le DGGN (NDLR : directeur général de la gendarmerie nationale) donnant l’ordre de« procéder à des interpellations ».

Le lieutenant-colonel qui commandait le dispositif ce soir-là, entendu comme témoin, déclare par ailleurs ceci :« Je tiens à préciser que le préfet du Tarn, par l'intermédiaire du commandant de groupement, nous avait demandé de faire preuve d'une extrême fermeté vis-à-vis des opposants par rapport à toutes formes de violences envers les forces de l'ordre. »

Par ailleurs, selon la retranscription d’un enregistrement vidéo remis aux enquêteurs, on entend un gendarme mobile dire, au plus fort des incidents violents, au moment où Rémi Fraisse est mortellement touché, à 02 h 03 précises : « Il est décédé le mec. Là c'est vachement grave. Faut pas qu’ils le sachent. »

Selon le décompte officiel, le nombre d’engins tirés par les militaires, cette nuit-là, est impressionnant : plus de 700 grenades en tout genre. À savoir 312 grenades lacrymogènes MP7, 261 grenades lacrymogènes CM6, 78 grenades explosives assourdissantes F4, 10 grenades lacrymogènes instantanées GLI, 42 grenades offensives OF, ainsi que 74 balles en caoutchouc LBD 40 mm. Les grenades offensives OF, les plus dangereuses, sont lancées à la main, à 10 ou 15 mètres maximum.

Pour cette soirée-là, on comptera officiellement six blessés chez les CRS (postés sur la zone jusqu’à 21 heures pour certains, et minuit pour d'autres), dont une ITT de 30 jours pour une blessure à la main, mais aucun chez les gendarmes mobiles, suréquipés et surentraînés, malgré la violence des assauts subis et le nombre de projectiles reçus entre minuit et trois heures du matin. Les manifestants les plus remuants seraient alors 100 à 150 environ, et harcèlent les gendarmes mobiles à tour de rôle, par petits groupes.

« Ils ont vu quelqu'un tomber suite à l'explosion »


Comme le révélait Mediapart dès jeudi 6 novembre, les témoignages des gendarmes mobiles sont convergents.

Le lanceur : le maréchal des logis chef J., appelé « chef » J., est entendu à chaud, dès le dimanche 26 à 4 heures du matin.

« C'était la première fois, dans ma carrière de mobile que je voyais des manifestants aussi déterminés, violents et agressifs tant dans les mots que les actes. Ils nous jetaient toutes sortes de projectiles, pierres, cocktails Molotov, mortiers, fusées diverses et variées », raconte le gradé aux enquêteurs.

Des incidents violents ont déjà eu lieu la nuit précédente dans la forêt de Sivens, un gendarme mobile a été blessé et des grenades mobiles tirées. « Lors de nos instructions, il nous est rappelé que les grenades de quelque nature qu'elles soient ne doivent pas être jetées sur les manifestants du fait de leur dangerosité. Ils étaient tellement mobiles que dès fois ils se retrouvaient à l'endroit de chutes de nos grenades », tient à préciser le chef J.

La nuit du 25 au 26, le chef J. est à la tête d’un groupe de huit militaires positionné dans la « zone de vie », un espace protégé par un grillage et un fossé, où se trouvaient encore la veille des engins de chantier et un préfabriqué. Avec trois autres groupes, qui ont relevé les CRS à minuit, ils doivent « tenir » le site.

« Comme pour la veille, il fait nuit noire. Il y a effectivement des petits feux de part et d'autre mais pas suffisamment pour voir l'ensemble des manifestants. Nous utilisons nos projecteurs des véhicules. Pour ma part, j'utilise les intensificateurs de lumière. J'arrive à estimer que les manifestants sont entre 80 et 100. D'autres, par contre, progressent en approche de nos positions en empruntant et en logeant la RD 132. »

« Petit à petit, la situation se dégrade. Ils jettent des projectiles sur les militaires situés au niveau de portail d'accès. Ces projectiles sont du même genre que ceux que j'ai décrits précédemment. Ils provoquent. Ils harcèlent. Nous avons le sentiment qu'ils cherchent une réponse de notre part. »

« Dans un premier temps, les directives de notre hiérarchie sont claires à savoir qu'on maintient notre position sans réplique de notre part. L'agression des manifestants devient plus intense et violente toujours par le biais de leurs moyens. Ils se rapprochent de nos positions. Ils sont de plus en plus nombreux. Les directives de notre commandement varient. Il est fait état d'usage de lacrymogènes. »

« Les sommations sont faites pour les inviter à quitter la zone. Le conducteur effectue les sommations à l'aide du haut-parleur de nos véhicules de dotation. Ces sommations sont claires et audibles. Malgré nos injonctions, la situation perdure. Ils sont toujours violents et prêts à aller à l'affrontement. Les sommations sont, une nouvelle fois, réitérées. Cette fois, des grenades lacrymogènes sont projetées en direction des manifestants. Elles sont lancées à l'aide de "Cougar". La situation dégénère. Ils sont de plus en plus nombreux et viennent au contact. Maintenant en plus de la position devant le portail, ils occupent clairement le RD 132 et se déploient par petits groupes devant ma position. »

« Malgré ces sommations, la pression des manifestants s'accentue. A ce moment là, nous n'avons pas été agressés, les opposants se focalisaient sur la porte d'entrée. Plusieurs manifestants passaient devant notre position sans nous voir. Conformément aux ordres nous effectuons des tirs isolés de LBD (lanceur de balle de défense - ndlr) sur les individus les plus virulents. A un moment donné, un individu est touché, au lieu de reculer, il a appelé ces compagnons. J'ai constaté qu'un groupe de 5 à 6 personnes déterminées venait vers nous. Il était suivi de quelques mètres par un groupe plus nombreux. Ils étaient violents agressifs et motivés. J'ai vu cela alors que je regardais avec des "IL" (NDLR : jumelles à intensificateur de lumière). »

« Ils nous projetaient des pierres », poursuit le chef J. « Là, une demande de renfort est faite par mon commande de peloton. Au vu de la situation qui à mes yeux était critique, je prends la décision de jeter une grenade offensive. Avant de la jeter, je préviens les manifestants de mon intention. Devant moi il y a un grillage et je suis obligé de la jeter par-dessus celui-ci. Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, je prends soin d'éviter de l'envoyer sur les manifestants eux mêmes mais à proximité de ces derniers. Donc, je la dégoupille, il fait noir mais je connais leur position puisque je l'ai vue grâce à l'observation à l'aide des "IL". Je précise qu'au moment du jet les individus me font face. »

« Je la projette sur ma droite pour les éviter, mais là encore comme je vous l'ai dit, ils bougent beaucoup et je ne sais pas ce qu'ils font au moment où je jette effectivement la grenade. La grenade explose à proximité des personnes qui sont présentes. Personnellement je ne vois pas ce qu'il se passe après le jet de ma grenade. Par contre, deux de mes camarades me disent qu'ils ont vu quelqu'un tomber suite à l'explosion. D'abord je prends les " IL", et je regarde si les manifestants sont partis. Ils sont partis. Mais par contre je vois une masse au sol. Je demande à un collègue qui se trouve à mes côtés d'éclairer l'endroit où se trouve cette masse. Là, nous distinguons qu'il s'agit d'une personne qui est au sol. »

La grenade offensive OF 
La grenade offensive OF

« Je rends compte verbalement à mon commandant de peloton de l'incident. Nous mettons en place un gros projecteur et là effectivement nous constatons la présence d'un corps. Ce projecteur, nous ne nous en sommes pas servi avant car, à cause de sa puissance, il a peu d'autonomie. »

« Après avoir identifié ce corps, et constatant que tous les manifestants sont éloignés, nous organisons une opération pour aller chercher la personne allongée au sol. C'est le peloton d'intervention qui se charge de cette mission. Il passe par le portail, et longe le fossé qui se trouve devant le grillage jusqu'au corps. Ils sont couverts par le reste de l'escadron qui noie la zone dans un nuage de lacrymogène. La personne est ramenée dans la zone de vie. Je vois la manœuvre. A partir de la, nous reculons nous mettre à l'abri de notre véhicule car les projectiles pleuvent sans arrêt. Une fois le corps de la personne ramené dans la zone de vie, je ne sais pas ce qui se passe. A un moment donné, on me demande de rejoindre mon commandant d'unité. Celui-ci m'explique que je vais être entendu par la BR (NDLR : la brigade de recherches) de Gaillac car la personne que le PI(NDLR : le peloton d’intervention) a secourue est décédée. »

« Entre le moment où j'ai jeté la grenade et le moment de l'annonce par mon commandant d'unité du décès de la personne, il s'est écoulé environ 5 ou 10 minutes. Ce temps, j'étais occupé à défendre notre position. Nous étions harcelés en permanence par les opposants qui continuaient leur agression », conclut le gradé.

« Je m'aperçois immédiatement que c'est grave »


Autre témoignage précieux, celui de l’officier responsable des opérations cette nuit-là. Le lieutenant-colonel L., qui commande le GTC (composé de trois escadrons de gendarmes mobiles et un de CRS), est entendu dimanche 26 à 4 h 30 du matin. Le samedi 25 au matin, à 9 h 30, expose-t-il, une réunion a été organisée à la compagnie de gendarmerie de Gaillac, dirigée par l’adjoint au commandant de groupement du Tarn, le lieutenant-colonel Andréani.

« La mission que je reçois est de tenir la zone vie sur le chantier dans la forêt, Sivens à Lisle-sur-Tarn, ainsi que de tenir et défendre le site où sont stationnés les engins de chantier sur la commune de Rabastens. » Le dispositif prévu par le GTC est validé à la mi-journée par le lieutenant-colonel Rénier, commandant du groupement du Tarn.

La zone déboisée de Sivens 
La zone déboisée de Sivens

Cette journée du 25 octobre se passe calmement jusqu’à 15 h 30, où commencent les premiers incidents. L’officier raconte. « Il est à noter que depuis 21 heures des groupes de jeunes s'installent à côté de la zone de vie en allumant des feux et en se resserrant progressivement sur la zone vie. Il y a environ 150 personnes à ce moment là.
 Vers une heure la pression des jeunes est de plus en plus importante, ils sont à environ 20 mètres de la zone et ont commencé à caillasser les forces de l'ordre.
 Trois pelotons sont impactés, à savoir Alpha et India au niveau de la grille et Charlie à l'autre extrémité du dispositif face à un grand découvert. »

« Les jets de pierres deviennent de plus en plus virulents, nous recevrons des fusées de détresse et des cocktails Molotov, je fais régulièrement des comptes rendus au CORG (NDLR : le centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie, à l’échelon départemental) par téléphone. Je rends compte également au niveau du commandant de groupement en second, le Lieutenant colonel Andréani, qui me confirme ma mission à savoir tenir le site. Je tiens à préciser que le préfet du Tarn, par l'intermédiaire du commandant de groupement, nous avait demandé de faire preuve d'une extrême fermeté vis-à-vis des opposants par rapport à toutes formes de violences envers les forces de l'ordre », rappelle le lieutenant-colonel L.

« Après des avertissements répétés plusieurs fois par l'intermédiaire des "publics-address" (NDLR : des haut-parleurs) dont sont dotés les Iris Bus, à l'adresse des manifestants qui n'ont pas pu ne pas les entendre, et qui réagissaient à chaque fois en sifflant et vociférant à notre encontre, et devant l'augmentation des jets de projectiles et le risque couru par les forces de l'ordre dû à la proximité des lanceurs, il est décidé afin de sécuriser la troupe et en application du code de la sécurité intérieure d'employer la force (grenades lacrymogènes à mains) puis l'usage des armes. »

L'officier poursuit son récit. « Dans un premier temps, grenades lacrymogènes à fusils, puis grenades à fusil F4 et grenades à main offensives. La situation est à ce moment là particulièrement tendue devant les positions des pelotons India et Alpha situés sur la gauche du dispositif puisqu'ils sont harcelés depuis les hauteurs. Dans le glacis qui fait face à la zone vie, des groupes nous harcèlent aussi bien du côté d'India que d'Alpha que du côté de Charlie qui est isolé sur la droite du dispositif. »

« L'usage des armes est régulé à un rythme contrôlé et modéré par le commandant de la troupe (moi-même) et le commandant de l'escadron le capitaine J., qui est un officier expérimenté et très calme. Il est à noter que des tirs de LBD ont eu lieu. Dans le glacis à un moment une personne semble être blessée, la projection du peloton d'intervention permet de ramener cette personne dans nos rangs et de constater qu'elle est seulement choquée suite à un projectile de LBD. »

À propos du décès de Rémi Fraisse, qualifié d'« incident », voici ce que dit l'officier. « Au moment de l'incident qui fait l'objet de la présente procédure, je me trouve à la gauche du dispositif, derrière les pelotons India et Alpha, avec le capitaine commandant l'escadron. La situation est difficile à ce moment là, car les opposants sont de plus en plus virulents et agressifs. L'usage des armes sous les trois formes déjà mentionnées (Offensives, F4 et Lacrymogènes) sont nombreux (sic). »

« Dans ce contexte, je ne peux pas voir tous les usages des armes. J'effectue cependant régulièrement des rappels concernant l'usage qu'il en est fait, afin de le limiter à la stricte nécessité. »

« A un moment, l'information me remonte qu'un individu serait étendu sur la droite de notre dispositif. En observant bien la zone, nous avons un doute, nous ne savons pas s'il s'agit d'une personne ou de matériels abandonnés. Après confirmation qu'il s'agit bien d'une personne qui est étendue et semble inanimée, je donne l'ordre très rapidement à l'escadron de La Réole de procéder à la récupération de la personne afin de la mettre en sécurité et éventuellement de procéder aux soins dont elle aurait besoin. »

« Je tiens à préciser que la récupération de la personne constitue une opération difficile étant donné le degré de violences des opposants à ce moment là. Le peloton d'intervention est donc projeté et ramène la personne derrière nos lignes. Je m'aperçois immédiatement que c'est grave car la personne semble inconsciente et ne réagit pas. Elle est étendue à l'arrière d'un Iris Bus, celui Alpha 2 il me semble, je demande à l'escadron s'il a un secouriste dans ses rangs. On me répond par l'affirmative et le secouriste arrive immédiatement. Simultanément, j'appelle le CORG pour demander l'intervention des secours », poursuit le lieutenant-colonel.

« Alors que j'attends d'être mis en relation avec le Samu, l'infirmier me rend compte que la personne semble décédée. Après avoir eu le médecin du Samu au téléphone, je décide de lui passer l'infirmier, ceux-ci échangent pendant une à deux minutes. L'infirmier n'arrivant pas à convaincre le médecin d'envoyer une équipe médicale, je reprends le téléphone. Le correspondant me dit qu'il n'y a plus de médecins disponibles au SAMU suite à leur engagement sur d'autres interventions, et que d'après les échanges avec l'infirmier de l'escadron, la mort ne semble pas faire de doute. »

« Il est finalement décidé d'envoyer les pompiers de Gaillac. Ceux-ci arrivent quelques minutes plus tard. Le corps du décédé étant resté dans l'Iris Bus. J'aperçois du sang qui coule au niveau de son cou. Les opposants ne réagissent pas, n'ayant pas conscience de la gravité de l'affaire. A l'arrivée des pompiers, et de façon discrète, ceux-ci mettent le corps dans un sac de transport afin de le mettre dans le VSAB (NDLR : véhicule de secours aux asphyxiés et blessés) et d'évacuer la zone. »

« Des gendarmes départementaux étaient arrivés sur le site environ 30 min avant cet incident. Ils sont aussitôt informés de ce fait, et recueillent immédiatement les premières informations auprès des militaires les plus proches de la zone de découverte de la personne. Ces militaires ont principalement eu un entretien avec un gradé de l'escadron qui aurait fait usage d'une grenade offensive peu de temps avant la découverte de la personne décédée et dans une zone proche de celle-ci », conclut l'officier.

« J'ai vu la silhouette d'un individu s'écrouler »


Autre témoignage éclairant, celui du major A., qui est entendu par les enquêteurs dimanche 26 à 3 h 55 du matin.

« Ce jour, à minuit, nous avons relevé l'escadron déjà en place. Mission pour moi et mon groupe de renseigner et de maintenir à distance l'adversaire sur le secteur droit de la RD 132. Avec moi, se trouvaient 8 personnels scindés en deux équipes, les mêmes missions confiées à ces deux groupes mais deux secteurs déterminés », commence-t-il.

« La situation a continué de croître et j'ai à nouveau fait les avertissements réglementaires disant que nous allions faire usage de grenades explosives après avoir invité les individus présents à quitter les lieux. »

« J'ai donné l'ordre au chef J. de jeter une grenade de type OF en direction des adversaires », assure le major, alors que le chef J. dit avoir fait ce choix de lui-même. « Je n'ai pas vu le jet et donc la trajectoire prise par la grenade. Je l'ai entendue exploser et me suis retourné de suite. Les manifestants étaient à proximité. Il s'agissait d'un petit groupe de 5 à 6 personnes. Bien que nous étions toujours dans le noir et qu'il y avait des nuages de lacrymogène, on distinguait les silhouettes des individus. Quand j'ai regardé pour voir si les manifestants quittaient les lieux ou du moins, se dispersaient, j'ai vu la silhouette d'un individu s'écrouler à terre. Je ne peux vous dire avec certitude si la personne s'est écroulée au même endroit que l’endroit où a explosé la grenade. »

L'autel en hommage à Rémi Fraisse 
L'autel en hommage à Rémi Fraisse

« Les autres adversaires ont reculé et nous avons éclairé la zone car il me semblait que l'individu que j'avais vu s'écrouler n'avait pas quitté les lieux. Nous avons vu que la personne était toujours au sol. Je précise que nous étions séparés des adversaires par un grillage et que tous les jets de projectiles et de grenade s'effectuaient par dessus. Je pense qu'il devait faire aux alentours de 180 cm de hauteur. J'ai donc rendu compte à mon commandant d'escadron qui a décidé d'engager un peloton (le peloton d'intervention) pour aller voir quelle était la situation. J'ai poursuivi ma mission avec mes hommes. »

« C'est le commandant d'escadron le capitaine J. qui m'a informé que l'individu avait été extrait de la zone et il rentrait sur notre zone. J'ai su qu'il avait été extrait par le P.I et que lorsqu'ils étaient sur notre zone, ils avaient constaté que l'individu présentait des blessures et des saignements. Le commandant d'escadron m'a appelé afin que le gendarme D., qui est également infirmier, se rende au niveau du véhicule où se trouvait la victime. Le capitaine par la suite m'a informé que la personne était décédée. J'ai appris par la radio que le corps allait être pris en charge par les pompiers. Je précise que toute cette situation est montée crescendo et que les moyens ont été adaptés à la situation. »

Saisis par le parquet d'Albi, les gendarmes de la section des recherches (SR) de Toulouse arrivent environ une heure plus tard (le passage à l'heure d'hiver, cette nuit-là, perturbe un peu la chronologie effectuée par les gendarmes), et reprennent l’enquête commencée par leurs collègues de la BR de Gaillac. Dès dimanche matin, au vu de ces deux témoignages très précis, et d’une dizaine d’autres dont Mediapart a pu prendre connaissance, il ne faisait en tout cas guère de doute qu’une grenade lancée par le militaire avait tué un jeune manifestant. Pourtant, la communication du préfet du Tarn et du procureur d'Albi, comme celle du ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve, seront plus que floues sur cette responsabilité des services de l'État.