samedi 27 septembre 2014

Jean-Christophe Cambadélis Ses Diplômes De Complaisance Et Ses Justifications Qui Ne Tiennent Pas La Route


"Camba" (JC Cambadelis) souffre de phobie universitaire, et ceux qui compatissent avec les actes de cette oligarchie des médiocres souffrent de phobie démocratique.

En Allemagne ou dans des pays Scandinave cela ne sera jamais passé! Il y en a qui ont démissionné parce qu'on a découvert un simple plagiat dans leur thèse....

Extrait : Doctorat usurpé: Cambadélis s’enferre dans ses mensonges 19 Sep 2014 00:00:00 +0200 - (source)


....Résumons. Pour l’heure, Jean-Christophe Cambadélis, qui serait donc resté de 1970 à 1985 à l’université, ne fournit pas la preuve qu’il a obtenu un DEUG, et suggère qu’il aurait obtenu d’abord une licence puis une maîtrise par une « dispense ».

La suite de son cursus universitaire laisse tout aussi perplexe. Car dans son communiqué de mercredi soir, le premier secrétaire du PS omet de mentionner qu’après la maîtrise, il a eu à passer un DEA, passage obligé avant de pouvoir soutenir un doctorat de 3e cycle. « J’ai obtenu ma maîtrise puis j’ai passé mon doctorat de 3e cycle », écrivait-il. Décryptant ce communiqué, nous nous étions donc étonnés qu’il ne fasse pas état de l’obtention d’un DEA.
Or, voilà que sur son blog, Jean-Christophe Cambadélis se souvient soudainement jeudi soir qu’il a passé un DEA. Et il produit une « attestation de diplôme » en date du 3 décembre 1984 – on peut la télécharger ici. J’ai cherché à vérifier la réalité de cette attestation, et à comprendre dans quelles circonstances et sous quelles modalités Jean-Christophe Cambadélis aurait pu passer un tel DEA.

Vendredi en début de matinée, je lui ai donc adressé le mail suivant : « Jean-Christophe, je vais naturellement porter à la connaissance des lecteurs de Mediapart dans la journée les documents que tu as mis en ligne, retraçant ton parcours universitaire. Pour que mon article soit le plus rigoureux possible, je voudrais te poser une question complémentaire : Peux-tu m'indiquer quand tu as soutenu ton mémoire de DEA ? Quel en était le sujet ? Et avec qui l'as-tu fait ? Ce mémoire, puis-je le consulter ? Dans l'hypothèse où tu ne disposerais pas de ces pièces, peux-tu donner ton autorisation au directeur de cabinet de la présidente de l'université de Paris 7 pour qu'il me fournisse ces réponses ? En te remerciant. » Mais à l’heure où nous mettons cet article en ligne, samedi, l’intéressé ne nous a apporté aucune réponse.

On connaît la suite. Jean-Christophe Cambadélis s’inscrit ensuite en doctorat de 3e cycle, et rédige une thèse sous la direction de Pierre Fougeyrollas qui est, comme lui, un dirigeant de l’OCI. Le jury qui lui octroie le doctorat lui est aussi largement acquis puisque, outre Pierre Fougeyrollas, il comprend également un universitaire socialiste, Gérard Namer, avec lequel Jean-Christophe Cambadélis a cherché les mois précédents à créer des sections Force ouvrière dans l’enseignement supérieur. Dans les documents fournis par Jean-Christophe Cambadélis, on dispose d’une information complémentaire : on découvre (le document peut être téléchargé ici) que le rapporteur du doctorat est également le directeur de thèse Pierre Fougeyrollas, ce qui n’est jamais le cas en doctorat, où les rapporteurs sont externes.

Bref, l’opération « transparence » annoncée par Jean-Christophe Cambadélis vient en vérité confirmer nos informations. Car au total, voici ce que l’on peut retenir : on ne sait toujours pas si l’intéressé a ou non obtenu un DEUG ; on sait qu’ensuite il aurait eu une dispense d’abord pour la licence, ensuite pour la maîtrise, mais on ne dispose pas de la pièce en attestant dans le premier cas et on ne dispose pas des raisons de ces dispenses dans les deux cas ; Jean-Christophe Cambadélis refuse par ailleurs d’indiquer quel a été son mémoire de DEA ; et pour finir, il a obtenu un doctorat de 3e cycle supervisé par une personnalité qui était politiquement très proche de lui.

Notre enquête vient donc confirmer le récit que j’ai établi de l’histoire de cette génération – ou d’une partie de celle-ci – qui a gravité longtemps autour de l’Unef et de la Mnef, ayant une relation très distanciée avec la vérité, et jugeant que la fin justifiait perpétuellement les moyens. De l’histoire de quelques dirigeants étudiants qui, choisissant de faire carrière au parti socialiste, ont fini par ne plus défendre qu’une seule cause : la leur.

SOURCE : Doctorat usurpé: Cambadélis s’enferre dans ses mensonges 

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