dimanche 10 août 2014

Matignon et l'Elysée Déposent Le Bilan !



Les chiffres qui affolent Matignon et l'Elysée 


 Manuel Valls a livré ses dernières appréciations sur l'état de économique de la France, lors d'un déplacement à Madrid. La croissance, décidemment très capricieuse, a posé un lapin à François Hollande. Le "Premier sinistre" va devoir écoper à la rentrée. 

Dès le 22 septembre, direction Berlin pour demander à Angela Merkel (qui a, par avance, déjà dit nein) « plus de flexibilité», «plus de souplesse» dans l'application de la sacro sainte règle des 3%. 




Les dernières projections ont, il est vrai, de quoi envoyer le Premier ministre vers la sortie et donc le griller pour 2017. Alors que la France assurait il y a deux mois, à Bruxelles, pouvoir maintenir son déficit budgétaire à 3,6% du PIB fin 2014 et à 2,8 % fin 2015, Bercy et l'inénarrable Michel Sapin annoncent désormais que ces objectifs seront impossibles à tenir.

 Selon les dernières prévisions du portique éco-taxe géant, le déficit devrait encore avoisiner les 4,3 % du PIB en 2014, soit un dérapage de première classe. 

Charge à l'éxécutif de convaincre Angela Merkel et les commissaires européens d'autoriser la France à continuer de laisser filer son déficit budgétaire au delà des 4% et donc sa dette en route vers les 2000 milliards...


Depuis l'adoption de l' Euro (fort) la France s'est révélée incapable de tenir ses engagements budgétaires. Nos produits "made in France" ont doublé de prix en $ depuis 2001 (merci l'Euro!).


En "privé", Hollande aurait le blues car il n'a plus qu'une carte à jouer : supplier Bruxelles et les autres pays européens que la France n'est "pas un pays comme les autres". Bordel! Quand même! Pourrait s'exclamer un catalan de Matignon. 

L'argument qui tue serait que "la France doit être jugée non pas sur ses déficits mais sur les réformes structurelles mises en oeuvre".  Vous en avez vu des réformes de structure depuis 2012?

La tâche s'annonce ardue. Et le prix à payer élevé! (On n'obtient jamais rien sans rien).

1 commentaire:

  1. c'est une catastrophe ce gouvernement, même sous Mitterand il avaient fini par comprendre qu'ils couraient au naufrage en continuant comme ça..

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