Au mauvais moment en 1981
Chacun y a cru, notre génération montante, née d'après guerre, nous qui avec déjà un bout d'expérience dans la vie avions jugé que cette gauche ferait la coupure avec l'ancien temps pourtant si proche celui figé et pétri de l'esprit des 2 grandes guerres encore régit par les vieilles coutumes.
On ferai une vraie entrée en matière des idées nouvelles, supprimerions des carcans ancestraux, des manies de l'ancien temps, ce serait le temps de la rénovation en profondeur.
Avec du recul, maintenant, les spécialistes vous diront que sous Giscard ce fut malgré l'apparence, l'homme des avancées sociales, des lois familiales, L'IVG.
Le "règne" de Mitterand fut un espace propice à l'argent, investisseurs, bourse, placements ne furent autant récompensés. On ne l'a pas vu, on a pas permis à la France de faire une reconversion industrielle, de se pencher sur l'important à savoir ce qui allait arriver au début du XXI siècle. Les prémices de la mondialisation commençaient certains replis dans notre économie et notre société même.
La naïveté de vouloir qu'une majorité à travers d'artifice fut détentrice du diplôme de Bachelier : on a institutionnalisé le 80%. Et de balayer les interdits, de dire que la liberté de faire, penser et agir serait la mise en oubliant que dans toute population il faut de l'organisation et méthode pour vivre ensemble : des règles élémentaires.
Le message politique ensuite s'est dilué dans des comportements laxistes, du tout permis, le climat était à cela. Et ceux à la tête des affaires de montrer l'exemple.
C'est dommage on a loupé l'occasion de préparer le pays pour l'avenir, fait du social de récréation, laissé croire que les idées restaient des idées, et de se satisfaire somme toute de peu.
Des personnalités comme Rocard et même Georges Marchais parlaient juste, on ne les a pas entendu. Il y a du regret dans cela, les cartes étaient en main, mais avec un maître des lieux rusé, fin stratège mais un peu torturé par lui même (les écoutes) et son esprit de cour... Amen !
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