Frappés, injuriés, couverts de crachats et obligés à avancer à genoux
La foule bruyante chantait «Kharkiv est une ville russe !»
A Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine des manifestants
pro-européens ont été contraints à s'agenouiller.
«Rampez jusqu'à votre Europe !»
De Donetsk et dans d'autres villes, des cris de «Russie, Russie» résonnent!
La foule s'en prend au cordon de policiers qui ont reçu l'ordre de ne pas faire usage de la force. Les manifestants décrochent alors le drapeau ukrainien pour le remplacer par celui de la Russie.
Deux parlements régionaux viennent de tomber aux mains de sympathisants pro-russes en quelques heures seulement!
Le Don était considéré comme la frontière entre l'Europe et l'Asie, depuis l'Antiquité jusqu'au règne de Pierre le Grand |
40.000 soldats russes sont positionnés de l'autre côté de la frontière: un véritable défi pour les nouvelles autorités de Kiev qui savent qu'en cas de répression anti russe le scénario géorgien sera alors appliqué en moins d'une semaine!
La petite manoeuvre de déstabilisation de la Russie via "l'Ukraine de Kiev" vire au fiasco pour les copains de Mc Cain et cie.
Tout ceci va se terminer au mieux par l'occupation du territoire à l'Est Du Don, fleuve qui servira dorénavant de frontière entre l'Ukraine et la Russie, au pire par une guerre civile à la yougoslave.
Kiev a oublié que personne ne mourra pour ses beaux yeux...
l'Ukraine n'avait qu'à rester neutre!
L'Ukraine, telle qu'elle est rêvée par les dirigeants occidentaux, n'a jamais existé depuis le Moyen Âge, à l'époque de la Principauté de Kiev, lorsqu'elle était justement le berceau de la première Russie, avant l'invasion mongole. Au 17ème siècle, la fracture entre l'est et l'ouest se manifestait déjà, l'ouest étant polonais et l'est russe. C'est la même chose aujourd'hui. Faire fi des pesanteurs historiques au nom d'un universalisme occidental sans réalité tangible constitue un défi au bon sens.
Pour rester en paix, l'Ukraine n'avait qu'une voie à suivre, celle de la Suisse: la neutralité entre la Russie et l'Occident avec l'autonomie des régions. C'est peut-être aujourd'hui trop tard à cause, en grande partie, du comportement inconséquent de nos dirigeants qui ont soufflé sur les braises au lieu de calmer le jeu.
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