19 fevrier: Bangui s'enflamme
De violents combats opposent présentement les éléments tchadiens en mission de sécurité en Centrafrique aux milices d’autodéfenses Anti Balaka. Le bilan provisoire fait état de 10 morts et de nombreux blessés. La tension est vive entre les éléments tchadiens mandatés par N’Djamena pour escorter le convoi de leurs ressortissants aux Anti Balaka. Des armes lourdes et des armes automatiques se font entendre sans arrêt dans les 4e, 5e et 8e arrondissements de Bangui.
Les habitants de ces secteurs sont présentement terrés chez eux à cause de l’intensification des combats. « Nous sommes bloqués dans la maison depuis ce matin », explique une habitante du quartier Combattant (8e arrondissement) que Kangbi-Ndara vient de joindre par téléphone. La Croix Rouge ne peut accéder à ces arrondissements pour secourir les personnes en dangers. Selon une source proche de l’Hôpital Communautaire de Bangui, le bilan provisoire fait état de 10 morts et de nombreux du coté des civiles.
A l'origine, des milicens Anti-balaka ont attaqué une escorte de soldats tchadiens dans le 8e arrondissement. Ces derniers ont riposté.
Situation génocidaire en Centrafrique
De nombreux musulmans ont choisi de s’exiler en prenant les routes en groupes depuis a chute des SELEKA et de leur président éphémère Michel Djokotia.
Les anti-balakas assoiffés de revanche, lynchent, massacrent, brûlent et parfois même mangent (si si vous avez bien lu) tous ce qui ressemble de près ou de loin à des musulmans.
D’autres civils attendent dans des camps aux abords de l’aéroport de la capitale que des avions soient affrétés afin de fuir. L’aéroport est plus ou moins protégé par des soldats Français, ainsi que des soldats de la force africaine.
C’est ainsi que des milices chrétiennes ont retourné leur armes contre les soldats français et africains qui gardent l’entrée principale de la zone aéroportuaire.
Selon des sources militaires, ces tirs opposaient aux départ des soldats de la force africaine Misca à des miliciens anti-balaka retranchés dans des quartiers proches de l’aéroport.
Ces milices au départ favorisées par l’armée française à qui ont avait expliqué que les SELEKA tuaient tout ce qui était chrétien, se retournent aujourd’hui contre eux en les attaquant.
En effet, l’armée française d'abord accusée de désarmer uniquement les musulmans a changé son fusil d'épaule en s'attaquant aux milices chrétiennes que LeDrian, ministre français de la défense a même récemment qualifié de bandits sous la pression du tollé international.
Le résultat de cette politique dont les objectifs changent chaque jour au gré des massacres, les armes stockées servent désormais à attaquer les soldats français.
Déclarer la guerre aux anti-balaka, c’est déclarer la guerre à la population centrafricaine
La présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, qui a succédé à Michel Djotodia, porté au pouvoir par la coalition rebelle de la Séléka, a tenu des propos très durs, le 12 février, aux côtés de Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, au sujet des milices anti-balakas, lesquelles se livrent à de nombreux exactions visant en particulier les populations musulmanes du pays.
«Les anti-balaka, on va aller en guerre contre eux. (Ils) pensent que parce que je suis une femme je suis faible. Mais maintenant les anti-balaka qui voudront tuer seront traqués», a-t-elle ainsi affirmé. La veille, M. Le Drian avait évoqué la nécessité de faire respecter les résolutions des Nations unies, “au besoin par la force”. Et le chef de l’opération Sangaris, le général Soriano, n’avait pas mâché ses mots, quelques heures plus tôt, en qualifitant les miliciens de “hors-la-loi et de bandits”, devenus “les principaux ennemis de la paix en Centrafrique”.
Ces propos n’ont pas manqué de faire réagir les chefs autoproclamés des milices anti-balaka, dont on ignore exactement l’organisation mais dont on suppose qu’elles sont infiltrées par d’anciens partisans de l’ex-président Bozizé (renversé en mars 2013 par la Séléka, ndlr). Rassemblés, le 13 février, dans leur fief du quartier de Boy-Rabe, au nord de Bangui, ils ont défié la présidente Samba Panza.
“Déclarer la guerre aux anti-balaka, c’est déclarer la guerre à la population centrafricaine”, a ainsi lancé Richard Bejouane, qui prétend être leur chef auto-proclamé, devant une centaine de miliciens.
Mais que faisons nous dans ce bourbier ?
Cela va coûter très cher à notre pays . A court terme, on dépense des fortunes sur le dos des Français et à moyen terme, les peuples du Centrafrique nous considérerons (si ce n'est déjà le cas) comme des usurpateurs d'une politique post-coloniale !
Aujourd’hui nous sommes, paraît-il, les gendarmes « bénévoles » des ex-colonies françaises d’Afrique (AOF-AEF), sans doute au nom de la repentance ! N’est-ce pas Monsieur le Président de la République ?
Ne négligeons tout de même pas le fait que nous sommes les quatrièmes fabricants d’armes de la planète !
Et qu’il y a d’importants enjeux économiques.
DEMAIN ce sera peut-être le Cameroun et pourquoi pas un jour l’Algérie…
Mad Dog "le cannibale photo mange DEUXIÈME musulmane en République centrafricaine - YouTube (Christian le Cannibal appelé "MAD DOG" mange la jambe d'un musulman!)
Centrafrique : Des soldats tchadiens affrontent des hommes armés dans Bangui
RCA. Le chef militaire autoproclamé des anti-balaka défie Catherine Samba Panza | Levraicontact
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