mardi 24 décembre 2013

Cette Affaire d'Homophobie Au PS Dont Vous Avez Trop Peu Entendu Parler!

Comment un parti dit "socialiste", couché devant le capitalisme, peut exprimer une telle radicalité en interne ? Cours camarade...




Faites ce que je dis faites pas ce que je fais!


Deux plaintes ont été déposées, jeudi soir et vendredi en fin de journée, à la suite d'un violent différend qui a opposé des militants socialistes au sortir d'une réunion de la section appaméenne du mouvement. Elles émanent de Michel Teychenné, conseiller municipal d'opposition à Pamiers et ancien député européen et de Kamel Bataoui, un militant du parti socialiste. 

Tous deux ont été blessés, le premier sérieusement, lors d'un affrontement qui s'est déroulé à la porte des locaux de la section, alors qu'un vote interne se terminait. Le premier souffre de 10 jours d'incapacité de travail, le second de trois jours d'incapacité. 

Le différend aurait comme source un conflit interne né lors des dernières élections régionales, entre Michel Teychenné, ses fidèles et le reste du mouvement. On s'en souvient sans doute, l'élu appaméen s'était plaint d'avoir été écarté de la liste présentée par son mouvement, et notamment de la fameuse « troisième place » briguée par différents ténors politiques ariégeois. Finalement, cette troisième place si disputée a été enlevée par Émile Franco, conseiller régional sortant. Et Michel Teychenné d'expliquer alors qu'il était victime de ses choix privés, d'une « homophobie » larvée au sein de son propre mouvement politique. 

Mais d'homophobie, en tout état de cause, il n'en est pas question dans sa déposition, pas plus d'ailleurs, que dans celle de Karim Bataoui, selon le procureur de la République, Antoine Leroy. Il s'agit de querelles internes au parti socialiste, confirme une source sûre, à Pamiers. Du terrain politique, au terrain judiciaire, il n'y qu'un pas, que les magistrats fuxéens entendent bien franchir : les auditions des différents protagonistes de cet échange d'arguments… frappants doivent avoir lieu dans les jours qui viennent.

Pamiers. Un élu PS roué de coups par ses militants - 26/05/2010 - LaDépêche.fr


Accusé d'homophobie, le président du Conseil général contre-attaque 

Devant les magistrats, l'élu appaméen, ancien député européen, n'a pas varié dans son analyse : « J'ai fait un parallèle simple entre la décision du conseil général de refuser l'adoption à un couple homosexuel et mon éviction, a expliqué l'élu. L'agrément avait été refusé par « principe de précaution ». J'ai dit que pour moi, c'était la même chose ». Et de rappeler également qu'Émile Franco, choisi d'ailleurs pour cette troisième place, lui avait dit un jour « Le problème avec toi, Michel, c'est ta vie privée ».


La cause homosexuelle « instrumentalisée »


Ouvertement mis en cause, soupçonné d'avoir tiré les ficelles de l'éviction de Michel Teychenné, le président du conseil général, Augustin Bonrepaux, décide donc de porter l'affaire en justice. Son avocat, Me Régis Degioanni, du barreau de Foix, a porté le fer en son nom : « Tout ceci serait touchant, si c'était la vérité, mais il n'y a que des mensonges, a assuré l'avocat. Augustin Bonrepaux n'est pour rien dans le choix des candidats du parti socialiste. Cela ne concerne que le PS. Et la liste proposée a été validée par 73 % des militants de ce parti. Nous sommes face à une instrumentalisation de la cause homosexuelle, qui est légitime par ailleurs, pour de simples intérêts personnels et carriéristes ». Et de conclure : « Je regrette que l'on soit obligé de laver le linge sale du parti socialiste devant le tribunal, mais c'est la seule faute de Michel Teychenné ».


Emmanuel Tordjman, avocat de Michel Teychenné, a remis ces petites phrases dans le contexte de la campagne des régionales, au climat plus que polémique, avec une épique bagarre pour la « troisième place » sur la liste d'union : « Il faut aussi prendre la défense de la liberté d'expression. En campagne, il est admis que l'on puisse aller un peu plus loin que dans une conversation de salon ».


Michel Teychenné claque finalement la porte du Parti socialiste en décembre 2013 31 ans après y avoir adhéré


"Je ne suis pas masochiste, et n’ai pas vocation à finir en martyre de la rénovation du PS ariégeois ! J’en tire donc la seule conséquence logique et respectueuse de mes convictions et des électeurs : je quitte le Parti socialiste. Je ne renouvellerai pas ma carte en 2014 et je démissionne dès aujourd’hui de mes responsabilités départementales et nationales au PS. Rester serait cautionner un système et des pratiques familiales que je combats depuis des années, et qui malheureusement discréditent la fédération de l’Ariège bien au-delà du département.

Ça n’a pas été une décision facile à prendre sur le plan humain, c’est une page de mon engagement qui se tourne, mais c’est une décision honnête. 

C’est le plus important…"

Violences homophobes, népotisme, Michel Teychenné aura vécu le socialisme "inside".

Blague De Hollande Sur l' Algérie : Bien Plus Que De l' Humour...

Joyeux Noel bande de sauvages antisémites!



La France parle de blague l' Algérie parle du CRIF


La presse algérienne (et plus encore ses lecteurs) insiste bien davantage que ne le rapporte cette recension sur le public (le CRIF) auquel s'adressait Hollande, qu'elle qualifie tantôt de "juifs" tantôt de "sionistes".

Elle note d'un air entendu l'absence de Fabius en Algérie et la réaction de Lellouche, "proche du CRIF" (El-Watan).

Ce que tait -ou murmure- la caste française, l'Algérie officielle et populaire le clame haut et fort: l'humiliation vient de ce que Hollande s'est moqué de l'Algérie devant une "communauté" qu'elle n'aime pas.

Le communautarisme échevelé promu par les gouvernants français successifs (Hollande comme Sarkozy) condamne la France à de graves conflits intérieurs, à l'importation de guerres étrangères et à l'insignifiance sur le plan international.




Le Pouvoir algérien déstabilisé


Les journaux algériens n'épargnent pas non plus leurs dirigeants. Sévères, ils estiment que le gouvernement s'est facilement plié devant ce "règlement à l'amiable". "El Watan" écrit : "Comme il fallait bien s'y attendre, le ton a sensiblement baissé à Alger et la promesse de Hollande d'en parler 'directement avec le président Bouteflika', semble avoir suffi au bonheur du gouvernement qui n'a politiquement pas besoin d'une tension avec la France à quatre mois de l'élection présidentielle."


Pour "Liberté", "c'est du côté des autorités algériennes qu'on a été à la traîne de la société (comme toujours) en ne mesurant pas l'impact de cette blague sur les Algériens. Indignés, choqués ou furieux que Hollande puisse tester son trait d’humour sur un sujet aussi sensible que la sécurité en Algérie. Société civile, partis politiques et réseaux sociaux sont saturés de réactions au vitriol contre Hollande qui vient de dégringoler également dans les sondages algériens." Et de conclure : "Maintenant que les regrets sont exprimés, rien ne dit que ce chapitre va se refermer aussi facilement.".



Excuses empoisonnées !


Hollande s'excuse et l'Algérie est «satisfaite». Circulez, il n'y a rien à voir. Mais le spectacle est-il terminé pour autant ? Ce n'est pas si sûr ! Analysons ces «regrets» et les commentaires présidentiels qui les accompagnent ...

En soi, la boutade de Hollande était inadmissible. Mais, en voulant se dédouaner, le président français commet un autre impair : il laisse entendre que nous avons mal interprété ses paroles, comme si nous étions, en plus de notre incapacité à protéger nos visiteurs, idiots au point de ne pas comprendre le sens d'une blague, le premier degré de trois mots dits le plus clairement possible !

Alors, une question vient à l'esprit : si nous avons mal interprété ce qui tombait sous le coup du bon sens, ce qui, sorti de la bouche présidentielle, ne représentait aucun écart, aucune offense, pourquoi s'excuser alors ?

Oui, je l'ai déjà dit : ce président est surprenant et sa popularité surprend encore plus ! 15% de Français le soutiennent encore ! 

C'est beaucoup !


Boutade de Hollande : incident clos en France, mais pas en Algérie - Le Nouvel Observateur