Joyeux Noel bande de sauvages antisémites! |
La France parle de blague l' Algérie parle du CRIF
La presse algérienne (et plus encore ses lecteurs) insiste bien davantage que ne le rapporte cette recension sur le public (le CRIF) auquel s'adressait Hollande, qu'elle qualifie tantôt de "juifs" tantôt de "sionistes".
Elle note d'un air entendu l'absence de Fabius en Algérie et la réaction de Lellouche, "proche du CRIF" (El-Watan).
Ce que tait -ou murmure- la caste française, l'Algérie officielle et populaire le clame haut et fort: l'humiliation vient de ce que Hollande s'est moqué de l'Algérie devant une "communauté" qu'elle n'aime pas.
Le communautarisme échevelé promu par les gouvernants français successifs (Hollande comme Sarkozy) condamne la France à de graves conflits intérieurs, à l'importation de guerres étrangères et à l'insignifiance sur le plan international.
Le Pouvoir algérien déstabilisé
Les journaux algériens n'épargnent pas non plus leurs dirigeants. Sévères, ils estiment que le gouvernement s'est facilement plié devant ce "règlement à l'amiable". "El Watan" écrit : "Comme il fallait bien s'y attendre, le ton a sensiblement baissé à Alger et la promesse de Hollande d'en parler 'directement avec le président Bouteflika', semble avoir suffi au bonheur du gouvernement qui n'a politiquement pas besoin d'une tension avec la France à quatre mois de l'élection présidentielle."
Pour "Liberté", "c'est du côté des autorités algériennes qu'on a été à la traîne de la société (comme toujours) en ne mesurant pas l'impact de cette blague sur les Algériens. Indignés, choqués ou furieux que Hollande puisse tester son trait d’humour sur un sujet aussi sensible que la sécurité en Algérie. Société civile, partis politiques et réseaux sociaux sont saturés de réactions au vitriol contre Hollande qui vient de dégringoler également dans les sondages algériens." Et de conclure : "Maintenant que les regrets sont exprimés, rien ne dit que ce chapitre va se refermer aussi facilement.".
Excuses empoisonnées !
Hollande s'excuse et l'Algérie est «satisfaite». Circulez, il n'y a rien à voir. Mais le spectacle est-il terminé pour autant ? Ce n'est pas si sûr ! Analysons ces «regrets» et les commentaires présidentiels qui les accompagnent ...
En soi, la boutade de Hollande était inadmissible. Mais, en voulant se dédouaner, le président français commet un autre impair : il laisse entendre que nous avons mal interprété ses paroles, comme si nous étions, en plus de notre incapacité à protéger nos visiteurs, idiots au point de ne pas comprendre le sens d'une blague, le premier degré de trois mots dits le plus clairement possible !
Alors, une question vient à l'esprit : si nous avons mal interprété ce qui tombait sous le coup du bon sens, ce qui, sorti de la bouche présidentielle, ne représentait aucun écart, aucune offense, pourquoi s'excuser alors ?
Oui, je l'ai déjà dit : ce président est surprenant et sa popularité surprend encore plus ! 15% de Français le soutiennent encore !
C'est beaucoup !
Boutade de Hollande : incident clos en France, mais pas en Algérie - Le Nouvel Observateur
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