jeudi 11 juillet 2013

Pierre Moscovici Hué Publiquement Par Des Économistes : Le Début De La Fin ?

Quand Pierre Moscivici met le feu

De l' avis de beaucoup d'habitués de ce genre de rencontre d'habitute très "policées", c'est Une Première en France !

Cela révèle le fossé immense, béant qui existe désormais entre un gouvernement inexpérimenté d’une incompétence crasse subissant la situation au jour le jour sans aucune politique à long terme.
La double pression du chômage et des augmentations d’impôts est tout simplement en train de faire exploser le pays.



Pierre Moscovici hué devant un cercle d... par LeLab_E1

A Aix-en-Provence se réunit tous les ans un tas d’économistes très sérieux qui font partie des grands médias, des grandes banques, des grandes universités et tout le tintouin. Des vrais sérieux. Bref, je ne sais pas si vous avez remarqué mais en général sérieux, langue de bois et politiquement correct sont des notions qui marchent ensemble, surtout si vous souhaitez garder votre place et votre fiche de paie bien grasse de la fin du mois. Mieux vaut savoir se taire et brosser dans le sens du poil nos zélites.

C’est la première fois de ma vie que je vois et j’entends le sinistre de l’Économie se faire huer de la sorte par l’élite économique de notre pays.

http://www.jolpress.com/blog/charles-sannat-pierre-moscovici-aix-en-provence-jens-weidmann-820655.html

Allons Nous Vers La Dé - Civilisation ?


L'auteur de "Western de-civilization / Dé-civilisation occidentale", aveuglé par son amour pour Bastiat, prend le problème à l'envers.
Le problème ne vient pas de la masse, mais de l'élite qui est sensé la conduire...
Assistanat, redistribution.. ont toujours existé. Cela s’appelle calmer le peuple. Le problème, c'est l'achat de clients électoraux...
Ce chercheur ignore aussi le rôle social des féodaux, corporations de métiers, solidarités de village, communautés, etc... qui étaient autant de système de redistribution et de stabilisation.
Le point de commencement du problème est justement la destruction de toutes ces solidarités non étatiques. Il y a effectivement des gens, des courants d'idées et des religions responsables de cela, à plusieurs niveaux...
Ajoutez dessus le culte de la médiocrité, propagé par nos élites...
Grosso modo, le mal qui nous frappe porte un nom : décadence. Des élites comme de la masse.
(Arlette Rakovski-Vera)


Western de-civilization / Dé-civilisation occidentale


Dans un pays où règne la civilisation, chaque habitant au cours de son existence en moyenne produit davantage qu'il ne consomme, et ainsi contribue positivement à la société. Aussi, davantage de population, par naissance ou immigration, chaque fois enrichit le pays. Et ni le renouvellement générationnel ni les migrations démographiques ne sont des problèmes, car les vivants se suffisent économiquement à eux-mêmes, ils gagnent leur vie, et n'ont pas besoin de vivre au crochet d'un autrui qu'il faudrait faire venir ou empêcher de partir.

À l'opposé, dans un pays en processus de dé-civilisation, où chaque nouveau citoyen contribue en moyenne négativement à la société, consommant plus qu'il ne produit, davantage de population, que ce soit par naissance ou immigration, ne fait qu'empirer les choses. Et en même temps, moins de population, que ce soit par moins de naissances et d'immigration ou par davantage de morts et d'émigration, ne peut pas sauver le pays; au mieux cela ne peut que retarder un peu l'inévitable chute: le pays mange son capital, et retournera à la barbarie une fois ce capital épuisé.

C'est pourquoi le problème de l'Occident n'est ni un manque de naissance ni un trop plein d'immigration — mais sa propre dé-civilisation. Cette dé-civilisation, rapide pendant les guerres, et lente en période de paix, est aujourd'hui bien avancée; elle est le résultat de deux siècles de ruine par la social-démocratie, cette guerre permanente de tous contre tous pour le contrôle de tout. Mais comme la source de cette ruine est cette religion totalitaire qui occupe tous les esprits, tous les postes de pouvoir, tous les médias, et tout le système éducatif, il n'y a aucune issue positive possible à l'évolution interne de l'Occident.

L'Occident mourra, c'est une certitude. La pourriture est au coeur même de l'arbre. Les morceaux putréfiés seront dévorés par des masses de petits et grands charognards venus du tiers-monde, et qui déjà sont accourus à l'odeur du mourrant. Peut-être un sursaut sauvera-t-il quelques pays atypiques, qui après avoir observé le triste sort de leurs voisins, non seulement se couperont de l'infestation, mais surtout identifieront et aboliront la source de ce mal. Dans l'ensemble, il est fort peu probable qu'ils identifient le mal, si profondément ancré dans leur identité collective. Peut-être, après l'écroulement de l'hégémonie américaine, une invasion russe ou chinoise viendra-t-elle renouveler la civilisation; mais cela suppose que ces pays eux-mêmes arrivent à cultiver cette civilisation. Là encore, rien n'est sûr, et le pire est plus probable que le meilleur.

Dans tous les cas, c'en sera fini de l'Occident (post)chrétien qui conquit un jour le monde. Il ne restera que des débris, de quoi reconstituer un musée d'une civilisation disparue, d'un peuple qui s'est suicidé au nom d'une religion auto-destructrice, pour laisser place à de nouveaux occupants certes barbares par de nombreux aspects, mais du moins pas suicidaires. L'un dans l'autre, le plus barbare des deux n'est pas celui qu'on croit.

http://fare.livejournal.com/172472.html

Cote d' Alerte Pour François Hollande Même Sa Personnalité Commence à Être Rejetée

Pour la première fois depuis son élection, la personnalité de François Hollande est désormais en forte baisse dans l' opinion. 


La cote de popularité de François Hollande au... par Europe1fr

Pour la première fois, la personnalité du Président Hollande est remise en cause dans un sondage.




L'embellie, c'est fini. 


Après un très léger mieux en juin (+1 point), la cote de confiance de François Hollande est à nouveau en chute libre. Le président perd trois points en juillet à 30% d'opinions favorables, selon le tableau de bord Ifop pour Paris Match diffusé mardi. Il s'agit du niveau d'approbation le plus bas enregistré dans ce baromètre par le chef de l'Etat depuis sa prise de fonctions, le 6 mai 2012.

Ce qui est nouveau. Pour la première fois depuis ses 14 mois de pouvoir, ce n'est pas seulement sa politique qui est remise en cause mais également sa personnalité. Sa proximité avec les préoccupations des Français et la véracité de son discours, jusqu'ici deux de ses points forts dans l'opinion, sont en net recul, respectivement à 34% (-6) et 30% (-7).

Après le dépit face à un président qui semble subir la crise, voila que l'homme est impacté, analyse l'éditorialiste politique d'Europe  Caroline Roux.

Pourquoi c'est embêtant. 

François Hollande a fait de sa personnalité l'un de ses atouts principaux dans la campagne présidentielle, en surfant sur le rejet de la personnalité de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Et depuis son accession à l'Elysée, cette même personnalité était perçue comme un paratonnerre."Il n'y a pas de rejet sur sa personne alors", répétaient en boucle les fidèles du chef de l'Etat. Désormais, il va falloir trouver autre chose.

http://m.sfr.fr/home/u/news/s/politique/a/urn:pwpid:1579435/article-news.html

Effondrement Des Ventes De Quotidiens Depuis L' Élection de François Hollande


Baisse des ventes, des quotidiens, des mensuels cités ci dessous : c’était inéluctable.
Ils ont tellement prit les gens pour des cons ...Ils ont tellement bafoué, insulté , manipulé, ils ont tellement craché a la gueule de la Vérité, ils ont tellement joué les p.tes informatives et propagandistes de l’Empire qu’ils en récoltent les fruits.......

Derniers chiffres catastrophiques

Le récent colloque de l’APCP citait Laurent Joffrin, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur : « La réputation de la presse est exécrable, que ce soit injuste ou non. » Ce jugement lapidaire est confirmé par les chiffres de diffusion de la presse quotidienne nationale à fin mai donnés par l’ODJ sur la période allant de janvier à mai 2013. Et les résultats sont accablants. Seule La Croix en constante progression (+1,26%) tire son épingle du jeu. Sur les seules ventes au numéro en kiosque Le Monde est à – 18%, Aujourd’hui en France comme L’Équipe sont à -12%, Les Échos à -9%, Le Figaro régresse -6%. Libération est en chute libre entre -32% et -44% sur janvier/mai 2013. 

 Les abonnements progressent très légèrement grâce au portage largement subventionné (+2 % sur ce mode de diffusion). Le numérique se porte bien et observe une croissance de 37 % en moyenne mais le numérique – qui rapporte moins d’argent en vente au numéro et en publicité – ne représente que de 1 à 10 % de la diffusion totale suivant les titres.

 Plus grave « les ventes aux tiers » représentent une part croissante de la diffusion. Ces ventes qui sont des promotions déguisées se font à prix coûtant ou gratuitement dans les aéroports, les trains, certains lieux publics. Négligeables pour La Croix, elles sont équivalentes aux ventes au numéro pour Le Figaro, supérieures aux ventes au numéro pour Les Échos, et représentent plus de la moitié des ventes au numéro pour le quotidien Le Monde. La presse quotidienne nationale est ainsi de plus en plus donnée et non vendue. 

 Plus dramatique encore la situation de Libération. Le journal est en train de disparaître des points de ventes. Le numérique se porte bien (+ 39 %) mais ne représente que 10 % de la diffusion. La vente au numéro s’effondre, moins 32 % sur la période janvier/mai et moins 44 % sur le seul mois de mai. Les remous internes à la rédaction, les unes militantes n’ont guère encouragé les ventes. À ce rythme Libération va se transformer en quotidien vendu dans les 5ème et 6ème arrondissements de Paris, le reste sur l’Internet ou remis gracieusement chez les coiffeurs à la mode. En mai les ventes aux tiers (gratuites pour le lecteur) se sont montées à 28 000 exemplaires contre 36 000 exemplaires vendus en kiosque. Et chaque numéro est subventionné à hauteur de près de 30 %. Les bobos parisiens ont du souci à se faire.

Alerte rouge pour la PQN alors que Libération s’effondre

Pour François Hollande La Sortie De Delphine Batho est "Un Coup De poignard dans Le Dos"


Le réquisitoire de Delphine Batho passe mal dans les rangs socialistes 

source : Mediapart

Sur le fond, Delphine Batho a également décidé de dire en “on” ce que bien des socialistes n’osent dire qu’en “off” depuis quelques mois. Elle a choisi de ne pas y mettre les formes, en regrettant un « tournant de la rigueur qui ne dit pas son nom, et qui prépare la marche au pouvoir de l’extrême droite ». Appelée par la suite à préciser sa pensée, elle nuance toutefois : « La politique d’austérité en Europe contribue à faire le lit de l’extrême droite. » Faut-il alors un changement de politique ? « Cela dépend du président. » Jean-Marc Ayrault est- il un bon premier ministre, interroge un journaliste ? « J’ai déjà répondu à cette question, balaie-t-elle. C’est au président de changer de politique. Nous n’avons pas gagné seulement par rejet du sarkozysme. Les Français ont besoin de perspective d’avenir et d’espoir. »

 Enfin, Batho a aussi décidé de mettre les pieds dans le plat, mettant en cause « des forces (qui) ne se sont pas cachées de vouloir ma tête. Ce n’est pas une faute qu’on sanctionne mais une résistance qu’on voulait soumettre ». Et l’ancienne ministre de l’écologie de s’interroger publiquement : « Est- il normal que le patron de l'entreprise Vallourec (entreprise spécialisée dans le tube en acier sans soudure, ndlr), directement intéressé par l'exploitation des gaz de schiste, ait pu annoncer ma marginalisation des semaines à l'avance devant des responsables de son entreprise aux États-Unis ? De quelles informations dispose-t-il pour être si sûr de lui ? » 

L'ancienne ministre fait ainsi référence à un écho, paru dans l'hebdomadaire Challenges, selon lequel Philippe Crouzet aurait qualifié la politique énergétique de Delphine Batho de « vrai désastre », et surtout laissé entendre « que son influence au sein du gouvernement allait décroître ». Une accusation lourde, mais implicite, transparaît dans cette observation, puisque Philippe Crouzet, président de Vallourec, est aussi le mari de Sylvie Hubac, la directrice de cabinet de François Hollande. 

A Tunis, l'embarras de l'Elysée 


Chez les socialistes et dans l’exécutif, les première réactions sont amères. Comme celle du président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, qui évoque des « propos inacceptables », qu’il « préfère mettre sur le compte de la fatigue, du surmenage et de la déception, plutôt que de penser que Delphine Batho, guidée par une volonté de règlement de comptes, veuille aujourd’hui poursuivre un combat personnel déplacé en jouant contre son camp ». 

.......

En déplacement à Tunis, François Hollande a pris soin d'éviter tout contact avec la délégation de journalistes français, réservant à son entourage l'organisation de la riposte. Dans une ambiance forcément plombée, la délégation élyséenne a eu des mots très durs à l'endroit de l'ex-ministre de l'écologie. 

La conférence de presse ? « Un coup de poignard dans le dos. » La charge politique ? « On a tous globalement été assez choqués. Aujourd'hui, cela donne envie de lui en vouloir. Elle cherche à justifier son limogeage par une histoire noble. Elle a commis une erreur, il faut être comptable de ses erreurs », dit un proche du président. Sa critique de Jean- Marc Ayrault ? « Les propos sont très durs et ne sont pas justifiés. En une heure de conférence de presse, elle se dédit d'un an de ministère. » 

Même les députés socialistes qui expriment de plus en plus ouvertement leur malaise avec la ligne présidentielle en prennent pour leur grade. « Ils ont des problèmes de riches. Au moment où on est dans une crise morale et de confiance, les volontés d'exister devaient être mises en sourdine », dit un membre de la délégation. Avant d'ajouter : « L'effet de cette affaire, c'est que chacun va se tenir à carreau. » 

L’Élysée veut vendre l’histoire d’une ministre qui voulait en finir, sous- entendant qu’elle était « personnellement à bout », et qui n’a jamais cherché à peser sur la ligne du gouvernement en interne. À la différence de Hamon, Duflot ou Montebourg. « Delphine a refusé d’aller chercher l’arbitrage de Matignon sur son budget. Elle a voulu aller au bras de fer et elle pensait gagner sur un arbitrage politique. Mais elle a perdu », dit un ministre sans animosité. Et perdu parce qu’elle « ne représente qu’elle- même ». 

D’où la tentation de croire que l’épisode ne changera rien. « C’est une coquille vide. Au bout de deux ou trois jours, on n’en parlera plus », lâche Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur. Cette dernière avait pourtant été exfiltrée du ministère de l’écologie, un mois après son arrivée, suite à l’affaire des permis de forage, et elle a failli payer très cher sa critique à contretemps de José Manuel Barroso, la semaine dernière, en plein conseil européen. 

Mais le point sur lequel l’exécutif est le plus embarrassé est l’accusation, reprise par l’UMP, d’être vendu aux lobbys. Les collaborateurs de Hollande délivrent tous le même message : l’accusation visant Hubac, du voyage à Tunis, est hors de propos. « Batho fait preuve de sexisme en reprochant à Hubac d’être la femme de », dit un proche du président. Même Pascal Canfin, ministre délégué au développement, vole à son secours : « Être la femme de, ce n’est pas très convaincant. La femme de Michel Sapin travaille aux Échos, cela en fait-il un journal de gauche ? » Et, ajoute-t-il : « On ne découvre pas qu’il y ait des lobbys au cœur de l’État. Qu’il y ait des pro-gaz de schiste au gouvernement, à Matignon et même à l’Élysée n’est un mystère pour personne. » 

 A contrario de ses collègues, l’écologiste craignait que Batho soit plus incisive encore dans ses propos et qu’elle « cite des exemples précis ». 

Dans le reste de la gauche, en revanche, la sortie de Batho a été appréciée. La ministre Cécile Duflot, dans un entretien au Monde, évoque « l’hypothèse » d’un « signal négatif de plus pour l'écologie » qui « nous interroge obligatoirement ». « Jusqu'alors, la question de notre présence au gouvernement ne se posait pas, mais je suis obligée de reconnaître que je me la suis posée hier (mardi). Où suis-je le plus utile ? Je suis résolue à n'être ni une observatrice désolée de la situation ni une spectatrice du renoncement. » 

l'article complet (payant)
Le réquisitoire de Delphine Batho passe mal dans les rangs socialistes | Mediapart

Guerini Proglio Et Le Tas d'Or Dur Des Poubelles de Marseille

Quand être "aux affaires" permet de gagner des dizaines millions d' euros via sa famille ou "des hommes de paille" qui ensuite profitent au Maroc de leurs millions mal acquis, dans des villas luxueuses.

Affaire Guérini : un ancien cadre de Veolia mis en examen


Responsable de la société qui exploitait la décharge de la Fare au début des années 2000 pour l'Agglo de Salon, il est suspecté d'"abus de biens sociaux" et de "recel de trafic d'influence".

L'affaire Guérini rejaillit toujours où on ne l'attend pas... Alors que ces derniers mois, l'activité des enquêteurs se concentrait sur La Ciotat et des marchés publics attribués par le Conseil général et ses satellites, elle vient de bifurquer du côté de la décharge de La Fare-les-Oliviers qui appartient à l'Agglo de Salon. Selon nos informations, un cadre de Veolia aujourd'hui à la retraite a été mis en examen fin juin par le juge Duchaine. Responsable au début des années 2000 de la société qui exploitait la décharge de la La Fare, Bruno Vincent est suspecté d'"abus de biens sociaux" et de "recel de trafic d'influence". Il n'a pas été possible d'obtenir des explications auprès de son avocat. "Vous nous apprenez que Bruno Vincent, qui a quitté le groupe depuis plusieurs années, serait mis en examen, vient d'indiquer à La Provence un porte-parole de Veolia. Nous sommes surpris par cette information. Dans la mesure où une enquête serait en cours, il nous est impossible de faire de quelconques commentaires à la presse".

Le nom de Bruno Vincent est apparu très tôt dans l'enquête, puisque la lettre anonyme qui a provoqué l'ouverture du dossier en 2009 formulait des accusations précises : "Une société dénommée Somédis a acheté à Alexandre Guérini la société qui gérait la décharge dite La Vautubière pour un montant de 36 millions d'euros (ndlr: en fait, 33,4 millions), racontait le ou les auteurs du courrier. La société d'Alexandre Guérini bénéficiait d'une délégation de service public en date du 9 février 1999 qui devait bien entendu continuer ä profiter à la société Somédis. Sur pressions des frères Guérini, le Conseil communautaire Berre-Salon a prononcé la résiliation unilatérale de la convention de délégation de service public précitée et a reconfié la gestion de la décharge à une société ''guériniste'' (...). Le gérant de la société Somédis, Bruno Vincent, serait à mon sens intarissable sur les pratiques des frères Guérini" (1).

Etrangement, si les gendarmes ont multiplié les auditions sur ce volet du dossier, notamment de responsables de l'Agglo, il ne semble pas que Bruno Vincent qui se trouvait au Maroc ait été entendu dans les premiers temps de l'enquête. En revanche, l'ex-"Monsieur Déchets" du CG 13 qui a été mis en examen à l'automne 2011 a assuré que le prix payé par Veolia lui paraissait être surévalué.

Ce témoignage comme d'autres éléments ont conforté les enquêteurs dans l'idée qu'une partie des 33,4 millions versés à Alexandre Guérini via un "homme de paille", qui était le patron officiel de la société qui exploitait la décharge jusqu'à son rachat par Veolia, étaient en fait la contrepartie d'une action de lobbying destinée à faciliter l'obtention d'autorisations par le géant de l'environnement. Une piste alimentée dans le travail de l'équipe du juge Duchaine par la proximité entre les frères Guérini et Henri Proglio, alors patron de Veolia, qui a été notamment démontrée par une écoute téléphonique.

Alexandre Guérini a toujours su faire des affaires avec l’ex-Générale des Eaux, devenue Veolia. Ainsi, après lui avoir revendu sa première société en 1989 pour 7,3 millions de francs, il lui a cédé en 2000 pour 33,4 millions d’euros celle qui exploitait la Vautubière. Une somme initialement encaissée après impôts par un de ses associés, qui a alors reversé 20 millions d’euros en liquide à Alexandre Guérini . "Naturellement, il n’y a eu aucun versement en espèces de notre part, précisait-on début 2011 chez Veolia, où l'on parlait d'une transaction "totalement normale" . Après, nous ne sommes pas responsables s’ils ont fabriqué du liquide avec des sociétés écrans et des virements de compte à compte...".

(1) Selon un rapport de la Chambre régionale des comptes, c'est en fait la Somedis qui a été vendue à Veolia à compter du 1er janvier 2001. La DSP a été résiliée par l'Agglo de Salon le 27 septembre 2004. Le 14 décembre 2005, la SMA, une nouvelle société créée par Alexandre Guérini, a remporté la DSP. C'est toujours elle qui exploite la Vautubière.


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En Savoir plus





Gaz De Schiste : Montebourg Anticipe Un Avis Favorable Des Sages

Arnaud Montebourg Met La Pression

Vire moi si tu oses !

Formidable ce gouvernement, une fois de plus, un ministre improductif parle d'écologie et est tout de suite contredit par le nouveau ministre de l'écologie qui n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds !

Deux Jours après la calinothérapie pour verts orchestré par JM Ayrault après l' éviction de Delphine Batho, voilà un vrai défi lancé au gouvernement.


Un gaz de schiste écologique pour "écolos raisonnables" ?


"je pense qu'on arrivera avec la technologie dans très peu de temps au gaz de schiste écologique. Où il n'y a pas de pollution", assure sans rire Arnaud Montebourg. "Pourquoi on ne pourrait pas convaincre les écologistes raisonnables ? Ils sont majoritairement raisonnables. Ils sont même tous raisonnables"
 "J'ai noté que dans tous les scénarios d'alternative au nucléaire, on préconisait l'augmentation de l'usage du gaz (...) Nous avons là peut-être la possibilité de nous sortir de l'impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui notre équation énergétique". 
(A.Montebourg)


Le Conseil constitutionnel annulera t il la loi interdisant la fracturation hydraulique pour le gaz de schiste ?