jeudi 25 avril 2013

Valérie Trierweiler Exige La Tête De Claude Sérillon


Pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, Valérie Trierweiler aurait pris en grippe Claude Sérillon, conseiller de François Hollande à l’Elysée, à en croire les informations du « Point ».
De plus il se murmure au palais que Claude Sérillon aurait été malencontreusement à l' origine de la révélation de la liaison de François Hollande et Julie Gayet. Et ça pour la première chipie de l' hexagone c'est IMPARDONNABLE !

Valérie Trierweiler ne rigole pas avec sa vie privée. Excédée par les révélations d’Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn dans La Frondeuse, la biographie qui lui est consacrée, la première dame n’a pas hésité à porter plainte pour diffamation et atteinte à la vie privée. La journaliste n’aurait pas non plus hésité à décrocher son téléphone pour dire – assez crument – ses quatre vérités à Olivier Royant, son patron de Paris Match, lorsqu’il avait consacré un sujet de son magazine au couple présidentiel. Et, de la même manière, Valérie Trierweiler n’aurait pas réellement apprécié que Claude Sérillon, conseiller de François Hollande à l’Elysée, se soit immiscé dans ses affaires.
En effet, selon les informations du Point, l’ancien journaliste de France 2 serait devenu persona non grata aux yeux de la première dame. Alors qu’elle s’entendait à merveille avec lui durant la campagne présidentielle, Valérie Trierweiler aurait rapidement changé d’avis à son sujet lorsqu’il s’est « mêlé de ses affaires personnelles », écrit l’hebdomadaire.
Claude Sérillon aurait ensuite « aggravé son cas » en arrivant à l’Elysée en janvier dernier. Le crime de lèse-majesté commis par l’ex-présentateur du JT de France 2 ? Il aurait, toujours selon Le Point, voulu « expulser d’un bureau deux personnes moins gradées dans l’édifice élyséen ». Hors d’elle, Valérie Trierweiler aurait alors remis « ce nouveau venu » à sa place. Si Valérie Trierweiler a décidé de suivre la ligne de conduite présidentielle après la désormais célèbre « affaire du tweet », il semble en tout cas que l’entourage de François Hollande ne soit pas tout à fait au goût de la première dame… 

La Violence Fait Partie De l' Histoire Sociale En France



LA CONSTITION DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE justifie parfaitement la VIOLENCE en exigeant de son peuple qu’il se soulève s’il est opprimé par le pouvoir.

La VIOLENCE a une justification constitutionnelle et c’est un pan entier de notre HISTOIRE DE FRANCE : 1789, 1871, 1936, 1969.
Les gens qui disent que rien ne justifient la violence sont des abrutis finis qui ne connaissent même pas leur histoire. Venant en plus de syndicalistes, c’est pire. Vous êtes acheté par le pouvoir pour relayer de telle inepties.

Toutes les avancées sociales françaises se sont faites dans la violence. Si les français peuvent jouir de congés payés, c’est grâce aux anciens qui ont fracassé la tête des GNR (les ancêtres des CRS) et ont coupé quelques « couilles » aux patrons en 36.
Il n’y a a jamais eu et il n’y aura jamais d’avancée sociale sans violence.

La négociation, c’est un écran de fumée de faire croire qu’on obtient des avancées sociales par la négociation avec les forts et le pouvoir. Il suffit de voir l’accord de compétitivité signé par le patronat et deux syndicats, présenté par le pouvoir comme historique. Encore une trahison de HOLLANDE envers la gauche.
Dans cet accord, les salariés se font spolier de leur droit. C’est pas une avancée sociale, c’est un recul social.
Voilà où mène la négociation…vers un retour au 19ème siècle.

J’entends déjà des patrons exiger la disparition du SMIC en France afin que le salaire soit librement négocié entre patron et salarié. Préparez vous français, avec petits salaires, à voir le PS de Hollande et la Gauche caviar a vous poignarder dans le dos, en traite, sous leitmotiv de compétitivité.

Au nom de la compétitivité des entreprises, vous devrez tous crever : travailler plus, gagner moins c’est le nouveau slogan du PS.

Préparez vous à être payé 4 euros de l’heure, c’est ça ce qui vous attend petits français si vous poursuivez la négociation.

Respectez vos anciens qui se sont battus pour avoir des droits. Vous n’êtes pas foutu de respecter les acquis obtenus de haute lutte par nos anciens.

Une grande nation se voit par un grand peuple. La France est un tout petit peuple castré désormais. Sans rien dedans. 
Téléguidé par des smartphones. 
Des « mortes couilles ».

François Hollande le Féodal Notable




Hollande le féodal notable

Si notre Président "MEDEF compatible" n‘avait pas fait le choix de l’austérité pourquoi aurait-il besoin de mentir en annonçant, une fausse hausse du RSA (voir http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6461). 
Si il n’avait pas fait le choix de l’austérité pourquoi sa seule réforme de la fiscalité consiste à offrir 20 milliards aux entreprises et d’augmenter une TVA, ce qui est une autre attaque contre les pauvres et bas revenus ?

On a un système fiscal féodal qui sert notables et vassaux sans plus assurer le financement des besoins collectifs et en fabriquant un déficit qui est utilisé contre la majorité de la population. Mais pour nos socialistes HEC, pas question de réformer la fiscalité positivement. Comme tous les gouvernements ces dernières années, les seules réformes menées (sauf lorsqu’elles ne coûtent rien) sont des contre réformes (sur les retraites, ou comme hier au sénat avec le projet de supprimer les allocs aux familles dont les enfants sont placés, votés par tous ces parvenus du PS, eux qui en connaitront jamais la gêne matérielle et fort rarement le moindre scrupule…) destinés à assoir la dictature de l’économie, qui est la politique du capital.



Mitterrand a sacrifié les chômeurs

C’est une légende fréquemment colportée mais il se trouve que la rigueur socialiste sous Mitterrand a commencé par attaquer non pas les ouvriers ou les salariés en général mais une fraction d’entre eux qui sert fréquemment de laboratoire aux restructurations capitalistes, les chômeurs.
Sous prétexte de déficit de l’Unedic (présidée par la CFDT…) on a réformé les allocs en instaurant un lien strict entre durée de cotisation et durée d’indemnisation (http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5633).
C’est à ce moment que la majorité des chômeurs bascule dans une non indemnisation qui atteint aujourd’hui le taux record de 58%.


Les Français rois de la compétitivité

- la France n’a pas de manque de compétitivité. Elle est la première destination des investissements américains en Europe (dixit la Chambre de Commerce Américaine !). C’est l’Euro fort qui la plombe, mais c’est interdit de le dire, sinon on risque la guillotine médiatique.

- l’industrie allemande exporte des biens haut-de-gamme très chers : ce n’est donc pas le prix qui compte mais la recherche et développement. Ce ne sont pas les salaires qui sont trop hauts, mais nos dirigeants économiques (patronat) qui sont impotents (Karrel de Gucht, Commissaire Européen au Commerce).

- Les ouvriers français dans l’industrie sont plus compétitifs que les ouvriers allemands.

- La France est juste derrière l’Allemagne, mais devant la libérale Angleterre. Les litanies défaitistes du Médef n’engagent que leurs fantasmes (ils feraient mieux d’investir dans la recherche et de travailler à leur poste). La France tient son rang vaille que vaille.

- le déficit démocratique des institutions européennes est la vraie cause du désarrois des citoyens. 

L’incapacité des « élites » à se réformer elles-mêmes, voilà la cause de toutes les révolutions. Le peuple finit par s’y mettre lui-même devant la nullité indécrottable de ses dirigeants. Car enfin, on les a quand même mit là pour bosser ! Et ils sont nuls !

- Quand on ressasse la messe néo-libérale, pourquoi ne pas le faire en latin ?

La Dette mon oeil !


Oui, sous prétexte de déficit. Et oui, lorsqu’il nous pisse dessus le gouvernement nous raconte qu’il pleut (et trouve des perroquets à UMP pour faire de l’écho à sa thèse). 
Le déficit c’est une construction politique, c’est en privant depuis 30 ans de ressources la sphère publique que l’on prépare privatisations des budgets collectifs et restrictions. Derniers exemples en date, les 20 milliards donnés par le PS aux entreprises ; le PS n’a pas été le dernier dès les années 80 à octroyer des déductions fiscales, des exonérations de cotisations sociales.

Jouer la dette c’est arraisonner le temps, sur le plan collectif comme sur le plan individuel. 

Une lecture : La fabrique de l’homme endetté, essai sur la condition néolibérale, Maurizio Lazzarato