vendredi 13 décembre 2013

Bangui : Impuissance Dans Le VAB Surchauffé "Quel merdier!"




En Centrafrique, François Hollande a décidé d'envoyer des soldats français risquer leur vie pour les intérêts des multinationales dépassées et effrayées  par le merdier qu'elles ont largement contribué à installer en Afrique post coloniale. 
Anatole France en parlait déjà après la Guerre de 14-18 : "on croit mourir pour la patrie on meurt pour les industriels"
Toute vérité se situe entre la propangande officielle et la réalité constatée sur place. Deux soldats sont morts pour la gloire d'un président de mèche avec l'impérialisme. Et c'est vraiment regrettable.

Quel merdier!


Une semaine après le début en fanfarre de l’opération Sangaris, gros plan sur « l’épuisante mission des soldats français ». 

Il fait chaud dans les blindés à Bangui. « Mais ces soldats français n’ont pas le choix, les ordres sont tombés : il faut y retourner (…) pour une énième patrouille dans un VAB », un véhicule d’avant blindé. « A l’intérieur du véhicule en acier règne une chaleur étouffante », relève le confrère. « Soudain, de nouveaux ordres grésillent. Il faut aller dans une église, où un colonel de la Seleka s’est réfugié. 

Aux abords, une foule compacte, exaltée. Le stress monte. Le gradé de la milice musulmane est caché dans un coin. Les soldats fouillent les lieux. Pas d’arme et donc de motif de le faire prisonnier. Ils le relâchent, sous le regard des habitants médusés. “Pourquoi vous ne nous aidez pas à les tuer ? ” gémit un chrétien. 

Les soldats n’osent pas exprimer leur sentiment d’impuissance. Il suinte dans leurs yeux. 

Dans le blindé, l’un se prend la tête entre les mains : “Quel merdier...” », dit-il, dans un très martial vocabulaire.

La Haine


La capitale centrafricaine est  minée par les haines depuis les crimes commis par la SELEKA (avec l' accord tacite de la France et du Tchad). 

Les tensions revanchardes ont atteint leur paroxysme. Le niveau de haine réciproque est tel que le moindre incident peut déclencher des massacres de grande ampleur, que l'armée française risque d’avoir bien du mal à stopper.

N'est pas Mandela qui veut, surtout qu'on est plus dans les années 90 et encore moins en Afrique du Sud!

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