Nord Mali Sud Soudan : même combat!
La France tient comme à la prunelle de ses yeux à garder le contrôle (direct ou pas) de la grande zone désertique très riche en pétrole, en phosphate, en cuivre, en or et surtout en uranium.
Comme pour la partition du Sud-Soudan, la France entend favoriser l'autonomie voire l'indépendante de la région de Kidal soit pour mieux se procurer ensuite ces différentes richesses terriennes grâce à un pouvoir reconnaissant.
Selon plusieurs études, les stocks d‘uranium du Niger vont s’épuiser en 2021 et le nombre de tonnes d’or du Mali diminuera considérablement d’ici cinq ans. Et du coup tous les regards seront rivés vers la région de Kidal d’où ce grand intérêt de la France. Surtout que ce pays soupçonne les autorités maliennes de vouloir offrir une partie de la zone aux Américains notamment Tessalit.
Bamako chassé de la région de Kidal
Le Mnla, le Hcua…occupent Kidal, c’est le moins qu’on puisse dire. En dépit des positions de la Minusma et des forces françaises ou encore de l’armée malienne, tout laisse croire que les indépendantistes sont maitres du terrain.
L’assassinat des journalistes français n’a pas suffi, la prise à partie de trois ministres maliens, il y a de cela trois mois n’a pas suffi, l’empêchement au Premier ministre malien, Oumar Tatam Ly d’effectuer une visite à Kidal pour y installer l’administration ne suffit pas. Kidal reste toujours sous le contrôle des touaregs indépendantistes, le tout enveloppé par une grande « complicité » de la France.
L’armée malienne sur place est presque cantonnée pendant que les éléments du Mnla et du Hcua se pavanent dans Kidal avec des armes lourdes sous le nez et la barbe de la Minusma et des forces Serval censées faire respecter les accords de Ouagadougou.
Reflux de l’enthousiasme envers la France
IBK lui-même a récemment qualifié de totalement « inacceptable » la situation à Kidal. « Je ne comprends pas que Kidal ait été une exception. Pour un ami de la France comme moi, j’assiste avec beaucoup de dépit à un reflux de l’enthousiasme envers la France dans la population malienne qui avait applaudi l’intervention française au début de l’année. Aujourd’hui, les Maliens s’interrogent. L’armée malienne, cantonnée dans un fortin, ne pouvait pas circuler dans Kidal, où il y a eu une épuration ethnique. Tous ceux avec la peau noire ont été priés de quitter la ville. Cela, on ne le dit pas », a dénoncé le chef de l’Etat mercredi à Paris.
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