vendredi 29 novembre 2013

Guerre au Centrafrique : Bozizé Aurait "Trahi" Paris Pour Pékin !


Éclairage d'une situation qui se prête facilement à la manipulation et aux faux semblants des ’’intérêts nationaux !’’ d'ex colonisateurs alliés de l' Empire du capitalisme mondialisé...
L’antagonisme économique et politique entre un des pays du campe occidental ( la France) et les nouveaux arrivants du bloc  BRICS ( Chine surtout) se traduit par des coups fourrés et des massacres inter ethniques ou religieux, plus ou moins discrètement entretenus sinon nourris et déclenchés.
(Arlette Rakowski Vera)


Bozizé a Trahi l' Empire français!


La France a lâché son pantin Bozizé parce que ce dernier avait changé d’alliances et prétendait désormais rouler pour les nouvelles grandes puissances comme Chine et Afrique du sud...

La chute du dictateur du Centrafrique, mis en place par la France et son camp (Tchad, Congo Brazzaville, Angola), puis lâché par elle, car accusé de choisir le camp adverse (Chine, Afrique du sud). La chute du dictateur Bozizé du Centrafrique démontre que la mafia de la françafrique est toujours bien là…

Il s’avère que la Chine entretient depuis quelques temps des relations très privilégiées avec la RCA ; il y a peu, Bozizé a décidé d’accorder à la Chine le permis d’exploration et d’exploitation du pétrole, objet du litige entre son pouvoir et l’homme d’affaire américain patron de RSM Petroleum, Jack Grynberg.

En fait la Chine se retrouve sur presque tous les tableaux dans ce pays ; c’est toujours elle qui pourvoie le régime en armes en échange de diamants ; la Chine a aussi fortement soutenu la campagne de Bozizé. Et lorsqu’on sait que les Chinois sont déjà dans l’exploitation du pétrole au Soudan et au Tchad, allié de la RCA et dont les troupes d’élites sécurisaient plusieurs dizaines de véhicules de techniciens de la China National Petroleum Corporation et officiels Chinois en Centrafrique, on comprend très vite les enjeux géostratégiques qui se profilent dans le coin.

À partir de 2008, c’est une alliance stratégique qui s’est nouée entre Pretoria et Bangui. L’ANC voulait chasser les Français de l’un de leurs bastions d’Afrique centrale ; et François Bozizé, sortir de l’étreinte étouffante de son « ami » tchadien Idriss Déby Itno. D’ailleurs, dans sa garde présidentielle, François Bozizé a remplacé progressivement les Tchadiens par des Sud-Africains.


Bozizé, en tentant d’offrir à la Chine et à l’Afrique du Sud un rang respectable parmi les partenaires économiques du Centrafrique rompait ses alliances…


Un Pays Riche (mais pas sa population)


La République centrafricaine est décrite dans les derniers reportages des médias "mainstream" comme une quantité négligeable où, la pauvreté est endémique et un désastre humanitaire. Or, malgré son enclavement, ce pays est bel et bien riche. Souvenez-vous des diamants de Jean-Bedel Bokassa qui avaient fait tomber l’ex président français Valery Giscard d’Estaing. D’où venaient-ils ? Mystère et boule de gomme. Le pays regorge d’une multitude de gisements aussi bien d’or que de diamant mais, ce n’est pas tout. Les enjeux énergétiques étant à la base de tous les derniers conflits mondiaux viennent ensuite nous montrer que, en Centrafrique, enfin, de l’uranium et du petrole ont été découverts. Tiens donc.

Les richesses du sous-sol africain sont finalement une malédiction. Plus on en a, plus le pays est déstabilisé. Il est vrai que la République centrafricaine a connu, après les indépendances, plusieurs coups de force mais, jamais le pays n’était aussi prêt d’un chaos général. Hélas, il a fallu pour ça, que sois découvert aussi, du…pétrole, à la frontière avec le Tchad. Les convoitises françaises semblent se heurter aux chinoises et, Bozizé aurait payé le prix de cette "forfaiture" selon Paris, en se jetant dans les mains de Pékin. Quant au nouvel homme fort de Bangui (capitale centrafricaine), il aurait indiqué qu’il allait revoir intégralement les contrats signés avec la Chine par son prédécesseur. Alors, la question est de savoir si la logique du chaos profitera à la France qui envoie 1000 hommes de troupe supplémentaires, alors que la Chine n’a sur place, que des techniciens ? Qui profitera de ces millions de barils pétrole ? Certainement pas les Centrafricains.

CENTRAFRIQUE. France: dans les méandres d’une intervention qui ne dit pas son nom 

Pourquoi l’impérialisme français a lâché Bozizé, son dictateur du Centrafrique, son homme de paille ? - Matière et Révolution

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Dites ce qui vous chante...
Mais dites-le !