samedi 30 novembre 2013

François Hollande et Jean-Marc Ayrault Organisent Une Cohabitation Interne à la Majorité



Zizanie au Bas Pays  : François Hollande mis en échec à l'Elysée, boulverse l'équilibre des institutions de la Ve République

Serge Federbusch 

Couacland pays des cacophones


L'exercice gouvernemental n'est plus désormais qu'une longue litanie d'annonces fumeuses et inapplicables. Réformes concrètes et textes de loi révolutionnaires se font attendre au gré des couacs à répétitions qui sont autant de signes d'une fracture idéologique béante qui traverse l' exécutif de l' Elysée à Matignon.
Désormais, chacun au gré de ses humeurs ou difficultés ponctuelles de son parti respectif, sera libre de dire tout et n'importe quoi, sans  aucun souci de cohérence.
C'est l'action ministérielle réduite au lancer de ballons-sondes.

Ayrault "cohabite" Hollande


On vit donc, ces derniers jours, nombre de tabous institutionnels brisés et des figures inédites apparaître.

Tout d'abord, celle du Premier ministre - président. Alors que Lui-chef de l'Etat était en goguette israélienne, Lui-chef du gouvernement annonça soudain une fameuse et fumeuse réforme globale du système fiscal français, sans que son patron ait été mit dans la boucle, comme on dit désormais. Même en temps de cohabitation, la chose eût paru offensante pour le locataire de l'Elysée. Mitterrand aurait publiquement tancé Chirac, si ce dernier s'était avisé d'annoncer pareil bouleversement et d'y convier les partenaires sociaux sans l'en informer préalablement. Hollande se contenta de faire "gulp" en soulignant que ce vaste programme prendrait bien ce qu'il lui reste de quinquennat.

C'est à croire que, perdu pour perdu, Ayrault a décidé de pousser les feux. Trop d'humiliations sans doute... Il y a trois semaines à peine, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et proche du président, se permettait d'ironiser : "Il y a un problème de cohérence dans l'expression du gouvernement". Mais voilà soudain un Ayrault vengeur prêt à lui clouer le bec.

Bercy contre Matignon


Ce triomphe risque toutefois d'être de courte durée. Face à ce Premier ministre - président, un contre-pouvoir inédit est en effet aussitôt apparu : le Ministre - Premier des finances.

Ulcéré d'être lui aussi écarté de l'incroyable annonce sur la réforme fiscale, furieux d'apprendre qu'à Matignon on envisageait de changer les principaux directeurs de son ministère sans lui demander son avis, Moscovici déclara que, naturellement, le grand sujet du moment était de son ressort. Il faut dire que la pilule est amère : jusqu'au 5 novembre dernier, il en était encore à asséner que le sujet fiscal était désormais tabou et "qu'il n'y avait pas de volonté de bouleverser le système". 
Il lui fallait reprendre ostensiblement la main.


Ecotaxe, Bonnets Rouges, Manif Pour Tous : La Faillite Des Syndicats Agréés par Le Système



Il y a le feu dans la maison syndicale



Si CFDT et CGT consentent de nouveau à s'allier, alors qu'elles avaient refusé l'idée même de faire un 1er mai unitaire (le syndicat réformiste CFDT s'était estimé « insulté » lors du congrès de la CGT à Toulouse), c'est qu'il y a le feu dans la maison syndicale. Les jacqueries sociales et fiscales dignes des siècles passés  secouent la France, la grande manifestation de Quimper qui a rassemblé plus de 20 000 personnes le 2 novembre a particulièrement marqué les esprits, entremêlant salariés licenciés et patrons au bord du dépot de bilan , elle a révélé combien les organisations syndicales étaient hors jeu, souvent incapables de canaliser ces colères atomisées, débordées par leurs bases. 

 Cette panique au sommet des confédérations syndicales n’a pas échappé au gouvernement. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Jean-Marc Ayrault a réactivé la réforme fiscale promise par François Hollande pendant la campagne présidentielle. « Cette initiative politique (...) remet dans le jeu les partenaires sociaux », s’est félicité Ayrault dans le Journal du dimanche. « Il fallait réarmer le dialogue social, les partenaires sociaux ont besoin de débouchés », indique un interlocuteur fréquent de François Hollande. 


 L’échec de la mobilisation contre la réforme des retraites, véritable camouflet pour les syndicats qui y étaient opposés (CGT, Solidaires, FSU, FO etc.), ne peut d’ailleurs qu’encourager le gouvernement à poursuivre dans cette voie. « Le gouvernement enferme les syndicats dans le syndicalisme institutionnel. Il prône la concertation, la négociation mais au fond, c'est bidon, s’inquiète Annick Coupé, de Solidaires. Nous allons de réunions en réunions qui ne servent à rien. Et cela contribue à faire croire aux salariés que nous sommes d'accord avec tout ce qu'il décide. » la gestion erratique du pouvoir ces derniers mois a dérouté les syndicats. « Nos militants disent qu'ils ont fait les manifs contre l'accord emploi, contre la réforme des retraites, tout ça sans que le gouvernement cède. Par contre, 2 000 personnes qui s’en prennent à des portiques écotaxes, ça suffit à faire reculer l'exécutif ! Pas étonnant que certains se disent qu’ils n’ont qu’à casser pour faire entendre nos revendications... ou qu’ils choisissent de s’exprimer dans les urnes, y compris en votant pour le Front national », explique Stéphane Lardy de FO. 


 Dans l'histoire sociale, « les syndicats n'ont jamais sifflé le début d'une fronde populaire » et cite les exemples de « 1936, 1968, 1995 ». « Depuis la "Manif pour tous", la droite et l'extrême droite deviennent plus mobilisatrices que les syndicats », s'inquiète tout de même Annick Coupé, porte-parole de Solidaires. FO, qui a manifesté seule à Rennes samedi 23 novembre, boudera la réunion, préférant organiser (en solo) un meeting le 29 janvier prochain. « Nous ne sommes pas là pour aider la CFDT, courroie de transmission du gouvernement socialiste, à se refaire une virginité auprès des salariés. Et contrairement à la CGT, nous avons une cohérence dans notre positionnement », justifie Stéphane Lardy. Mais la centrale de Jean-Claude Mailly est elle aussi très tiraillée : certains de ses militants d’usines bretonnes en difficulté ont coiffé le fameux bonnet rouge et elle n’a désavoué le mouvement que très tardivement.

Débordés, les syndicats tentent de rebondir | Mediapart

Chômage Inversé : Un Mensonge Démonté en 24 heures Chrono!



Vendanges et radiations MASSIVES...


Le chiffre (partiel, arrangé), du chômage est souvent le seul cité, chaque mois (le CAC 40, plusieurs fois par jour). Jamais celui du nombre de gens sans emploi et radiés de pôle-emploi. 
Ce chiffre n'est plus "visible" ni crédible. Terminé. Circulez ! 

la classe politique - droite et gauche confondues - dénonce une manipulation des chiffres...

"c'est une bidouille de plus (...) le chômage recule dans la catégorie A (-0,6%, ndlr) et augmente dans la catégorie B et C (chômeurs ayant réalisé une activité courte au cours du dernier mois, ndlr). Au total c'est 40.000 chômeurs de plus !" (FdG)

"Je ne crois pas que l'on soit, loin de là, dans l'inversion de la courbe du chômage" (PC)

la baisse du chômage en catégorie A "n'occulte pas la forte progression des demandeurs d'emploi (+ 39 600) en catégories A,B,C, malgré un recours massif aux contrats aidés, ce qui témoigne d'une précarisation accrue du marché du travail" (UMP)


Variation saisonnière due aux vendanges! (et pour les fêtes de fin 2013 ça sera pareil!)


Si le chômage en France a reculé de 20 500 demandeurs d’emploi. Le champagne, à lui seul, en explique les deux tiers ! Cette analyse est d’autant plus pertinente que, si l’on prend les chiffres de l’Oise ou de la Somme, où on ne trouve pas la moindre vigne, les chiffres de l’emploi sont étals. Surtout, l’ensemble des catégories A, B et C, qui excluent les contrats saisonniers, sont à la hausse dans ces régions.
Comme au mois d’août, l’essentiel de la baisse est donc dû à un bug. Ce n’est plus celui de SFR, c’est celui du champagne.






183 400 RADIES NETS


183 400 RADIES NETS SUR LES STATISTIQUES DU CHOMAGE DU MINISTERE DU TRAVAIL DU MOIS D'  OCTOBRE...

1°)- Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Octobre 2013 :

1.1°) - Défauts d'Actualisation : 185 500, 41,4 % des sorties des listes.
1.2°) - Radiations Administratives (les punis) : 52 600, 11,7 % des sorties.
1.3°)- Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 47 800 et 10,7 % des sorties.

TOTAL : soit 285 900 défauts d'actualisation, radiés, morts.... 


2°)- Reprises d'emploi déclarées : 92 500, ne représentent que 20,7 % des sorties des listes de pôle emploi.

3°)- En net : 285 900 - 92 500 = 183 400 chômeurs radiés nets....



183 400 RADIES NETS

LE CHIFFRE DU CHOMAGE PROGRESSE DE +19 100

Remise à plat de la fiscalité : l’austérité sans fin jusqu’à la... défaite finale !



François Hollande avait annoncé que l’austérité ne durerait que deux ans, et qu’ensuite interviendrait la seconde étape de son quinquennat. Le pain noir d’abord, le pain blanc ensuite... (c'était un mensonge).

source : Le blog de Brigitte pascall 

La seconde étape promise par Hollande est oubliée 


Car, derrière le tohu-bohu et les manifestations qui ont lieu depuis plusieurs semaines autour des impôts, il y a une autre réalité qui a beaucoup moins focalisé les attentions et qui est tout aussi décisive : l’Élysée et Matignon ont bel et bien décidé de négocier un tournant, majeur celui-là, dans la conduite de la politique fiscale, en décidant que la cure d’austérité qui sera imposée au pays ne durerait pas deux ans, en 2013 et 2014, mais du début jusqu’à... la fin du quinquennat ! 

On se souvient en effet qu’initialement, François Hollande avait annoncé que la politique d’austérité ne serait que passagère. Pour justifier les mesures impopulaires prises dès l’alternance, il avait fait valoir que cela ne durerait que deux ans, et qu’ensuite interviendrait la seconde étape de son quinquennat, plus faste. Le pain noir d’abord, le pain blanc ensuite... 

Or, un ministre s’est récemment cru autorisé, en l’occurrence il s’agissait de celui du budget, Bernard Cazeneuve, à piétiner la belle promesse présidentielle. Dans un entretien au journal Les Échos, le 6 novembre, il a fait mine de parler de son propre chef : « Nous devons aux Français la vérité sur les enjeux budgétaires : il faut mettre le cap sur les économies, jusqu’à la fin de la législature. Nous avons déjà décidé de 15 milliards d’économies pour 2014, ce qui est sans précédent, comme l’a reconnu d’ailleurs mardi la Commission. En 2015, il faudra porter notre ambition encore plus loin, et continuer en 2016 et en 2017. Il y a là un chemin exigeant, mais c’est celui qui nous sortira de la crise. Je suis prêt à l’emprunter en prenant les risques nécessaires. Le ministre du budget n’est efficace que s’il s’expose.» 

Sur le coup, on a pu penser que le ministre avait en effet commis un invraisemblable dérapage. Car, en quelques mots, il s’est permis de fouler au pied un engagement fort du chef de l’État et de promettre au pays l’austérité sans fin. L’austérité jusqu’à la fin du quinquennat. L’austérité, sans doute jusqu’à la... défaite finale ! 

Mais, comme on s’en doute, Bernard Cazeneuve est homme trop avisé pour parler à la légère ou de sa propre initiative. Car sur ce point au moins, il y a consensus dans les sommets de l’État, et le ministre du budget ne faisait que s’avancer en éclaireur : c’est bel et bien une austérité sans fin qui est désormais le nouveau cap de la politique budgétaire française. C’est Jean-Marc Ayrault qui l’a lui-même confirmé dans son propre entretien aux Échos : «Nous avons aussi besoin d’un véritable débat sur le niveau de la dépense publique (56,6 % de la richesse nationale), qui est élevé aujourd’hui. Nous allons réaliser 15 milliards d’euros d’économies en 2014, mais il faudra continuer au moins au même rythme en 2015, en 2016, en 2017 », affirme le premier ministre au journal patronal. Lequel Jean-Marc Ayrault avait bataillé avec une formidable énergie contre la politique d'austérité de Nicolas Sarkozy et la hausse inégalitaire de la TVA, comme en témoigne le florilège de tweets qu'il a publiés dans le courant du premier semestre de 2012, au plus fort de la campagne présidentielle: 



Du coup, tout s’éclaire... Et si toute cette agitation médiatique autour d’une remise à plat de la fiscalité, sans engagement précis sur une véritable réforme progressiste, n’était qu’un leurre ? Car il coule de source qu’une réorientation de la politique économique et sociale serait nécessaire. Pour faire rendre gorge à la finance, comme l’avait promis le candidat Hollande. Pour suspendre la hausse de la TVA, que Nicolas Sarkozy avait le premier annoncée sous les critiques justifiées de la gauche. Pour engager enfin une véritable « révolution fiscale » et procéder à une nouvelle « Nuit du 4- Août », comme s’y était engagé le même candidat François Hollande. Mais pour l’instant, ce n’est assurément pas la voie choisie...

SOUS L' EMBROUILLE FISCALE L'AUSTERITE A PERPETUITE...!!!

Le Monde crée le « Prix Erik Izraelewicz » la récompense des grands patrons

Un prix de l’enquête économique décerné, grâce au Monde, par des patrons


par David Garcia, le 28 novembre 2013 via Acrimed | Action Critique Médias

Le Centre de formation des journalistes, l’école des Hautes études commerciales et Le Monde viennent d’annoncer la création du « Prix Erik Izraelewicz » de la meilleure enquête économique. Attribué par un jury composé en partie de grands patrons, il récompensera chaque année un étudiant et un journaliste chevronné.

« Un an après sa disparition brutale le 27 novembre dernier, Le Monde, le CFJ et HEC, trois institutions qu’il a marquées de son empreinte, ont souhaité honorer sa mémoire et faire vivre les valeurs d’indépendance, de rigueur et d’exigence éditoriale qu’il a fait siennes durant toute sa carrière  », détaille un communiqué commun des « trois institutions » daté du 26 novembre.

« Valeurs d’indépendance » ? 

À la lecture de la suite du communiqué, on peut en douter. Outre des représentants des directions du Monde, du CFJ et d’HEC, le jury de la première édition sera constitué des journalistes Emmanuel Chain (ex-présentateur de l’émission « Capital » sur M6), Sabine Delanglade (Les Échos), Alain Frachon (Le Monde), et de personnalités « du monde de l’entreprise » :

- Xavier Fontanet, PDG du groupe Essilor ;
- Denis Kessler, numéro un du réassureur Scor, ancien vice-président du Medef ;
- et Nicole Notat, ex secrétaire générale de la CFDT, devenue elle-même chef d’entreprise [1].
Autrement dit, trois patrons de multinationales, dont deux se sont succédé à la tête du Siècle [2], institution dont on sait la valeur qu’elle accorde à l’indépendance de la presse puisqu’elle a pour vocation de « fluidifier » les relations entre journalistes dominants, milieux d’affaires et personnel politique.

 Cette association organise en effet, une fois par mois à l’hôtel Crillon, le palace de la place de la Concorde, « un dîner de personnalités venues de tous les horizons (politique, économie, presse, social...)  », comme le résumait Le Figaro.fr au moment de la nomination de Nicole Notat.
Les Échos, HEC, le Medef, le Siècle : la composition du jury a au moins le mérite de suggérer assez clairement l’arrière-plan idéologique du futur « Prix Erik Izraelewicz ». En toute indépendance...

David Garcia

Notes

[1] Elle préside l’agence de notation Vigeo.

[2] Nicole Notat a remplacé Denis Kessler à la présidence du Siècle le 1er janvier 2011.

Un prix de l'enquête économique décerné, grâce au Monde, par des patrons - Acrimed | Action Critique Médias

vendredi 29 novembre 2013

Les Français de gauche profondéments déçus par la politique mise en œuvre par la majorité


François Hollande dans une situation délicate et inédite


François Hollande atteint aujourd’hui des records d’impopularité et décroche le titre de président le plus mal aimé de la Cinquième République.

L’impopularité du président a  largement gagné donc sa base électorale, Ipsos note ainsi que c’est désormais une minorité des électeurs de premier tour de François Hollande qui approuve son action.

Les électeurs de gauche, qui ont soutenu François Hollande au second tour ou dès le premier, se sont donc largement détournés du président et ce, dès les premières semaines du mandat.

La pente est ainsi plus forte entre février et avril 2013, période marquée par l’affaire Cahuzac. Celle-ci a largement dégradée la popularité de l’exécutif auprès des sympathisants de gauche (environ 10 points perdus en deux mois). 

Une rentrée 2013 dantesque


L'humiliation dans le dossier Syrien, l’affaire Leonarda, la laborieuse mise en place de la réforme des rythmes scolaires et le chômage, dont la courbe refuse de s’inverser sans tripatouillages de statistiques.

Conséquence de ces différents événements, ces dernières semaines, la chute de popularité de l’exécutif auprès des sympathisants de gauche s’est même de nouveau accélérée : -12 points en deux mois.

Ainsi, un peu plus d’un tiers des sympathisants socialistes sont passés de la confiance à la défiance en l’espace de dix-huit mois.

un Président détesté à EELV et au FdG 


Bien que l’un participe au gouvernement et l’autre non, la baisse est maximale. François Hollande, dès le départ, subit une certaine défiance des écologistes. Malgré l’entrée au gouvernement de deux ministres EELV, près d’un quart des sympathisants du parti doutent alors de l’écolo-compatibilité de François Hollande. 

Alors qu’un peu plus d’un sympathisant socialiste sur deux soutient toujours François Hollande, parmi les personnes partisanes du Front de gauche et d’EELV, la popularité présidentielle n’est, depuis déjà plusieurs mois, plus que minoritaire.

Autrement dit, un sympathisant du Front de gauche sur deux s’est détourné du président de la République depuis son élection


Doute, déception et désenchantement...


 Les racines du mal sont profondes et durables. Les grandes lignes directrices de la politique du président sont largement mises en doute, comme le montre l’insatisfaction majoritaire auprès de l’électorat de premier tour de François Hollande, à l’égard de sa politique économique. 

L’effondrement progressif des courbes de popularité auprès des électeurs de gauche traduit un espoir déçu, un regard désenchanté sur une situation économique et sociale qui ne s’améliore toujours pas, un trouble face à une gauche qui ne réussit pas à réduire le chômage et la précarité.

L’impopularité de François Hollande auprès de son camp va largement l'handicaper pour le futur. 
Sa prise de décision ainsi que la politique gouvernementale rencontreront désormais une opposition auprès de ses soutiens naturels. François Hollande ne peut plus agir au nom de « la » gauche. Ca  renforce l’indiscipline de la majorité parlementaire, dont les membres sont tentés de répondre au mécontentement de leur base.

Pour le pouvoir en place se dessine de sombres perspectives pour les prochaines élections. 
Les Français de gauche vont-ils se mobiliser alors que la politique de leur camp les déçoit largement ?



François Hollande, mal aimé de ses électeurs | Délits d'Opinion


Retraite Chapeau De Philippe Varin : Le Reniement De François Hollande et le Mensonge de l'Auto Régulation

Le patronat avait besoin d'un menteur " pour remplacer un Sarkozy pas assez libéral à leurs yeux...



Le “foutage de gueule” de Pierre Moscovici

source : Les 21 millions du PDG de PSA ou la mascarade de l'autorégulation 

Car, en plus de tout cela, cette affaire vient aussi illustrer l’un des reniements majeurs du gouvernement. Durant la campagne présidentielle, François Hollande avait en effet clairement fait comprendre qu’il mettrait de l’ordre dans les dérives de la finance et que, notamment, il prendrait des mesures d’encadrement des plus hautes rémunérations. Dans sa plate-forme, le candidat socialiste avait ainsi pris l’engagement – c’était la proposition n°26 – de plafonner les rémunérations publiques : « J’imposerai aux dirigeants des entreprises publiques un écart maximal de rémunérations de 1 à 20. » Et la proposition n°7 précisait : « Je supprimerai les stock-options, sauf pour les entreprises naissantes, et j’encadrerai les bonus. »

Et le candidat avait aussi clairement fait comprendre que les entreprises privées seraient, elles aussi, soumises à une enseigne identique.

Sitôt l’alternance, le gouvernement commence donc à honorer son engagement : un décret est pris qui plafonne à 450 000 euros le plafond brut annuel de rémunération des mandataires sociaux des entreprises publiques. Et il fait savoir que, conformément à la promesse du candidat, des mesures législatives seront prises pour encadrer aussi les rémunérations privées. C’est Pierre Moscovici, lui-même, qui en donne solennellement la confirmation, le 26 juillet 2012 : « Une loi régulera, voire prohibera certaines pratiques qui nous semblent excessives et donnera davantage de place aux représentants des salariés dans les instances qui fixent les rémunérations », promet-il, donnant ainsi le coup d’envoi à des consultations qui sont conduites par la direction du Trésor.

Mais finalement, après bien des tergiversations entre Bercy et le patronat, qui promet un nouveau code de bonne conduite, le gouvernement décide... de ne rien faire ! Et c’est le ministre des finances lui-même qui l’annonce le 23 mai 2013, à l’occasion d’un entretien : « Il n’y aura pas de projet de loi spécifiquesur la gouvernance des entreprises.  J’ai choisi d’agir dans le dialogue. Dans cet esprit, j’ai rencontré la semaine dernière la présidente du Medef, Laurence Parisot, et le président de l’Afep, Pierre Pringuet, qui se sont engagés à présenter rapidement un renforcement ambitieux de leur code de gouvernance. » Cela suffira- t-il à régler les problèmes, demande, incrédule, le quotidien patronal ? Réponse catégorique de Pierre Moscovici : « Ils m’ont assuré qu’ils étaient prêts à des avancées importantes, notamment en recommandant le "Say on Pay", qui permettra à l’assemblée des actionnaires de se prononcer sur la rémunération des dirigeants. Notre but est d’éviter de figer des règles dans la loi, quand celles- ci sont amenées à évoluer sans cesse dans un environnement international mouvant. Nous préférons miser sur une "autorégulation exigeante". Mais attention : si les décisions annoncées ne sont pas à la hauteur, nous nous réservons la possibilité de légiférer. »

Dans la foulée, Pierre Moscovici multiplie tout au long des mois suivants les amabilités à l’adresse des dirigeants du Medef, jusqu’à danser un véritable tango d’amour avec le président du Medef, à l’occasion de l’Université d’été de l’organisation patronale (lire Ce querévèle le tango d’amour Moscovici-Gattaz).

« Autorégulation exigeante » : la formule stupéfiante et désinvolte du ministre des finances est accueillie, quoi qu’il en soit, avec moquerie par de nombreux observateurs et chroniqueurs. Car tout le monde sait à l’époque que Pierre Moscovici vient de prononcer volontairement une stupidité et que l’enflure des mots choisis n’endiguera en rien... l’enflure des rémunérations. En clair, chacun comprend que « l’autorégulation exigeante » conduira immanquablement à de nouveaux scandales, pas loin de l’abus de biens. Résumant le climat général de moquerie et de sidération qui accueille la sortie de Pierre Moscovici, la journaliste de Marianne, Anne Rosencher écrit un billet ainsi intitulé : « Autorégulation dufoutage de gueule ».

Pour familière qu’elle soit, la formule était frappée au coin du bon sens. Car avec Philippe Varin, on dispose désormais de la preuve des retombées désastreuses et assez prévisibles de cette autorégulation.

Il faut donc se poser la seule question qui vaille : faut-il parler du scandale Philippe Varin ? Ou n’est-il pas plus juste de s’indigner tout autant de la manipulation Pierre Moscovici ? À la sortie du Conseil des ministres, Pierre Moscovici a, certes, jugé cette retraite chapeau « inappropriée ». « Il faut évidemment tenir compte de la situation de l'entreprise, des sacrifices qui ont été faits par les salariés, tenir compte aussi du fait que l'État a accordé une garantie de 7 milliards d'euros pour la banque PSA finance », a ainsi déclaré le ministre des finances. Plus direct, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, a estimé de son côté que le montant de cette retraite chapeau devait être « reconsidéré ». Il n'empêche ! C'est bel et bien Pierre Moscovici qui a mis au point cette machine infernale, et ce qui advient aujourd'hui chez PSA est exactement ce qui était prévisible.



En fin de journée, mercredi, face à une controverse publique violente, Philippe Varin a donc dû jeter le gant et annoncer qu'il renonçait à sa retraite chapeau. Mais le gouvernement n'est pourtant pas sorti du piège dans lequel il s'est lui-même placé. Car, dans l'intervalle, de nombreuses prises de position se sont exprimées, y compris dans les rangs socialistes, soulignant que l'auto- régulation ne fonctionne décidément pas et qu'il faut donc bel et bien légiférer. Comme pour la fiscalité, voici donc François Hollande pris au piège... de ses propres reniements ! L'affaire Varin est donc close ce mercredi soir. Mais l'affaire des rémunérations scandaleuses des milieux d'affaires reprend de plus belle...

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Vers Une Faillite Monstre Des Banques Françaises : Crédit Agricole S.A Endettée pour 67 fois Son Bilan!

le sauvetage du C.I.F était le début de la fin...


Capital des banques françaises 220 Milliards , dettes interentreprises 1600 Milliards € , dettes banques françaises 6000 Milliards €

source : Jean-Pierre CHEVALLIER Banques : asymétrie d’information et pouvoir

Le seul à avoir été sanctionné jusqu’à présent, en France et dans le monde, est celui qui dénonce le talon d’Achille des banksters : le non-respect des règles prudentielles d’endettement bancaire !

Un petit rappel rapide de l’état des lieux bancaires qui devrait faire réagir les gens :
Le marché interbancaire est bloqué et la BCE a été obligée de le remplacer en prêtant aux banques à des conditions très avantageuses jusqu’à 1 261 milliards d’euros fin juin 2012 (722 milliards au dernier bilan), la Banque de France en faisant de même plus ou moins discrètement par l’intermédiaire des Titres de Créances Négociables (TCN) qui ont atteint un pic de 615 milliards d’euros en janvier 2009 (427 milliards au 15 novembre dernier) !
Le total des dettes de nos 4 Giga banques est de 6 581 milliards d’euros, soit plus de 3 fois le PIB annuel de la France alors que le total des dettes des 8 plus grandes banques américaines est de 9 586 milliards de dollars soit 56 % du PIB des Etats-Unis (chiffres du 3° trimestre 2013) !

Pour l’instant, tout va bien, pas de tsunami bancaire.




http://chevallier.biz/2013/11/banques-asymetrie-d%E2%80%99information-et-pouvoir/

11 Novembre : Retour sur la Couardise Effrayante de Hollande...

Excellente analyse du Blog de Pierre Jovanovic  qui explique (preuves de l' INA à l' appui) que c'est bien François Hollande qui fut d'une lâcheté inouïe le 11 novembre 2013!

Il s'est barricadé derrière ses vitres teintées alors que Mitterrand lui remontait les champs, voiture ouverte cheveux aux vent (forcément glacial en novembre) alors qu'il souffrait d'un cancer...

FRANCOIS HOLLANDE EST UN COUARD, LES PREUVES PAR LE 11 NOVEMBRE !!! 

du 25 au 29 novembre 2013 
: Vous avez été plus de 220.000 personnes à visionner ma vidéo (plus bas) sur la chute du cavalier de la Garde Républicaine qui accompagnait le président, et vous avez remarqué que personne n'a pu voir Hollande. Enfermé dans sa voiture, sans vitre baissée, pas un signe de la main, même pas ne serait-ce que pour saluer la foule, RIEN, aussi bien lors de sa remontée qu'à sa descente des Champs Elysées.

Il y a deux jours, je ne sais pas pourquoi, j'ai eu l'idée de rechercher les couvertures télé des cérémonies du 11 novembre des années 80 et même 90, histoire de vérifier si les présidents précédents étaient aussi calfeutrés dans leur véhicule blindé officiel lorsque le soleil était de mise.

Woaaaa !!! Quelle horrible surprise.
La couardise de Hollande est effrayante non pas pour une raison mais deux. Regardez bien ces captures écran et vous allez voir que François Mitterrand, lui, remontait les Champs debout et cheveux au vent (glacial) dans une voiture militaire totalement ouverte, accompagné du gouverneur militaire de Paris, lui aussi debout! (notez en plus que Mitterrand souffrait déjà de son cancer).

Cela avait quand même une autre allure. Cela montre aussi que Mitterrand n'avait pas peur de faire face à son peuple, visage découvert, le corps entièrement visible, capable de saluer et de tout entendre lors de sa lente, lente, remontée...

Quelle différence !

La presse de gauche a accusé les bonnets rouges de lâches car ils ont sifflé le président en ce jour sacré. Erreur. Ce ne sont pas eux les lâches, mais bien François Hollande, couard parmi les couards, qui n'a même pas mis son petit doigt dehors pour dire bonjour! Les bonnets rouges ont au contraire bien montré leur courage face à la police politique de Manuel Valls.

Mitterrand 11 novembre 1982Mitterrand 11 novembre 1988
Mitterrand 11 nov 1991

Et regardez bien les détails de ces photos des cérémonies du 11 novembre de 1982, de 1988 (avec Charles et Diana) et de 1991.Les Français sont 1) totalement au bord des Champs (et pas à 2 mètres derrière, contenus par les barrières), 2) ils sont tout autour de l'Etoile (et pas parqués à 50 mètres de l'Etoile, au delà de la rue de Tilsitt), et 3) ils sont tout en haut des Champs(alors qu'en 2013 les spectateurs ont été bloqués au niveau de l'entrée du souterrain des Champs soit à 100 mètres environ de la rue de Presbourg et à 200 m environ de l'Etoile)...

Cela veut dire que les Français sont de plus en plus éloignés de LEUR cérémonie et en conséquence de leur président. En 2014, la Préfécture de Police va faire quoi? Interdire les Champs-Elysées à tout le monde afin que François Hollande puisse croire qu'il est apprécié des Français? Cela vous montre bien à quel point il est déconnecté de la rue !!! Plus symbolique, on meurt.

11 novembre 2013

Pathétique homme, président nul, dirigeant mou et décisionnaire fuyant, on comprend pourquoi même dans sa ville de Tulle, la grogne monte comme nous le montre cet article du JDD: "La pétition est affichée à l'entrée du restaurant. "Nous refusons d'être sacrifiés", peut-on lire sur la porte de La Taverne du sommelier, là même où François Hollande déjeunait la veille du premier tour de la présidentielle, au cœur de sa ville de Tulle. C'est la première fois que le commerce prend position, mais l'augmentation de la TVA et la pression fiscale ne passent pas. Ainsi vont les Corréziens, qui se mettent à ne plus aimer leur président", lire ici le JDD.

PS: regardez la video du 11 nov 1981 ici et celle de 1988 ici. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com2008-2013 Le livre "Blythe Masters" via le site éditeur.  Envoyez ce lien à votre banquier et à tous vos amis..
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En Corrèze Ils En Ont Marre De François Hollande et Même à Tulle!


Corréziens mais...


 Ils sont corréziens mais aussi des travailleurs qui souffrent, qui payent trop d'impôts, qui ont du mal à joindre les deux bouts chaque fin de mois ! 
Et oui, qui mieux qu'eux connaissaient ce bon à rien? Mais emportés par la fougue des copains ou voisins socialistes et l'idéologie mensongère d'une autre époque les voilà fiers, en 2012, d'avoir permis à un des "leurs" d'accéder au pouvoir suprême! Aujourd'hui, quelle désillusion pour eux et pour nous une belle panade...

La déception, même chez Hollande 



Le maire de Tulle est aussi conseiller de François Hollande. Il le reconnaît : "Les gens me disent qu'ils ne sont pas très contents. Ici, ils sont encore dans la confiance, ils espèrent que les choix du Président seront les bons. Ils n'en ont pas la preuve, pas l'assurance", confie Bernard Combes. La déception corrézienne se devine sur les marchés que François Hollande a arpentés pendant des années. Janine Picard connaît bien le chef de l'État. Elle a été son adjointe aux affaires sociales à la mairie. "Il a fort à faire, le pauvre homme, il a comme d'habitude un défaut, il ne sait pas taper sur la table." À 75 ans, elle a, pour François Hollande, "beaucoup d'affection". Mais ajoute-t-elle immédiatement : "On ne peut pas être satisfait de sa politique. Les impôts augmentent, le smic, lui, n'augmente pas, les retraites non plus. Le chômage ne baisse pas, les gens peinent, c'est terrible", s'inquiète celle qui était élue sous l'étiquette PC.



Dans les allées du marché couvert, Régine Roth vend ses fromages. "Qu'il soit corrézien ne change rien. Je pense comme tout le monde, il ne se passe rien. Il a promis mais rien ne bouge. Son ennemi numéro un, c'était la finance et pourtant ceux qui paient le plus, ce sont les autres, les petits. On espérait, c'était la gauche, normalement." Du haut de ses 47 ans, elle estime que le Président a bien "cherché" les critiques qu'il essuie. Elle a voté Hollande le 6 mai 2012. Recommencerait-elle? "Aujourd'hui, je voterais blanc." À quelques mètres du stand de fromages, Allan s'occupe, lui, de rempailler des chaises. Il n'a que 18 ans mais travaillait déjà avec son père. Lui n'a pas voté en 2012. "J'ai bien fait, comme ça, ce n'est pas de ma faute ce qui se passe." Le jeune homme essaie de se réchauffer dans son blouson. Ce qu'il pense de François Hollande? "C'est pas terrible." Lui aussi se souvient du temps où il se promenait sur le marché. "Il est gentil. Quand il venait ici, il serrait les mains. On se disait “ça va marcher” et ça marche pas. Tout le monde se plaint, il ne tient pas ses promesses."



"Ceux qui paient le plus, ce sont les petits"



François Hollande n'est plus roi en son pays. Son ami, le maire de Laguenne, le défend : "François avait envie d'apporter un mieux, il y croyait vraiment. Il y avait une grosse attente, surtout ici, en Corrèze." Sur l'affaire Leonarda, Roger Chassagnard n'a pas plus de clémence : "Il fallait trancher, il ne fallait sûrement pas qu'elle revienne." Il ne peut se résigner à l'échec programmé de Hollande : "Regardez l'équipe de France. Ils étaient bons à se faire piétiner et ils ont gagné. S'il y a une reprise économique, une meilleure ­communication, les choses vont changer."

Chirac choyait les Corréziens



Jacques Chirac choyait les Corréziens quand il était à l'Élysée. Son fief était la Haute-Corrèze. Ce vendredi, Liginiac est enneigé. Christian Gratadour est un ouvrier au visage buriné content de François Hollande. Il enlève son casque, arrête quelques instants de scier du bois pour fabriquer des palettes et affirme : "C'est un très bon président." Il ajoute : "Il faudrait donner un peu moins aux chômeurs. J'ai attaqué à 14 ans, j'en ai 55 et j'ai toujours trouvé du boulot. Les temps sont durs, je gagne 1.200 euros à la scierie mais parfois il vaut mieux être au chômage que travailler." Il a d'autres idées pour Hollande. "Sur la Bretagne, il devrait faire quelque chose, ce sont des ouvriers." Leonarda? "Il ne fallait pas lui proposer de revenir."




Au bout de Liginiac, voilà Huguette Martinerie. Pimpante retraitée, maire de Sérandon et ses 330 habitants, au cœur de l'ancien canton de Jacques Chirac, à qui elle voue toujours une grande admiration. Son avis sur François Hollande? "Son mandat ne démarre pas très bien. La pression fiscale, c'est trop. Ça touche les gens dans les commerces, ceux qui débutent. En plus, la TVA augmente. Tous les corps de métier se rebellent. Il ne l'avait pas dit, il fallait être franc." La maire sans étiquette n'est pas convaincue par la méthode Hollande : "Il ne sait pas décider, il tourne autour du pot, c'est tout. Il ne contrarie pas les gens, il voulait donner une belle image mais c'est cassé.

Les Chiffres En Bois Du Chômage Selon Michel Sapin : 52 000 Chômeurs Virés Du Pôle Emploi En Octobre



40 000 chômeurs de plus sur les 3 catégories + 50 000 radiations = 90 000 chômeurs de plus!


Les radiations administratives du pôle Emploi, connaissent une forte hausse mensuelle (+ 25,8 %) pour l'ensemble des catégories A, B et C. 
52.600 radiations sur octobre 2013 pour être exact, soit 10.000 de plus qu’en septembre et 13.000 de plus qu’il y a un an.


NON, le chômage n'a pas baissé au mois d'octobre, il a augmente et atteint donc un nouveau record. 
Comment est-il possible que le Président ne prenne que la seule partie des chiffres qu'il l'arrange, en délaissant la réalité des autres?

Ce "succès" absolument non fondé entouré de quelques zones d'ombres, que nos amis les mé(r)dias semblent avoir oubliés aujourd'hui... 

Quid de l'augmentation de 25, 8% des personnes "radiées" de pôle emploi ! C'est énorme! Non ? Pourquoi personne, politiques ou médias, ne s'interroge sur la ou les raisons d'une telle augmentation. Ce n'est pas comme si il y avait déjà eu ce cas en septembre... Je reconnaîtrai volontairement mon scepticisme et mauvais jugement si quelqu'un pouvait m'expliquer cette brutale augmentation des personnes "radiées" du pôle emploi. 

En plus de l'interprétation partielle et trompeuse qui est utilisé par le chef de l'Etat, l'obtention même de ces chiffres me paraît fortement douteuse (du moins permet l'interrogation). 

Le "hasard" faisant bien les choses, ce mystère était particulièrement attendu et nécessaire au Président. Enfin, restons de blancs moutons...


Méthode Obama


Sapin, Hollande Ayrault appliquent la combine d'Obama.
Récemment des médias américains ont révélé que les chiffres du chômage US avaient été sérieusement bidonnés juste avant les élections de fin 2012 pour favoriser la réélection du "Chicago Boy" Barack Obama.
sources :


Le préélectoral Emploi Rapport Octobre 2012 A été truquées | zéroHedge 

Hollandreou le Magicien Baisse Le Chômage : 40 000 Chômeurs De Plus Au Pôle Emploi!


Dans son zèle imbécile de virer les chômeurs sans emploi, SAPIN a "oublié" les autres catégories de chômeurs, qui ont une petite activité...On comprend mieux le louvoiement de Hollandreou, commençant à dire que la courbe du chômage n'était pas inversée (vrai), affirmer off aux journalistes, qu'"il s'agit là d'un répit de courte durée, qu'il n'inversera pas la courbe du chômage sur le long terme"(sic), pour affirmer ensuite, une heure plus tard, maladroitement radicalement le contraire. Non, avec + 19 100 Chômeurs en plus au mois d'octobre, la courbe du chômage n'est pas inversée, Hollandreou a perdu définitivement son pari.

Rappelons  tous les plans de licenciement en cours, qui frappent le noyau dur de l'économie, MORY DUCROS, AIR FRANCE, PSA PEUGEOT, France Télévision, ALCATEL LUCENT, NATIXIS, MICHELIN...le bond des chômeurs radiés sur un seul mois : +25,8%...Utilisons à fond ce climat de méfiance : le mensonge triomphant des solfériniens ne passera pas, qu'on se le dise...!!!




Quenelles Avec Dieudonné : l' Abjuration De Mamadou Sakho

Quenelle de Mamadou Sakho avec Dieudonné : "Je me suis fait piéger"

Le héros de la qualification au mondial des bleus contre l' Ukraine (3.0) , a confirmé qu'il ne connaissait pas la signification du geste de la "quenelle"...


Quenelle écolo


Ce geste a été fait la première fois en 2005 dans un sketch parlant de animaux et plus précisément des dauphins. En gros il disait que les dauphins se moquent de nous et "nous la mettent profond" jusqu'à l'épaule, d'où ce fameux geste. Jamais Dieudonné n'a assimilé ce geste a de l'antisémitisme. Malheureusement des personnes voulant faire chuter dieudonné pour diverses raisons ont voulu faire croire cela. Le plus moche dans cette histoire est que beaucoup de personnes, guidées par des idéologie qui ne comprennent meme pas, ont cru cela et maintenant se soulèvent contre Dieudonné pour ce geste. Mais ces gens la malheureusement n'ont pas le discernement et les connaissances surtout pour appuyer leur avis, ce ne sont malheureusement que moutons formatés. Et le plus marrant, c'est que l'on parle de salut nazi, mais la plupart des gens ne savent même pas d'où vient ce geste. 
Pitoyable! (Comme ZEBUZZEO qui ose défendre le nouvel Hitler...On finira tous à Nuremberg!)



L'Abjuration de Mamadou Sakho


La photo faisait le tour des réseaux sociaux depuis quelques jours. Mercredi, Mamadou Sakho, l'ex-défenseur du PSG, est revenu sur la «quenelle» qu'il a faite avec Dieudonné.

Dans une vidéo publiée le 25 novembre dernier sur Youtube, l'humoriste controversé Dieudonné s'affichait avec le footballeur de l'équipe de France Mamadou Sakho en train d'exécuter une "quenelle".

Un geste "anti-système" selon Dieudonné (dont on connaît les provocations antisémites), qui est suspecté par certains de ses détracteurs d'être un salut nazi à l'envers. 

L'assimilation à un geste nazi est une pure invention des médias et des bien pensants. C'est bizarre qu'on ne fasse pas un tel procès d'intention à Yannick Noah, qui a aussi fait ce geste. Mais bon, comme il semble intouchable..

Pourquoi se faire en prendre en photo en faisant un geste dont on ignore la signification ? Ca n'a absolument aucun sens. Sakho a fait sa quenelle en sachant parfaitement ce qu'il faisait (comme le pathétique Yann Barthès). Tout le monde a compris que ça n'a rien à voir de l'antisémitisme, il s'agit d'une manifestation de mécontentement envers les hautes instances des pouvoirs. 

Guerre au Centrafrique : Bozizé Aurait "Trahi" Paris Pour Pékin !


Éclairage d'une situation qui se prête facilement à la manipulation et aux faux semblants des ’’intérêts nationaux !’’ d'ex colonisateurs alliés de l' Empire du capitalisme mondialisé...
L’antagonisme économique et politique entre un des pays du campe occidental ( la France) et les nouveaux arrivants du bloc  BRICS ( Chine surtout) se traduit par des coups fourrés et des massacres inter ethniques ou religieux, plus ou moins discrètement entretenus sinon nourris et déclenchés.
(Arlette Rakowski Vera)


Bozizé a Trahi l' Empire français!


La France a lâché son pantin Bozizé parce que ce dernier avait changé d’alliances et prétendait désormais rouler pour les nouvelles grandes puissances comme Chine et Afrique du sud...

La chute du dictateur du Centrafrique, mis en place par la France et son camp (Tchad, Congo Brazzaville, Angola), puis lâché par elle, car accusé de choisir le camp adverse (Chine, Afrique du sud). La chute du dictateur Bozizé du Centrafrique démontre que la mafia de la françafrique est toujours bien là…

Il s’avère que la Chine entretient depuis quelques temps des relations très privilégiées avec la RCA ; il y a peu, Bozizé a décidé d’accorder à la Chine le permis d’exploration et d’exploitation du pétrole, objet du litige entre son pouvoir et l’homme d’affaire américain patron de RSM Petroleum, Jack Grynberg.

En fait la Chine se retrouve sur presque tous les tableaux dans ce pays ; c’est toujours elle qui pourvoie le régime en armes en échange de diamants ; la Chine a aussi fortement soutenu la campagne de Bozizé. Et lorsqu’on sait que les Chinois sont déjà dans l’exploitation du pétrole au Soudan et au Tchad, allié de la RCA et dont les troupes d’élites sécurisaient plusieurs dizaines de véhicules de techniciens de la China National Petroleum Corporation et officiels Chinois en Centrafrique, on comprend très vite les enjeux géostratégiques qui se profilent dans le coin.

À partir de 2008, c’est une alliance stratégique qui s’est nouée entre Pretoria et Bangui. L’ANC voulait chasser les Français de l’un de leurs bastions d’Afrique centrale ; et François Bozizé, sortir de l’étreinte étouffante de son « ami » tchadien Idriss Déby Itno. D’ailleurs, dans sa garde présidentielle, François Bozizé a remplacé progressivement les Tchadiens par des Sud-Africains.


Bozizé, en tentant d’offrir à la Chine et à l’Afrique du Sud un rang respectable parmi les partenaires économiques du Centrafrique rompait ses alliances…


Un Pays Riche (mais pas sa population)


La République centrafricaine est décrite dans les derniers reportages des médias "mainstream" comme une quantité négligeable où, la pauvreté est endémique et un désastre humanitaire. Or, malgré son enclavement, ce pays est bel et bien riche. Souvenez-vous des diamants de Jean-Bedel Bokassa qui avaient fait tomber l’ex président français Valery Giscard d’Estaing. D’où venaient-ils ? Mystère et boule de gomme. Le pays regorge d’une multitude de gisements aussi bien d’or que de diamant mais, ce n’est pas tout. Les enjeux énergétiques étant à la base de tous les derniers conflits mondiaux viennent ensuite nous montrer que, en Centrafrique, enfin, de l’uranium et du petrole ont été découverts. Tiens donc.

Les richesses du sous-sol africain sont finalement une malédiction. Plus on en a, plus le pays est déstabilisé. Il est vrai que la République centrafricaine a connu, après les indépendances, plusieurs coups de force mais, jamais le pays n’était aussi prêt d’un chaos général. Hélas, il a fallu pour ça, que sois découvert aussi, du…pétrole, à la frontière avec le Tchad. Les convoitises françaises semblent se heurter aux chinoises et, Bozizé aurait payé le prix de cette "forfaiture" selon Paris, en se jetant dans les mains de Pékin. Quant au nouvel homme fort de Bangui (capitale centrafricaine), il aurait indiqué qu’il allait revoir intégralement les contrats signés avec la Chine par son prédécesseur. Alors, la question est de savoir si la logique du chaos profitera à la France qui envoie 1000 hommes de troupe supplémentaires, alors que la Chine n’a sur place, que des techniciens ? Qui profitera de ces millions de barils pétrole ? Certainement pas les Centrafricains.

CENTRAFRIQUE. France: dans les méandres d’une intervention qui ne dit pas son nom 

Pourquoi l’impérialisme français a lâché Bozizé, son dictateur du Centrafrique, son homme de paille ? - Matière et Révolution

jeudi 28 novembre 2013

François Hollande, cet hypocrite, a roulé les français avec sa retraite à 66 ans


Sur la réforme des retraites, le président hollande a roulé les français ! 

On peut penser ce que l'on veut de Mélenchon, sa révolte qui méprise le secteur privé de l' économie, son appel à voter Hollande en 2012. Mais il est le seul à crier bien haut cette incroyable trahison de françois Hollande...Oui, l'Elysée a écrit à Bruxelles pour expliquer que les jeunes (car il s'agit bien d'eux) partirons en retraite à 66 ans car il ne pourront pas, pour l'écrasante majorité d'entre eux, réunir les 43 ans et demi de cotisation...

"A terme un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans", est-il écrit noir sur blanc page 21. 

Hollande Ecrit à Bruxelles : Vous En Faites Pas Les Futurs Retraités Ne Partiront Pas Avant 66 ans! | 


Hold Up du Carlton de Cannes : 103 millions d'euros en 44 sec Chrono

Voici les images filmées par la vidéo-surveillance du braquage éclair au Carlton de Cannes,  le 28 juillet 2013 pendant lequel un malfaiteur a réussi à mettre la main sur 103 millions d'euros. 

mercredi 27 novembre 2013

Olivier Besancenot Bête En Cour...


Décryptage d'un clip de lèche cul

Olivier Besancenot braque Mme Bettencourt, clip "humoristique" qui laisse ? - YouTube

Ni le NPA ni LO, ni la plupart des blogs anarchistes n’ont dit un mot sur les frasques sanglantes de Adbelhakim Dekhar   qui réveillerait plutôt le souvenir de leurs sinistres « années de plomb » et un débat souffreteux et risqué sur la question de la violence… de classe. Pitch : Zoom sur une réunion d’un comité central sympa et jeune du NPA où figurent le gentil Poutou et une nana moche. Zoom sur un Besancenot pensif qui soudain fait un rêve. Il va suivre les pas de Sarkozy allant racketter la vieille milliardaire Bettencourt, mais avec cagoule et revolver. 
Après avoir escaladé un mur Besancenot assomme le gardien avec sa crosse de revolver puis entre dans le salon de la vieille (un militant du NPA déguisé en vieille), braque son revolver en criant « souscription ». La vieille débile lui demande d’ôter sa cagoule et, défaut de casting, Besancenot pose négligemment son revolver sur la table. La vieille s’en empare et l’on tremble qu’elle ne le retourne contre son agresseur. Mais non elle joue dangereusement avec et c’est Besancenot qui la met en garde, en même temps qu’il lui rappelle qu’elle a « fait 68 » et « participé à l’altermondialisme » pour la flatter et faire rire la confrérie NPA. Elle finit par faire le chèque. L’alarme retentissant Besancenot s’enfuit. On le retrouve derrière les barreaux, déclarant, piteux : « finalement c’était pas un bon plan ! »


Le NPA...


Le NPA, une bande de guignols défroqués agissant sous fausse bannière, mais soutenant par leurs combats peu génants pour l'élite néo-aristocratique les fondamentaux du système néolibéral mondialiste. 
Le NPA attire les foules dans la critique de l’habillage des marges ( leurres) en laissant dans l’ombre la machine à broyer de l’humain. 
Le NPA s’est fait une spécialité dans le brouillage des zones dangereuses (neutralisation de la pensée critique objective et discursive ) et dans la mise au point des opérations de diversion.


Les médias sournois aiment le NPA et lui offrent l’accès à ses ondes sans une once de réserve. 
Ou l’imposture du petit facteur de Neuilly/Seine, jouissant d’un emploi fictif à vie et d’une porte d’accès libre à tous les médias mainstream. le pouvoir actuel le pousse en pleine lumière pour qu'il réduise la nuisance d'un Mélenchon trop vulgaire et effrayant  pour un socialo-journalisme aux abois.

Olivier Besancenot aux allures de jeune poupin fait mouiller la bourgeoise bobo...Un révolutionnaire proprio à Neuilly ça rassure du monde au chateau.



Pacte Islamo Sioniste Pour Transférer Gaza Dans le Sinaï ?

 


Explosif : Mahmoud Abbas confirme le pacte entre Morsi, Obama et Netanyahou sur le Sinaï 



24 Novembre 2013 source : Tunisie Secret

Près de la moitié du Sinaï devait servir à l’agrandissement de Ghaza pour accueillir les « réfugiés » palestiniens. C’est le président de l’Autorité palestinienne en personne qui l’a confirmé dans un entretien à la télévision égyptienne CBC (vidéo). Mahmoud Abbas relate la discussion qu’il a eu avec Mohamed Morsi et affirme avoir catégoriquement refusé ce pacte islamo-sioniste approuvé par les deux renégats et esclaves du Qatar, Khaled Mechaal et Ismaël Haniyeh. Montant de la transaction, 8 milliards de dollars payés par le contribuable américain et empochés par les Frères musulmans égyptiens et palestiniens. Voilà pourquoi Barack Hussein Obama a soutenu jusqu’à la dernière seconde Mohamed Morsi, le Frère musulman qui a vendu 25000 Km2 du Sinaï pour gouverner l’Egypte.

Explosif : Mahmoud Abbas confirme le pacte entre Morsi, Obama et Netanyahou sur le Sinaï (vidéo)
Dès leur naissance en Egypte, en 1928, les Frères musulmans offraient leurs services aux renseignements britanniques pour accéder au pouvoir. Ils ont été capables de réduire le Coran à un vulgaire manuel politique, de rallier la cause anglaise contre le nationalisme arabe, de se dissoudre dans le wahhabisme saoudien contre le nassérisme…, pourquoi ne braderaient-ils pas la moitié du Sinaï ? Ils vendraient terres, pères, mères, frères et enfants pour l’argent ou pour le pouvoir. 

Pourtant, lorsque cette affaire a été révélée par la presse égyptienne, après le sursaut patriotique égyptien, beaucoup n’ont pas voulu y croire. Il est vrai que l’affaire semblait incroyable tellement elle était scandaleuse et abjecte. C’est de l’intox pour discréditer les islamistes, disaient certains. C’est de la manipulation pour légitimer le « coup d’Etat » du général Al-Sissi, pensaient les autres. Passés maitre dans l’art de la dissimulation et de la désinformation, les islamistes ont même tenté de jeter leur propre infamie sur leurs adversaires : ce serait les Américains qui auraient renversé Morsi au profit d’Al-Sassi, dont la mère –ajoutait la propagande antisémite et islamiste- serait une juive ! Un vieux réflexe antisémite que les islamistes ont déjà utilisé contre Nasser, Bourguiba et Kadhafi. 

Révélée dès juillet 2013, l’affaire du Sinaï semblait pourtant d’autant plus avérée que Barack Hussein Obama en avait reconnu les faits devant l’interrogatoire musclée de la Commission d’enquête du Sénat, le 12 septembre 2013. Les sénateurs américains voulaient alors connaitre la facture financière de l’échec américain en Egypte. 28 milliards de dollars, selon l’aveu même du président américain. 20 milliards de dollars versés aux islamistes égyptiens, tunisiens et libyens, avant les « élections » dans ces trois pays ; et 8 milliards de dollars attribués aux Frères musulmans égyptiens et à leurs acolytes du Hamas, pour la portion de terre retirée du Sinaï. 

Le 17 août 2013, l’intellectuel égyptien Henri Boulad écrivait : « Des accords secrets de Morsi pour vendre l’Egypte à ses voisins, morceau par morceau : 40% du Sinaï à Hamas et aux Palestiniens, la Nubie à Omar el-Béchir, et la portion ouest du territoire à la Libye… ». Le journaliste algérien Mohsen Abdelmoumen révélait, dès juillet 2013, que « le président islamiste égyptien a conclu un contrat écrit ahurissant qui consiste à céder 40% des territoires du Sinaï aux réfugiés palestiniens. Il ne s’agit certainement pas d’un élan de solidarité vis-à-vis du peuple palestinien, mais plutôt d’une transaction monnayée avec le Trésor américain où les Frères musulmans ont empoché 8 milliards de dollars. Le document de la transaction signé par le président déchu Morsi, par le chef suprême de la confrérie des Frères musulmans Mohamed Badie et par Khairat Al-Chater, le milliardaire islamiste de l’import-import, a été envoyé par le général Al-Sissi au Sénat américain. Un membre de l’ex-gouvernement Morsi n’a pas craint de déclarer que cette opération était autant profitable pour les Frères musulmans que pour Obama, Israël et le Hamas… Auditionné ces derniers jours par le Sénat américain, Obama a tenté avec l’énergie du désespoir de sauver les meubles en invoquant un simulacre de raison d’Etat et une prétendue volonté de vouloir «régler» le conflit israélo-palestinien en optant pour la solution de la patrie de substitution pour le peuple palestinien » (Algérie Patriotique du 20 juillet 2013). 

Fin juillet 2013, le penseur égyptien Samir Amin déclarait que « Oui, cette information est exacte. Il y avait un deal entre Morsi, les Américains, les Israéliens et les acolytes riches des Frères musulmans de Hamas à Ghaza (…) Le projet de Morsi était de vendre 40% du Sinaï à des prix insignifiants non pas au peuple de Ghaza, mais aux richissimes Palestiniens de ce territoire, qui auraient fait venir des travailleurs de là-bas. C’était un plan israélien pour faciliter leur tâche d’expulsion des Palestiniens, en commençant par ceux de Ghaza vers le Sinaï d’Egypte de manière à pouvoir coloniser davantage et plus aisément ce qui reste de la Palestine, encore arabe de par sa population. Ce projet israélien a reçu l’approbation des Etats-Unis et, de ce fait, celle de Morsi également. Sa mise en œuvre avait commencé. L’armée est entrée en jeu et a réagi de manière patriotique, ce qui est tout à fait à son honneur, et a dit : «On ne peut pas vendre le Sinaï à quiconque, fussent-ils des Palestiniens et faciliter le plan israélien.» C’est à ce moment-là que l’armée est rentrée en conflit avec Morsi et les Américains (Algérie Patriotique, 26 juillet 2013). 

On rappelle ici que la moitié du Sinaï que la canaille islamiste s’apprêtait à brader a été conquise par la guerre et à la suite d’âpres négociations avec les Israéliens. Le Sinaï, péninsule égyptienne d’environ 60 000 Km2, est situé entre la Méditerranée et la mer Rouge. Sa frontière terrestre longe le Canal de Suez à l’ouest et la frontière israélo-égyptienne au nord-est. Le Sinaï est majoritairement peuplé de bédouins originaires de la péninsule arabique, des tribus qui ont des ramifications en Jordanie et en  Palestine. Perdu en 1967, le Sinaï a été repris par Sadate grâce à la guerre du Kippour (1973) et aux accords de paix entre Israël et l’Egypte (1979), qui accordent qui accordent à l’Egypte sa pleine souveraineté sur le Sinaï. De ses deux principales villes, Charm el-Cheikh et Taba, Hosni Moubarak a fait la vitrine touristique de l’Egypte. 

Voici maintenant pour nos lecteurs francophones la traduction des propos récemment tenus par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas : 

« Je me suis entretenu de façon franche avec le président Morsi et je lui ai dit que nous n’accepterons jamais ce plan". 

Vous avez discuté avec lui de ce plan, demande la journaliste ? 

"Oui, bien sûr, j'ai été tout à fait clair avec lui. Je lui ai dit qu’Israël veut transférer Gaza en Egypte, ce qui détruirait le projet national palestinien. Je le lui ai dit franchement ». 

Que vous a-t-il répondu, demande la journaliste de CBC ? 

« Il m’a dit d’autres choses que je ne souhaite pas rapporter ici. J’espère qu’il le fera lui-même un jour. Mais, franchement, cela m’avait fortement contrarié » 

La journaliste de CBC : il ne vous a pas dit, mais ils sont combien finalement, 1 million, 1 million et demi ! 

« Oui, il m‘a dit OK, on les mettra à Choubra. Mais la question n’est pas de savoir combien ils sont et où on va les mettre. La question est plutôt politique, nationaliste et arabe. Son discours ne m’a pas du tout plu et je lui ai fait comprendre que nous n’accepterons jamais. Franchement, nous avons catégoriquement rejeté ce plan ». 

Et à la journaliste de CBC de commenter : « la notion de Nation n’est pas claire chez eux. Ni celui de nation égyptienne, ni celui de nation palestinienne ». 

Avec ou sans l’assentiment de Mahmoud Abbas, Mohamed Morsi comptait bien conclure cette « affaire » d’autant plus que les 8 milliards de dollars ont été déjà encaissé. Poussés par le roitelet du Qatar, Khaled Mechaal et Ismaël Haniyeh étaient d’accord et avaient déjà touché leurs parts. Fort heureusement pour l’Egypte, le général Abdelfattah Al-Sissi, grâce aux 30 millions de manifestants Egyptiens, a pu saboter ce projet diabolique, qui aurait permis à Barack Hussein Obama d'apparaître aux yeux de l’histoire comme étant le président américain qui a pu résoudre le conflit israélo-palestinien… aux moindres frais. 

Karim Zmerli       Explosif : Mahmoud Abbas confirme le pacte entre Morsi, Obama et Netanyahou sur le Sinaï (vidéo)