mardi 22 octobre 2013

François Hollande est Il Devenu Le Fusible De Manuel Valls ?


"Si une gamine de 15 ans arrive à mettre un bordel pareil dans un gouvernement, Hollande à vraiment des questions à se poser sur les personnes qui l'entourent" (député proche d'Ayrault)

En recherchant la synthèse entre Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault, François Hollande a inventé le "Président fusible".
A Moins que ce soit Manuel qui manipule François...pour sa propre carrière.


Les socialistes ne comprennent par pourquoi, ni comment, le président de la République a pu décider de s'exposer (s'abaisser?) sur un dossier particulier, en laissant ainsi le piège se refermer sur lui. «Ce n'était pas au président de parler, ce n'était pas sa place», soupire un dirigeant PS. «Le chef de l'État a joué le rôle de fusible pour le premier ministre et le ministre de l'Intérieur, c'est curieux!», renchérit l'un de ses amis.


Cette fois-ci, plusieurs hauts gradés de l'Élysée ont pourtant tenté de dissuader Hollande de s'exposer en scellant lui-même le sort de la famille Dibrani. Ses communicants, dont l'ancien journaliste Claude Sérillon, de même que le secrétaire général du palais, Pierre-René Lemas, ont pesé en ce sens. «Il y a eu des débats, il y en a toujours pour ce genre de décision, résume un proche. Mais qu'importe. Au final, le président seul a tranché.»

«La communication est mauvaise à l'Élysée parce que le président fait tout», soupire un visiteur du soir. Un proche défend: «La décision s'est faite samedi entre Hollande, Ayrault et Valls. Ça s'est joué au plus haut niveau.»

Résultat: à part Manuel Valls et le dernier carré des hollandais, très peu de leaders du PS sont montés au créneau pour défendre le président. «Nous sommes dans une incapacité collective à faire le service après-vente», soupire un hollandais. «Le président est seul et isolé», s'inquiète l'un de ses proches.

"C'est la première fois dans l'histoire de la Ve République qu'un président se place dans une telle position de faiblesse. Avec Leonarda, il a perdu le peu d'autorité qui lui restait. C'est une situation d'autant plus paradoxale qu'il y un décalage entre le pouvoir institutionnel qu'il conserve et une légitimité politique quasiment réduite à néant", souligne un député PS

Conséquence logique, "les ministres en profitent". Autrement dit, de Manuel Valls à Cécile Duflot, en passant par Christiane Taubira, chacun ose faire et dire ce que bon lui semble, tablant sur la propension de François Hollande à jouer les paratonnerres et à attirer sur lui - et sur un Jean-Marc Ayrault transparent - les foudres de l'opinion. 

http://www.lefigaro.fr/politique/2013/10/21/01002-20131021ARTFIG00558-la-com-de-l-elysee-sous-le-feu-des-critiques.php

http://www.lepoint.fr/politique/francois-hollande-le-president-fusible-22-10-2013-1746790_20.php

1 commentaire:

fred972 a dit…

En fait c'est plutôt l'inverse :

http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/good-morning-business/revelation-financement-syndicats-nicolas-perruchot-gmb-18-10-153164/

http://h16free.com/2013/10/22/26315-pendant-que-leonarda-occupe-la-galerie-les-coulisses-continuent-de-bruler