"Barrez Vous bande d'Impuissants ! Manuheil va Arriver et il aime pas les sous-hommes..." |
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Marianne ne Baise plus !
La fracture est définitive entre François Hollande et les français de tous bord politique.
Impôts, taxes, stigmatisation de ceux qui en veulent et qui se bougent, mensonges à répétition (pause fiscale, réduction des dépenses de l'Etat, France apaisée... ) couacs revirements et reculades.
Le président normal est incapable de gouverner, ce n'est pas vraiment sa faute, ses amis n'ont jamais été tendres avec lui, ce sont eux qui l'ont affublé de noms d'oiseaux, le message était clair, les conséquences de cette élection désastreuse étaient écrites.
François Hollande en instance de divorce avec l'opinion
Par temps de pluie, un escalier se transforme en toboggan. Les sondages de François Hollande, président qui fait pleuvoir, en sont là, comme le montre l'"observatoire de la politique" réalisé cette semaine par BVA pour L'Express, France Inter, Orange et la presse régionale.
L'affaire Leonarda n'est pas un incident, elle est la goutte d'eau qui fait déborder le vase du désaveu populaire. A 26% de bonnes opinions, la cote du chef de l'Etat approche de la zone d'illégitimité, ce trou noir dont un politique ne revient jamais. En cet automne 2013, les Français ont décidé de faire chambre à part, de battre froid ce président qu'ils n'estiment plus et dont ils souhaitent se séparer au plus vite.
Mais, dans la Ve République, " au plus vite " n'existe pas, et les mandats se boivent jusqu'à la lie. Cette instance de divorce entre l'opinion et François Hollande va durer jusqu'en 2017; le président de la République est entré en cohabitation avec son propre peuple.
La calamiteuse gestion de l'expulsion des Dibrani a provoqué le plus explosif des rejets, mais pas le plus profond. La rébellion croissante contre la politique fiscale recèle ainsi une colère supérieure. Contre l'écotaxe, paysans et camionneurs se liguent comme les jacqueries se formaient sous l'Ancien Régime.
Les entrepreneurs, eux, ne cessent de protester, sans que l'on ne parvienne plus à distinguer les râleries corporatistes des vrais cris d'alarme, ni à mesurer l'impact de cette fronde sur l'économie française : combien d'investissements annulés et d'embauches repoussées à cause du vampirisme fiscal?
Les épargnants, enfin, sont saisis au collet par une taxe rétroactive sur leurs placements, et le recul du gouvernement ne les rassure pas, qui prouve qu'on peut être brutal et versatile.
Pour la première fois depuis 1958, les Français se demandent s'il y a un pilote dans l'avion. Verdict injuste et naïf à la fois. Injuste, parce que François Hollande travaille, toujours persuadé qu'il suffit de donner du temps au temps jusqu'à la reprise de l'économie européenne - mais si les artères des villes se gonflent du sang noir de la colère populaire, l'apoplexie publique l'obligera à quitter le pouvoir.
Naïf, parce que ce n'est pas un pilote qui manque, c'est un poste de pilotage : les commandes de l'Etat ne changent plus la trajectoire d'un pays soumis aux turbulences mondialisées et privé de carburant par trente ans de gabegie.
Pour se distraire de la crise, les passagers de l'avion France changent d'altitude et vont voir Gravity, qui leur montre des astronautes perdus dans le vide et des vaisseaux en miettes que le retour dans l'atmosphère achèvera de carboniser. Il n'est pas certain que cela leur permette d'oublier Hollande et la gauche..
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