Berlusconi rit sous cape (photo G20 Cannes 2011) |
Berlusconi le bouc émissaire
Ils sont les maîtres des combinazioni anti-démocratiques, mais s'insurgent quand on en use avec eux comme ils en usent avec tous. Triste spectacle. Les casseroles de Berlusconi, ses saillies, ses moeurs ne plaident pas en sa faveur, certes. Mais c'est aux Italiens qu'il revient d'en décider, pas à des banquiers centraux, des commissaires européens ni à des apparatchiks de salon.
Nouveau psychodrame
- À droite : un cavaliere en bout de course disposant toutefois d'un pouvoir de nuisance certain.
- À gauche : un parti style PS français, quelque peu autoritaire et disposant d'autant d'imagination pour régler les problèmes à savoir augmenter les impôts.
- Pour finir une alliance improbable entre les deux courants, forcés et contraints de s'entendre sous la pression d'un troisième larron sorte de copié collé de Notre défunt Coluche de 1981.
D'où un psychodrame à peu près permanent qui ne surprendra pas le citoyen français rodé à ce genre de règlement de comptes depuis maintenant seize mois.
La farce pourrait toutefois être durable et l'on assistera alors au retour des spécialistes en politique italienne, puis européenne, enfin en questions monétaires sur les plateaux.
Nous n'en sommes pas là et souhaitons de ne pas y être. Nous pourrions apprécier alors ce que vaut vraiment notre capitaine de pédalo dans une vraie tempête.
Le FMI menace : les banque italiennes pourraient faire faillite (si vous votez mal!)
Le FMI, qui se mèle donc de tout, a mis en garde vendredi l'Italie contre les tensions au sein de sa majorité gouvernementale.
"...la récession de presque deux ans et des conditions de crédit plus difficiles ont fait payer aux banques "un lourd tribut...
Les crédits douteux ont triplé depuis 2007 dans le portefeuilles des banques...la rentabilité basse et la qualité fragile des avoirs représentent les principaux points faibles du système bancaire...
...En cas de choc macro-économique important, les faibles profits des banques ne suffiraient pas à absorber l'impact".
La chute des politiciens et des banques?
Aux États-Unis ou en Italie, deux crises politiques explosent simultanément, révélant qu'un nouvel échelon dans la gravité de «la crise » est désormais atteint.
Les dirigeants politiques poursuivent leur course dans le vide, suspendus au sort de Silvio Berlusconi. Troisième puissance économique de la zone euro, l’Italie ne peut et ne veut pas être rangée parmi les pays périphériques abandonnés à leur triste sort.
Mais que dire aux Italiens dont les grandes entreprises sont vendues au rabais, leurs PME mendient le crédit et leurs banques et compagnies d’assurance regorgent de titres de la dette publique qui se dévalorise quand son taux augmente?
Les banques de la zone euro, au premier chef les françaises qui en étaient gorgées, se sont délestées de ces titres qui leur brûlaient les doigts, anticipant un dérapage et des pertes, faisant de l’Italie l’exemple à venir, mais qui se rapproche considérablement, d’une implosion, cette explosion vers l’intérieur. La BCE, qui a accepté en garantie les mêmes titres enregistrera les pertes qu’elle a jusqu’à maintenant su éviter avec les titres de la dette grecque.
Si l’Italie devait à son tour tomber dans le trou, c’est toute l’Europe qui menacerait d’y tomber.
1 commentaire:
qu'elle tombe dans le gouffre, cette sale europe de l'EURO !
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