lundi 2 septembre 2013

François Hollande pitoyable bushiste à l'abri des missiles de croisière américains


Cessez le fou!

Barack Obama se retrouve bel et bien isolé, excepté le pitoyable soutien de François Hollande, dans sa volonté de « punir le régime syrien ».

Il est scandaleux de voir que François Hollande puisse en être arrivé là, à jouer sur des émotions entretenues par la sphère merdiatique pour justifier une politique bushiste à l'abri des missiles de croisière américains.

La nécessité de protéger les syriens suppose un pouvoir criminel s’en prenant à un peuple sans défense, qu’on aurait la capacité de neutraliser. En Syrie, le chaos qui règne, l'infréquentable opposition et ses meurtres et tortures démontrent que cette approche est une tromperie. Nous ne sommes capable de protéger personne car c'est une guerre civile qui continuerait de plus belle après notre "intervention".

François Hollande, comme Barack Obama son mentor, penche pour une intervention limitée et précisement ciblée, tout deux se déclarent  « hostile à une intervention qui viserait à libérer la Syrie ou à renverser le dictateur ». Jurer "la main sur le coeur et les yeux dans les yeux" qu'on en restera là, c’est prendre les citoyens pour des demeurés et faire preuve d’un suivisme à l’égard de Barack Obama qui confine à l' humiliation nationale.

Après le rejet par la Chambre des communes de la motion de David Cameron qui défendait l'intervention militaire en Syrie, le premier ministre anglais a immédiatement annoncé  « qu’il tirerait toutes les conséquences de ce vote sanction. » La Grande Bretagne laissera donc en cas de frappes punitives, les Etats-Unis de Barack Obama et la France de François Hollande faire le sale boulot.

Encore plus fort dans son attitude atlantiste, François Hollande, dans l’interview qu’il a donné au Monde , n’exclut pas une intervention avant le 4 septembre, sans mandat de l' ONU ni vote de notre Parlement. 

Ce manque de respect total pour nos institutions que François Hollande dénonçait chez Nicolas Sarkozy est devenu la marque de son quinquennat en violation complète de ses promesses dont chacun sait désormais ce qu'elle valent.


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