Ils sont aujourd’hui plus de 200 000 Maliens refugiés dans les pays voisins et qui veulent rentrer chez eux. Et apparemment, ce n’est demain que tout ce monde rentrera et se réinsérera socialement pour avoir la tête à un vote. Fut-il présidentiel. Quand la classe politique prendra le relais pour battre campagne, on comprendra mieux que les esprits ne sont pas encore à l’apaisement et aux retrouvailles fraternelles.
Des combats meurtriers ethniques
Dans le nord du Mali des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad ont combattu l'armée malienne qui entend reprendre la ville de Kidal, occupée depuis fin janvier par le MNLA, accusé de "racisme" contre ses habitants noirs.
La France, ex-puissance coloniale engagée militairement au Mali depuis janvier, a appelé les "groupes armés" du Nord à "déposer les armes". Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, a déclaré à des médias à Paris que "le pouvoir malien demande l'intégrité du Mali et il a raison".
"Nos troupes ont eu des accrochages dans la zone d'Anefis", à une centaine de km au sud de Kidal, avec "des bandits armés" a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'armée malienne, le lieutenant-colonel Souleymane Maïga. Il y a "dix morts" et "28 prisonniers" dans les rangs du MNLA, selon lui.
Hollande bien déterminé à reprendre Kidal aux rebelles touaregs
Alors que la rébellion touareg s'oppose toujours au déploiement de l'administration et de l'armée maliennes dans son fief de Kidal, le président François Hollande a réaffirmé mercredi 5 juin que l'élection présidentielle du 28 juillet aurait lieu "à la date prévue dans tout le Mali, et donc à Kidal".
Hollande, chef de guerre, récompensé pour la paix au Mali malgré les combats en cours
François Hollande a reçu mercredi à Paris le Prix de l’Unesco pour la paix en présence des principaux dirigeants ouest-africains, venus rendre hommage à son action militaire au Mali, le jour même où des combats opposaient dans le Nord l’armée malienne aux rebelles touareg.
Cinq mois après le déclenchement de l’opération Serval, le 11 janvier, neuf chefs d’Etat et de gouvernement africains, au premier rang desquels le Malien Dioncounda Traoré, ont dit leur « gratitude » au président français, récompensé « pour sa contribution considérable à la paix et à la stabilité en Afrique ».
No comment...
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