samedi 11 mai 2013

C'est le Divorce Entre Les Français Et Le gouvernement socialiste de François Hollande



La foule avait déserté les Champs-Élysées le 8 mai où la remontée par François Hollande s'est faite en l'absence de population sur les bords de l'avenue. La faute au mauvais temps ou un mépris profond qui s'installe au sein du peuple ?

Tous les médias en parlent et reparlent mais rares sont ceux qui évoquent finalement le vrai fond du problème : un divorce qui est en train de devenir effectif entre les Français et les politiciens français de l’idéologie au pouvoir. C’est une véritable guerre médiatique qui est menée aujourd’hui contre la population de France.

Ce qui se déroule actuellement ressemble à s’y méprendre aux troubles des années 1783-1792. Faute d’avoir des projets cohérents sur les vrais problèmes de la société française, le gouvernement socialiste de François Hollande empile donc les uns sur les autres les projets inutiles et avant-gardistes de société, en tournant le dos à ceux beaucoup plus essentiels, du chômage, de l’emploi, de la création d’entreprise, de l’innovation, de l’encouragement des initiatives et de la recherche, de la (vraie) misère sociale, de la corruption politicienne, des gaspillages éhontés dans les administrations et les ministères, sans parler des régions et même des communes.


En 1981, le socialisme faisait encore rêver les masses et l’espoir Mitterrand était perçu comme l’annonce du progrès. Trente ans plus tard, la déconfiture du socialisme comme force de progrès et d’innovations sociales s’avère un des plus grands faits de la fin du XXe siècle. Son échec s’inscrivant d’ailleurs en même temps que l’effondrement du Bloc soviétique et du rêve communiste, un avatar du socialisme. C’est en effet oublier que nous avons affaire à une idéologie plus que centenaire, trouvant son fondement dans les combats de la lutte des classes à partir du lointain XIXe siècle. L’inconséquence des hommes étant toujours de croire que les idéologies du passé seraient capables de renaissance. Mais toute l’histoire de l’Humanité démontre le contraire, le socialisme a désormais bien peu à offrir et son pendant, son frère de lait, le capitalisme ne se trouve pas dans un meilleur état.


Qui aujourd’hui penserait en effet que le régime présidentiel français ne serait peut-être pas la panacée, puisqu’il instaure dans l’Etat des exceptions à la devise de l’Egalité ? Qui serait assez fou pour se demander si vraiment la prochaine étape ne serait pas justement d’écarter les têtes qui gouvernent, autrefois les rois et les aristocrates, aujourd’hui les présidents et les énarques ? Et pourtant déjà ces idées commencent à circuler notamment dans la pensée d’hommes comme Etienne Chouard pour ne citer que lui. Et si la démocratie dont on nous parle aujourd’hui n’était qu’une illusion ? 

Comment justifier un régime prétendument démocratique quand se trouve dans sa constitution l’article 49-3, ou la possibilité d’un seul homme de dissoudre l’Assemblée nationale ?

Le pouvoir désormais fonctionne contre le peuple avec un seul objectif, assurer le plus longtemps possible la pérennité d’une République perdant tout ce qui pouvait faire d’elle cette belle communauté de la Nation. De ce fait les Français se retrouvent désormais face à face et les autorités n’ont d’autres choix que d’attiser les rancœurs pour assurer la victoire de leurs partisans. Il ne s’agit plus de travailler pour la Nation mais pour le parti et à travers lui pour ses membres. Saint-Just dénonçait déjà cette dérive à la naissance de la République. Hier des politiciens parlaient de « moraliser » la politique tout en participant eux-mêmes cyniquement au viol de Marianne. 

Chaque jour qui passe les médias français muselés et enfermés dans le carcan de l’AFP attaquent tout ce qui n’est pas dans la ligne du pouvoir, au point que le vrai rôle d’information soit désormais assuré par des médias alternatifs sur Internet.

Ce pouvoir, aujourd’hui socialiste, demain dans les mains de l’autre camp, se préoccupe surtout d’assurer le verrouillage du système en maintenant à l’écart tout ce qui n’entrerait pas dans le système d’allégeance ou de vassalité mis en place. Nous pouvons en effet parler de vassalité notamment dans le cas des socialistes et des verts, les seconds quémandant quelques miettes du gâteau plus ou moins importantes en échange d’un soutien électoral et d’alliances de circonstances. 


Et c’est ainsi qu’un jour commencent les révolutions… 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un document des années 1667, sur la prise de pouvoir par Napoléon le 18 brumaire éclaire cela.
Oui l'on assiste à un remake.
Si l'on écoute avec conviction la suite le sujet nr 6 l'on y comprendra aussi les raisons de notre faillite financière. Il est vrai qu'à cette époque ou passez ces documents, les esprits n'étaient aussi informés que maintenant.
Merci donc à Henri Guillemin pour son remarquable travail.
On trouve cela sur la Radio Télévision Suisse. En France nous avions le désinformateur Decaux pour cela qui en clone ridicule offrait une désinformation de classe, un peu comme après les Frédéric amoureux de boxeur de 40 ans et l'autre le familier des cours à miracle, le souriant gomeux et fou des rois. sa grande bouche est peut être exprès ? ... Va savoir.
http://www.rts.ch/archives/tv/culture/dossiers-de-l-histoire/3448820-brumaire-5.html