vendredi 31 mai 2013

Le Président de la république Olli Rehn à l’administrateur François Hollande



Hollande, chef du personnel, Olli Rehn, patron de «la République»


Rédaction A l’Encontre

A ce niveau de diplomatie, c’est de l’inconscience ou de la provocation. Dans la crise actuelle, et compte tenu de la coupure dramatique entre les peuples et Bruxelles, le ton et le détail des «recommandations» envoyées au nom de la rigueur économique par la Commission européenne – Olli Rehn – à la France ressemblent à un feu d’artifice lancé dans une poudrière…

Depuis des mois, on mesure à tous les niveaux, y compris dans les instances comme le FMI, qu’il existe un problème spécifiquement européen. Dans une économie mondiale plutôt en croissance, l’Europe est soit en récession, soit en panne de croissance. Le chômage y est élevé, les déficits profonds, l’endettement très lourd, et les remèdes d’austérité n’ont fait qu’aggraver le marasme.

On constate aussi, au fil des élections, que cette situation suscite un rejet inquiétant de tout ce qui ressemble à un parti de gouvernement, dès lors que ce parti entend satisfaire aux exigences communautaires, et que des partis protestataires, qualifiés de populistes, se renforcent ou surgissent un peu partout.

Cet état de fait, aussi réel que les déficits, et à coup sûr encore plus dangereux pour chacun des pays et pour l’Union dans son ensemble, avait amené à un certain assouplissement. La Commission avait paru moins juchée sur ses dogmes, et avait accordé un peu de souplesse en parlant même de «nécessaire relance», ce qui avait chagriné les orthodoxes de la camisole de force. La France avait ainsi obtenu un délai de grâce de deux ans pour arriver aux fameux trois pour cent.

Et d’un coup, machine arrière. Les orthodoxes ont repris la main, si bien que les «recommandations» de la Commission, comme ils disent, ne sont plus un rappel à l’ordre et au sérieux, mais des tables de la loi. Vu de la France, le texte a l’air signé par le Président de la république Olli Rehn, et adressé à l’administrateur François Hollande.

Le commissaire européen aux Affaires économiques ne parle pas seulement de la réforme des retraites, il détaille les mesures à prendre avant même qu’elles ne soient discutées par les parties prenantes. Olli Rehn veut aussi supprimer les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité. Il dicte sa réforme fiscale. Il trouve trop élevé le SMIC. Il va sur les voies ferrées pour exiger la réforme ferroviaire. Il descend jusque dans les rues pour avoir un avis sur l’avenir des notaires ou des taxis.

Autant dire qu’il place les gouvernements nationaux dans une posture impossible. Soit ils s’exécutent et ils n’existent plus, ils ne sont que des collaborateurs, soit ils l’envoient bouler et c’est l’Europe, ou ce qu’il en reste, qui se retrouve en péril. (Billet sur France Culture, le 30 mai 2013 à 7h36)

____

Olli Rehn, le commissaire européen – ce Finlandais de droite, éduqué en Grande-Bretagne, du St Antony’s College d’Oxford en passant par «the» University d’Oxford – est un fan du Manchester, le club de football. En substance, il est aussi un néo-manchestérien, au plan économique. Après une première rencontre avec Hollande, il lui a fait un cadeau… empoisonné: reculer de deux ans l’échéance pour passer au-dessous de la barre des 3% du déficit annuel par rapport au PIB. Autrement dit une absurdité théorique ayant pour fonction de donner une couleur scientifique à des politiques de démontages sociaux, comme on le dit en allemand. Toutefois, ce cadeau à François Hollande était soumis à des conditions: la France doit accomplir des réformes structurelles «substantielles». Olli Rehn ciblait «les retraites et l’ouverture des marchés et des professions qui ne le sont pas». Sont visés notamment les services comme les taxis, les notaires, les avocats, ainsi que «l’accumulation de normes et standards qui entravent les marchés». Un «choc de simplification» – pour reprendre la formule de Hollande – en quelque sorte, mais réel cette fois. La France qui affiche une «baisse constante de sa compétitivité doit débloquer son processus de croissance», insistait déjà Olli Rehn.

Ce mercredi 29 mai 2013, à Bruxelles, Olli Rehn vient de fixer de nouveaux objectifs budgétaires pour la France, en sus du délai de deux ans d’ores et déjà offert pour les déficits sous le seuil de 3% du produit intérieur brut (PIB), en échange de réformes de plus grande ampleur. Le déficit public devrait, selon lui, passer de 3,9% du PIB cette année, à 3,6% l’an prochain, pour 2,8% dans deux ans.

Dans ce but, Olli Rehn insiste pour lancer «en urgence» une réforme de l’assurance chômage avec les partenaires sociaux pour qu’elle «rende attractif le retour au travail» (sic): autrement dit durcir une assurance qui n’en est dès lors plus une et, de la sorte, contraindre les salarié·e·s à accepter n’importe quel boulot à n’importe quel «salaire». Il indique aussi de nouvelles décisions pour diminuer le coût du travail, en réduisant le poids des contributions sociales des employeurs! Les employeurs ont des milliards d’euros de retard dans le versement de leurs contributions, qui ne sont rien d’autre qu’une partie du salaire de «leurs» travailleurs et travailleuses. Peu importe! Olli Rehn et la Commission européenne mettent en cause, dans la foulée, le niveau du SMIC (salaire minimum), dont la dernière augmentation en 2012 est «considérée comme allant dans la mauvaise direction». Déréguler les secteurs de l’énergie et des transports, autrement dit les privatiser (encore plus), introduire un service à trois vitesses, appelé universel, mais socialement sélectif au travers d’un système de prix dont l’éventail épouse la courbe des salaires, voilà le contenu de cette «dérégulation». 

http://alencontre.org/europe/hollande-chef-du-personnel-olli-rehn-patron-de-la-republique.html

jeudi 30 mai 2013

Il n'y Pas Que La Politique Dans La vie Ya Francky Vincent Aussi !


FRANCKY VINCENT "Le Zoukeur X" revient ce Vendredi 25 Mai 2012, à l'occasion de la soirée Caribbean Ambiance Live, à cette prestigieuse salle du Salon Mangrove à Gennevilliers.
Une ambiance bien coquine et très très hot vous attends. Il chantera ces plus grands succès tels que: Alice sa glisse, a ka manman,fruit de la passion entre autre, sans oublier son dernier tube "Ma Cousine". Considéré comme faisant partie de l'un des plus grand chanteur de Zouk, Francky Vincent mettra le feu a coup sûr. 
Donc n'oublier pas, rendez-vous le Vendredi 25 Mai 2012 au salon Mangrove pour une Ambiance Carribéen Live de folie. 




Francky Vincent au Salon Mangrove par Westinzik-Radio

http://www.westindies-kronik.com/permalink/3194.html

Commission de bruxelles : A quoi bon continuer à voter si le modèle néolibéral est obligatoire?

Ce qui est anormal est que les 27 pays de l'UE majoritairement conservateurs, dont le Royaume Uni qui ne rêve de faire de l’Europe qu'une vaste zone de libre échange et parle même de la quitter à cause des quelques règles communes qui pèsent selon lui sur ses finances, viennent donner leur avis sur la façon de gérer la zone euro de 17 pays, dans laquelle ils ne veulent pas entrer.

Le résultat est une grande confusion, car ces prétendues recommandations ne sont que des avis donnés par des eurocrates non élus, donc sans légitimité, sans autorité pour imposer quoi que ce soit, mais avec une grande capacité de nuisance.

Au fond c'est peut être le plus court chemin pour faire éclater cette Europe mais on va souffrir.


François Hollande ou l'indigné hypocrite

La Commission de Bruxelles a envoyé sa feuille de route au gouvernement français, avec une austérité aggravée au programme.


Pépère 1er nous a fait un caca nerveux: " La commission européenne n'a pas à dicter ce que nous avons à faire." Puis Z'Ayrault: " Si je pense à la réforme des retraites, ce n'est pas Bruxelles qui nous le demande, c'est parce que nous savons qu'il y a nécessité de sauver notre système par répartition. "

Ben oui, quoi, Bruxelles a donné deux ans de plus à la France mais ne donne jamais rien gratuitement. Alors si notre François Hollande alias Pépère se réjouissait de ce délai supplémentaire la semaine passée, il savait sans doute aussi que le retour de bâton viendrait sous peu. 

Et c'est 6 coups de bâtons qu'assène Bruxelles:

- Réduction du déficit public  
- Réformer les retraites 
- Réformer le marché du travail et ses coûts  
- La libéralisation des services  
- Travailler sur la compétitivité des entreprises 
- La simplification de la fiscalité 


CNR dégage ?

De son côté, dans sa lettre annuelle, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, aussi rigide que l’était Jean-Claude Trichet, dont il est le fils spirituel, développe des thèses voisines. Il dénonce le rôle néfaste du Smic, propose de raboter les retraites et de mettre au rebut de l’histoire ce qui reste du modèle social né à la Libération. 

Moralité : on peut célébrer l’anniversaire du Conseil National de la Résistance et préparer son enterrement en grandes pompes.

mercredi 29 mai 2013

En Asie du sud-est, l’arrimage au Yuan a déjà remplacé l’arrimage au dollar


Cette première victoire que le yuan vient de remporter sur le dollar


Tandis que la parité euro/dollar reste relativement stable depuis quelques semaines, il semblerait que ce soit au tour de la parité yuan/dollar d’être chahutée. L’élargissement des écarts autorisés par rapport au dollar devrait permettre à la monnaie chinoise (renminbi) de coller un peu plus à la tendance du marché.
 La spéculation sur les marchés de changes anticipant le fait que le yuan puisse détrôner le dollar comme monnaie mondiale de réserve est bien trop prématurée. Le yuan n’est toujours pas librement convertible et le marché obligataire chinois n’a pas du tout la liquidité du marché américain. Les Etats-Unis demeurent la plus grande économie du monde.

 La Banque populaire de Chine est loin d’avoir la liberté de décision nécessaire à la banque centrale d’un pays gérant la principale monnaie de réserve mondiale. Ce manque flagrant d’indépendance pourrait être l’une des raisons pour laquelle la banque centrale chinoise, en dépit de ses réserves de change extrêmement élevées (3 400 milliards de dollars) a pu faire traîner aussi longtemps la réévaluation de sa monnaie.

 Cependant, à l’heure actuelle le taux de change yuan/dollar semble être à l’aube d’une nouvelle hausse. C’est au milieu de 2010 qu’une lente et hésitante remontée du yuan par rapport au billet vert a vu le jour, remontée qui vient d’atteindre un nouveau record et semble bien vouloir continuer sur cette lancée.
Différence avec le yen.

L’évolution du yen par rapport au dollar est tout à fait différente. Le gouvernement d'Abe est fermement engagé à poursuivre sa politique visant à stimuler l’économie à coup de politique à taux zéro, d’assouplissement monétaire et de dévaluation du yen.
 Dans l’est de l’Asie, cette politique suscite la méfiance et un bloc "yuan" s’est déjà formé : six des 10 pays de la région (Corée du Sud, Indonésie, Taiwan, Thaïlande, Malaisie, Singapour) ont d’ores et déjà fixé leur taux de change plus par rapport à la monnaie chinoise qu’en fonction du dollar. Seuls Hong Kong, le Vietnam et la Mongolie continuent de suivre le dollar.

 La part du commerce de la Chine avec l’Asie du sud-est est passée d’environ 2% en 1991 à 22% actuellement. Pour les voisins de la Chine, la République populaire est devenue le plus grand partenaire commercial. Ainsi l’arrimage de leur monnaie au yuan leur assure l’équilibre des relations commerciales avec le plus grand exportateur du monde dont ils profitent considérablement.
 Dans l’Asie du sud-est, l’arrimage à la monnaie chinoise a donc déjà remplacé l’arrimage au dollar.

 Conclusion : la fragile structure du système monétaire d’Extrême-Orient est de nouveau secouée par la tourmente. Toutes les banques centrales de la région n’ont officiellement qu’une petite part d’or dans leurs réserves.

Cette première victoire que le yuan vient de remporter sur le dollar, par Eberhardt Unger

Affaire Tapie : Christine Lagarde a Laché la Sarkozie

democratie-reelle-nimes.over-blog.com



Au lendemain des deux jours d’audition de Christine Lagarde par les magistrats de la Cour de justice de la République (CJR), les langues se délient et les raisons pour lesquelles la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) n’a pas été mise en examen pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de fonds publics », mais placée sous statut de témoin assisté, apparaissent plus clairement.
D’abord, Christine Lagarde aurait infléchi sa stratégie de défense et aurait admis que des instructions ont été données dans ce dossier, venant de l’Elysée.
Et puis surtout, selon de très bonnes sources, la déclaration du ministre des finances, Pierre Moscovici, en défense de la patronne du FMI, a lourdement pesé sur la réfléxion des magistrats qui n’ont pas osé prendre une décision de mise en examen pouvant avoir des répercussions planétaires et, éventuellement, entraîner une éviction de Christine Lagarde de ses fonctions à la tête de l’institution financière.


 Le placement de Christine Lagarde sous statut de témoin assisté ne signifie, certes, en rien que la directrice générale du FMI, contrairement à ce qu’elle a suggéré vendredi soir à la sortie de son deuxième jour d’audition, soit tirée d’affaire. Comme nous l’écrivions à la fin des auditions (Lire Lagarde en sursis, Tapie en danger), la différence de situation entre un placement sous statut de témoin assisté et une mise en examen n’est pas considérable.
Le fait que les magistrats aient placé Christine Lagarde sous le premier statut signifie que la justice dispose d’indices suggérant qu’elle aurait pu être complice d’un faux ou d’un détournement de fonds publics. Et s’ils avaient choisi le second statut, cela aurait signifié qu’ils disposaient d'indices, qu’ils estimaient, selon la formule consacrée, « graves et concordants ».
Le placement sous statut de témoin assisté ne marque donc pas la fin des ennuis judiciaires de Christine Lagarde. C’est même tout le contraire : il révèle que des soupçons pèsent bien sur elle et que les magistrats entendent les vérifier. Car, en parallèle à cette procédure judiciaire, trois juges d’instruction enquêtent également sur le scandale Tapie, et les investigations qu’ils conduisent, émaillées de nombreuses perquisitions, viennent alimenter aussi les dossiers de la CJR – paradoxalement, il n’est pas sûr, soit dit en passant, que les magistrats de la CJR renvoient l’ascenseur à leurs collègues qui conduisent cette instruction et les informent des pièces dont ils disposent. Il ne faut donc pas exclure que dans les prochains mois, si les soupçons des magistrats se confirment, ils décident finalement de mettre Christine Lagarde en examen.
Voici donc la première raison de la décision des magistrats de placer la patronne du FMI seulement sous statut de témoin assisté : ils ont du temps devant eux et ont choisi de poursuivre leurs investigations avant de préciser ou non les charges qu’il retiennent contre l’ancienne ministre des finances.

Divergences de vue au sein de la Commission d'instruction

Mais il y a une deuxième raison qui explique leur choix — et c’est celle-là, selon de très bonnes sources, qui a été déterminante : les magistrats ont définitivement renoncé à mettre Christine Lagarde en examen à la suite des propos de Pierre Moscovici en sa défense.
Concrètement, Christine Lagarde a été interrogé pendant ces deux jours par les trois membres titulaires de la Commission d’instruction de la CJR, le président Michel Arnould, assisté deux autres magistrats, Didier Guérin et Dominique Guirimand  - toute l’organisation de la CJR et sa composition est présentée ici sur le site de la Cour de cassation. Elus à ces fonctions par la Cour de cassation dont ils sont membres, ces trois hauts magistrats sont sans étiquette politique ou syndicale connue et instruisent collégialement, un peu à la manière de juges d’instruction co-désignés.

Or, selon nos informations, ces trois magistrats n’avaient pas tous le même sentiment sur le sort judiciaire qu’il fallait réserver à Christine Lagarde. Avant que les auditions ne commencent et sous réserve que les réponses de Christine Lagarde ne modifient pas en profondeur leurs premières intuitions sur le dossier, le président de la Commission d’instruction était favorable à ce que l’ex-ministre des finances soit placée sous statut de témoin assisté, alors que les deux autres magistrats pensaient qu’ils disposaient assez d’indices graves et concordants pour la mettre en examen.
Le mercredi 22 mai en milieu de journée, c’est-à-dire la veille du premier jour d’audition de Christine Lagarde devant la CJR, le ministre des finances, Pierre Moscovici, s’est cru autoriser à dire par avance dans Le Monde (daté du lendemain, 23 mai) qu’il apportait son soutien à Christine Lagarde, quoi qu'il arrive (Lire Christine Lagarde, au mépris de la démocratie).
Sans même se soucier de savoir les charges précises que les magistrats pourraient retenir contre la patronne du FMI, sans prendre le temps d’en apprécier la gravité, il a fait la déclaration que l’on sait : « Mme Lagarde garde toute la confiance des autorités françaises dans ses fonctions à la tête du FMIJe le redirai si nécessaire, par moi-même ou par l'intermédiaire du représentant de la France au board du Fonds. ».
Cette déclaration a eu deux effets. L’un public, l’autre confidentiel. L’effet public est connu : les propos de Pierre Moscovici ont suscité de légitimes politiques car ils ont suggéré que la France n’entendaient en rien défendre les règles éthiques qui codifient le fonctionnement du FMI et qui ont été consignées dans le contrat de travail de Christine Lagarde.
L’effet confidentiel s’est déroulé dans l’enceinte feutrée de la CJR et de sa Commission d’instruction : son président a ainsi été conforté dans sa position et a fait valoir qu’après des propos aussi tranchés du ministre des finances, il était vraiment difficile de prendre le risque de déstabiliser le FMI. En quelque sorte, la sortie inopinée de Pierre Moscovici, à quelques heures du début des auditions, a été interprétée par les magistrats comme un rappel à l’ordre solennel ; et les magistrats n’ont donc pas finalement osé défier l’éxécutif.
Pierre Moscovici va donc s’exposer à une deuxième controverse : pourquoi a-t-il jugé opportun de faire cette déclaration juste avant que les auditions ne commencent ? Et n’était-elle pas faite délibérément pour appeler les magistrats à la modération ? En clair, le ministre des finances n’a-t-il pas tenté, d'une certaine manière, de faire pression sur la justice ?

Claude Guéant dans le collimateur

Et puis, une troisième raison aurait pu peser sur la décision des magistrats. Selon des informations de très bonnes sources — mais que nous ne sommes pas encore parvenus à recouper, un source évoquant une « information sans fondement » —, Christine Lagarde aurait aussi légèrement infléchi sa stratégie de défense.
Jusqu’à ces derniers jours, elle a en effet toujours juré ses grands dieux qu’elle n’avait jamais reçu la moindre instruction dans le dossier Tapie et qu’elle avait toujours pris de son propre chef les décisions qui lui semblaient les plus sages. Or, cette version de l’histoire est contredite par de très nombreux indices – nous en avons fourni de nombreux dans nos propres enquêtes, établissant le rôle joué en particulier par Claude Guéant, à l’époque secrétaire général de l’Elysée (Lire Scandale Tapie: pourquoi Guéant est visé par l'enquête)


Selon une très bonne source, Christine Lagarde aurait donc fini par admettre que des instructions ont été données dans ce dossier, et pas seulement les siennes. Elle aurait rappelé que ce n’est pas elle, mais son prédécesseur à Bercy, Jean-Louis Borloo, ancien avocat de Bernard Tapie, qui a lancé l’arbitrage, et cela dès le premier jour de son arrivée au ministère. Mais surtout, Christine Lagarde aurait admis que les véritables décisions venaient de l’Elysée, et tout particulièrement du bureau de Claude Guéant.

Or, pour que des charges de complicité de faux ou de complicité de détournement de fonds publics puissent, en droit, être retenues contre Christine Lagarde, il faut que l'intentionnalité du délit soit établie. Ce qui n’est à l’évidence pas le cas si les instructions venaient de plus haut que Bercy. Et ceci aurait donc pesé aussi dans la décision des magistrats de placer Christine Lagarde sous le statut plus clément de témoin assisté.

Ce changement de stratégie de défense de la patronne du FMI, son avocat, Me Yves Repiquet l’a d’ailleurs suggéré d’une phrase révélatrice vendredi soir. Prié de dire, sur BFM-TV si sa cliente agirait aujourd’hui de la même façon qu’en 2007 ou 2008, il a eu cette formule elliptique : « Compte tenu des éléments dont elle disposait à l’époque, oui » ; en revanche, à la lumière des éléments dont elle dispose désormais, « pas forcement maintenant ».
Ce changement de ton de Christine Lagarde pourrait avoir deux explications. D’abord, elle considèrerait qu’il n’y a aucune raison qu’elle endosse des responsabilités prises par d’autres. Et puis aussi, il y a une explication psychologique : selon une personne qui connaît très bien la patronne du FMI, celle-ci a très peu apprécié une déclaration publique passablement cavalière de Claude Guéant voici quelques semaines, assurant qu’il n’avait joué strictement aucun rôle dans l’affaire Tapie et que tout avait été décidé à Bercy.

On peut d’ailleurs observer que Stéphane Richard, l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde et actuel patron de France Telecom, a lui aussi opté pour une même stratégie de défense. Pourtant longtemps très proche de Nicolas Sarkozy, il n’entend pas endosser d’autres responsabilités que les siennes. En quelque sorte, on devine donc deux camps qui se dessinent : le camps des anciens de Bercy sous le quinquennat précédent ; et le camps de l’Elysée, avec Claude Guéant, et en arrière-fond, Nicolas Sarkozy.

Et cette possible fracture est peut-être prometteuse de révélations futures et d’avancées de la justice.




Notre Dame des Landes : Putain six mois !



Nous sommes heureux d’être là dans un lieu chargé d’histoire, où des hommes se sont engagés et battus pour refuser l’inacceptable et pour construire un autre avenir.
Lors de la grève de la faim, nous nous sommes installés place de la résistance à Nantes, puis quand nous l’avons quittée, nous y avons laissé une couronne de fleurs où était écrit « résister se conjugue au présent ».


Oui, nous nous opposons à un projet de déplacement d’aéroport qui conquerrait 1 650 hectares de terres dont les deux tiers sont de la surface agricole.
En trois mots, ce déplacement n’a rien à voir avec l’aéronautique : l’aéroport actuel fonctionne très bien et n’est pas près d’être saturé, et la DUP est une escroquerie.
Ce plateau de terres humides en tête de deux bassins versants est stratégique sur le plan environnemental. Ce projet serait un gouffre financier, les études ont été bidouillées et le financement public atteint 48%, investis à fonds perdus ; seule la multinationale Vinci est certaine de gagner de l’argent.
Nous ne nous battons pas pour défendre notre jardin et notre tranquillité, mais, nous voulons conserver des terres agricoles avec leur bocage et un potentiel d’emploi agricole par des circuits courts en périphérie de ville.
Nous nous battons pour un avenir meilleur qui ne soit pas une course au bétonnage et laisse une place à la nature.
Les agressions d’octobre-novembre 2012 ont marqué l’actualité.
Les gardes mobiles sont venus vider la zone, raser les maisons et les cabanes alors que le projet n’est pas démarré.
Les jeunes expulsés ont su résister de manière diversifiée, originale, utilisant la course, la ruse, mais aussi l’art et la musique contre la force brutale.
Les associations de lutte, comme elles l’avaient toujours dit, ont participé à la résistance, fournissant un local pour le repos et les repas et ont assuré l’accueil et l’acheminement des soutiens.
La manifestation de réoccupation du 17 novembre a réuni 38 000 citoyens venus pour apporter des matériaux et reconstruire dans les bois.
L’erreur fatale du Préfet fut l’attaque du vendredi suivant pour détruire ce que cette foule avait construit, car la foule est revenue le week end ; Nantes et Saint Nazaire ont été bloquées et le dimanche, cinquante tracteurs sont venus protéger les constructions dans les bois.
Notre réussite, c’est cette union de tous : occupants illégaux, mais légitimes, citoyens, associations et paysans. C’est ce qui a contraint Jean Marc Ayrault à mettre en place des commissions pour calmer le jeu avec quelque chose qui sans le dire fut un moratoire.
Fin janvier, le COPAIN, comité d’organisations paysannes a enlevé ses tracteurs de la châtaigneraie pour occuper le ferme de Bellevue. Ceci afin d’éviter la destruction programmée pour cette ferme qui était devenue libre.
Avec cette nouvelle action forte, les paysans se posent comme un acteur de cette lutte : soutien aux jeunes occupants, sauvegarde des fermes et de leur foncier, c’est à dire, préparation d’un avenir sans aéroport.
Des paysans sont partis en retraite, mais les autres sont restés et ont été expropriés en 2012 ; cinq fermes soit dixpersonnes sont toujours là et comptent bien y rester. Ils sont protégés par l’accord politique dit « de la grève de la faim ».
L’opération Séme ta ZAD a mis en place une vingtaine de projets pour cultiver les terres de Vinci et s’inscrire dans la durée. Cette résistance concrète crée du lien entre tous les opposants et reçoit leur soutien.
La chaîne humaine du 11 mai a montré notre capacité à rester mobilisés, à motiver de nouveaux militants et à innover dans l’action. Que les porteurs du projet ne s’y trompent pas, même le temps ne nous usera pas.
Notre richesse est la diversité de notre lutte : d’un côté les associations, syndicats et partis politiques regroupés en une coordination de quarante membres, de l’autre, les nouveaux habitants installés depuis 2009 en collectifs d’occupation.

Derrière cela deux stratégies se côtoient :

Celle des jeunes met en avant un fonctionnement horizontal, un engagement par l’action directe sur le terrain en surveillant toute action qui irait dans le sens du projet.
Parallèlement à cela, ces jeunes expérimentent un mode de vie basé sur la mise en commun des savoirs et des besoins et qui refuse la société de consommation.
La stratégie des associations est citoyenne, elle se bat par de l’argumentation, de l’expertise et vise des mobilisations ouvertes à tous. Elle est très soucieuse de l’opinion publique. Elle se déploie sur 3 piliers qui sont la mobilisation citoyenne, parce que notre refus est massif et populaire, le politique, car la décision d’arrêt sera une décision politique, et enfin le juridique car du point de vue de la loi sur l’eau, ce projet est illégal. Cette diversité de nos modes d’action est une de nos garanties de succès.
.
Et aujourd’hui

Nous avons su résister de façon efficace cet automne-hiver parce que toutes les composantes de l’opposition se sont soutenues et aidées face aux forces du désordre.
Les porteurs de projet n’ont pas pu vider la zone, ils se sont jetés dans une impasse politique et le soutien citoyen, votre soutien, a été formidable.
Une quinzaine de maisons ont été vidées puis détruites, de même que de nombreuses cabanes, mais aujourd’hui, il y a encore plus d’habitations dans les bois. Des réinstallations sont en cours dans les hameaux détruits.
Parallèlement, il reste toujours des paysans, ils ont été expropriés, mais cultivent toujours leur ferme en attendant la chute du projet. Le mouvement paysan est l’âme de la lutte.
Aujourd’hui, avec le rapport des commissions, les porteurs de projet se donnent deux mois pour répondre, mais ils oublient la condamnation catégorique du dossier loi sur l’eau par les scientifiques et le suivi soupçonneux du dossier par la commission européenne.
Nous avons marqué beaucoup de points, mais le projet n’est pas mort. Nous poursuivons la lutte. Vous nous avez déjà apporté votre soutien, nous vous en remercions, mais nous en aurons encore besoin !
Nous pouvons vous donner deux rendez-vous :

- si reprise des hostilités, nous vous appelons à agir chez vous : c’est de toute la France que les porteurs du projet doivent entendre notre indignation et notre résistance.
- nous vous attendons les 3 et 4 août pour des rencontres-débats et soirées festives.

Mali : L' Impossible Synthèse De François Hollande Entre le MNLA et Bamako

source : diktacratie.com

François Hollande et récemment sa concubine ont beau parler de pays uni, le Mali a mal à Kidal, cette ville du nord du pays où l’armée malienne reste interdite de séjour. À moins de deux mois d’une improbable élection présidentielle, le fief de toutes les rébellions touarègues est une source de cauchemar pour le pouvoir central de Bamako, à 1 500 km de là.


Dans la foulée du pu-putsch opéré en mars 2012 par le capitaine Sanogo, les indépendantistes touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), avaient, non sans précipitation, prononcé la sécession du nord du pays. Avant de se faire proprement dégager de toutes les cités du septentrion malien par leurs alliés d’Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) et d’Ansar Dine, qui n’avaient plus besoin d’eux.


Une fois les narco-bandits du Qatar ventilés à leur tour par les forces spéciales françaises et tchadiennes, Kidal est repassé l’air de rien sous le contrôle du MNLA, avec bien sûr l’assentiment de François Hollande. Pas question de se passer du talent des Touaregs  pour se mouvoir dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, siège de la mortelle partie de chat-bite menée contre les derniers résidus barbus par la France.


Parfaitement conscient du soutien de la France de "Papa Hollande", le MNLA n’a pas hésité à narguer Bamako, en interdisant aux soldats maliens de pénétrer dans Kidal. Un affront, sachant que c’est précisément le MNLA qui a entamé les hostilités dès  janvier 2012, provoquant quelques semaines plus tard la fanfaronnade de Sanogo et de ses bérets verts.


Le souvenir, à Kidal, des massacres qui ont systématiquement suivi toutes les tentatives de soulèvement touareg depuis «l’indépendance» du Mali en 1960 reste bien sûr un élément non négligeable du contentieux.


La tenue du scrutin présidentiel, à Kidal et ses environs, en juillet prochain, offrait deux options au gouvernement de transition de Dioncounda Traoré : cogner ou négocier. Une intervention militaire aurait signifié un glissement vers la guerre civile, tandis que la négociation a au moins l’avantage d’alimenter le statu quo, ce qui peut en fin de compte arranger beaucoup de monde dans l’histoire. À commencer par françois Hollande, qui en son Elysée, jure d’être « intraitable » sur la question de la tenue de l’élection présidentielle malienne, et qui dans le même temps, ménage le MNLA à Kidal.


Le président Traoré a donc opté pour la négociation, qu’il n’hésite cependant pas à polluer avec des déclarations franchement agressives, promettant la foudre à Kidal. Souffler le chaud et le froid, où comment s’assurer que rien ne bouge.

mardi 28 mai 2013

Dette : une mesure qui revient régulièrement : la banqueroute !

Comment nos grands hommes  (Sully, Colbert, Talleyrand, Poincaré, etc.) furent  plus radicaux dans leurs actes que ne le sont aujourd'hui
ATTAC ou Jean-Luc Mélenchon dans leurs discours ; 
ou comment la France a réglé ses dettes, de Philippe le Bel au général de Gaulle. Retrouvez ci-dessous en vidéo l’économiste Frédéric Lordon.


Allons-nous attendre d’être réduits à un esclavage abject dans un monde dévasté pour songer à réagir ?


Il n’est plus que jamais nécessaire de dénoncer le pouvoir de l’oligarchie mondiale subversive constituée de psychopathes complètement fous qui, pour assouvir leur soif de pouvoir et leur cupidité insatiable semblable au mythique tonneau des Danaïdes, (pour rappel, les Danaïdes étaient des femmes condamnées par les dieux à remplir un tonneau qui ne se remplissait jamais), sont prêts à tout détruire.

Il est urgent de comprendre que le mythe de l’économie de marché est vraiment cela : un mythe. C’est à dire une illusion. Allons-nous attendre d’être réduits à un esclavage abject dans un monde dévasté pour songer à réagir ?

Alors que faire ? Il y a bien des initiatives qui existent pour agir dans le sens du changement de paradigme de société. Mais elles restent encore insuffisantes. Il y a deux choses que nous pourrions faire.

La première, informer sans relâche de la nature intrinsèquement perverse de ce système d’économie de marché et son côté totalement erroné. Il est basé sur des postulats complètement faux et mêmes dangereux avec ce mythe de la croissance illimitée dans un monde aux ressources limitées. Malheureusement, beaucoup de nos concitoyens sont encore victimes de l’illusion du système et restent accros au consumérisme effréné. Témoin, il n’y a pas longtemps, l’annonce du Virgin Mégastore d’une réduction de 50% sur la majeure partie des produits vendus par l’enseigne. Ca a été une véritable ruée de centaines de personnes pour prendre absolument n’importe quoi uniquement parce que c’était 50% moins cher. Les gens se sont comportés comme des animaux affamés prêts à se battre pour se procurer ce qu’ils voulaient. Et on remarquera que, quand ce sont les soldes, on a tendance à retrouver le même comportement. Donc, clairement, nous sommes devant un réflexe conditionné dont il faut se déconditionner, et c’est le premier travail à faire : se déconditionner du système d consumérisme outrancier.

La deuxième chose, constituer des réseaux à l’échelle nationale, et même internationale, pour fédérer toutes les tentatives et initiatives locales ou régionales qui émergent en vue de changer le paradigme dominant. Tout le monde peut adhérer à ces réseaux. pas besoin d’être un grand universitaire ou une figure reconnue dans un domaine ou un autre, même si c’est très utile, personne ne doit se sentir exclu.

Tout doit être revu, débattu et remis en cause, l’économie et la finance, le commerce, l’enseignement scolaire et universitaire, la recherche scientifique, la politique et donc le système législatif aussi bien que le mode de gouvernance, le médical, l’écologie et l’agriculture, le culturel, la communication, etc. Donc, chacun peut trouver sa place.

Comprenons bien que nous n’avons plus le choix. C’est une question de vie ou de mort. Nous en sommes là.

Ou nous changeons de paradigme de société, de modèle de civilisation en mettant l’être humain et son épanouissement sur tous les plans, du spirituel au matériel, au centre des préoccupations, ou nous nous condamnons à être des esclaves abjects dans un monde dévasté par la pollution, empoisonné par les rejets d’une industrie sans foi ni loi, d’une oligarchie de multinationales dont les dirigeants sont complètement fous et qui, à terme, détruiront toute vie sur Terre. Rappelons que ce processus est déjà bien avancé…et, regardez ce PPS pour comprendre le conditionnement et la  manipulation de l’opinion publique.

D.POSITAIRE

 COMPRENDRE ET REAGIR

Comment Hollande a Augmenté la Retraite De Son Ami Bartolone et va Baisser la votre



ET DIRE QU’ILS RECHERCHENT 6 MILLIARDS d’ECONOMIES SUPPLEMENTAIRES…..

L'INCROYABLE RETRAITE PRÉFECTORALE DE BARTOLONE qui est contre la communication de son patrimoine!

Claude BARTOLONE est un homme heureux. (Né le 29 juillet 1951 à Tunis sous le Protectorat français de Tunisie.) (sources vérifiées ! http://www.monsieur-biographie.com/celebrite/biographie/claude_bartolone-14522.php)



Par décret, le Président de la République, son ami François Hollande, l'a réintégré dans le corps préfectoral -- où il ne figurait plus depuis 25 ans.

Un mois plus tard, il pouvait en conséquence prendre sa retraite de préfet honoraire hors cadre et hors classe.

(sources vérifiées : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006061224&dateTexte=20091002




Résumons la situation financière du camarade socialiste :


- Depuis août 2012 : retraité du corps préfectoral.

- Depuis le 10 mars 2008 : conseiller général du canton de Pantin (source vérifiée :http://fr.wikipedia.org/wiki/Canton_de_Pantin-Est)

- Depuis le 20 mars 2008 : président du conseil général de la Seine-Saint-Denis. (source vérifiée ! :http://www.seine-saint-denis.fr/Claude-BARTOLONE.html)

- Depuis le 17 juin 2012 : député de la neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis (source vérifiée ! (il est député depuis 1981) - http://petitsmatinsetgrandsoir.wordpress.com/2012/06/26/bartolone-haut-perche-un-jour-rentier-de-la-politique-toujours/)
> > > - Depuis le 26 juin 2012 : président de l'Assemblée nationale. (source vérifiée ! :http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2011-2012/20120148.asp)
> > > 


Même en appliquant les plafonds de cumuls, on arrive tout de même à plus de trente mille euros par mois, cela peut aller !



+ Logement de fonction en qualité de président de l'Assemblée Nationale

+ le « petit » logement de fonction en qualité de président du Conseil Général du 93
 Avec la gauche, la magouille institutionnelle d’État est possible ! 

Et c'est lui qui est supposé présider le débat sur le non cumul des mandats, mais pas le non cumul des retraites !

On croit rêver : Ces élus, donneurs de leçons et qui veulent amputer encore plus les maigres retraites durement acquises, montrent l'exemple à suivre en temps de crise, et sans état d'âme.

Dans le but, selon le credo socialiste, "d'améliorer" le sort de l'homme et de l'humanité. et les pratiques institutionnelles de la République…



Voila de quoi la France crève.


Cela ne sert à rien de faire des réformes tant que l'on ne réformera pas les pratiques de ces politiques qui arrivent à faire une vie et une fortune sur les dos des contribuables en nous faisant croire qu’ils s’inquiètent pour nous.



“Quand on vit de la naissance à la mort avec de l'argent public, que l'on ne paie pas ou peu de cotisations sociales, qu'on bénéficie d'un système de retraite réservé à sa seule catégorie, d'un système de placement financier défiscalisé, et qu'on n'a jamais investi un euro dans une entreprise mais tout placé dans des résidences secondaires, on doit à minima avoir l'honnêteté de ne jamais prononcer le mot Égalité, ni d'exiger des autres, fussent-ils devenus riches, plus de solidarité qu'on ne s'en impose à soi-même” 


Ce mail doit être diffusé largement, seule la lumière dérange et peut faire reculer l'ombre.

Europe de l' Ouest : Le scénario d'une année sans été


Le printemps 2013 est déjà considéré comme l’un des plus frais des 30 dernières années. De mauvaise augure avant l’été, qui pourrait être frais et humide selon un « scénario probable à 70% », estime Météo Consult. A l’appui, les cruelles statistiques, montrant qu’un printemps pourri n’a jamais précédé un réel bel été. Les plus optimistes se remémoreront l’été 83, où le mois de juillet avait été caniculaire.

L’humidité présente sur le pourtour méditerranéen est également un mauvais présage en vue d’une éventuelle canicule. En effet, si vague de chaleur il y avait, elle serait rapidement atténuée par des orages, consécutifs à la forte évaporation de cette humidité. Facteur d’espoir, les étés 2006 et 2009 avaient connu des « épisodes caniculaires » malgré de fortes « précipitations hivernales et printanières ».

Une hausse des températures est à envisager à partir du 10 juin, mais le temps sera souvent orageux. Un temps qui devrait continuer à être instable en juillet, les belles périodes se mêlant à des dégradations orageuses. Le mois d’août quant à lui sera plus frais et humide dans le nord et toujours très orageux dans le sud, les périodes de beau temps stables seront donc rares. Seul le mois de septembre est annoncé agréable, avec un temps sec, chaud et beau. 

Comme en 1816 ?

Faut-il s’attendre à une année sans été ? le terme est sans doute un peu fort : il fait référence à la fameuse année 1816 où l’Europe avait connu des conditions météorologiques exceptionnellement rigoureuses : après un hiver très rude, l’été ne s’est pas installé avec un déficit thermique de –1° à –3° en particulier sur la France. La fraîcheur, la pluie et la neige ont persisté tout l’été, anéantissant les récoltes et les vignes, suscitant la colère du Peuple déjà éprouvé après des années de guerre napoléonienne. Cette année-là, la jeune Mary Shelley, bloquée avec ses amis par le mauvais temps sur les rives du Lac Léman, écrivit son célèbre « Frankenstein ». 
brrrrr....

lundi 27 mai 2013

François Hollande à Deux Députés De La Cohabitation !


Le PS va-t-il perdre la majorité absolue à l'Assemblée ?

Après l’Oise, la candidate du PS a été éliminée dès le premier tour de la législative partielle de la 8e circonscription des Français de l’étranger. La Candidate PS ne recueille ainsi que 14,61% et laisse le champ libre pour un second tour le 9 juin entre la candidate UMP Valérie Hoffenberg (21,84%) et Meyer Habib, investi par l'UDI de Jean-Louis Borloo (15,36%), selon les résultats publiés sur le site du ministère des Affaires étrangères.

Le seuil de la majorité absolue à l’Assemblée nationale (289 sièges) se rapproche pour le groupe PS qui ne dispose à ce jour plus que de 291 sièges.

Ce week-end, le PS a en effet perdu un siège dans la 8ème circonscription des Français de l’étranger (Moyen Orient). Le 2ème tour verra s’affronter la candidate UMP Valérie Hoffenberg (21,84 %) et l’UDI Meyer Habib (15,36 %). Pour ce qui concerne la 1ère circonscription (Amérique du Nord), le candidat UMP Frédéric Lefevre (29,15%) devance le candidat PS Franck Scemama (24,98%). Si la 1ère circonscription des Français de l’étranger devait être perdue par le PS dimanche prochain, nous en serions à un groupe de 290 sièges sachant qu’une partielle va avoir lieu en Lot et Garonne pour remplacer Jérôme Cahuzac les 16 et 23 juin prochains.

Il est donc fort probable qu’au cours de la législature, le PS perde la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
J'imagine bien Copé laisser Fillon y retourner pour prendre les coups à la place d' Ayrault...

lesalonbeige.blogs.com

dimanche 26 mai 2013

Cahuzac REYL & Politicards français : Une bombe s'apprête à exploser


Un banquier suisse veut divulguer une liste de politiques français fraudeurs


− Jérôme Cahuzac n’est pas le seul homme politique à avoir déposé de l’argent non déclaré au fisc en Suisse ?

C’est certain.

− Qu’est-ce qui vous permet de l’affirmer ?

18 ans d’expérience ! Il y a des Cahuzac à droite, il y a d’autres Cahuzac à gauche. Il y a des Cahuzac sur l’ensemble de l’échiquier politique.
Il y a des Cahuzac qui sont liés non pas simplement à un « simple » enrichissement personnel, mais il y a aussi des Cahuzac qui ont été utilisés par des systèmes, par des partis, par des réseaux.
À gauche comme à droite.




Ils seraient une dizaine à avoir un compte dans la banque suisse Reyl parmi les personnalités politiques françaises actuelles. C'est ce qu'affirme un ancien salarié, aujourd'hui libéré du secret bancaire. S'il dit vrai, une bombe s'apprête à exploser.

Le banquier français Pierre Condamin-Gerbier tient peut-être une bombe entre ses mains. C'est tout du moins ce qu'il assure.


Une dizaine de politiques français


Interrogé dans l'émission Complément d'enquête, jeudi 23 mai sur France 2, l'ancien cadre de la banque suisse Reyl a affirmé pouvoir délivrer une liste d'une dizaine de noms de personnalités politiques françaises, « tout à fait connues », possédant un compte dans son ancienne banque.

L'affaire Cahuzac ne pourrait être que l'arbre qui cache la forêt. Pour cet homme, qui s'exprime pour la première fois à la télévision, il faut « briser un tabou », celui de la fraude fiscale qui gangrène le monde politique français. Car il l'assure, parmi cette dizaine de noms, certains sont actuellement ministres ou l'ont déjà été.

Beaucoup d'hypocrisie chez ceux qui ont critiqué Cahuzac
Pierre Condamin-Gerbier a été interrogé par des juges d'instruction dans le cadre de l'enquête concernant l'affaire Cahuzac. A cette époque, il avait alors affirmé qu'il ne divulguerait jamais ces noms.

Mais aujourd'hui, les choses ont changé. Fatigué de « l'hypocrisie française », il a décidé de « faire la guerre ». Pourquoi ce changement de position ? Pierre Condamin-Gerbier explique n'avoir pas supporté constater que ceux qui critiquaient Jérôme Cahuzac avaient eux-mêmes de l'argent caché dans les coffres-forts suisses.

L'ancien banquier suisse, qui n'est aujourd'hui plus soumis au secret bancaire répond, lorsque le journaliste lui demande s'il a des preuves de ce qu'il avance : « j'ai des yeux, j'ai des oreilles ».

Reste à savoir si Pierre Condamin-Gerbier décidera finalement de franchir le pas, et s'il parviendra à apporter les preuves de ce qu'il avance.



Un banquier suisse veut divulguer une liste de politiques français fraudeurs - Economie Matin

Act UP ou Comment Générer de l'homophobie entre homosexuels


Les connards d'Act-Up: A homophobe, homophobe et demi...



Voilà à quel genre de dérapage les connards d'Act-Up en sont arrivés: Placarder la photo de la personne présentée comme étant le " fuck-friend " de Xavier Bongibault, animateur du collectif La Manif Pour Tous:

"Valentin, fuck-friend de Xavier Bongibault, rallié sur le tard d'homovox " 
( Homovox étant un collectif de gays opposés à la loi Taubira )

Comme au bon vieux temps, dans un premier temps, on placarde, on jette aux chiens, on désigne à la vindicte populaire, puis le deuxième temps... à quand la tonte ou le lynchage ?

Voilà dans quelle mélasse infâme, François Hollande et sa clique, cédant aux pressions des ultras et des lobbys de la " cause " homosexuelle, ont plongé notre pays.

Voilà à quoi nous mène ces discours pointant du doigt la supposée homophobie généralisée des opposants au mariage pour tous.

Qu'elle est belle cette loi sensée venir au secours de l'égalité bafouée des droits des gays et qui parvient à réaliser l'exploit de générer de l'homophobie entre homosexuels.

Qu'elle est belle cette loi qui a su réveiller, non sans l'aide de ses thuriféraires et des médias, une homophobie qui depuis des années régressait en France.

Une France apaisée, qu'il disait Pépère 1er...

Les connards d'Act-Up: A homophobe, homophobe et demi...

Quand Michel Audiard Réglait Ses Compte Avec la France de 39 45

Michel Audiard  Vive La France !

Les événements majeurs de l'Histoire de France commentés avec humour par Michel Audiard, à partir d'images d'archives et des actualités cinématographiques.

VIVE LA FRANCE (1974), réalisation, scénario et commentaire de Michel Audiard.

Le film se termine sur l’étrange silence de l amiral philippe de Gaulle........Il aurait pu avoir un destin a la Napoléon III ....Et il termine dans l inauguration des maisons de retraite !




Ce documentaire qui calmera ou énervera au contraire les nationalistes les plus excités ; « le soldat français ayant pris l’excellente habitude de se carapater au moindre coup de canon » ils vont aimer c’est sûr. Ils pourront toujours dire que c’est la faute aux Juifs, aux Francs-maçons et aux pédés, moi je dis qu’on est en grande majorité un peuple de lâches, extrêmement arrogants et chauvins mais couards au possible dès que ça chauffe ! Les résistants n’étaient qu’une poignée. Ce documentaire est très bien pour nous rafraîchir la mémoire. 
Nous ne sommes pas des Allemands, ni des Russes, ni des Japonais, ni des Serbes, ni des Anglais ni des Américains ni même des Afghans. 
Notre fierté réside ou résidait à mon sens ailleurs, dans notre art de vivre, la beauté et la variété de nos paysages, de nos villages, et puis avec nos nombreux intellectuels, en particulier les hommes de lettres. Bon d’accord on n’a plus grand chose de tout ça aujourd’hui à part les paysages. 
Mais en revanche, nous sommes renommés mondialement pour être pitoyables - surtout depuis un siècle - lorsque viennent les moments forts et « tests historiques », comme les guerres. 

Quand on est un français honnête avec son histoire il vaut mieux à mon avis avoir de l’humour. 

L’hypocrisie et le cynisme n’est pas propre qu’aux Américains et à Israël. Voir aussi ce qu’en pensent aussi les Estoniens, les Lettons, et même les Japonais. 
Récupérer Sakhaline et les Kouriles 3 jours après Hiroshima et Nagasaki c’est très chevaleresque, n'est ce pas messieurs les russes?

La France Est Au Mali (et demain au Niger?) Pour AREVA

François Hollande et l'ancienne directrice d'Areva, Anne Lauvergeon (novembre 2011)

François Hollande a clairement fait comprendre dans une déclaration peu relayée que les intérêts de la France seront défendus. Les intérêts en question étant ... AREVA ! (au cas ou quelques irréductibles d' EELV n'auraient pas encore compris).


2000Watts.org - Comprendre le Business des Energies

Les djihadistes du Mujao ont mené et revendiqué un double attentat au Niger. Le premier contre un camp militaire de la ville d'Agadez et le deuxième contre la mine d'uranium d'AREVA à d'Arlit. Les deux attentats-suicides ont fait 19 morts à Agadez, en sus des 4 kamikazes, et 1 mort et 50 blessés (14 selon Areva) à Arlit. La production de la mine a été provisoirement arrêtée.

Pour Areva, c'est une très mauvaise nouvelle. Dans ce centre stratégique, c'est en septembre 2010 que 6 personnes avaient été kidnappées (un salarié d'Areva et son épouse, et cinq employés de Satom, une filiale de Vinci réalisant des travaux de sous-traitance).

Quatre de ces otages sont toujours détenus. La sécurité des installations d'Areva dans le nord-ouest du Niger avait été considérablement renforcée, avec environ 400 hommes armés, encadrés par des légionnaires, sur la mine d'Arlit.

Economiquement, le site d'Arlit est stratégique pour Areva avec une production de 3'000 tonnes d'uranium annuellement soit le double de l'autre site nigérien dont il est opérateur (Cominak). Les gisements d'Arlit sont exploités par sa filiale Somaïr, (63% Areva et 37% pour l'Etat du Niger), tandis que le groupe français n'est actionnaire qu'à hauteur de 34 % dans Cominak. Le Niger représente ainsi au total 37 % de la production d'uranium d'Areva, les autres mines du groupe étant situées au Canada et au Kazakhstan.

Les relations entre le Niger et Areva sont devenues tendues. Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, estime que les retombées économiques des mines d'uranium sont insuffisantes pour son pays. Ce qui n'étonne personne! Le gouvernement nigérien s'inquiète aussi des retards du projet d'Imouraren, situé à 80 kilomètres d'Arlit et dont l'exploitation doit désormais démarrer mi-2015. Areva s'est d'ailleurs engagé à verser 35 millions au Niger en contrepartie de ces retards. Areva  négocie aussi depuis des mois l'entrée d'un acteur nucléaire chinois au capital de la mine car la moitié de la production de cette mine a été promise aux Chinois lors de la vente de 2 EPR à Pékin.


Areva emploie environ 2 700 salariés au Niger, dont 98 % sont des Nigériens. Une trentaine d'expatriés travaillent sur les sites d'Imouraren et Arlit.

Le Niger est le quatrième producteur mondial de ce carburant des centrales nucléaires. En 2012, le Niger a produit 4'600 tonnes d'uranium, derrière l'Australie 7'000 tonnes, le Canada 9'000 tonnes et loin derrière le Kazakhstan 21'300 tonnes. Réciproquement, l'uranium constitue la principale ressource à l'exportation du Niger et le 10% de l'uranium nécessaire aux centrales françaises.

Uranium: Attentat contre une Mine opérée par AREVA au Niger

samedi 25 mai 2013

Racisme ou Voyoucratie ? Les Émeutes de Stockholm Comme un Test de Rorschach Géant



Les demi-vérités sur les émeutes de Stockholm


source : courrierinternational.com

Les violences dans les banlieues de Stockholm seraient la conséquence des frustrations d'une population d'exclus ? Une explication simpliste, rétorque une journaliste suédoise.


Le récit des émeutes de Husby [banlieue de Stockholm] commence à se mettre en place. Certaines vérités qui n'en sont pas forcément ont été serinées tant de fois qu'elles sont en train d'en devenir. Les émeutes de Husby sont en passe de devenir un test de Rorschach – une tache d'encre dans laquelle tout le monde, des Démocrates de Suède [parti xénophobe] aux anarchistes, pense trouver la confirmation de sa vision personnelle des choses.
Revenons sur quelques-unes des affirmations claironnées par la gauche. Comment les émeutes ont-elles commencé ? Sur son site Internet, l'association locale Megafonen [Le mégaphone] décrit les événements de la nuit de lundi [20 mai] dans les termes suivants : "Deux cents habitants de Husby ont manifesté leur colère après que la police a abattu un homme de 69 ans dans un appartement la semaine dernière."

C'est une hypothèse, bien sûr. Mais la vérité pourrait tout aussi bien venir de ce jeune anonyme du quartier, qui a déclaré à la web-tv [du quotidien] Aftonbladet que la plupart des émeutiers se "foutaient royalement" du sexagénaire et que beaucoup ont simplement profité de l'occasion pour tromper l'ennui.

Les demi-vérités dans les colonnes des journaux


L'association Megafonen n'a pas décidé des activités nocturnes du quartier à l'issue d'un vote, lors de sa réunion annuelle. Or elle prétend savoir ce qui se passe dans la tête des émeutiers. Et la gauche, qui ne porte pas la police dans son cœur, la croit.

Les informations selon lesquelles les policiers auraient usé de termes comme "nègre", "métèque" et "singe" se sont répandues à la même vitesse que les légendes urbaines. Je ne veux pas dire, loin de là, que la police ne s'est pas laissée aller à des invectives racistes. Mais le fait que des caillasseurs anonymes le soutiennent ne suffit pas à ce que j'y vois la vérité et le soutienne à mon tour.

Johanna Langhorst est l'une des journalistes qui savent tout des événements. Dans la page culture [du quotidien] Expressen, elle relie les émeutes à la mort du sexagénaire : "Quand les voitures ont commencé à brûler à Husby, la police a répliqué avec des matraques. Les coups se sont mis à pleuvoir sur les habitants de Husby, sans discernement. Animateurs de quartier, journalistes, médiateurs, tous ceux qui se trouvaient sur le chemin de la police y avaient droit."

Des coups qui pleuvent. Sans discernement. Vraiment ? N'est-il pas étrange, dans ce cas, que les seules blessures dont j'ai eu connaissance concernent des policiers. Dans quel hôpital ont été admis tous les habitants de Husby qui ont été victimes de la violence aveugle de la police ?

Le mythe du quartier abandonné


En une d'Aftonbladet, sous le titre : "La droite se ridiculise à Husby", le social-démocrate Anders Lindberg nous a livré une analyse parfaitement rigoureuse des événements. Ce qui s'est passé à Husby serait une réaction à la politique menée par l'Alliance [la coalition de centre droit au pouvoir] et au fait que "l'assurance-chômage part à vau-l'eau et que des gens se retrouvent exclus de la caisse de chômage". Comme si les individus qui ont mis le feu aux voitures étaient des allocataires de l'assurance-chômage ou des chômeurs en fin de droits perclus de douleurs aux épaules et aux articulations.

Par ailleurs, Anders Lindberg associe le sentiment de frustration à la disparition des "cabinets médicaux, des bureaux de poste, des sages-femmes et des foyers pour les jeunes". Mais, comme souvent, le journaliste est mal informé. S'il n'existe plus de bureau de poste à Husby (comme partout ailleurs, ou presque), on y trouve encore un cabinet médical, il y a une sage-femme à une station de métro de là, ou quinze minutes de marche et, en fait de foyer pour les jeunes, Husby en dénombre trois : un pour les 10-12 ans, un pour les 13-15 ans et un pour les 16-20 ans.

Si ce type de supposé délitement était à l'origine des événements de Husby, ce serait plutôt le fin fond du Norrland [le nord de la Suède] qui devrait s'embraser.

Le prétexte de l'engagement impossible


Sur le site Internet de l'association Megafonen, les violences sont décrites comme "la seule manière d'exprimer la frustration, lorsque d'autres voies démocratiques sont verrouillées". Verrouillées ? Il n'est pas plus difficile de s'engager politiquement à Husby qu'à Bromma [quartier chic de Stockholm], si ? Le porte-parole [de l'association], Rami Al-Khamisi, en constitue lui-même un exemple.

Sur Internet, je suis tombé sur une interview vieille de deux ans de Rami Al-Khamisi, qui en avait alors 23. On y apprenait qu'il était impliqué dans un projet financé par le Conseil de l'Europe où il planchait, aux côtés de jeunes originaires de 25 pays d'Europe, sur les questions liées à l'engagement. Qu'il avait également participé à des projets conjoints avec la municipalité de Stockholm, Svenska Bostäder [première société immobilière de l'agglomération stockholmoise] et Hyresgästföreningen [association suédoise des locataires]. Dans l'article, il était question d'une rencontre à venir avec la famille royale elle-même.

http://www.courrierinternational.com/article/2013/05/24/les-demi-verites-sur-les-emeutes-de-stockholm

Bulle Immobilière : Après les États Unis Et l' Espagne ...La France !




Le krach de l’immobilier en France a-t-il commencé ?


de Laurent Pinsolle

Cela fait bientôt trois ans que  la question se pose : la France va-t-elle subir un krach immobilier comparable à celui des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Espagne ? Entre le niveau très élevé des prix et le début de baisse des derniers mois, on peut être tenté d’y croire.


Pourquoi on peut croire à un krach


C’est The Economist qui alerte depuis plusieurs années sur le niveau trop élevé des prix de l’immobilier en France. Selon leur dernière enquête, les prix seraient surévalusés de 39% par rapport aux loyers et de 34% par rapport aux salaires, ce qui marque une légère décrue néanmoins (il y a six mois, nous étions à 49% et 38% respectivement), du fait de la baisse des prix de 1,7% depuis l’an dernier. Le marché français est aujourd’hui d’assez loin le marché le plus cher d’Europe.


Les statistiques de l’hebdomadaire britannique sont inquiétantes. L’Espagne, où les prix ont baissé de 7,7% depuis un an (et 26,5% depuis 2007), apparaît encore surévaluée de 15% environ. L’Italie, où ils ont baissé de 4% depuis un an (et 11% depuis 2007) est encore légèrement surévaluée. Le marché britannique, stable depuis un an, mais en recul de 11% depuis 2007), est surévalué d’environ 15%. Enfin, l’Allemagne, où les prix ont progressé de 3,4% depuis un an, reste sous-évaluée de 17%. A noter que les prix décollent de 9% aux Etats-Unis mais qu’ils restent sous-évalués de 15%.

Bref, à part des pays émergents (Hong Kong ou Singapour) ou des pays dits développés mais riches en matières premières (Canada, Austraiie), la France semble en première ligne pour subir elle-aussi un krach immobilier significatif. Et le début de la décrue des prix pourrait bien indiquer le début de la fin. En outre, le nombre de transactions a baissé de plus de 20% en 2012, et le montant des crédits immobiliers s’est effondré de 26%. Ce sont typiquement les signes avant-coureur traditionnels d’un retournement de marché, comme le souligne Wolf Richter sur Atlantico.


Le krach est-il inévitable ?


La question qui se pose maintenant, c’est de savoir si nous nous dirigeons vers une répétition du scénario des années 1990, où les prix avaient baissé de 35% en 6 ans (une chute comparable à celle des Etats-Unis), ou si nous allons nous contenter d’un ajustement limité de 10 à 15% ? Il est toujours aussi difficile de trancher qu’il y a quatre mois entre les deux options, tant il existe des facteurs puissants, non seulement pour justifier la baisse, mais aussi pour expliquer le niveau des prix.

Bien sûr, beaucoup d’arguments plaident pour un krach. Le niveau des prix est tel qu’il justifie parfaitement un ajustement sévère, quelle que soit la méthode de calcul. En outre, comme au début des années 1990, l’économie rentre actuellement en récession, contexte idéal pour provoquer un fort ajustement du marché, en créant des besoins de liquidités qui déséquilibrent le marché. Enfin, l’effondrement des transactions et des crédits est un signe avant-coureur classique d’une crise.

Néanmoins, de nombreuses forces de rappel existent. Tout d’abord, le flot de liquidités peut globalement soutenir la demande d’actifs et donc aussi les prix. Ensuite, le niveau historiquement bas des taux d’intérêt diminue le coût final d’achat. Mieux, le taux de défaut reste extrêmement faible sur le marché français, évitant le scénario étasunien où les saisies et les reventes ont amplfiié la crise. Enfin, il y a toujours un manque fondamental de logements sur notre marché, du fait de la croissance démographique et ce manque est amplifié par la baisse des mises en chantier.

Difficile de savoir quelle sera l’ampleur de l’ajustement. Si les taux restent au plancher ou continuent à baisser, cela pourrait lilmiter la baisse, tout comme une légère reprise économique en 2014. En revanche, toute tension ou approfondissement de la crise pourraient l’amplifier.