jeudi 6 décembre 2012
Cahuzac et le quatrième pouvoir
La Presse a été qualifiée dans un autre siècle de « quatrième pouvoir », à une époque où elle faisait réellement contrepoids par rapport au pouvoir politique ce qui n'est plus le cas actuellement, les exemples trop nombreux de diverses « passerelles » existant entre les deux pouvoirs sont là pour le démontrer.
Bien entendu, la première victime est la démocratie, démocratie que ces deux larrons en foire se piquent de défendre face au « populisme » (qui est lui un concentré de démocratie).
Doit-on désavouer les « journalistes-flics » ou les « journalistes-commissaires politiques » ?
S'ils ne font que cela, de manière unilatérale et avec mauvaise foi, oui.
Ceci étant, il a existé à côté du journalisme d'information et du journalisme d'opinion un troisième genre qui est le « journalisme d'investigation » qui peut donner lieu au pire comme au meilleur, selon le sérieux des journalistes qui s'y adonnent.
Nous avons tous entendu parler par exemple des enquêtes de Jean Montaldo sur le financement du PC dit « français » ainsi que sur la corruption de l'époque mitterrandienne.
Fallait-il traiter alors ces informations par le mépris ?
Bien sûr que non, elles concernaient tout le monde, les étouffer aurait été un déni de démocratie.
Ensuite, la justice avait toujours la ressource de se pencher sur ces dossiers, soit suite à des plaintes éventuelles de personnes s'estimant diffamées, soit de sa propre initiative (ce en quoi elle n'a manifestement pas cherché à faire de zèle...).
En ce qui concerne « l'affaire Cahuzac » -si affaire il y a- je ne vois pas en quoi il serait interdit d'en parler à condition d'être en mesure de présenter des preuves irréfutables et de ne pas chercher à monter gratuitement en épingle des éléments d'importance secondaire.
Rappelons tout de même que « La femme de César ne doit pas être soupçonnée » et qu'en conséquence Cahuzac devrait proposer sa démission.
Sur « l'affaire » elle-même :
Sur la bande diffusée par Mediapart, qui daterait de l'an 2000, on entend un homme, Jérôme Cahuzac, selon le site d'information, assurant qu'il "n'est pas exclu" qu'il "devienne maire au mois de mars" et se disant embarrassé d'avoir un compte à l'UBS en se demandant comment le fermer.
Avant de nous prononcer de façon imprudente sur des éléments pouvant se révéler être inconsistants, nous pouvons tout de même remarquer d'après ce qui a filtré actuellement que :
Il ne semblerait pas, si les faits sont avérés, qu'ils soient scandaleux (Cahuzac se serait rendu compte lui-même du conflit d'intérêt potentiel, il aurait essayé de résoudre le problème).
Il semblerait que la production de preuves par bandes magnétiques soit différemment appréciée par la justice. Rappelons tout de même qu'il est techniquement possible par des techniques de « traitement du signal » d'identifier formellement la voix du locuteur.
Enfin, à propos de la « présomption d'innocence » -qui relève par ailleurs généralement de la farce vu son application à géométrie variable- rappelons qu'elle ne peut être invoquée que suite à l'ouverture d'une instruction judiciaire, donc pour l'instant elle n'est pas applicable.
Leave Cahuzac alone !
Le blog de letang-moderne
Ne ratez pas :
Cahuzac: l’aveu enregistré (article complet de Médiapart) relayé par bourg socialisme d'avenir (sinon ça sert à quoi les amis ?)

C’est un drôle de moment qu’est en train de passer le gouvernement. Chacun se prend un peu par les cheveux et les disputes qui éclatent s’étouffent à peine dans les couloirs de Matignon. Chaque ministre joue sa partition, celui là se prend pour le Jules Moch du 21éme, l’autre imprime sa réforme scolaire sans en discuter avec personne, l’autre tente désespérément de sauver les apparences de la gauche et se fait étriller par le premier d’entre-deux et Moscovici découvre quotidiennement que l’on ne peut pas être au poil quand on est un crâne d’œuf !
A l’arrivé ce gouvernement hirsute ressemble à une chevelure en bataille, quand de tous ceux qui le forment, il n’y en a pas un que l’on puisse qualifier de brave à trois poils.
C’est dans ce contexte à s’arracher les cheveux, que l’excellent Médiapart, nous confirme, fidèle à son rôle de poil à gratter des puissants, que le bon docteur Cahuzac, n’aurait plus un poil au sec dans l’affaire de son compte U.B.S en Suisse !
Bien sur nous connaissons tous cette manie qu’ont les journalistes libres d’enquêter, de fouiller, de croiser les informations, bref ces presque fascistes qui ont pour habitude de couper les cheveux en quatre n’ont bien sur aucune crédibilité ! Une moustacheuse élucubration de Plénel !
Les révélations de Mediapart sont de nature à faire dresser les cheveux sur la tête, tombant comme un cheveu dans la soupe, nous apportons ici la preuve qu’un homme comme Cahuzac, ne peut pas avoir de compte en suisse. Il faut d’abord que chacun se souvienne de cette information passée inaperçue du 10 octobre 2012 dans laquelle on apprenait que le malheureux ministre du budget venait de se faire cambrioler son appartement parisien et que des monte-en-l’air lui avaient dérobé quelques babioles, notamment des montres de collections, pour une valeur à un cheveu prés de presque 100 000 euros ! Or c’est bien connu, la passion des Rolex, Breitling et autres toquantes n’est pas la marque de quelqu’un qui ne saurait pas quoi foutre de son pognon.

Le simple fait que l’on soit socialiste et passionné des signes extérieurs de richesses est de nature à disculper le quidam de toute tentation helvétique !
En réalité cette affaire est complètement tirée par les cheveux, car comment voulez vous que ce brave docteur Cahuzac, chirurgien capillaire de son état, puisse amasser une telle fortune au point qu’elle nécessite l’ouverture d’un compte en suisse ?
letang-moderne a mené son enquête et la démonstration que vous allez le voir est probante, au poil !
Rendez vous donc sur le site extraordinaire de la clinique de la greffe-de-cheveux, une fois instruits sur les techniques de la greffe de bandelette poilues et renseignés sur l’idiopathique singulière de la Follicullar Unit Extration, vous comprendrez aisément, que celui qui gagne sa vie humblement de planter des crins sur le pelage dégarni de gogos complexés par l’image qu’ils se font d’ eux même dans ce monde poilus de surconsommation esthétique, ne peut pas avoir un compte en suisse !
Le Marché de la greffe du duvet n’est que très peu rentable ; faites le calcul vous-même : 4200 euros la bandelette forfaitaire (sic) de 20 cm2, soit 4200 cheveux !!
Cela ramène le cheveu à un euro ! Une Misère.
Quand on imagine que le patient pelé, voire même le dégarni possède en moyenne une surface aride de 40 cm2 carrés, tout cela nous met le coup de l’opération, allez, à un poil prés et pour faire rond à 10 000 euros.
On comprend, dés lors, que quand tu rentres chez le bon docteur Cahuzac dégarni tu ressors absolument déplumé !
passer
En poursuivant nos investigations, nous comprenons que l’intervention de grattage de crâne et de labour du cuir chevelu prend en moyenne 2h30.

Nous connaissons le Jérôme, ce n’est pas un fainéant, il en fait au moins trois par jours !
Gling, Gling fait le tiroir-caisse, 30 000 euros /jour, sans compter les greffes de sourcils dont on nous dit, mais ce sera l’objet d’une autre enquête, qu’un certain Henri E… des Landes serait mêlé au trafic clandestin de ce filament précieux, élément indispensable des riches toisons.
Revenons donc au revenu du docteur es-plumage : 30 000 euros jours qui font 150 000 euros semaine, et 600.000 euros mois, moins les frais de la clinique et les lourdes, très trés lourdes charges du personnel, pas de quoi vous le voyez bien a ouvrir un compte en suisse !
Il faut être gauchiste et barbu et pout plein de poils comme un journaliste de médiapart, pour aller imaginer une telle fadaise ! Les marchands de sornettes ne sont pas comme les médecins ils n’ont aucune déontologie !
Pour finir, j’ajoute qu’avec des témoignages aussi poignants sur la probité de Cahuzac que nous ont livré hier, des gens aussi irréprochables que de Jacob ou d’Eric Woerth dans cette affaire, vraiment, il n’y a pas de quoi à raser un œuf !
Négociations virtuelles à Matignon gazage réel à la Concorde !
Ça gaze à la Concorde !
Si vous appartenez à des régions dévastées par le chômage, si vos usines ferment, ne vous imaginez pas que monter ou descendre à Paris pour interpeler les pouvoirs publics va attirer leur écoute et leur bienveillance.
C’étaient des mœurs d’autrefois. Maintenant ces petites plaisanteries sont finies. Les manifestants doivent savoir qu’on présente ses doléances à ses risques et périls. Mieux vaut rester chez soi. Qu’on se le dise !
Ils voulaient soutenir les Arcelor Mittal
Ceci s’est passé chez nous, hier 5 décembre 2012.240 manifestants venus du Soissonnais, accompagnés d’une cinquantaine d’élus qui avaient pris place à bord de six cars, se sont fait, d’une part, enlever par des gendarmes, toutes sirènes hurlantes, dès leur arrivée à Paris, puis conduire dans un coin de la place de la Concorde où ils sont restés bloqués cinq heures avec impossibilité de partir, encerclés, comme dans un western, par quatorze cars de gendarmerie ! Pipi ? On autorisait quatre personnes accompagnées à quitter un instant le groupe ! Au bout de quatre heures à rester debout certains commençant à trouver la plaisanterie saumâtre, une vingtaine a tenté une sortie et là, s’est fait gazer à bout portant. Pourquoi ce numéro de cirque ? Il paraît que les ordres étaient d’empêcher ces hommes du Soissonnais de rejoindre les Arcelor-Mittal qui étaient à l’assemblée.
Il est vrai que le danger était grand et que si ces élus chenus du Soissonnais avaient rejoint les Arcelor, tout chauds de leurs hauts fourneaux, cela aurait certainement donné une révolution ! Peut-être que ces enragés se seraient encore plus enragés en rageant de concert et auraient pris la décision d’aller égorger des ministres ! Oui, un immense danger planait sur la France si les maires du Soissonnais avec rejoint les furieux d’Arcelor….Merci à la gendarmerie !!
Tout avait commencé par un appel à manifester de Jean-Marie Carré - Président de la Communauté d'Agglomération du Soissonnais.
De quoi se mêle-t-il ?
Un DVG par-dessus le marché ! Ne faut-il pas partie de la majorité ? N’a-t-il pas compris que le gouvernement fait ce qu’il peut et qu’en 2017, sans doute, avec une certaine mortalité due aux famines, tout ira mieux dans ces régions ? Mais voici l’appel de cet inconscient.
"Tous ensemble, salariés, citoyens, élus, doivent montrer leur détermination à voir s'arrêter la casse de l'emploi qui a déjà frappé 7000 salariés en 34 ans et 2000 emplois ces dix dernières années. Notre unité représente une force et c'est tous ensemble que nous allons à Paris pour demander à ce que le territoire et les salaries des entreprises soient entendus dans leurs revendications. Le fonds FEDER s'est vu alloué 200 millions d'euros et moins de 5% de ces fonds sont consacrés aux territoires en difficultés ! Pourquoi ? Ces aides pourraient aider le Soissonnais à se relever mais rien n'est fait. Le Soissonnais n'existe pas, il semble de moindre importance. Pour cette raison j'interpelle directement le préfet de région et lui demande de regarder ce qu'il se passe dans sa région, sur notre territoire. J'interpelle également les pouvoirs publics, c'est pour cette raison que je vous invite à venir manifester mercredi 5 décembre à PARIS.
Là-dessus, certains vont même jusqu’à éditer un tract.
LE GRAND SOISSONS INVISIBLE POUR NOS GOUVERNANTS !
Marre d’être invisible, SOISSONS expose son savoir-faire à PARIS
Les Salariés maltraités et les élus viennent ensemble présenter leurs revendications à l’Etat.A Soissons, pour une agglomération de 51.000 habitants, 7.000 emplois industriels ont été détruits en 34 ans, soit une moyenne de 205 emplois par an. Un Florange tous les trois ans pendant 34 ans !
Des pans entiers de l’industrie effondrés, des savoir-faire de renommée mondiale disparus dans les secteurs de la chaudronnerie fine, du cartonnage, du verre, de la métallurgie, du caoutchouc. Et des noms d’entreprises qui faisaient la fierté de la France et qu’on aura bientôt oubliés comme BSL Industrie, Wolber-Michelin, AR Carton, Berthier, Trailor. Et puis d’autres sociétés, comme Saint-Gobain, qui ont très largement taillé dans l’effectif salarié.
A chaque fois, la catastrophe économique se conjugue avec un drame social et humain, des souffrances individuelles et familiales indicibles
Décembre 2012, un Joyeux Noël dans une bonne odeur de sapin !
Valls le Kyste, informé de ce projet, et très attaché, on le sait, à ce que la Nation ne soit pas abandonnée à ces islamistes enragés, (ah ! non pardon, il ne s’agit pas d’islamistes, mais bon, j’ai réussi à prononcer le nom deux fois, je vais être publiée dans les medias mainstream ! Chic !) Donc Valls le Kyste ou un de ces sbires a décidé d’accueillir cette meute désordonnée et de lui faire visiter un des coins de la place de la Concorde. De là à les laisser pendant cinq heures avec interdiction de bouger, une sorte de garde à vue en plein-air, on se demande si on rêve. Aucune baraque à frites mais, donc, un arrosage conséquent quand une vingtaine de gars a voulu sortir de ce traquenard.
Il y a en France, en ce moment, un commerce qui marche du tonnerre, c’est celui des bombes lacrymogènes. Et en Europe aussi d’ailleurs. Reconvertissez-vous dans la bombe lacrymo et vous ferez fortune ! (On les fait à Taïwan et au Bengladesh ? Ah ! OK !)
Ont-ils été reçus au bout de cinq heures ? Non. Le gouvernement Hollande, on le sait, ne reçoit que Parisot et Mittal.
C’est alors que trottinant sur ses talons, et sortant de l’assemblée où elle venait d’interpeller le ministre le plus ridiculisé du gouvernement, ce Montebourg, qui voulant démissionner, ne démissionne pas parce qu’on lui a dit, contraint et forcé, qu’il a bien travaillé, après l’avoir baisé dans tous les sens et même à contre-sens, Madame Marie-Françoise Bechtel, élue du Soissonnais, arrive donc devant le groupe, s’approche sous les huées car il paraît qu’elle ne s’occupe guère de ses ouailles et est soudain interpellée par une journaliste qui couvre l’évènement : Catherine Dauriac. Celle-ci lui demande : « Pouvez-vous simplement nous expliquer pourquoi nous sommes bloqués ici depuis 4 heures après avoir été gazés ? »
C’est alors qu’elle obtient une réponse que l’on peut qualifier, sans crainte, d’historique car je me demande où, quand et comment on a déjà entendu une réplique d’une telle pertinence. Mme Bechtel dit :
-Pourquoi ? Vous voulez sortir ?
Non, Mme Machin, ils voulaient rester là jusqu’à Noël pour faire leurs courses ! Ils avaient même l’intention de faire du camping !!!!!
La dite Bechtel ayant enfin été confirmée dans ce désir étrange et incompréhensible, à savoir s’extraire de l’étreinte gazeuse de la maréchaussée, téléphone aussitôt au préfet, des ordres sont donnés et on laisse sortir les pique-niqueurs.
Tout ceci étant dit sur le mode de la plaisanterie pour éviter de dire ce qu’on va quand même dire :
Dites-donc, Hollande, président de la République PS, dites-donc, Le Kyste, ministre de l’Intérieur PS, vous trouvez que c’est normal de traiter comme ça des élus qui viennent manifester pour sauver l’emploi dans leurs régions ? Vous savez par qui vous avez été élus ? Pourquoi ? Jusqu’où irez-vous ? Jusqu’où faudra-t-il que les citoyens français aillent pour que vous compreniez qu’ils n’ont l’intention ni dans le Soissonnais, ni à Arcelor-Mittal, ni chez les Fralib, ni à Notre-Dame-des-Landes, ni partout ailleurs où l’on veut qu’ils crèvent en silence, d’être le charbon que l’on jette dans les fourneaux de la finance ?
Vous vous souvenez de l’histoire du vase de Soissons ?
C’est un certain Clovis à qui un des siens, avide de butin, avait fait insulte en brisant un vase qui lui était promis. Et peu de temps après, Clovis retrouvant cet homme et lui faisant reproche de sa tenue, lui explosa la tête, prononçant le célèbre : « Souviens-toi du vase de Soissons. »
Ce n’est qu’une histoire ancienne.
Mais il ne faudrait pas trop vouloir la remettre au goût du jour…
« Gare à ceux qui remuent la vase de Soissons ! »
Les photos racontent l'histoire. 200 manifestants veulent montrer leurs banderoles aux députés. Certains portent des masques (Oui ! C'est interdit !). Un maire défie l'autorité et fait tout craindre et la gendarmerie se livre à son sport favori ; elle charge, bombes lacrymos en avant !!
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Interdit de TV ! |


Le gouvernement Ayrault devenu le DRH de Lakshmi Mittal
En ce début du XXI, la Démocratie était devenue trop douloureuse à l’Économie et il devenait évident au pouvoir Politique que sa tache désormais était de l’euthanasier...
Les Multinationales font leur boulot, celui de générer un maximum de profits.
C’est comme la fable de la grenouille et du scorpion, on ne changera pas les multinationales.
Les politiques censés représenter les intérêts du peuple, le trahissent régulièrement.
Ouvrir les frontières permet les importations de pays à bas coût et tuent l’industrie française, lentement et sûrement, génère du chômage, pour le plus grand profit des groupes comme Mittal. Merci l’Union Européenne, qui n’est pas celle des citoyens mais bien celle des multinationales.
Mittal sait récompenser ses amis
Cet été encore, on a vu la directrice du FMI séjourner sur le bateau du milliardaire pour y faire de la plongée au large de Bonifacio….![]() |
Le yacht de Lakshmi Mittal |
La mansuétude dont a fait – et fait encore – preuve le gouvernement à l’égard de Lakshmi Mittal est incompréhensible. Il est vrai que le milliardaire a bénéficié pendant longtemps d’entrées privilégiées à Bercy. Depuis plusieurs années, Christine Lagarde ne manque jamais pendant ses vacances corses d’aller rendre visite à Lakshmi Mittal, lorsque ce dernier longe les côtes de l’île sur son yacht – qui peut être loué pour 1 million de dollars la semaine. Cet été encore, on a vu la directrice du FMI séjourner sur le bateau du milliardaire pour y faire de la plongée au large de Bonifacio.
La mansuétude dont a fait – et fait encore – preuve le gouvernement à l’égard de Lakshmi Mittal est incompréhensible. Il est vrai que le milliardaire a bénéficié pendant longtemps d’entrées privilégiées à Bercy. Depuis plusieurs années, Christine Lagarde ne manque jamais pendant ses vacances corses d’aller rendre visite à Lakshmi Mittal, lorsque ce dernier longe les côtes de l’île sur son yacht – qui peut être loué pour 1 million de dollars la semaine. Cet été encore, on a vu la directrice du FMI séjourner sur le bateau du milliardaire pour y faire de la plongée au large de Bonifacio.
l disposait face à Lakshmi Mittal. Ainsi, le 16 décembre 2008, l’autorité de la concurrence condamnait ArcelorMittal à une amende record de 301 millions d’euros pour cartel sur le marché de l’acier. Le groupe fit appel. Son amende fut ramenée à 42 millions d’euros. Christine Lagarde, alors ministre des finances, ne fit pas appel de la décision.De même, depuis que le groupe sidérurgique est passé sous le contrôle de Mittal, il ne paie pratiquement plus d’impôts en France. Grâce au miracle des prix de transferts, l’essentiel semble rapatrié au Luxembourg, ce qui sans doute a été une des bases du soutien du grand-duché à Mittal lors de l’OPA hostile. L’optimisation fiscale, comme le dit le ministère des finances pour ne pas employer le gros mot d’évasion, est estimée à environ 1,3 milliard d’euros. Là encore, aucune action n’a été entamée contre le groupe pour tenter de recouvrer au moins en partie ces sommes évanouies.
Parmi les gros contrats attendus dans les mois à venir avec l’Inde, il y a le Rafale. Dassault Aviation espère signer début 2013.
Voir également Mittal et Goldman Sachs
Mittal dénoncé depuis 2001 !
A voir absolument en complément de l’article , un film de Julie Bertolucci : « un monde en fusion » sur la restructuration de l’acier en interne où l’on voit la duplicité des managers en clair, poussés par la malignité des financiers actionnaires….
Ce qui est incroyable c’est que les acteurs du secteur aient accepté de se faire filmer genre l’émission streap tease, sans s’apercevoir de tout ce qu’ils vont avouer ou révéler malgré eux à l’écran. Ce n’est pas un reportage, il n’y a quasi aucun commentaire, juste les images des managers et leurs dialogues lors de réunions ou de repas, de visite de sites…édifiant !
le lien en question : un Monde en fusion _Julie Bertucceli (malheureusement introuvable gratuitement...)
NB/ les extraits sont sympas mais peu significatifs , il faut voir l’ensemble et surtout le début croustillant où l’on voit le principal animateur en duplicité et en évasion de capitaux , expliquer que la dérégulation va nous envoyer dans le mur mais dans un monde world wilde , il faut y aller quand même : on est en 2001 !
Deux articles parus dans la presse pour mieux comprendre :
Mittal, un colosse aux pieds d’argile en train de flancher ?
Mittal, un colosse aux pieds d’argile en train de flancher ?
Discours (culte) du hollandisme à Florange - 24... par francoishollande
A Notre Dames Des Landes la drôle de trève en attendant la reprise de la guérilla
« Guérilla bocagère » ?
Pour ne plus entendre “il ne faut pas les provoquer” quand la foule dégage les flics depuis une barricade.
Ou : pour le partage des savoirs populaires utiles.
Ou : pour le partage des savoirs populaires utiles.
Après un mois d’affrontements, de destructions et de barricades, la guerre qui est menée ici semble prendre un nouveau tournant.
Que le gouvernement demande une trève de six mois, c’est le signe d’une bonne nouvelle : ils étaient en train de perdre. Que cette trève, sur le terrain, signifie pour les flics la possibilité de se comporter comme s’ils étaient chez eux sur la ZAD, est autrement moins réjouissant.
Ce qui est sourdement en train de se mettre en place n’est pas qu’un recul. C’est une phase autre, moins visiblement offensive, d’une opération de contre-insurrection (comme ils disent dans leurs manuels de stratégie) ou de pacification (comme ils disent à la télé). Une phase de maintien de l’ordre, comme celle qui a précédé chaque expulsion.
Reprenons. Ils sont en train de perdre. Pas militairement. La quasi totalité des lieux expulsable sont désormais des champs de gadoue. Notre cohorte de blessés ce samedi le raconte aussi. Mais le déchaînement de brutalité dont ils devraient user pour nous virer n’est plus si assumable. Leur « population » leur devient trop hostile. Et puis, plus nous avançons et plus nous sommes nombreux, et forts ensemble. Ils perdent parce notre peuple bigarré se tient lié.
Que font-ils, donc ? Ils occupent militairement, et ils communiquent.
Les flics doivent être gentils, ils doivent pouvoir aller partout. Nous pouvons circuler – au prix de quelques détours – mais à condition de ne pas être offensifs. C’est à dire, à condition de nous tenir tranquilles et de nous taire. C’est à dire, à condition de perdre.

Ce n’est pas non plus vouloir faire de nous des soldats.
C’est, simplement, ne pas perdre de vue que nous sommes en lutte et qu’il s’agit de vaincre. C’est se donner des clés pour comprendre le comment et le pourquoi de leurs manœuvres. C’est se donner les moyens d’une pensée stratégique, un souci d’efficacité dans nos actions, et des leçons à tirer, depuis le vaste monde.
• Renseignement : très probables tentatives d’infiltration, fichages des allers et venues, surveillance des communications.
• Intimidation : peines lourdes sur des motifs douteux, diffusion de la peur autour des pratiques offensives (jets de pierres et fusées…), déclarations martiales.
• Communication : confiscation du débat par la fumeuse commission de dialogue intergouvernementale, usage stratégique de leur presse.
• Présence dissuasive : checkpoints, prises de positions dans la forêt, camions qui rodent, contrôle des chargements, petites provocations.
Sur chacun de ces points, il faut les tenir en échec. Donc, pour faire court :
Il faut être discrets, il ne faut pas se faire prendre, il n’y a RIEN à négocier, les flics doivent dégager de la ZAD.
Ceci est une invitation à faire circuler techniques, recettes, et savoirs utiles en ce sens.
Fiche technique n° 1 : œufs de peinture
(ou de toute autre substance nauséabonde, colorante, irritante, inflammable)
(ou de toute autre substance nauséabonde, colorante, irritante, inflammable)
Variante 1 :
Prendre des œufs, les trouer aux deux bouts, souffler pour vider, remplir avec une poche à douille ou une grosse seringue.
Boucher les trous à la cire.
Prendre des œufs, les trouer aux deux bouts, souffler pour vider, remplir avec une poche à douille ou une grosse seringue.
Boucher les trous à la cire.
Variante 2 : œufs en cire
Faire fondre de la paraffine (bougies ou blocs d’un kilo dans le commerce) dans une casserole ou une boîte de conserve
Gonfler un ballon de baudruche avec de l’eau : l’enfiler sur le goulot d’une bouteille plastique pleine d’eau, retourner, presser la bouteille. Il ne doit pas rester d’air dans le ballon. L’extérieur doit rester sec. Tenir sans nouer.
Tremper rapidement le ballon dans la cire, une dizaine de fois, jusqu’à obtenir une coque adéquate. Plonger dans l’eau pour refroidir. Vider l’eau et enlever le ballon.
Remplir de la substance voulue. Le mélange essence/huile/glycéro, qui tache et inquiète, semble faire ses preuves.
Boucher le trou avec un bout de papier journal enduit de cire.
Tremper l’œuf une dernière fois.
Viser juste.
Faire fondre de la paraffine (bougies ou blocs d’un kilo dans le commerce) dans une casserole ou une boîte de conserve
Gonfler un ballon de baudruche avec de l’eau : l’enfiler sur le goulot d’une bouteille plastique pleine d’eau, retourner, presser la bouteille. Il ne doit pas rester d’air dans le ballon. L’extérieur doit rester sec. Tenir sans nouer.
Tremper rapidement le ballon dans la cire, une dizaine de fois, jusqu’à obtenir une coque adéquate. Plonger dans l’eau pour refroidir. Vider l’eau et enlever le ballon.
Remplir de la substance voulue. Le mélange essence/huile/glycéro, qui tache et inquiète, semble faire ses preuves.
Boucher le trou avec un bout de papier journal enduit de cire.
Tremper l’œuf une dernière fois.
Viser juste.
Fiche technique n° 2 : lance-pierres
LE MANCHE
Une branche en Y peut suffire. Mais les lance-pierres avec un repos sur l’avant bras permettent beaucoup plus de tension, donc de doubler les élastiques, donc beaucoup plus de puissance et de précision. Mais ils sont moins discrets.
On en trouve dans le commerce, on peut en forger avec du fer à béton de 8mm, ou en fabrique de bien des manières.
Une branche en Y peut suffire. Mais les lance-pierres avec un repos sur l’avant bras permettent beaucoup plus de tension, donc de doubler les élastiques, donc beaucoup plus de puissance et de précision. Mais ils sont moins discrets.
On en trouve dans le commerce, on peut en forger avec du fer à béton de 8mm, ou en fabrique de bien des manières.
L’ÉLASTIQUE
C’est le matériau le plus difficile à trouver sur place, et ce qui casse le plus vite. Il faut en amener le maximum de là ou vous venez.
Prévoir 30cm pour un lance pierre simple, 70cm pour les doubler.
Élastique à lance-pierre, au mêtre dans certains bricos et armureries. Noir carré, ou tubulaire. Élastique à garrot, dans les hôpitaux, chez les vétérinaires ou les boutiques de matériel médical.
Élastique « espagnol », rond et plein, plus puissant, interdit en france, sans doute disponible sur internet.
La chambre à air ne vaut rien, le tendeur non plus, à moins de le détisser et d’utiliser les élastiques à l’intérieur en les tressant.
C’est le matériau le plus difficile à trouver sur place, et ce qui casse le plus vite. Il faut en amener le maximum de là ou vous venez.
Prévoir 30cm pour un lance pierre simple, 70cm pour les doubler.
Élastique à lance-pierre, au mêtre dans certains bricos et armureries. Noir carré, ou tubulaire. Élastique à garrot, dans les hôpitaux, chez les vétérinaires ou les boutiques de matériel médical.
Élastique « espagnol », rond et plein, plus puissant, interdit en france, sans doute disponible sur internet.
La chambre à air ne vaut rien, le tendeur non plus, à moins de le détisser et d’utiliser les élastiques à l’intérieur en les tressant.
LA LANGUETTE
On utilisera un morceau de cuir bien épais, d’environ 8×4cm, simplement percé pour passer l’élastique. Un morceau de sangle fait aussi bien l’affaire, en percant à chaud pour « cautériser ».
Des « cones » de cuir, ou les poches à amorces des lance pierre de pêche, peuvent permettre de lancer des œufs
Pour l’assemblage, on peut utiliser du scotch souple (type électricien), ou mieux des serre-flex (petits modèle blanc, les sous-marques se désserrent). Il faut bien tendre l’élastique au maximum au moment de l’attacher, sinon il se détache en tendant.
On utilisera un morceau de cuir bien épais, d’environ 8×4cm, simplement percé pour passer l’élastique. Un morceau de sangle fait aussi bien l’affaire, en percant à chaud pour « cautériser ».
Des « cones » de cuir, ou les poches à amorces des lance pierre de pêche, peuvent permettre de lancer des œufs
Pour l’assemblage, on peut utiliser du scotch souple (type électricien), ou mieux des serre-flex (petits modèle blanc, les sous-marques se désserrent). Il faut bien tendre l’élastique au maximum au moment de l’attacher, sinon il se détache en tendant.
PROJECTILES
Les cailloux sont rares dans le bocage. Leur irrégularité leur fait décrire des courbes.
On pourra leur préférer des galets bien rond, des écrous ou des billes (de verre ou d’acier).
Des fragments de céramique (bougies de voiture) permettent de faire voler en éclat le verre sécurit. Mais les pare-brises de fourgons de GM sont le plus souvent en plexi.
Les cailloux sont rares dans le bocage. Leur irrégularité leur fait décrire des courbes.
On pourra leur préférer des galets bien rond, des écrous ou des billes (de verre ou d’acier).
Des fragments de céramique (bougies de voiture) permettent de faire voler en éclat le verre sécurit. Mais les pare-brises de fourgons de GM sont le plus souvent en plexi.
PAR EXTENSION
Sur le même principe on peut imaginer des « lance-pierres » fixes sur les palissades et barricades, tendus à deux mains et de tout son poid, avec, par exemple, des tendeurs de musculation ou beaucoup de fibres de tendeurs en guise d’élastique.
Sur le même principe on peut imaginer des « lance-pierres » fixes sur les palissades et barricades, tendus à deux mains et de tout son poid, avec, par exemple, des tendeurs de musculation ou beaucoup de fibres de tendeurs en guise d’élastique.
Fiche technique n° 3 : the famous molotov

La bouteille doit se briser. À ce titre, préférer les bouteilles de vin ou jus de fruit à celles de biere.
Le mélange doit s’enflammer facilement, puis brûler assez longtemps. Le mélange 2/3 essence, 1/3 huile de vidange est assez efficace. Les ingrédients peuvent varier selon l’usage.
La mêche est un morceau de tissu. Il doit être assez absorbant pour assurer une belle flamme qui ne s’éteigne pas en vol. Imprégner la mêche au dernier moment, l’essence s’évapore vite. On peut soit coincer la mêche dans le goulot, soit la nouer autour de la bouteille, ce qui permet de reboucher avec un bouchon ou un bout de bougie et assure une meilleure conservation au cocktail.
Viser juste.
Fiche tecnique n° 4 : boucliers
Se protéger des tirs permet d’approcher bien plus près de la cible choisie. C’est une des conditions pour tenir à découvert.
À titre d’exemples :
Les bidons en plastique bleu, coupés en deux, assortis de deux poignées (une grande pour le bras, une petite pour la main) se portent seul, et permettent de s’abriter à deux (dont un lanceur).
Toutes sortes de banderolles en bache épaisse renforcée (de bois, tubes PVC, protections diverses) permettent de se déplacer à plus nombreux.
S’entrainer, en groupes mobiles, à avancer, reculer, encaisser des projectiles, permet d’être plus efficace et moins hésitant en situation.
À titre d’exemples :
Les bidons en plastique bleu, coupés en deux, assortis de deux poignées (une grande pour le bras, une petite pour la main) se portent seul, et permettent de s’abriter à deux (dont un lanceur).
Toutes sortes de banderolles en bache épaisse renforcée (de bois, tubes PVC, protections diverses) permettent de se déplacer à plus nombreux.
S’entrainer, en groupes mobiles, à avancer, reculer, encaisser des projectiles, permet d’être plus efficace et moins hésitant en situation.
Fiche technique n° 5 : méfiance #1 : pendant une attaque
Nous avons vécu cette situation : 10 flics déguisés en insurgés embarquent sur une barricade quatre de nos camarades. Quelques leçons à en tirer.
Autant que possible, décider de où et quand nous intervenons, plutôt que de se rendre à leurs invitations. Ce n’est pas toujours possible, en particulier lors de l’attaque d’un lieu. Mais certains de leurs mouvements sont très prévisibles.
Toujours évoluer en groupe de confiance. Ne pas se laisser isoler entre des inconnus. En particulier avant de faire quoi que ce soit d’illégal, vérifier par qui l’on est entouré. Avant d’être menée, une action n’a besoin d’être connue que par ceux qui y participent.
Être prêts à réagir vite — et sans doute violemment — si cette situation se répète. Des bâtons aident.
Dans l’urgence, mieux vaut être trop méfiant que pas assez. Et il faut arrêter de se vexer — et d’insister — lorsqu’on est écarté d’un groupe où on ne connait personne. Pure perte de temps et affaiblissement, pour tous.
Autant que possible, décider de où et quand nous intervenons, plutôt que de se rendre à leurs invitations. Ce n’est pas toujours possible, en particulier lors de l’attaque d’un lieu. Mais certains de leurs mouvements sont très prévisibles.
Toujours évoluer en groupe de confiance. Ne pas se laisser isoler entre des inconnus. En particulier avant de faire quoi que ce soit d’illégal, vérifier par qui l’on est entouré. Avant d’être menée, une action n’a besoin d’être connue que par ceux qui y participent.
Être prêts à réagir vite — et sans doute violemment — si cette situation se répète. Des bâtons aident.
Dans l’urgence, mieux vaut être trop méfiant que pas assez. Et il faut arrêter de se vexer — et d’insister — lorsqu’on est écarté d’un groupe où on ne connait personne. Pure perte de temps et affaiblissement, pour tous.
Fiche technique n° 6 : méfiance #2 : communications/identifications
La géolocalisation d’un portable est une pratique plus que commune chez les flics. Les relevés de plaques aussi. Et ils filment souvent les allers et venues depuis leurs positions.
Même si l’on est pas en train de faire quoi que se soit de répréhensible, et même si on n’en a pas l’intention, se soumettre à ce fichage les aide. Par élimination, ressemblances, déductions, il leur est beaucoup plus facile d’identifier quelqu’un parmi un groupe défini.
Changer et échanger les vêtements – et les chaussures – le plus souvent possible. Attention aux détails (bijoux, tatouages, postures…).
Les communications sont très certainement surveillées.
Pour le téléphone : ne rien dire sur un portable, ne pas prendre de photos compromettantes. Même éteint, un téléphone peut servir de micro. Merci d’enlever sa batterie lors des discussions.
Pour internet : un ordinateur sous windows ou mac qui se ballade sur internet est un livre ouvert pour les RG. L’utilisation adéquate de Tails (se référer à leur site) résout la plupart des problèmes d’anonymat. Pas besoin d’être « bon » en informatique.
Pour rappel.
Les services secrets affectés par Sarkozy à la surveillance de l’« extrême-gauche violente », tournés très vite vers les « anarcho-autonomes » n’ont jamais été démantelés. Or, en ce moment, les « anarcho-autonomes », pour eux, c’est nous. La surveillance n’est pas un fantasme.
Même si l’on est pas en train de faire quoi que se soit de répréhensible, et même si on n’en a pas l’intention, se soumettre à ce fichage les aide. Par élimination, ressemblances, déductions, il leur est beaucoup plus facile d’identifier quelqu’un parmi un groupe défini.
Changer et échanger les vêtements – et les chaussures – le plus souvent possible. Attention aux détails (bijoux, tatouages, postures…).
Les communications sont très certainement surveillées.
Pour le téléphone : ne rien dire sur un portable, ne pas prendre de photos compromettantes. Même éteint, un téléphone peut servir de micro. Merci d’enlever sa batterie lors des discussions.
Pour internet : un ordinateur sous windows ou mac qui se ballade sur internet est un livre ouvert pour les RG. L’utilisation adéquate de Tails (se référer à leur site) résout la plupart des problèmes d’anonymat. Pas besoin d’être « bon » en informatique.
Pour rappel.
Les services secrets affectés par Sarkozy à la surveillance de l’« extrême-gauche violente », tournés très vite vers les « anarcho-autonomes » n’ont jamais été démantelés. Or, en ce moment, les « anarcho-autonomes », pour eux, c’est nous. La surveillance n’est pas un fantasme.
Fiche technique n° 7 : méfiance #3 : sur place et alentour
C’est le point le plus délicat. Devant la présence plus que probable d’infiltrés ou de balances, les mesures de sécurité nécessaires peuvent vite tourner à une ambiance délétère et paranoïaque, ce qui serait catastrophique pour un mouvement aussi ouvert que le notre. Ce ne serait pas la première fois que des rumeurs d’infiltrations savamment orchestrées pourrisse un mouvement plus surement que des infiltrés réels. Par ailleurs, contre un Mark Stone, il est difficile de faire quoi que ce soit. Mais on peut penser que la plupart des infiltrés n’ont pas sa « classe ».
Quelques consignes.
En cas de suspicion, éviter la rumeur. Rester discret, se renseigner : avec qui la personne est arrivée, qui elle connaît, ou elle dort. Qu’est ce qu’elle demande, à qui ? Tendre des perches ou des pièges.
Aux assemblées la théorie, les grandes lignes stratégiques. Aux petits groupes plus sûrs, l’organisation précise d’une action. Les départs s’annoncent au dernier moment, autant que possible.
Éviter les bavardages et spéculations sur qui a fait quoi. Qu’une chose ait été faite, cela suffit.
Lorsque l’on accorde sa confiance à une personne récemment rencontrée – ce qui, heureusement et inévitablement, ne cesse d’arriver – le faire pour soi, ne pas mouiller les autres sans leur en parler.
Ne pas oublier de vivre et de rire, ne pas faire régner la méfiance et le secret sur les moments où ils sont inutiles. Certains savoirs gagnent à être largement partagés – le comment, plus que le qui.
Se souvenir que nous gagnerons en étant nombreux à savoir nous battre et nous soutenir de 1000 manières, pas grâce à quelques groupes isolés et paranoïaques de guerriers.
Quelques consignes.
En cas de suspicion, éviter la rumeur. Rester discret, se renseigner : avec qui la personne est arrivée, qui elle connaît, ou elle dort. Qu’est ce qu’elle demande, à qui ? Tendre des perches ou des pièges.
Aux assemblées la théorie, les grandes lignes stratégiques. Aux petits groupes plus sûrs, l’organisation précise d’une action. Les départs s’annoncent au dernier moment, autant que possible.
Éviter les bavardages et spéculations sur qui a fait quoi. Qu’une chose ait été faite, cela suffit.
Lorsque l’on accorde sa confiance à une personne récemment rencontrée – ce qui, heureusement et inévitablement, ne cesse d’arriver – le faire pour soi, ne pas mouiller les autres sans leur en parler.
Ne pas oublier de vivre et de rire, ne pas faire régner la méfiance et le secret sur les moments où ils sont inutiles. Certains savoirs gagnent à être largement partagés – le comment, plus que le qui.
Se souvenir que nous gagnerons en étant nombreux à savoir nous battre et nous soutenir de 1000 manières, pas grâce à quelques groupes isolés et paranoïaques de guerriers.
Fiche technique n° 8 : Quand c’est trop tard
Connaître le numéro de la légal team et le nom d’avocats.
Refuser le fichage, même face au chantage, évite de le regretter toujours par la suite.
On peut refuser de donner son identité, mais c’est interdit. Pour le reste, il est préférable de ne RIEN dire aux flics. Ou de chanter des chansons. C’est autorisé, clair et simple à tenir. Leur boulot, c’est de tirer sur le moindre bout de fil qu’on leur donne pour dérouler la pelote. La fatigue après 48h peut faire faire des erreurs.
Toujours refuser la comparution immédiate, pour pouvoir préparer sa défense. On ne vous le proposera pas. C’est au moment de passer devant le juge qu’un délai se demande.
Il y aura des pressions (même peut-être de la part des avocats commis d’office). Des risques (réels) de préventive. Mais arriver à son procès sans l’avoir préparé, c’est la garantie de se faire massacrer.
Voilà pour les règles de base.
Un guide d’autodéfense médicale et juridique, plus complet, est disponible sur internet et sur la ZAD.
Refuser le fichage, même face au chantage, évite de le regretter toujours par la suite.
On peut refuser de donner son identité, mais c’est interdit. Pour le reste, il est préférable de ne RIEN dire aux flics. Ou de chanter des chansons. C’est autorisé, clair et simple à tenir. Leur boulot, c’est de tirer sur le moindre bout de fil qu’on leur donne pour dérouler la pelote. La fatigue après 48h peut faire faire des erreurs.
Toujours refuser la comparution immédiate, pour pouvoir préparer sa défense. On ne vous le proposera pas. C’est au moment de passer devant le juge qu’un délai se demande.
Il y aura des pressions (même peut-être de la part des avocats commis d’office). Des risques (réels) de préventive. Mais arriver à son procès sans l’avoir préparé, c’est la garantie de se faire massacrer.
Voilà pour les règles de base.
Un guide d’autodéfense médicale et juridique, plus complet, est disponible sur internet et sur la ZAD.
Fiche technique n° X : faire une fiche technique

Quelques suggestions :
• frondes et propulseurs
• patator
• catapultes
• médias et propagande
• brûler un véhicule
• saccager un parcmètre ou un automate de péage
• effacer ses empreintes digitales et adn
etc.
Juste prendre toutes les précautions nécessaires quant à l’opacité de la provenance.
Indymedia Nantes, 3 décembre 2012