mardi 23 octobre 2012

200 000 milliards de dollar détenus par 0.5% de la population !




0,5 % de la population mondiale en détient 36 % des richesses !

Andrée OGER, conseillère générale communiste de Saint André de l'Eure

Une nouvelle étude vient torpiller le discours sur la crise et le "nécessaire" effort que nous devrions fournir pour en sortir.
Le Crédit Suisse vient de publier une étude sur la richesse mondiale et sa répartition. Si personne ne peut taxer la banque helvète d'être anticapitaliste, son étude est une véritable arme contre les immenses inégalités et le gâchis humain que génère le système capitaliste !
La banque suisse estime à 194 500 000 000 000 de dollars la richesse mondiale. Environ 200 000 milliards de dollars ! Une somme qui a presque doublé depuis 2000. On est donc loin d'un appauvrissement général et d'une crise mondiale !
Les chiffres de cette étude montrent clairement les fortes inégalités de répartition des richesses dans le monde.
Une grosse moitié de l'humanité (55 %) "détient" 2 % de la richesse mondiale soit une richesse moyenne par adulte de 1 752 $,  (1 031 $ par habitant, en incluant les enfants).
L'autre moitié de l'humanité, dont nous faisons partie en Occident, soit 45 % des habitants de la planète, détient 98 % des richesses mondiales. Cela représente une richesse moyenne de 85 837 $ par adulte (49 fois celle des 55 % les plus pauvres), celle par habitant de 62 078 $ (écart de 60 fois).

Mais, attention ! Il s'agit de moyennes qui cachent de fortes disparités, notamment pour "notre" catégorie.
Ainsi, 68,4% des adultes représentant quasiment les ¾ de l’humanité (72%) ont une richesse se situant en dessous de 10 000 $. Ils se partagent 4,22% de la richesse mondiale.
92% des adultes, équivalant à 93% de l’humanité ont une richesse se situant en dessous de 100 000 $. Il s'agit là de l'immense majorité de l'humanité, les gens "ordinaires" comme vous et moi, des travailleurs, salariés ou non, trimant au jour le jour pour faire vivre nos familles et économiser de quoi changer de machine à laver, de voiture ou, pour les plus "fortunés" des gens "ordinaires", de maison. Ces 93 % de l'humanité se partagent 20 % des richesses mondiales, de manière très inégalitaires par ailleurs.


Au delà, les 7 % des adultes et 8 % de l'humanité (qui détiennent plus de 100 000 $) se partagent 80 % des richesses mondiales ! Cela représente 154,2 milliers de milliards de dollars. Excusez du peu !

Mais même dans cette catégorie, les inégalités sont grandes. L'essentiel des adultes composant cette tranche ne détient pas beaucoup plus de 100 000 $ de richesses. Un beau patrimoine, sans plus.

Non, il y a mieux. Beaucoup mieux.
Les millionnaires, les" vrais riches", sont au nombre de 24 545 900. Ces millionnaires représentent 0,5% de l’humanité et drainent 36% de la richesse mondiale, soit un gros tiers. A eux seuls, ils captent 45 % (la moitié) des richesses de ceux que nous considérions riches jusque là, les 8 % au dessus de 100 000 $.
Parmi ces millionaires, on trouve 51 500 grands riches, qui détiennent une richesse comprise entre 50 et 100 millions de dollars. Ils représentent 0,001 % de l'humanité. 1 millième de pourcent.

Il y a au dessus 26 700 super riches, entre 100 et 500 millions de dollars. 0,0005 % de l'humanité soit une dilution à 5 dix millièmes de pourcent.

Au dessus encore, 1 800 ultra riches détiennent entre 500 millions et le milliard de dollars. 0,00036 % de l'humanité soit une dilution à 3,6 cent millièmes de pourcent.
Enfin, 1 000 ultra hauts riches se situent à des niveaux de richesses dépassant le milliards de dollars. 0,0002 % de la population mondiale soit une dilution à 2 cent millièmes de pourcent de l’humanité.

En clair, la richesse de chacun des 1 000 adultes les plus riches de l'humanité est au moins 100 000 fois plus élevée que celle que détient les trois-quarts de la population mondiale ! Il s'agit de la catégorie sous 10 000 $.

Ces 1 000 adultes les plus riches sont au moins 10 000 fois fois plus riches que 92 % des adultes de la planète ! Il s'agit de ceux qui possèdent moins de 100 000 $ de richesses.
D’une certaine manière, en humanité capitaliste, la misère est massive et la richesse homéopathique !

Ce qu'on peut résumer par la pyramide suivante :
Alors, quand vous entendez parler de caisses vides pour l'Etat ou la Sécu, de manque d'argent pour la recherche médicale ou vos salaires, dites vous que cet argent qui manque, c'est celui qui va enrichir chaque jour un peu plus cette poignée de super riches.
Le capitalisme engraisse le capital et extorque les travailleurs.
Rien d'anormal donc dans cette inégalité monstrueuse entre les hommes ; c'est la nature même du système.

Tenter de réparer ces inégalités dans le cadre du capitalisme sans volonté de le renverser est impossible. C'est le constat de l'échec mondial de la social-démocratie et de sa conversion au "réalisme" libéral dans les années 80 et 90  et qui a fait et continue de faire tant de dégâts au mouvement ouvrier en Europe comme dans le monde.

Cette répartition ne changera que si le haut de la pyramide sent que sa base est en train de s'effondrer, qu'elle se rebelle contre le système.

Mais, pour l'instant, c'est l'inverse. Le haut de la pyramide, cette minorité de super riches qui gouverne l'économie donc le monde, estime qu'elle peut accélérer cette aspiration des richesses vers elle. La crise et les politiques d'austérité, tout comme la mondialisation libérale, sont des armes pour mettre sous pression le reste de l'humanité et convaincre les hommes d'une fatalité de la misère.

Comme en Tunisie ou en Egypte, comme au Vénézuela ou en Bolivie, comme en Espagne, des exemples montrent que les peuples peuvent dire stop et changer profondément le cours de leur histoire.
Le peuple français a su le faire par le passé, en 1789, en 1936, en 1945 comme en 1968.
Rien ne dit qu'un printemps ou un été populaire n'aura pas lieu cette année ? Il serait temps.

0,5 % de la population mondiale en détient 36 % des richesses ! - Andrée OGER, conseillère générale communiste de Saint André de l'Eure

L'étude au complet (mais en anglais !) : cliquez ici pour telecharger le PDF 

La chute du social en Zone Euro conduira à la guerre civile !


Il est des sujets qui sont tellement sensibles que nous préférons tous ne pas les aborder. Ne pas en parler. C’en est presque interdit.

Ce que nous ne voulons pas voir, d’autres, qui nous regardent, le voient pour nous. Nous ferions mieux, tant qu’il en est encore temps, d’écouter ceux au-delà de nos frontières qui nous observent et ont de nous une image que nous refusons de voir. Si vous êtes une âme sensible, cet article ne sera pas pour vous. Si vous souhaitez dormir tranquillement, cet article n’est pas pour vous. Si vous souhaitez poursuivre votre rêve d’une économie saine où tout va bien, cet article n’est pas pour vous.
J’écrivais il y a quelques mois dans un article intitulé « Messieurs les Allemands, sortez les premiers » le texte suivant :
« La fin du « business model » des États-providence. Les États européens, en particulier français, sont bâtis sur l’idée d’État-providence. La « providence » signifie que le cours des évènements est issu de l’action bienveillante d’une puissance divine (généralement Dieu). En l’occurrence, la puissance divine qui veille sur nous de la crèche au cimetière, c’est l’État.
L’État qui, à travers les allocations familiales, les pensions de retraite, la sécurité sociale, Pôle emploi, le RSA, les aides au logement, la CMU, est là pour prendre soin de nous. À tous les niveaux, il existe des « amortisseurs sociaux ». La fin du business model de l’État-providence signifie la fin inéluctable de l’ensemble de ces aides. C’est cela la rigueur, sans la planche à billets pour l’adoucir. Or la société française, par son hétérogénéité, ne pourra en aucun cas supporter une cure d’austérité à la grecque. Nos zones sensibles vivent pour beaucoup de la solidarité nationale.
A cette problématique financière se rajoutent des problématiques communautaristes (cf. rapport officiel 2011 de l’Observatoire des Zones Urbaines Sensibles). Lorsque les tensions s’exacerbent, l’histoire humaine prouve que les modérés ne l’emportent jamais. Les fragilités de la société française ne sont pas celles de la société allemande. Pour notre pays, le coût social d’une austérité brutale risque d’être insupportable et de mener à des problèmes intercommunautaires insurmontables. »
Cet article date de décembre 2011. A cette époque, l’affaire « Merah » ne s’était pas encore produite. A cette époque, Nicolas Sarkozy était président de la République. A cette époque, nous refusions d’imaginer que la rigueur puisse devenir une réalité. Nous refusions ne serait-ce qu’un instant d’imaginer que la situation de la Grèce pouvait être un avant-goût de ce que nous pourrions connaître. Après tout les Grecs, eux, l’avaient bien cherché !
Le sociologique et l’économique sont indissociables. Celui qui ne regarde dans l’économie que les chiffres, les statistiques financières, les cours de bourse ou même les niveaux d’endettement, ne pourra jamais avoir une vision pertinente d’une économie s’il ne s’intéresse pas aussi aux aspects sociologiques ou sociétaux. La situation économique syrienne était plutôt très favorable il y a encore quelques mois. Le prix de l’immobilier à Damas ou à Alep aurait surpris plus d’un Français par ses niveaux plus que comparables aux nôtres.
La guerre en Irak, qui a poussé de très nombreux Irakiens à l’exil, a fortement contribué d’ailleurs à cette augmentation des prix de l’immobilier. Aujourd’hui, la Syrie est un champ de ruines, un pays ravagé par la guerre civile. Les causes de ce chaos sont d’ordre sociologique et politique et l’économique y est pour bien peu de chose. Vous me direz sans doute « mais quel est le rapport entre la Syrie et la France ? » . Je vous répondrai: aucun, mais cela ne va pas vous rassurer longtemps.
S’il n’y a aucun strictement aucun rapport entre ces deux pays, il y a une constante historique applicable à toutes les nations du monde. Un pays est stable jusqu’à ce qu’il devienne instable et retrouve une stabilité. Il y a deux ans, Angela Merkel disait que le modèle du multiculturalisme était un échec. Exprimé par la Chancelière allemande, ces propos ne sont pas anodins. Loin de là. Ils sont mêmes porteurs d’une grande menace. L’affaire du film « L’innocence des musulmans » a remis le feu aux poudres et propulsé mondialement à la « une » de l’actualité les tensions interreligieuses qui secouent le monde.
La France a découvert pétrifiée que nous abritions sur notre sol quelques milliers de personnes qui ne partagent pas vraiment les idées et les valeurs républicaines qui sont les nôtres. Les salafistes se retrouvaient dès lors sous les projecteurs. L’affaire récente du massacre de deux jeunes gens à Echirolles près de Grenoble a montré à quel point d’ailleurs nos concitoyens d’origines étrangères sont ceux qui souffrent le plus d’un climat qui désormais devient délétère et étouffant. Certains habitants ont interpellé sans ambiguïté le président Hollande lors de sa visite éclair.
Lorsque je parle aux gens, je suis désormais sidéré par la montée des inquiétudes qui s’expriment ouvertement et transcendent l’ensemble des clivages politiques. Je suis également ahuri par la radicalisation de nos concitoyens. Cela signifie qu’il s’opère actuellement, dans notre pays, un vaste mouvement de repli communautaire. En caricaturant un peu les choses (mais à peine), les catholiques se sentent de plus en plus catholiques. De l’autre côté, les musulmans de plus en plus musulmans. Tous oublient qu’ils sont avant tout Français, enfants de la République.
Lorsqu’un Merah assassine froidement des militaires français, portant l’uniforme français, « physiquement issus de la diversité » (c’est l’expression qu’il faut utiliser pour ne pas utiliser le mot « noir » ou « maghrébin »), cela répond à la logique de « tuer du traître », tuer celui qui représente l’image de l’intégration à la République.
Par un effet de miroir, à l’autre bout de l’Europe et de l’échiquier politique, un Anders Behring Breivik qui commet la tuerie d’Oslo répond à une logique identique en tout point. Il faut tuer du socialiste, du tolérant, du gaucho-bobo. Lui aussi est le traître à la pureté du pays, puisqu’il accepte l’autre et l’étranger. Dans tout cela, seules les victimes changent. Les logiques funestes restent les mêmes.
J’étais encore jeune lorsque la guerre civile a embrasé les Balkans, quelques années après la chute du mur de Berlin. Mais je me souviens. Je me souviens des massacres, je me souviens d’expressions comme « épuration ethnique », « charnier ». Je me souviens d’un général français debout sur une Jeep disant à des femmes, des hommes et des enfants « nous ne vous abandonnerons pas ». Et je me souviens qu’ils ont été abandonnés. Nous avons même entendu « plus jamais ça, pas en plein milieu de l’Europe ». Et pourtant, cela a eu lieu. Mais nous avons voulu l’oublier.
Nous avons voulu croire que nous ne pouvions pas être « politiquement » serbes ou croates, exactement de la même façon que nous ne voulons pas croire que nous puissions être « économiquement » grecs. Seule une prise de conscience nationale nous permettra d’éviter le cauchemar. Notre avenir est de devenir économiquement grecs et politiquement serbes. Que nos amis serbes me pardonnent cette phrase. Qu’ils ne voient là aucun jugement. Je pense au contraire que nous ne sommes ni mieux ni moins bien et que l’histoire vécue là-bas est en tout point en train de se reproduire ici, chez nous, sous nos yeux inconscients et incrédules.
Alors que la crise menace d’emporter dans un trou noir l’ensemble de l’économie mondiale, qu’avant cela nous devrons passer sous les fourches caudines de la rigueur et de l’austérité, nous devons être conscients que notre avenir proche est plus similaire à celui de la Grèce qu’à un long fleuve tranquille. Nous devons être conscients des dangers qui se profilent à l’horizon et qui potentiellement peuvent faire littéralement voler en éclat la stabilité de notre pays, mais plus généralement de l’Europe.
Pour repousser ce danger, les bons sentiments ne serviront à rien. Ils sont mêmes fondamentalement contreproductifs. Il faut traiter deux aspects. Le premier est bien sur économique. Plus la richesse est présente et partagée, moins les tentations de haines peuvent se développer. Au sens politique du terme, l’austérité est un non-sens. Il faut traiter l’aspect politique et sociologique. Être Français, ce n’est pas une couleur de peau. Être Français, c’est l’adhésion inconditionnelle au socle de valeurs républicaines. Ces valeurs républicaines de tolérance, d’égalité et de laïcité doivent être défendues avec une force absolue. La République ne doit rien céder à quelques extrémismes que ce soit. Toute démission, tout manque de courage, nous rapprochera de l’abîme.
La réalité ? Toute démission aussi minime soit-elle peut mener à « l’épuration ». Les Suisses, eux, se préparent déjà à la guerre civile européenne. Alors ceux qui ne veulent pas voir, ceux qui pensent que tout le monde est gentil, ce qui croient que nous sommes meilleurs que tous les autres, ceux qui pensent que rien ne peut nous arriver, que la stabilité est éternelle, ne manqueront pas de me dire évidemment que je suis pessimiste. Alors qu’ils sachent qu’effectivement je partage le pessimisme de nos amis suisses.
Les Suisses, conscients de ces risques majeurs pour la stabilité politique de leurs voisins, ont lancé en septembre 2012 un exercice militaire de grande ampleur. Nom de code de ces manœuvres ? STABILO DUE. Scénario ? Suite à un effondrement économique majeur et à la montée des tensions intercommunautaires et interreligieuses, des grands voisins européens, membre de la zone euro, s’enfoncent dans la guerre civile. Des milliers de réfugiés tentent désespérément de trouver refuge en Suisse.
La Confédération Helvétique mobilise dès lors 200 000 réservistes afin de sécuriser ses frontières. Nous pouvons changer les choses. Au siècle dernier, les gens de confession juive ont été pourchassés, massacrés, déportés. Nous pourrions ouvrir ce nouveau siècle par le même type d’acte. Si l’histoire se répète, ce n’est jamais de façon vraiment identique.
Mais vous l’aurez compris, et ce que je vais dire est choquant, mais le prochain « juif » pourrait être le « musulman ». Et ne me dites pas que c’est impossible. Tout concourt pour rendre plausible une telle éventualité. Ne me dites pas que c’est impossible en Europe. C’est exactement ce qui s’est passé voilà à peine 10 ans dans les Balkans.
Ne me dites pas que c’est impossible, puisque l’armée suisse se prépare à de telles hypothèses. Dites-moi comment pouvons-nous faire, ensemble, pour que cela n’arrive pas. Si vous niez le problème, si vous niez l’hypothèse, alors cela se produira. La stabilité de notre pays doit être élevée au rang de priorité stratégique absolue et l’intendance « économique » devra suivre.
Cela ne pourra se faire que dans un cadre national et d’un retour à une souveraineté totale. Lorsque nos intérêts vitaux seront en jeux, l’économie, les lobbys et les intérêts corporatistes seront balayés… comme en Syrie. Pour le moment, nous courrons tout droit à la catastrophe. Mais personne ne veut le voir.

La Caisse nationale des allocations familiales (CAF) opposée au mariage gay


La CAF trouve le mariage homo dangereux pour la famille


Le quotidien qui Mark

La Caisse nationale des allocations familiales (CAF) a fait savoir par un communiqué qu’elle était opposée au projet de loi sur le mariage homosexuel est sur l’homoparentalité, car il s’agirait d’une « remise en cause de la famille ».

 Quand la France réalise ce qui se trame derrière son dos… Jeudi 18 octobre, la CAF publiait un communiqué pour expliquer que la majorité de ses administrateurs s’était exprimée en défaveur du projet de loi sur le « mariage pour tous » et l’homoparentalité.
Les dirigeants de la CAF ont soit refusé la suppression des termes « mère » et « père » prévue par la loi, soit dénoncé la « remise en cause de la famille », soit accusé les politiques de lancer cette loi sans avoir réalisé d’étude d’impact préalable.
Si l’avis de la CAF n’est que consultatif, il illustre parfaitement le malaise autour de ce projet de loi inique. Pour que même la CAF, qui n’est pas connue pour être un organisme conservateur, s’insurge contre cette mise à mort de la famille, il faut que les textes de loi prévoient de nombreux coups de poignards à cette institution (la famille) peut être ringarde pour les bobos du 11e, mais précieuse pour la majorité des Français.
mariage_homoAinsi, le retrait du « père » et de la « mère » des livrets de famille est prévu par la loi, mais on le cache aux Français, on n’en parle pas. Pourquoi les socialistes ne précisent-ils jamais qu’ils vont retirer le père et la mère ? Pourtant, le peuple français n’est pas si docile. Il se rend compte, peu à peu, de ce genre de détails et de la réalité concrète de ce projet de loi. C’est comme pour les mères porteuses et pour l’aide médicale à la procréation : plus on va avancer, plus les Français vont réaliser l’horreur du projet socialiste.
D’après les sondages, les Français se disaient pour le mariage homosexuel à 60% (et non pas une écrasante majorité, comme on essaye de nous le faire croire), mais ils ne savaient pas tout et au fur et à mesure que cette loi prend forme, le peuple comprend ce qu’il en est vraiment. La grande majorité des Français refuseraient que l’on supprime le « père » et la « mère » au profit du « parent 1″ et « parent 2″ qui font penser à de la littérature d’Aldous Huxley ou de Franz Kafka.
C’est pour cela qu’un referendum est nécessaire sur ce sujet et que les dirigeants socialistes ainsi que les médias tentent d’enterrer le débat et refusent de donner au peuple sa souveraineté sur un sujet aussi vital que la mort de la famille.
Tandis que la société civile, les Français, et les instances concernées commence à réaliser peu à peu l’ampleur des dégâts que ce projet de loi causerait à la famille et à la société française à travers elle, la gauche de la gauche ainsi que les associations militantes homosexuelles exigent plus !!
En même temps, pour faire ce genre de loi qui ne concerne pas la majorité des Français dans une période de crise comme la notre, il faut être sacrement déconnecté… Les ouvriers de PSA vont être ravis de savoir que le gouvernement planche sur la mariage pour tous !!

François tu n'y arriveras pas sans Ségolène !


QUAND FRANCOIS HOLLANDE BAIGNE DANS UN OPTIMISME BEAT

Le blog de jaccuse56.over-blog.com (Description : Ce blog est un blog politique qui a pour objet de soutenir l'action de Ségolène ROYAL)
Au moment où le Président de la République et son gouvernement dévissent dans les sondages qui affichent l'incompréhension des Français sur la politique menée et un manque total de confiance, François Hollande, qui vient de  nous imposer l'austérité en faisant voter pas sa majorité le traité européen et ses ministres  affichent un optimisme à toute épreuve...
Après s'être élevé contre l'austérité, Benoît Hamon marque sa totale solidarité avec le budget 2013 qui n'est que le reflet de l'austérité imposée par MERKOZY.

   
  « c’est un vrai budget de gauche, on rétablit la justice fiscale »entonne -t-il.


Benoit Hamon était le 16 octobre l’invité de Jean-Michel Apathie sur RTL. L’occasion de revenir sur le budget 2013 qui sera débattu à l’Assemblée à partir d’aujourd’hui.
Interrogé sur la question européenne, le ministre a rappelé les perspectives d’une Europe coordonnée dans ses politiques économiques qu’il offrait.
L’ajout d’un pacte de croissance au traité européen et la mise en place de l’union bancaire et de la taxation sur les transactions financières marquent une étape importante qui traduit la démarche du gouvernement.



Il a ensuite, souligné que la suite consistait à poser les jalons d’une construction européenne nouvelle à la politique fiscale harmonisée :
Sinon, nous continuerons à avoir des pays qui font la compétition entre eux, à coup de baisses d’impôts sur les bénéfices des sociétés, et cette compétition, elle est nuisible aujourd’hui, à la croissance, à la création d’emplois, à la localisation d’emplois industriels dans nos territoires.s d’un retour à la confiance
Le ministre de l’Economie sociale et solidaire de la Consommation s’est exprimé sur la discussion budgétaire qui va s’engager aujourd’hui à l’Assemblée nationale.
Le gouvernement ambitionne de parvenir à une croissance de 0,8% ce qui permettra de tenir son engagement quant à la réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB, l’an prochain. Pour le retour de la croissance, c’est d’abord la confiance qui doit faire son retour. Le gouvernement s’en donne les moyens :
Pour faire 0,8, il faut mobiliser quelques mesures, des mesures favorables à la création d’emploi dans les PME, c’est ce que nous faisons avec le Crédit impôt recherche, qui va soutenir l’innovation dans les PME (…) Nous créons la Banque publique d’investissement, il manque d’un instrument aujourd’hui, de financement de l’économie, qui abonde ce que font les banques privées, ou ce que font mal les banques privées, qui ont restreint l’accès au crédit. Nous créons les conditions d’un retour à la confiance
Le ministre de l’économie sociale et solidaire est mobilisé les emplois d’avenir dans les quartiers :
Ces emplois d’avenir, ils vont permettre à des jeunes non diplômés, parfois des jeunes diplômés, de retrouver du travail. Non, pas de retrouver, de trouver du travail, là où ils n’en trouvent pas. Eh bien, sur ce terrain-là, nous créons les conditions aujourd’hui d’un retour à la confiance.
En conclusion, Benoît Hamon est revenu sur le budget qui sera débattu et a précisé:
C’est un vrai budget de gauche, on rétablit la justice fiscale qu’il n’y avait plus dans ce pays. Mieux, vis-à-vis de celles et ceux qui ont beaucoup fait d’économies dans les dix dernières années, parce qu’ils étaient les plus riches, nous faisons en sorte aujourd’hui qu’ils contribuent à la hauteur de ce qu’ils peuvent. C’est la justice fiscale.

Pas sûr que les Français soient sur la même longueur d'ondes.

Quant au président de la République tout le monde le dit serein,...Selon certains média, lors du déjeuner qu'il a offert aux anciens collaborateurs de François Mitterrand....il se serait même montré euphorique....

Hollande : «Nous sommes tout près» de la sortie de crise en zone euro



Dans un entretien au «Monde» et à d’autres journaux européens, le président de la République salue les efforts de la Grèce et appelle à mettre en place l’union bancaire.
François Hollande a estimé que les pays de l’Union européenne étaient «tout près» d’une sortie de crise de la zone euro, dans un entretien à plusieurs journaux européens, dont le Monde, donné à la veille d’un nouveau sommet à Bruxelles.
«Sur la sortie de la crise de la zone euro, nous en sommes près, tout près. Parce que nous avons pris les bonnes décisions au sommet des 28 et 29 juin et que nous avons le devoir de les appliquer, rapidement», déclare le président.
«D’abord, en réglant définitivement la situation de la Grèce, qui a fait tant d’efforts et qui doit être assurée de rester dans la zone euro. Ensuite, en répondant aux demandes des pays qui ont fait les réformes attendues et qui doivent pouvoir se financer à des taux raisonnables. Enfin, en mettant en place l’union bancaire», détaille-t-il.
«Je veux que toutes ces questions soient réglées d’ici à la fin de l’année. Nous pourrons alors engager le changement de nos modes de décision, et l’approfondissement de notre union. Ce sera le grand chantier au début de l’année 2013», déclare encore le chef de l’Etat.
«Le pire – c’est-à-dire la crainte d’un éclatement de la zone euro -, oui, est passé. Mais le meilleur n’est pas encore là. A nous de le construire», ajoute-t-il.
«L’union politique, c’est après, c’est l’étape qui suivra l’union budgétaire, l’union bancaire, l’union sociale. Elle viendra (…) après les élections européennes de 2014», déclare également le président de la République dans cet entretien. A la question «A quelle échéance la voyez-vous, cette union politique ?», François Hollande répond : «Après les élections européennes de 2014. L’enjeu de cette consultation, ce sera l’avenir de l’Union. C’est la condition pour mobiliser les peuples et relever les taux de participation autour d’un vrai débat.»
Pour François Hollande, «l’union budgétaire doit être parachevée par une mutualisation partielle des dettes, à travers les eurobonds». François Hollande estime aussi que «les pays qui sont en excédent doivent stimuler leur demande intérieure par une augmentation des salaires et une baisse des prélèvements», au titre de «la solidarité».

Le fait est que les média sont d'accord sur ce point avec le Président de la République quant à l'imminence de la sortie de crise même si certains nuancent ces propos:" L'Europe serait elle sur le point de sortir de la crise guérie mais morte..."Question que l'on peut légitimement se poser lorsque dans le même temps l'ONU nous annonce une crise alimentaire mondiale en 2013...Probablement programmée par ceux qui ont organisé une spéculation sur les denrées alimentaires, céréales notamment...

Quelle que soit l'analyse à laquelle on se livre, on ne peut que constater un déficit de communication et surtout de pédagogie qui pousse Ségolène Royal a intervenir et à donner des conseils avisés.

  Pour la première fois depuis les Présidentielles, revenant sur le devant de la scène, elle se permet de faire des recommandations au gouvernement qu'elle incite à donner le cap. Indispensable quand les Français avouent ne pas savoir dans quelle direction on va. Indispensable pour que soit claire la politique de la France et les objectifs poursuivis.


  "Il faut passer à une nouvelle phase", estime l'ancienne candidate à la Présidence de la République, riche d'une longue expérience politique, 8 ans auprès de François  Mittérrand, 3 fois ministre, privilège que ne partagent ni le Président de la République, ni le Premier Ministre, Présidente de la Région Poitou-Charente, expérience qu'elle veut faire partager à ceux qui nous gouvernent.

"Celle des réformes de structures promises dans le programme présidentiel : réforme du système financier, réforme fiscale, révolution écologique, avenir de la jeunesse". "En un mot, après l''opération vérité', passons au 'rêve français'",.



DONNER UN SENS A LA POLITIQUE:



"Après les bonnes décisions d'urgence et les mesures courageuses pour réduire les déficits que la droite a laissés",Ségolène Royal est persuadéeque c'est "le moment" pour l'exécutif "de donner" le cap. "Les Français ont besoin de comprendre le sens des efforts qui leur sont demandés", explique Ségolène Royal. Sur l'ambition affichée de réduire le déficit public à 3% du PIB dès 2013, elle déclare ainsi qu'il s'agit d'"un critère comptable, pas un objectif politique".

Ségolène Royal incite  le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à "expliquer le sens" des premières mesures du quinquennat. "En disant clairement comment on va atteindre nos objectifs et la vision du pays dans cinq ans" Elle estime que "cela passe aussi par une profonde rénovation de notre système de gouvernance".

Ségolène Royal souhaite ainsi "trois autres changements" : "la démocratie parlementaire", "la démocratie territoriale" et "la démocratie citoyenne et participative"piliers findamentaux de son programme présidentiel...

"Si l'on veut que l'impôt ne soit pas seulement vécu comme une punition mais comme un élément de cohésion nationale, il faut un grand débat démocratique" et elle a raison. La concertation n'est pas la négociation et la démocratie participative s'impose si l'on veut que le peuple adhère à une politique de rigueur qui impose des sacrifices à tout un chacun.



Incomprise par le peuple de France, critiquée à tout instant par l'opposition, sans rime ni raison, la politique  de la France doit être expliquée et les deux têtes de l'exécutif seraient avisées de tenir compte des conseils de Ségolène Royal si elles veulent sauver le quinquennat...

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Pour Fukushima TEPCO et le gouvernement japonais doivent être jugés

Jugez les !

Masaki Kito est un avocat de Tokyo, spécialiste de la défense des droits des consommateurs, des victimes de sectes et de l'Internet. Il nous explique ici que les cadres de TEPCO et du gouvernement Japonais auront à répondre de leur négligences ayant concouru à la catastrophe nucléaire de Fukushima, dans le cadre de plusieurs actions en justice. Il nous rappelle que malgré les mensonges criminels de certains responsables, par ailleurs félicités par la communauté internationale, le désastre de Fukushima est loin d'être terminé. Exemple, la contamination de la chaîne alimentaire marine qui ne cesse d'augmenter avec le temps, ne laissant pratiquement aucun espoir aux pêcheurs Japonais touchés par la crise de retrouver un jour leurs anciennes zones de pêche, et une activité rentable.
C'est certes difficile à accepter, mais comme le dit Mr. Kito, "Une fois qu'un accident nucléaire s'est produit, tout est fini". C'est la réalité du nucléaire d'aujourd'hui, que Fukushima, une fois de plus, nous jette à la figure.

Maigre consolation pour ceux qui ont tout perdu, mais au moins, tout ou partie des responsables de cette tragédie devraient avoir à répondre de leurs actes devant la justice. Quand on pense que je ne sais plus quel politique Japonais se permettait d'affirmer, l'an dernier, "qu'il n'y aurait pas de coupables pour Fulushima"...


Profil de M. Kito sur le site de l'ICSA :
http://www.icsahome.com/infoserv_profile/kito_masaki.asp
Vidéo originale par A4NR : http://youtu.be/TmdILRvIdck
Article Enenews : http://bit.ly/TnuKu6

Into the wild : pour Lynx l' américaine, c'est pas du cinéma !

Depuis une vingtaine d'années, Lynx, une femme de 45 ans, s'est détournée de la civilisation moderne et vit dans les forêts du nord-ouest des États-Unis. Passée maître dans les techniques de survie, elle transmet son savoir à un groupe d'élèves. Elle les invite à se débarrasser du tissu, du plastique ou du métal, pour les remplacer par cuir, bois, silex, qu'elle leur apprend à façonner eux-mêmes. Ce voyage dans le temps se révèle difficile, et plus de la moitié des participants abandonnent en cours de route, pour des raisons tant physiques que psychologiques. Venus d'horizons professionnels, sociaux et géographiques différents, dix de ses apprentis sont suivis pour comprendre leurs motivations.

Budget 2013 : Le déni en attendant un miracle ou la troïka

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Budget 2013 : la France est-elle dans le déni?

Le débat sur le budget 2013 du Gouvernement français a quelque chose de surréaliste.  Le pire, c’est que les critiques ne semblent même pas se rendre compte à quel point la nature du débat fiscal vire à l’absurde : l’asphyxie fiscale, le déclin de la France, la situation est gravissime et j’en passe!
Mettons les choses au point : personne ne souhaite payer des impôts, et chacun(e) souhaite en payer le moins possible. Ceci étant posé, la réforme fiscale du Gouvernement était totalement prévisible, et faisait clairement partie du programme présidentiel de François Hollande

Les dépensiers sont-ils partis?

Nicolas Sarkozy que la majorité a adulé et une bonne partie regrette, a précarisé la France. Vous souvenez vous du rappel à l’ordre de François Fillon par l’Élysée au début du quinquennat? Il avait osé dire que l’endettement de la France était excessif et que les finances publiques étaient en mauvais état.
Non seulement un démenti élyséen a coupé court au débat, mais on en a remis une couche de 50% soit 600 milliards de dette. Et tout cela n’a rien à voir avec la crise bancaire puisque tout a été remboursé, intérêts et principal, foi d’animal.
Qui plus est, les réformes n’ont pas été suffisantes : aucun des déficits budgétaires prévus n’a été tenu. Monsieur Sarkozy, en début de mandat a même eu l’idée de plaider des exceptions auprès des Ministres des Finances européens… après avoir donné des avantages fiscaux aux plus nantis. On se croirait sous George W. Bush.
Espérait-on que la remise en ordre de la compétitivité et des finances publiques de la France serait indolore ? Que les mesures ne s’imposeraient qu’aux autres ? La belle affaire ! C’est le moment des comptes ; ils sont mauvais, et doivent être corrigés.

Un équilibre tangentiel ?

L’équilibre budgétaire est toujours a créer et a inventer. C'est un objectif qui ne s'atteint jamais totalement et de manière stable. Je ne suis pas compétent pour analyser les détails des mesures qui vous sont imposées, mais à première vue, le gouvernement a  vu juste. Il n’y a pas une catégorie de contribuables qui ne hurle pas au massacre, au viol…Cela signifie probablement que les mesures annoncées touchent toutes les catégories sociale-professionnelles.
Le chœur des esclaves sonne faux. Un peu de maturité aiderait : la France a –d’urgence- besoin de redresser ses équilibres macro économiques si elle ne veut pas que sa dette s’envole et que les taux d’intérêt augmentent. Les investisseurs semblent croire dans la capacité des Français de faire ce qu’il faut en cas de crise. En un an, les taux d’intérêt a dix ans sont passés de 3 à 2%. C’est remarquable et inattendu.

Mais il me semble que l’idée d’assurer que les diminutions de charges et d’impôts des entreprises soient strictement corrélées à des investissements et des emplois en France n’est pas une mauvaise idée.  Il ne saurait être question d’utiliser l’argent du contribuable pour ne pas y retrouver des avantages pour la Nation.
C’est dans l’équilibre entre l’austérité et la relance que se trouve la voie étroite de la responsabilité fiscale.

Vers une reprise ?
Il est temps que les débats plus ou moins démagogiques qui polluent les medias fassent place à une réflexion de fond. Il faudra 5 ans à l’Europe pour retrouver son équilibre.  Ce sera le cas de la France. Nous ne sommes sortis de l’auberge.
L’Italie reste le risque principal, et personne ne semble y prêter attention. Sa dette de 2.000 milliards d’euros à un rendement a dix ans 2,5 fois celui des obligations françaises. Elle est la seule menace  sérieuse qui pèse sur l'Eurozone.
Hormis ce risque d’explosion, les choses commencent à se stabiliser autour d’une croissance zéro. La perspective d’une remontée s’esquisse aux Etats-Unis et est prévue en 2013 pour l’Europe.
La France sera-t-elle au rendez-vous ?
Pour cela il n’y a que deux moyens : augmenter les revenus (impôts) et baisser les dépenses. L’enveloppe est de 30 milliards et elle doit être justement repartie. Il n’y a pas d’alternative.
Il faut payer ses dettes. C'est le moment des comptes.

Poutine met la pression en organisant un exercice nucléaire


Poutine et la Russie sont diablement sérieux

Dedefensa.org : Accueil
Le président russe Poutine a dirigé personnellement, vendredi 19 octobre, un exercice de simulation de guerre nucléaire stratégique, avec des exercices “réels”, notamment le tir d’un missile intercontinental balistiques terrestre (ICBM), un tir d’un missile nucléaire stratégique lancé de sous-marin (SLBM) et des tirs de missiles air-sol à partir de bombardiers à capacités nucléaires. Ainsi ont été utilisés en exercice réels les trois éléments de la “triade” nucléaire, les missiles stratégiques terrestres et tirés de sous-marins, et les bombardiers stratégiques à capacité nucléaire (en général des engins guidés à têtes nucléaires, dont des cruise missiles).

Reuters donne un rapport sur l’exercice et quelques-unes des circonstances qui l’ont marqué, ce 19 octobre 2012. Il y est précisé qu’il s’agit de l’exercice nucléaire stratégique le plus important depuis la fin de l’URSS (1991), et certainement le premier du genre dans la Russie post-soviétique. Des procédures nouvelles de commandement, de contrôle et de communication (C3, éventuellement C3R si l’on y ajoute le renseignement) ont également été testées et expérimentées.



On admettra aussitôt qu’il serait bien incomplet de ne s’en tenir qu’à l’aspect technique de l’exercice, tout en admettant l’importance de cet aspect, notamment au niveau de nouvelles procédures de type C3 qui servent à donner une appréciation particulièrement importante à ce domaine technique. Mais justement, cet aspect introduit l’autre dimension, qui est politique, qui est liée à Poutine dans ce cas, puisque les procédures C3 sont aussi bien le moyen technique du rôle absolument essentiel du pouvoir politique dans une guerre nucléaire stratégique. Dans ce cas, la présence visible de Poutine, qui a été l’objet d’une grande publicité, est d’une particulière importance. Les arguments de l’opposition et de la propagande type-BAO à ce propos de la communication faite autour de la présence de Poutine (Poutine veut se donner une stature de commandant-en-chef, il veut détourner l’attention de l’opposition intérieure en mettant l’accent sur les dangers extérieurs) sont d’un intérêt marginal et d’une pauvreté courante pour ce cas, renvoyant aux habituelles agitations dans le cadre des “révolutions de couleur” et de l’“agression douce”, par rapport à la signification profonde de l’événement, – en réalité, aux différentes significations profondes de l’événement.

L’exercice et les conditions politiques qu’on décrit ont directement à voir avec la campagne qu’on dirait “de communication” que poursuit la Russie, pour “sensibiliser” ses “partenaires” (du bloc BAO) sur les dangers et les risques de la situation actuelle et des situations de chaîne crisique et de crise haute qui prévalent partout. Donc, l’exercice à un rapport avec la crise syrienne, avec le “printemps arabe” et toute cette sorte de chose. Il s’agit de rappeler d’une manière concrète à toutes les puissances impliquées dans le désordre général qui parcourt les zones stratégiques que le risque de guerre générale existe et qu’il implique au plus haut niveau le risque de guerre nucléaire stratégique. On reconnaîtra, dans ce cas, que l’exercice de présentation de l’exercice nucléaire, avec le rôle de Poutine, est une façon de poursuivre, par exemple, l’avertissement de Medvedev du mois de mai dernier sur le risque qu’un de ces conflits régionaux traités par le bloc BAO comme des exercices de communication, mi-électoraux et mi-démagogiques, mais aussi très affectifs comme on les décrit en général, autour des thème de l’humanitarisme, de la supériorité des “valeurs” et de l’impunité stratégique occidentales, ne dégénère en conflit réel, jusqu’à la dimension nucléaire. Mais on comprendra qu’il s’agit moins d’une menace que d’une tentative de plus de ramener les dirigeants politiques du bloc BAO dans la réalité des véritables rapports de puissance et de la nécessité pour tous d’établir et de renforcer une situation de stabilité ; comme si, en un sens, on pouvait attendre de cette sorte d’exercice qu’il ait la vertu de sortir les dirigeants du bloc BAO de l’espèce de paralysie hypnotisée où ils se trouvent actuellement, par rapport à leurs politiques, à leurs actes, à leurs prises de position, etc., avec la psychologie terrorisée et le comportement hypomaniaque qu’on leur connaît, tout cela étant particulièrement bien illustré par les crises libyenne et syrienne.

Sur un point particulier et spécifique, il y a également un effort de communication des Russes de cette même sorte : vis-à-vis des deux candidats aux présidentielles US, pour les convaincre que les rapports des puissances nucléaires (des deux principales puissances nucléaires stratégiques) ne sont pas un simple jeu électoral ou un outil de réaction aux différentes influences qui s’exercent sur eux, mais aussi une équation et un exercice d'équilibre de puissance qu’il faut considérer avec sérieux et avec la plus grande précaution. (Certes, ce n’est pas un hasard si l’exercice a lieu en plein milieu de la campagne électorale US.) On comprend les efforts russes à cet égard mais on doute grandement qu’ils auront quelque efficacité. La situation psychologique des directions politiques du bloc BAO nous paraît irrémédiablement, absolument embourbée dans la paralysie et l’impuissance, et le chaos qu’on lui connaît.

…D’ailleurs, peut-être les Russes pensent-ils de la sorte, au fond d’eux-mêmes, et font-ils ces efforts dans le sens qu’on décrit, en désespoir de cause, c’est-à-dire sans beaucoup d’espoir d’être entendus. Dès lors, l’exercice a une seconde fonction profonde, beaucoup plus unilatérale, beaucoup plus à proprement parler “russe”. Par exemple, elle conforte et renforce les décisions russes dans la zone de crise haute, notamment illustrées par l’annonce du déploiement des missiles sol-air S-400 en direction de la Turquie. (Voir notre texte du 20 octobre 2012.) Les caractères stratégiques de ces deux mesures (S-400 et exercice nucléaire) se complètent, pour signifier que la Russie entend peser de tout son poids stratégique, à la fois sur la situation syrienne et alentour, à la fois sur les projets déstabilisants du bloc BAO comme celui du réseau antimissiles type BMDE (dont des radars sont en train d’être installés en Turquie).

Ici, il s’agit moins de communication que de systèmes d’arme concrets, et de puissance stratégique également concrète. Que le bloc BAO, et les autres pays concernés par la crise syrienne, entendent l’avertissement ou pas importe peu ; car cette fonction d’avertissement est somme toute secondaire… Il y a simplement les faits de la puissance russe, d’une Russie qui continue à raisonner selon les données concrètes de la puissance, de ce point de vue pour garantir la sécurité nationale. Le fait est que, sur cette voie, les Russes ne cessent de durcir leur position, de la rendre plus compréhensible, de la débarrasser de toute ambiguïté. Par conséquent, ils confirment, avec cet exercice, qu’ils sont en train de perdre, si ce n’est déjà fait, toutes les illusions, les espoirs ou les faiblesses qu’il leur arriva d’avoir après la fin de la guerre froide, et encore jusqu’à une époque très récente (même après la guerre contre la Géorgie, le souci de la coopération avec certains pays du bloc BAO était très fort), sur une politique de coopération franche et féconde avec le bloc BAO. De ce point de vue, la Russie est totalement sur ses gardes, nous dit Poutine en train de surveiller les tirs d’essai des composants de la “triade” nucléaire stratégique russe. Que les pays du bloc BAO entendent ou n’entendent pas cette interprétation de la chose n’a qu’une importance très moyenne pour la direction russe ; la “chose” (la puissance stratégique russe) existe, et c’est l’essentiel à cet égard.


Mis en ligne le 22 octobre 2012 à 14H15
Dedefensa.org : Pour info : Poutine et la Russie sont diablement sérieux

A Notre-Dame-des-Landes les habitants expulsés reconstruisent leurs habitations détruites

Notre-Dame-des-Landes : Appel à soutien sur la ZAD


Maison à reconstruire sur la ZADMaison à reconstruire sur la ZAD© Auto-Média de la ZAD
Depuis le 16 octobre 2012, le groupe d'intérêt d'Etat, Vinci et le Conseil Général de Loire-Atlantique ont procèdé à la déstruction d'habitats divers et variés sur la ZAD (Vigneux-de-Bretagne, Notre-Dame-des-Landes) juste avant le froid de l'hiver.
Plutôt que de se résoudre à quitter les lieux pour grossir sagement les listes d'attente du 115, des habitant-e-s de la ZAD commencent à reconstruire les maisons tout en défendant celles qui sont encore debout. Ceci pour continuer à vivre en intelligence avec le bocage et sa faune.
Ainsi, nous appelons toutes les personnes qui se sentent solidaires avec cette lutte à nous aider dans cette phase de reconstruction de nos maisons et cabanes saccagés (matériel, compétences et motivé-e-s) et/ou à défendre nos habitations avant qu'il ne soit trop tard.
En outre, une manifestation massive de ré-occupation est prévue dans les prochaines semaines. Une réunion est prévue pour en discuter à Nantes, à B17, vendredi prochain (26/10) à 19h voir 
Afin de vous accueillir et de rejoindre cette lutte populaire, une permanence quotidienne a lieu à la Vache Rit sur la ZAD et au local des ambulances, place de la Mairie de Notre-Dame-des-Landes.
Notre détermination est plus solide que leurs matraques !
Vinci : Veni, Vidi et reparti !
Vinci hors de nos vies !
Des habitant-e-s de la ZAD
Note : Toutes les infos, appels à solidarité, et beaucoup d'autres choses, sont sur le site de la ZAD, Zone A Défendre - Tritons crété-e-s contre béton armé.

La Verte Z.A.D a défendre : chant de soutient


Quelques rimes écrites pour manifester contre ce projet et la violence de son installation....


Aéroport de Notre-Dame-des-Landes: Occupation militante dans la ville verte

En soutien aux différentes personnes en lutte et opposants aux expropriations sur la ZAD, une manifestation s'est déroulée à Nantes le 20 octobre 2012.

Ainsi la population non avertie des agissements de l'état et des forces de l'ordre durant toute cette semaine, a pu en prendre note...

Toute cette semaine les opposants au projet d'aéroport de Notre Dame des Landes se sont exprimés.

Vous allez tout perdre ! Comprenez-vous ? tout !


Le cauchemar européen


auteur : philkepler via AgoraVox le média citoyen
Je voulais commencer cet article par un trait d'humour en reprenant à mon compte et en le parodiant le célèbre "j'ai fait un rêve" du Pasteur Martin Luther King. Je l'aurais changé en "j'ai fait un cauchemar". Et puis j'ai pensé au peuple grec, au peuple espagnol, au peuple portugais, aux millions d'européens (de l'Union Européenne) qui se débattent dans les pires difficultés tant matérielles que morales. Et je n'ai pas trouvé cela drôle.

Parce que, pour des dizaines de millions d'européens, il ne s'agit tout simplement pas d'un cauchemar mais de la réalité d'aujourd'hui.

L’Union Européenne, traité après traité, s'est construite une force de frappe pour museler les peuples et les plonger dans un quasi esclavage au service des puissances financières privées.

Un hold-up en plusieurs étapes s'est déroulé ces dernières années avec la complicité des gouvernements et des médias aux services des intérêts privés des multinationales, des banques et autres instituts de la finance. Ils vont nous ratisser complètement.

Nous avons laissé faire, comme d'habitude. Il faut dire que la trahison des élites a été complète. Et que la machine à décerveler a fonctionné à merveille. Les médias ont servi la soupe jusqu'à plus soif. A plusieurs reprises nous avons quand même été rebelles. Peine perdue ! Les choses ont prestement été remise dans l'ordre voulue par les tyrans.

Et cela est passé comme, je ne dirait pas comme une lettre à la poste, n'insultons pas nos concitoyens, mais quand même c'est passé, et assez facilement en plus.

Et maintenant ?


Bah maintenant, regardez la Grèce, regardez l’Espagne, le Portugal, votre voisin qui se débat avec les pires difficultés pour finir ses fins de mois, votre grand père qui ne peut se chauffer l'hiver avec sa retraite de misère et qui mange un repas par jour (et encore faut il voir la qualité nutritionnelle du repas en question).

Je ne vais pas énumérer tout ce que nous avons déjà perdu ces dernières années et ce que nous allons perdre aujourd'hui et plus encore demain. Dites vous bien que ces gens-là qui nous oppriment sont de la même trempe que les bourreaux des camps allemand et soviétique. Ils ont aucun état d'âme. Nous sommes dans la même position que ces juifs avant la douche qui va bientôt les calciner. N'attendez pas de miracles. Si vous ne vous révoltez pas, si vous croyez échapper au sort funeste sans lutter, alors ce sera la fin de tout. Vous aurez bientôt tout perdu, vous serez broyés, vous et tout ceux que vous aimez. Ils ne vous laisseront rien.

Vous allez tout perdre ! Comprenez-vous, tout.

Le cauchemar européen - AgoraVox le média citoyen