dimanche 7 octobre 2012

Le PS et françois Hollande payent très cher l'erreur d'avoir écarté Ségolène Royal !

ON NE REUSSIRA PAS SANS ELLE

Le blog de jaccuse56.over-blog.com

247260_493584300665613_1303041571_n.jpg Ségolène Royal, beaucoup s'interrogent sur son avenir.
Beaucoup se sentent orphelins car elle nous manque.
Dans cette période de crise, lorsque le Président de la République et son gouvernement veulent nous imposer le traité de Merkozy qui nous condamne à l'austérité à perpétuité, on ne peut s'empêcher de penser à ELLE, c'est à dire SEGOLENE ROYAL qui nous proposait un autre projet de société, une remise en cause du libéralisme, qui voulait le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple, qui préconisait la démocratie jusqu'au bout, démocratie représentative, démocratie sociale, démocratie participative, elle qui nous proposait  un  choix par référendum pour tous les sujets importants et qui n'aurait certainement pas signé ni fait ratifié ce traité européen mortifère pour la souveraineté du peuple, ce traité qui décide la misère pour le peuple et encore plus d'enrichissement pour les plus riches.
On l'aura  compris, la France a terriblement besoin de Ségolène Royalet nous qui l'avons soutenue pendant toutes ces années, savons qu'elle est incontournable, qu'elle a à la fois les idées, l'expérience et a fait la preuve,  de son efficacité, dans sa région.
En même temps il n'est pas difficile de comprendre que ces sociaux libéraux et ces hommes de droite libérale qui ne veulent rien changer, qui veulent continuer à laisser se développer un libéralisme débridé synonyme de misère pour les peuples, n'avaient pas envie de lui laisser le pouvoir, de perdre leurs privilèges,de renoncer à leur pouvoir de domination au profit du peuple,  de s'astreindre aux règles de la république et de subir le pouvoir du peuple.
Mais quelle que soit leur avidité, quelle que soit leur pouvoir de domination, les sociaux démocrates savent qu'ils ne pourront conserver ce pouvoir que s'ils réussissent et c'est pour cela qu'il ne leur sera ne sera  aisé, pour ne pas dire impossible  de se débarrasser de Ségolène Royal.
Le Premier Ministre l'avait souligné à la Rochelle lorsqu'il avait affirmé:Nous ne pourrons pas réussir sans Ségolène Royal."
Le message vaut pour François Hollande et tous ceux et celles qui l’entourent. (...) Mais  ce qui est certain c'est que Ségolène Royal ne patientera pas indéfiniment...Elle n'est pas pressée..Mais soyez en surs, elle fera à nouveau entendre sa voix qui porte au moment où elle l'aura choisi. Et de la façon dont elle l'aura décidé.
   Ségolène Royal est une femme forte et elle n'est pas seule....Ceux qui l'ont toujours soutenue, répondent toujours " présent(e)."
Ainsi:

Guillaume Garot repète sa foi en Ségolène Royal

Selon Ivan Valério

Guillaume Garot reste fidèle à Ségolène Royal. Le ministre délégué à l'agro -alimentaire a confié sur Radio Classique tout le bien qu'il pensait de l'ancienne candidat à l'élection présidentielle. 

Entre deux questions sur les plans sociaux et le budget, ce proche de la président de la région Poitou-Charente est également interrogé sur Ségolène Royal. Un rôle de fidèle qu'il accepte volontiers de tenir. Le ministre estime qu"'il n'y aura pas de réussite du quinquennat sans Ségolène Royal".
Il n'y aura pas de réussite du quinquennat sans Ségolène Royal. Sans une femme qui a une stature d'Etat qui apportera beaucoup à la gauche et à notre pays.

Une phrase qu'il avait déjà prononcée le 30 août, au talk Orange-Le Figaro. Mot pour mot. L'ancien député-maire socialiste de Laval se disait persuadé que "Ségolène Royal trouvera une place qui lui permettra d’être utile". Mais "qu'il n'y a pas urgence".

Ce mardi, nouvelle interrogation à ce sujet. Quelle place pour la dame du Poitou dans l'organigramme politique national ? Le ministre ne souhaite pas s'avancer là-dessus. Il considère que "ça sera au président de la République de dire là où elle pourra être utile". 

Une chose est sûre : elle en a envie. Guillaume Garot confirme ce que Ségolène Royal avait déjà dit par le passé. "Elle a dit qu'elle était disponible pour être utile". "Sa voix porte, même comme présidente de région. Il faut pouvoir mettre les forces vives en mouvement, c'est déjà ce qu'elle fait", précise-t-il. 

Le 21 juin, Guillaume Garot était nommé au gouvernement au poste de ministre délégué à l'agroalimentaire. Il vient compléter, avec Najat Vallaud-Belkacem, Dominique Bertinotti et Delphine Batho, le groupe des proches de Ségolène Royal au gouvernement. Dans son cabinet, il s'est également entouré de deux fidèles de l'ancienne candidate socialiste à l'Elysée, Alexandre Godin et François Degois."

Déjà Najat Vallaud Balkacem avait averti que Ségolène Royal reviendrait et " asaurait nous surprendre."


73092 169220743104840 100000507464177 550738 3641922 s   h-2-1707776-1253632314-copie-2h-20-2415722-1298486337
Fidèle  parmi les fidèles, Dominique Bertinotti a confié au Figaro:
"Nous avons été ulcérés de ce qu'on lui a fait subir."

Les fidèles de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle restent proches de leur mentor.

Selon La ministre déléguée "'il y a un sentiment d'injustice à réparer". D'après le commentaire de Ivan Valério,la Ministre de la Famille n'a pas donné davantage de précisions sur l'injustice en question. Il peut s'agir de la défaite à La Rochelle, du tweet de Valérie Trierweiler, de sa place actuelle au Parti socialiste, etc. "

Un peu court, selon moi...
*Injustices en 2007 quand le Parti Socialiste qui s'était fait forcer la main par les militantsa tout fait pour que Ségolène Royal ne gagne pas l'élection présidentielle.

*Injustice au congrès de Reims quand le parti socialiste, alors qu'elle était élue première secrétaire, a bourré les urnes pour l'évincer.

*Injustice quand le PS a tout fait pour éliminer les ségolénistes des listes des candidats aux différentes élections.

*Injustice ensuite lorsque François Hollande qui n'aurait pas été élu, et peut-être même pas été candidat  sans ses voix et la campagne exemplaire qu'elle a menée l'a ensuite laissée sur le carreau et traitée avec une désinvolture proche de l'ignominie.

Mais nous connaissons tous Ségolène, son courage, son énergie et si une chose est sûre c'est qu'elle reviendra.

"Nous n'avons pas le blues a ajouté Dominique  Bertinotti/Nous sommes fiers de porter ce qu'elle incarne", précise la ministre. Des idées qui peuvent être bien défendues au sein de l'éxecutif, avec quatre membres du gouvernement parmi les fidèles de la présidente de la région Poitou-Charente. Guillaume Garot, Najat Vallaud-Belkacem, Delphine Batho et Dominique Bertinotti sont des proches de Ségolène Royal.


LE QUINQUENNAT DE FRANCOIS HOLLANDE TOURNE AU VINAIGRE (et pan dans les dents!)
Tu es un faible François !

Trois mois seulement depuis l'élection de François Hollande et déjà apparaissent les faiblesses du Président de la République en contradiction avec ses promesses de campagne pourtant bien maigres...Déjà l'opinion affiche son scepticisme. Les Français ne croient pas que le gouvernement Ayrault redressera les finances de la France. Ils ne croient pas que le chômage régressera ou même sera stabilisé. Ils ne croient pas que la situation s'améliorera et il est de plus en plus évident que les Français ont voté Hollande pour chasser Sarkozy, sans illusion.

La crise ne régresse pas, au contraire et les mauvaises nouvelles s'accumulent.La gauche est de plus en plus hostile au traité européen.Le Front de Gauche a ressemblé environ 100000personnes dans une manifestation à Paris sur le thème Non au Traité  Européen et consultation du peuple par référendum. Jean Luc Mélenchon ne perd pas une occasion de rappeler que sans le Front de Gauche Hollande n'aurait pas été élu. Ce matin, sur France Inter, il a fait la démonstration que  l'austérité était une absurdité....



De Gaulle utilisait l’or contre le Dollar : la gauche c'était lui


Lisez ce texte et vous conviendrez peut être de l'horrible réalité : Mai 68 était une révolte de droite soutenue par les USA !


John Connally, secrétaire au Trésor US de Richard Nixon au début des années 70, avait un jour déclaré  que le dollar était la devise des Etats-Unis, mais, parlant des autres pays, "votre problème". 
Cette légèreté des Etats Unis pour appréhender la monnaie de réserve du monde avait entrainé de virulentes remarques de Charles de Gaulle. 
"Ce que [les Etats-Unis] doivent [à l'étranger], ils le lui paient, tout au moins en partie, avec des dollars qu'il ne tient qu'à eux d'émettre...", a grondé De Gaulle durant une conférence de presse qui ferait date, en février 1965. "Cette facilité unilatérale qui est attribuée à l'Amérique contribue à faire s'estomper l'idée que le dollar est signe impartial et international des échanges, alors qu'il est un moyen de crédit approprié à un Etat". 

Mais De Gaulle a fait bien plus que grommeler et se plaindre. Contrairement aux présidents français actuels, il a eu la possibilité d'échanger ses dollars contre un actif bien réel et tangible -- l'or physique. 
L'or "ne change pas de nature", affirma De Gaulle dans son discours de 1965, comme s'il annonçait au monde une nouvelle inédite. "[L'or] qui se met, indifféremment, en barres, en lingots ou en pièces, qui n'a pas de nationalité, qui est tenu, éternellement et universellement, comme la valeur inaltérable et fiduciaire par excellence". 
Comment obtenir ce parangon des actifs ? Dans les années 50 et 60, les gouvernements de la planète pouvaient simplement venir à la Réserve fédérale, toquer à la "fenêtre de l'or" et échanger leurs dollars contre du métal jaune. 

Et c'est bien ce qu'a fait De Gaulle. 
Dès 1958, il a ordonné à la Banque de France d'accélérer le rythme auquel elle transformait ses réserves de nouveaux dollars en or physique. Rien qu'en 1965, il a envoyé la Marine française de l'autre côté de l'Atlantique pour emporter 150 millions de dollars en or; en 1967, les proportions des réserves nationales françaises détenues en or étaient passées de 71,4% à 91,9%. La moyenne européenne n'était qu'à 78,1% à l'époque. 
En 1968, De Gaulle s'était retiré du Gold Pool de Londres -- un cartel gouvernemental qui travaillait activement à contrôler le prix de l’or pour le maintenir en ligne avec les 35 $/once ordonnés par le gouvernement US. Trois ans plus tard, alors que l'or était transporté par voie aérienne depuis Fort Knox vers New York pour répondre à la demande étrangère de paiement en or, Richard Nixon mit fin au petit jeu de De Gaulle. Il cessa purement et simplement de payer en or.
De Gaulle appela le dollar "le privilège exorbitant de l'Amérique", reprenant une phrase de son économiste préféré, Jacques Rueff. Ce privilège donnait aux Etats-Unis le droit exclusif d'imprimer le dollar, la "devise de réserve" de la planète, et de l'imposer au reste du monde en paiement de leurs dettes. Selon les accords d'après-guerre de Bretton Woods, en 1946, le dollar ne pouvait pas être refusé. 
En fait, aux côtés de l'or -- contre lequel le dollar était parfaitement interchangeable jusqu'en 1971 -- la devise US était du véritable argent, quelque chose de solide. Tout le reste pâlissait, à côté du dollar impérial. Tout, sauf l'or. 


Adrian Ash
Directeur de la Recherche

Groupama au bord de la faillite : Alain Minc responsable et coupable




 Vers de vraies-fausses nationalisations…Alain Minc veut sauver ses collègues ! C’est un débat qui se mène dans les coulisses de l’Elysée mais qui pourrait prochainement aboutir. Lancé notamment par Alain Minc, l’entremetteur du capitalisme parisien, il porte sur l’opportunité de procéder à une «vraie-fausse» nationalisation de certains établissements financiers, du secteur des banques ou de l’assurance, les plus ébranlés par la crise financière.


Alain Minc responsable des difficultés de Groupama ?

Selon la Lettre A, Alain Minc, qui vient d'être nommé Président de la Société des autoroutes du nord et de l'est de la France (Sanef), serait responsable d'une partie des graves difficultés de Groupama, menacé d'être dégradé dans la catégorie des junk bonds par Standard & Poors.



En effet, un "ancien dirigeant" du groupe assure que Jean Azéma, démis le 24 octobre de la direction générale de Groupama, était "fasciné" par le conseiller préféré de Nicolas Sarkozy, commandeur de la Légion d'Honneur depuis 2008. Minc, toujours riche de bons conseils (une rapide étude de ses déclarations le prouve aisément), a donc largement contribué au "développement tous azimuts à l'international de Groupama", choix que l'assureur paie aujourd'hui au prix fort.

Alain Minc joue-t-il sur deux tableaux dans son intérêt personnel ?
Autre fait révélé par la Lettre A : Groupama possède 4,9% de la banque d'affaires Mediobanca, alliée de Vincent Bolloré dont le principal conseiller est... Alain Minc. La Lettre A commente : "de là à penser que ce dernier a incité Groupama à soutenir son autre client, il n'y a qu'un pas, que la nouvelle équipe dirigeante n'est pas loin de franchir".

Rappelons qu'Alain Minc, oracle influent de notre époque, est également ancien inspecteur des finances de 2ème classe, PDG de la SAS AM Conseil, administrateur de la FNAC, de Direct Energie et de Prisa, et, enfin, Censeur de Bolloré Média (Direct 8). Mais où trouve-t-il le temps d'écrire ses livres ? A moins que... non, n'y pensons même pas.



Quand la bulle immobilère française éclatera...


Le destin d'une bulle...
Il est toujours rassurant de lire qu'il y a bulle immobilière, et ce depuis très longtemps, car en la matière les dénégations restent courantes, et aussi de lire qu'il y a un décalage manifeste entre la situation française et celle de ses voisins. 
Les Français ne peuvent le savoir, puisque la communication et la statistique en matière d'immobilier sont confisquées par le lobby, mais c'est bel et bien dans notre pays que la bulle aura été la plus vigoureuse, et ça l'est d'autant plus depuis qu'ils ont baissé en Espagne ou en Irlande.

Il ne faut surtout pas oublier dans les explications du maintien de prix si hauts si longtemps
- les dispositifs fiscaux massifs type Scellier de subvention publique à la constitution du patrimoine privé des plus aisés
- déduction des intérêts versés, PTZ, etc. qui n'ont pas servi à alléger la facture des accédants mais à augmenter les marges des promoteurs
- freins réglementaires à la constructibilité/densification

Le coût du logement est sans nul doute le point central qui explique le sentiment de paupérisation de classes de plus en plus vastes de la population, de creusement des inégalités. Il est essentiel que sur ce point, comme sur tant d'autres, les politiques aient ENFIN un discours alternatif !

Deux chiffres pour résumer la situation du prix moyen du mètre carré :
- 1997 : 2400 euros
- 2012 : 8400 euros

Plus tôt il s'effondrera mieux ce sera ! 
Peut-être que d'autres personnes que les riches investisseurs étrangers pourront enfin accéder au marché du logement parisien. 

De toute manière le pouvoir n'a jamais rien fait pour permettre aux classes moyennes non particulièrement aisées de se loger à des prix raisonnables (le blocage des loyers annoncé par Duflot et jamais mis en oeuvre n'est qu'une mesure ridicule qui va seulement retarder de quelques mois l'explosion).

L'augmentation de l'indice des prix est donc totalement décorrélée de l'évolution du niveau de vie. Ce qui à terme est macro-économiquement insoutenable.

De là à dire que cette discordance fait apparaitre une importante surévaluation du prix de l'immobilier (d'aucuns l'estiment même autour de 70 à 80%, les plus "optimistes" autour de 30%), il n'y a qu'un pas que l'on peut franchir allègrement.


Crise espagnole : Bientôt des chars dans Barcelone ?


Barcelone Madrid : rien ne va plus

La Catalogne espagnole est saisie d'une angoisse indescriptible tant elle sent que Madrid et le gouvernement central- vont vouloir leur faire payer très cher leur spécificité industrielle et leur besoin d’aide. 
Pensez-bien que la Catalogne est la Ruhr de la péninsule Ibérique ! Les Catalans donneraient cher pour être de l’autre côté des Pyrénées …
Le modèle économique Aznar est un trompe l’œil incroyable l’Espagne a été une machine à laver tout l’argent sale et pourri en provenance du Maroc et de l’Amérique Latine, dans l’immobilier tout y était coulé, déjà en 2005, des articles sur l’économie espagnole, décrivaient la présence prédominante de l’argent de la drogue et ces articles précisaient , à l’époque, une explosion à terme de cette bulle immobilière sale. 
Ces articles étaient écrits par des journalistes espagnols, américains ou anglais, pas français …Je lisais cela couramment dans Courrier International ou autres , et quant le mal est apparu je n’ai malheureusement pas été surpris ni les Catalans non plus ! 






On dirait 1936 !


« La Catalogne indépendante ? Il faudra passer sur mon cadavre et sur celui de beaucoup d’autres militaires ». C’est avec ces propos que, le 31 août dernier, le lieutenant colonel d’infanterie Francisco Alamán Castro a évoqué une éventuelle indépendance de la Catalogne. Et il a ajouté : « On ne va pas leur faciliter les choses. Bien que le lion semble endormi, ils n’ont pas intérêt à trop le provoquer, car il a déjà donné suffisamment de preuves de sa férocité au cours des siècles. Cette tourbe ne vaut pas grand-chose si on sait lui faire face ».

Dans le verbiage actuel qu’affectionnent certains, politiciens, ces déclarations ne sont pas les seules que nous pourrions qualifier d’ « antidémocratiques », de « putschistes » et d’ « antisystème ». Après la manifestation du 11 septembre  La porte-parole de l’UPyD , Rosa Díez, a invité le gouvernement à suspendre l’autonomie de la Catalogne si cette dernière utilisait les fonds d’aide à la région « pour financer sa sécession ». Le vice-président du Parlement européen et euro député PP Alejo Vidal Quadras n’a pas été en reste en demandant qu’un général de brigade, de préférence de la Garde Civile, prenne le contrôle des « Mossos de Esquadra »  afin de freiner le processus indépendantiste.

Le lieutenant colonel d’infanterie Francisco Alamán Castro a dit que « la situation actuelle ressemble beaucoup à celle de 1936 ». Toute une déclaration d’intention. Aujourd’hui, comme alors, notre démocratie, nos droits, notre futur sont menacés. L’enjeu est important. A quand des chars dans les rues de Barcelone ? Ce ne serait pas la première fois. Mais il y a une chose dont je suis sûre : c’est que le peuple ne restera pas silencieux. La chose la plus importante sera alors de ne pas se tromper d’ennemi et, tandis que nous luttons contre les franquistes mal recyclés, il faut nous rappeler que les intérêts de la majorité du peuple catalan n’ont que très peu de choses à voir avec ceux du Messie Artur Mas.


[Europe Solidaire Sans Frontières] A quand des chars dans Barcelone ?

L' echec de Mario Monti en Italie : une cruelle désillusion pour Bruxelles


source : Euro-Synergies

Italie.jpgLE PREMIER ministre italien, Mario Monti, vient d’avouer publiquement qu’il a entraîné la Péninsule dans la récession. Il était impossible de nier l’évidence. Le taux d’imposition transalpin est devenu aujourd’hui le plus élevé du monde ; il n’y a eu aucune mesure favorable à la production menacée par la concurrence étrangère ; le chômage a grandi à des niveaux que l’Italie n’avait jamais connus, même pas en 1929 ; la consommation a chuté brutalement (les hôtels et les restaurants dans les principales localités touristiques ont vu un effondrement de 60 % de leur chiffre d’affaire cet été) alors que l’épargne familiale est attaquée. Le “spread”, le nouvel épouvantail invoqué lors du putsch qui avait fait tomber M. Berlusconi, ce “spread” (c’est-à-dire la différence entre les titres italiens et les titres allemands) que M. Monti s’était déclaré certain de réduire très vite et de façon considérable, reste au même niveau qu’il était lors de son arrivée “providentielle”. Et puisque les technocrates avaient expliqué aux Italiens que ne pas réduire le différentiel en quelques mois aurait signifié faire faillite, il est difficile pour Mario Monti de ne pas admettre maintenant qu’il a traîné le pays dans un gouffre.

 ATOMISER MÊME LE COMMERCE

Si les Italiens surpris par ces aveux commencent seulement à se poser des questions c’est qu’ils n’avaient pas compris tout de suite l’objectif réel du gouvernement putschiste qui n’est pas de redresser le pays mais de le mettre à genoux suivant les intérêts financiers de ses patrons.

Mario Monti n’a pas été si longuement président européen de la Commission Trilatérale par hasard.

Et le but qu’il poursuit avec son équipe est totalement et sciemment contraire aux intérêts de ses concitoyens.

La restructuration globale que la Trilatérale essaye de gérer prévoit la mise à genoux de certains pays qui ne sont pas trop habitués à respecter les règles fixées par les patrons de la finance mondiale. L’Italie, riche d’initiatives corsaires, fait partie de ces pays rebelles et le gouvernement Monti est en train de la massacrer. Au point qu’il a présenté à la rentrée un projet de loi par lequel tout paiement au-dessus de cinquante euros devrait s’effectuer obligatoirement par carte bancaire, y compris dans les magasins.

Ce que ceci signifierait en intérêts usuriers et en paralysie du petit commerce est évident.

Certes, il est probable que ce seuil soit rejeté par le Parlement et qu’on finisse par se mettre d’accord sur un autre chiffre. Vraisemblablement les deux cents euros que visait la proposition originaire de l’équipe Monti ce printemps.

Le gouvernement fut alors obligé de se contenter de déclarer illégal tout règlement en espèce qui dépasserait les 499 euros. Une loi anti-économique et de saveur communiste qui a eu un premier impact violent sur le commerce mais qui ne sera rien par rapport à l’atomisation qui suivra l’ajustement prévu.

ELIMINER L’ETAT SOCIAL

Cela ne touche pas les Français car si le plan de restructuration global prévoit de mettre à genoux totalement l’Italie, pour ce qui concerne la France il se limite à la contrer, l’amadouer et l’affaiblir.

Il est donc improbable que l’Hexagone importe ces mesures anéantissantes.

En revanche, sur un autre sujet, l’Italie “montienne” risque de devenir un modèle pour la France “hollandienne”. Il s’agit de l’attaque sans répit de l’ Etat social et des acquis du travail, de la retraite et de la santé.

En moins d’un an, dans cette offensive, le gouvernement Monti a fait plus de dégâts qu’un saccage de barbares. Le travail n’est plus considéré comme un “droit”, si l’on se fonde sur les déclarations publiques du gouvernement italien.

Dans tous les conflits avec occupations d’usines qui ont fait rage depuis le début de l’année en Italie, l’exécutif a régulièrement donné tort aux travailleurs, révisant le droit du travail qui pourrait tranquillement s’appeler désormais droit d’exploitation du travail.

En dix mois de licenciements sauvages, une seule et unique fois le gouvernement s’est prononcé pour les travailleurs et s’était opposé au Tribunal qui avait décrété la fermeture de leur entreprise : il s’agit de l’Ilva de Tarante, qui a été reconnue responsable de milliers de cas de cancer dans la ville et ses alentours.

Mise à part cette parenthèse, le gouvernement a toujours pris position pour des choix libéraux style XIXe siècle, en s’engageant à effacer les conquêtes sociales obtenues par Mussolini et dont on a continué en bonne partie à bénéficier même après la défaite de 1945.

Le gouvernement technique a travaillé dur en ce sens-là. Dans quelques mois il aura sa relève et ce qui est prévu c’est justement une majorité de “gauche” qui puisse se permettre de piétiner les travailleurs.

DES MINEURS ENTONNANT LE CHANT DE L’ARMÉE

En prévision de ceci tous les leaders populistes de droite ont été attaqués et mis à l’écart (Berlusconi, Bossi, Formigoni), le vote populiste désorienté a été poussé vers une gauche virtuelle (le MoVimento 5 Stelle de l’acteur comique Beppe Grillo).

La bataille finale contre l’Etat social sera livrée par une majorité de gauche avec la complicité de dirigeants syndicaux qui trahiront encore et toujours leurs troupes.

La seule solution, c’est que les travailleurs puissent se passer des syndicalistes et prendre un élan tout seuls.

Début septembre les mineurs sardes de l’Alcoa ont rejeté les conseils des syndicalistes, ils ont durci leur lutte et, au moment de se battre contre la Celere (CRS) ont choisi d’entonner non pas une chanson rouge mais le chant de la Brigata Sassari, la brigade d’infanterie mécanisée qui a son siège dans la même province des mineurs.

Suite à cet affrontement la gauche a cherché à les récupérer mais le maire de Turin, Piero Fassino, dirigent du Parti Démocratique, ancien dirigeant du Parti Communiste (dont le PD est une filiation) et fils d’un chef partisan, a dû se sauver précipitamment du cortège des mineurs auquel il prétendait participer.

Un exemple isolé mais peut-être aussi prémonitoire d’une orientation syndicaliste nationale révolutionnaire. C’est justement ce que les technocrates mondialistes et les usuriers craignent le plus et qu’ils veulent désamorcer en tentant d’empêcher toute représentation politique ou syndicale de cette mouvance.

Et c’est pourquoi la gauche imprégnée de progressisme se prépare à liquider l’Etat social alors que la droite privée de tous ses leaders populistes se prépare à tenir un discours réactionnaire et antisocial elle aussi.

LES RÉACS DE BIG BROTHER

Et voici où l’on retrouve des parallèles entre la France et l’Italie.

Pendant que la gauche hollandienne s’apprête à lancer l’offensive contre les acquis sociaux, à droite on entend déjà chanter une chanson complémentaire à celle de l’Elysée.

Le rejet, compréhensible en soi, de la culture soixante-huitarde et de la banqueroute dont celle-ci est coresponsable, se manifeste de plus en plus. Ceux qui éprouvent ce rejet ne font souvent nullement la part des choses, manifestant dans le même temps leur soutien moral et idéologique à l’œuvre de destruction effectuée par l’élite mondialiste.

Le repli du politique vers le culturel s’accompagne quant à lui souvent d’un regard aigu et perçant, mais celui qui, en jouant au philosophe blasé et au misanthrope cultivé, se laisse aller à cette tentation qui lui paraît intelligente peut se retrouver aujourd’hui à jouer et à danser comme un idiot précisément comme le lui demande Big Brother.

C’est déjà en bonne partie le cas de la droite nationale, puisque l’anti-islamisme fait pencher certains vers le soleil couchant et vers l’Etat hébreu par peur du fantôme de la « guerre des civilisations ».

Un schéma tellement faux que les partisans de l’Occident sont obligés de se mentir tous les jours.

Comment s’expliquer, autrement, que ce qui est réalisé par ceux qui nous demandent de nous mobiliser en défense de notre civilisation, c’est d’armer les Frères Musulmans et Al-Qaïda, comme en Libye et en Syrie, et de cultiver entretemps dans les banlieues un potentiel explosif qui répond aux desideratas du Qatar, de l’Arabie Séoudite et des Etats-Unis.

Si à cette tromperie nous allons ajouter aussi un mépris réactionnaire de l’Etat social, il nous ne reste plus qu’à demander à Soros et Rockefeller s’ils veulent bien de nous comme valets ou comme cire-pompes, les places plus rentables dans leur cortège étant déjà prises.