mercredi 15 août 2012
L’Espagne dans une situation intenable
Somos pobres
-les banques espagnoles ont un encours de crédit de 337 milliards d’euros nets auprès de la BCE
-les prêts des banques aux administrations publiques atteignent 105 milliards ,ce qui n’est pas suffisant ,les Communautés Autonomes font appel au crédit fournisseur (ce sont de simpayés tout simplement)
et au fond spécial du gouvernement qui ne prévoit que 18 milliards (dont 6 de prêts de la loterie nationale et 12 que le gouvernement n’a pas et demande à la BCE )
-les mêmes communautés sont en quasi faillite ,la Catalogne vient de payer les salaires de mars 2012 grâce à un emprunt relais(sic)…
Valence appelle au secours..
-les service de la dette d’état atteint 40 milliards par an et s’envole alors que le PIB recule.
-les besoins d’emprunt pour le seul mois d’octobre sont de 27 milliards d’euros
et le gouvernement appelle déjà la BCE au secours
En résumé
le gouvernement appelle la BCE au secours, les régions appellent la BCE à la rescousse,les banques demandent encore plus d’argent à la BCE.
L'Espagne a vendre
Le gouvernement espagnol Rajoy applique sa politique : le néo conservatisme ou néo libéralisme – Pour reprendre un mot de Léo Ferré :
"C’est dégueulasse du verbe dégueuler".
Les espagnols ont entièrement raison : C’est un hold up.
C’est un test après la Grèce, combien d’entreprises vont être rachetés à la casse ? Combien de territoires ? Combien d’humains ? Par QUI ?
Les feux D'Ibèrie
Ces jours-ci beaucoup de fonctionnaires sur leur bureau ou sur leur porte affichent ouvertement leur désaccord avec les coupes budgétaires, ca ne les empêche pas d’être objectifs, impartiaux, neutres dans la gestion des intérêts de leurs concitoyens.
Les menacer de sanctions disciplinaires ca revient à utliser la contrainte pour obtenir de force la fin des manifestations. L’Espagne était encore une dictacture il y a moins de 40 ans alors les vieux réflexes autoritaires reviennent vite, et de l’autre côté la crispation vient vite aussi.
Il faut que Merkel et compagnie comprennent qu’ils ne peuvent pas jouer ainsi avec la démocratie espagnole qui est encore fragile. Justement maintenant que l’Espagne dépend du bon vouloir de ses partenaires européens qui doivent éteindre l’incendie bancaire (les vrais incendies ne seraient pas si nombreux s’il n’y avait pas eu avant des coupes budgétaires dans l’entretien des bois et forêts).
La fin de la scolarité post-obligatoire gratuite c’est aussi très inquiétant, il y a d’autres moyens de faire des économies. Les dépenses somptuaires de la ville de Valence alors même qu’ils ont une dette si énorme, ça exaspère forcément. Les 11 millions qu’a couté le nouveau pont de fusta et l’autre pont qui remplace le pont de Serranos ce n’était pas urgent, c’est une amélioration utile mais pas indispensable quand on a pas le premier sou pour payer.
La ville de Jerez de la Frontera qui a une dette de 1 milliards d’euros dont 328 millions auprès des fournisseurs, qui ne sont plus payés depuis longtemps,
va licencier 390 employés .
Mais qui va payer ces chômeurs puisque l’état est en faillite ?
Salauds de pauvres !
Tant que les riches regarderont du côté des pauvres pour leur reprocher de coûter trop cher, vous ne pourrez pas empêcher les pauvres de regarder du côté des riches...
Vive la loi
La loi est très généreuse. Elle peut donner tous les droits du monde. Regardez le cas emblématique de la loi sur le droit opposable au logement. Le seul problème, c’est la loi qui reste inappliquées en fait. Et de nombreuses lois sont inappliquées en fait. De nombreux droits sont neutralisés en fait. En tout cas au détriment de ceux qui justement n’ont rien d'autre que le droit à opposer.
C’est une bien maigre consolation de savoir qu’on a le droit de faire ceci cela quand concrètement on ne peut pas le faire. C’est une bien maigre consolation de savoir que la loi ne nous interdit pas de faire ceci cela quand de fait on ne pourra jamais le faire ! Autre exemple, ridicule : le droit donné aux mères de 3 enfants de concourir pour Polytechnique…
le droit "chic et pas cher"
Le capitalisme est rusé et se propage sur le mensonge de la liberté abstraite : il donne des libertés inutilisables en fait et fait valoir que c’est déjà beaucoup qu’il les donne plutôt que de les supprimer alors même que concrètement, ces libertés ne sont à peu près rien car nul ne peut à égalité les faire concrètement et effectivement valoir. La « générosité » en libertés du droit capitaliste ne mange pas de pain et ne coûte rien, c’est le cas de le dire. On peut se faire passer pour « libéral » à bon compte (c’est encore le cas de le dire).
Jouir de droits, la belle affaire ! Mais jouir de droits n’a jamais suffi à garantir la justice quand ces droits ne peuvent dans les faits être également mis en oeuvre par les personnes. Une société qui ne connaîtrait que des devoirs égaux et effectifs serait sans doute plus près de la justice qu’une société reposant sur la revendication des droits (c’est d’ailleurs ce que pensait Auguste Comte).
Jubilez !
Les Hébreux de l’Antiquité, qui s’entendaient à flairer toutes les embrouilles pour les réduire en esclavage, ont inventé une très saine institution, qu’on devrait aujourd’hui remettre à la mode : l’institution du Jubilé. Tous les 50 ans, la totalité des dettes de tous était effacée. Purement et simplement. Magnifique, non ?
De nos jours, le Jubilé pourrait bien faire son retour dans une dizaine d’années, car avant cela, on aura monétisé à fond.
Les PIIGS de la République française
Les ambassadeurs itinérants et thématiques
Le couperet de la rigueur épargnera les ambassadeurs itinérants , mais
où est donc passé la liste précise des 26 postes d’ambassadeurs thématiques avec le nom et la qualité des titulaires ?
Certes, cette question est insistante, mais les débats au Sénat montrent que les ministres successifs (Kouchner, Juppé) ont toujours été très évasifs sur la question. Le sénateur PS, Richard Yung, qui avait été chargé d’étudier l’utilité de ces postes, a déclaré n’avoir toujours pas connaissance de la liste.
Quelques indices pour commencer ce recensement – à vérifier et à compléter – :

- ambassadeur itinérant chargé du climat: Brice Lalonde
- ambassadeur itinérant pour l’Asie : Jacques Valade
- ambassadeur itinérant pour mener des concertations au niveau européen sur la fiscalité des biens et des services culturels fournis par voie électronique : Jacques Toubon
- ambassadeur itinérant chargé de la Shoah : Jacques Huntzinger
- ambassadeur itinérant chargés de la piraterie : Jack Lang
- ambassadeur itinérant chargé de la lutte contre la criminalité organisée, Olivier Weber (Journaliste)
- ambassadeur itinérant chargé de la commission internationale des Pyrénées : ?
- ambassadeur itinérant chargé du sida ou de la prévention des conflits : ?
- ambassadeur itinérant chargé de la rénovation des sommets franco-africains: ?
- ambassadeur itinérant chargé de de l’adoption internationale: ?
- ambassadeur itinérant chargé de la lutte contre le SIDA : ?
Mais il en reste encore 14 à identifier, si le compte est bon…
Il est assez choquant, en République, que cette liste reste confidentielle, même -et surtout ! – à l’égard de la représentation nationale. Reste aux journalistes à aider à faire un peu plus de lumière !
Rond de cuir & co
N’oublions pas aussi les quelques 250 inspecteurs généraux de l’agriculture qui sont nommés à vie pratiquement, qui touchent Huit mille euros par mois en moyenne, qui n’ont plus rien à inspecter ( Bruxelles le fait pour eux ! ) et qui sont dans une antre de la rue de Varennes et de l’École militaire……..au chaud ou au frais suivant les saisons…….mais en fait ils sont surtout chez eux dans les régions.
Qu’en est-il du Senat, des régions et des départements, des inters-mi-temps, sans oublier les multiples organisations comme l’ANSM (afssap), etc.
L’état pourrait réduire les coûts et réorienter les ressources vers les opérationnels sur le terrain (pompiers, urgentistes, police/gendarmerie).
La simplification de notre jungle législative nous ferait gagner des milliards.
Bye Bye Louis XVI
De toute évidence, les économies sont comme d’habitude pour les français moyens. Ces postes d’ambassadeurs itinérants sont de toute évidence de jolis placards dorés de la République. En bons amis, les députés ne veulent donc pas les supprimer. La disparition du moindre fromage ne fait pas parti du changement dans ce pays …Mais les politiques ne touchent pas à leurs petits privilèges, n’est-ce pas ? Qu’ils continuent donc de brûler l’argent public, comme si de rien n’était… Tout cela finira très mal.
Le pic pétrolier et l’ampleur de la catastrophe à venir
La viabilité économique est très fortement compromise par la disponibilité énergétique future.
Il est possible de continuer à rêver, mais la réalité reviendra vite au galop. Neuf milliard d’individus qui aspirent tous au confort à l’occidentale dans un contexte de déplétion énergétique, ce sera intenable, et la biosphère sera incapable de le supporter (elle qui rend des services écologiques essentiels à la survie humaine, notamment en régulant le climat).
Sur le pic pétrolier, des rapports, des estimations quantitatives de scientifiques sérieux en désaccord avec le pseudo-argument habituel du « on découvre plein de gisements tous les jours »,affirment que le peak oil arrive, et on sera tout sauf prêts :
Invoquer l’optimisme ou le pessimisme est d’ailleurs hors sujet, il s’agit juste d’être réaliste et de ne pas croire au miracle quand tous les marqueurs sont au rouge. Un vrai scientifique sait faire la distinction.
Une vision du progrès
Il y a bien quelques pistes, qui peuvent occuper nos chercheurs pendant un certain temps :
- développer l’habitat passif bon marché, utilisant des matériaux organiques ou facilement « compostables », qui chauffe directement par effet de serre dans la maison. Idéalement, trouver un moyen de stocker efficacement le surplus d’énergie reçue en saison chaude pour le restituer en saison froide).
- concevoir un maximum d’appareils ménagers « low tech » propres pouvant remplir la plupart des fonctions actuelles avec de l’énergie thermique : fours, poêles, frigo . Les imbriquer en cascade pour minimiser les pertes thermiques.
- changer de paradigme agricole : développer l’agroforesterie et l’agroécologie, pour produire plus pour moins d’énergie en préservant les sols et la biodiversité (concept sérieux, utilisant les services écologiques naturellement réalisés par un écosystème sain pour réguler l’agroécosystème.
- repenser l’urbanisme en relocalisant et en travaillant sur l’autonomie régionale pour réduire drastiquement les flux énérgétiques.
La crise énergétique à venir est une crise plurielle inédite, à laquelle l’espèce humaine n’a pour l’instant jamais été confrontée. Personne ne doute de la faisabilité technique de ce type de projets dans un monde où l’énergie est abondante. Mais les contraintes physiques contre lesquelles notre civilisation est en train de buter seront telles qu’il faudra revoir nos ambitions à la baisse (sans parler des crises économiques à répétition dans lesquelles on s’enlisera si on ne change pas de paradigme économique qui compliqueront encore les investissements).
Il y a de quoi être enthousiaste !
La lutte des places
Dirigeants du PC et associés

mais ne proposent que la chimère de la «révolution par les urnes»
N’en citons que deux
-Buffet, appelée autrefois par Jospin avec Jean Luc Mélenchon à gérer le système:
« Nous serons dans la majorité de gauche avec une volonté constructive et autonome ».
-Patrice Bessac, porte-parole du PCF, qui ne dit pas autre chose:
« Nous voulons être une force constructive et critique, notre but n’est pas de taper sur le PS. Sans être des béni-oui-oui, nous ferons partie d’une majorité de gauche qui n’a pas le droit de décevoir. Notre priorité est l’intérêt de la France, pas de jouer les vierges rouges effarouchées. » (L’express.fr 31.05)
Effectivement, ni vierge, ni rouge…
Après eux le déluge
Comme lors des précédentes grandes crises capitalistes,
la classe dominante attend la destruction des forces productives
pour relancer son taux de profit et son accumulation de capital.
Cette fois-ci, la destruction va toucher tous les recoins du globe,
et s’accompagner de désastres écologiques
Il faudra pourtant, pour éviter les désastres annoncés,
économiques, sociaux, et écologiques, mettre un terme à la dictature des banquiers,
par la légitimité du nombre et la raison de la force.
Autant le dire, et s’y préparer, en dépit de tous les politiciens de la lutte des places.
La page blanche
La crise continue de recéler en elle-même la dynamique de sa poursuite. Quel paradoxe pour un système qui était présenté comme indépassable, stade ultime du développement de la société et, n’ayons pas peur des mots, de l’Humanité !
Ce n’est pas sans appréhension ni sans vertige que les pages blanches qui suivent vont être remplies…
Juste avant de se tirer une balle dans le coeur , en 1994 , Guy Debord avait envoyé à ses amis une lettre contenant un carton blanc vierge .
Peut-être a-t-il voulu évoquer cette page blanche de l’histoire à écrire , lui qui pensait que c’était » la première fois dans l’Europe contemporaine qu’aucun parti ou fragment de parti n’essaie plus de seulement prétendre qu’il tenterait de changer quelque chose d’important.»
11 Septembre : quand ça veut pas ça veut pas...
Le vrai complot commence au moment même ou une personne parle de " théorie du Complot " ...
Et généralement ... c’est pas une fine lame de l’analyse de situation.
A travers l’Histoire, les complots ont toujours existes. De l’incendie du Reichstag au golf de Tonkin, en passant par les couveuses koweitiennes, les exemples ne manquent pas.
A partir de la, aucun historien sérieux ne peut prendre la version officielle américaine pour argent comptant. Trop de zones d’ombres.
Le débat est quasiment terminé
La science a parlé pour le 11 septembre et elle pèse plus lourd que tous les discours sur la forme.
En l’occurrence, vous ne pourrez pas discréditer ce que l’on appelle la théorie du complot en n’utilisant qu’un discours sur la forme. Les tours tombent d’une certaine manière et la multiplication des éléments d’analyse scientifique concoure à démontrer la démolition contrôlée.
A quoi sert de discourir sans fin sur la forme ?
Présentez des scientifiques, apportez des chiffres, des calculs de l’autorité intellectuelle basée sur un savoir concret.
Quand un nombre massif d’ingénieurs, d’architectes, de physiciens, se scientifiques se portent en faux sur la théorie gouvernementale, ça pèse cent mille fois plus lourd qu’un rhétoricien aussi habile soit-il qui tente de décrédibiliser les théories alternatives.
Comment utiliser son cerveau pour passer à côté de ce qui compte : le fond !
Pan l’avion, badaboum la tour
On a enfin trouvé un moyen simple de démolir des tours de bureaux : on envoie des avions dedans et elles s’effondrent tout droit.
Si on n’a pas d’avion sous la main, ce qui peut arriver (WTC 7), on met simplement le feu à la moquette, ca s’effondre tout droit également.
On se demande bien pourquoi les entreprises de démolitions s’emm... tant a préparer les immeubles et a les truffer d’explosifs.
Sans doute des purs masochistes ou des conservateurs qui refusent les nouvelles techniques de pointes.
Il n’est pas étonnant que nous ne soyons plus compétitifs sur le marché mondial.
Plus serieusement, pleins de gens n’y croient pas a la version officielle du 11 septembre 2001.
Ne pas croire a la version officielle de la commission ne signifie pas croire aux Ovni ou aux petits hommes verts, cela signifie seulement ne pas accepter les explications fournies par la Commission qui a pondu le rapport.
Anti...tout !
Pleins de gens ne croient pas non plus au rapport de la Commission Warren sur la mort de JFK : ils ne sont pas pour autant ni anti sémite ni anti Américain.
Pourquoi ne peut-on avoir des doutes sans se faire traiter antisémites et d’anti Américains ?
Parce que ca remet en cause le crédit moral de l’Amérique ?
Parce que le soutien des USA est indispensable à Israël ?
Peut-être, et toute cette histoire est bien triste, mais l’Amérique serait-elle un pays si différent des autres ?
Vive Orwell
Un état est devenu totalitaire quand la justice dérape devant l’autorité. Tout lui devient, alors, permis. Devant les évidences qui l’acculent, elle devient parano et ubuesque.
Tous les médias sont contrôlés : il suffit de voir chez nous ce qui s’y passe.
Les têtes ne changent pas (sauf en cas de décès) : en particulier l’assistance des débats bidonnés et de plus en plus grotesques.
Moyens de défenses
1 La moquerie : Le 11 septembre ? voyons donc, vous niez le 11 septembre, qui peut vous croire ? (ah ah ah)
2 La calomnie : Complôtistes ! Négationnistes ! Révisionnistes ! Complôteurs ! (facistes, nazis, SS etc...)
3 Les affirmations à l'emporte pièce : Mais vous savez : sur internet il y a plein de mensonges qui circulent, comment pouvez-vous vous fier à un système pareil ? c’est tout et n’importe quoi !
Pour le moment ce pouvoir, par ces expédients a échappé à la mise en demeure de fournir la vérité via un raisonnement sain et rationnel.
* Internet pose un problème tout de même : Maintenant tout le monde est au courant, alors comment mettre fin à la dissidence intellectuelle ?
Jadis, les quelques contestataires étaient baillonés.
Aujourd'hui, ça ne marche plus. Il y en a trop...
* On en est là : Ils savent qu’on sait. Ils continuent leur fuite en avant par leurs guerres de plus en plus injustifiées et tout le monde sait qu’ils pédalent dans le vide et que ça va faire : BOUM !
Frédéric Mitterrand à Tunis ou comment jeter de l'huile sur le feu révolutionnaire
Parmi les princes infatués du parisianisme, qui n’ont pas voulu déceler ou su interpréter les signes de la fronde populaire tunisienne, se relayant dans un ballet médiatique dédaigneux, marqué du sceau de leurs privilèges, Frédéric Mitterrand aurait pu être couronné roi de l’hypocrisie de salon.
N'oubliez jamais !
Ce grand bourgeois, promu ministre de la Culture et de la Communication sous le règne Sarkozyste du casting, était à ce point corrompu qu’il avait balayé d’un revers de main le soupçon de tyrannie qui flottait sur Ben Ali, défendant chèrement son pré-carré de Carthage devant les caméras de Canal Plus. Quand l’art de la dénégation atteint des sommets de fourberie…
Son pitoyable retournement de veste devant la Grande Histoire en marche aurait pu le consacrer roi de la lâcheté, au bal des repentis de la dernière heure... Après sa danse du ventre pour complaire à ses généreux hôtes dans la tourmente, Ben Ali et Leïla Trabelsi, Frédéric Mitterrand, ne reculant devant aucune ruse émotionnelle, a joué une tout autre partition dès que ceux-ci furent déchus.
Son cœur palpitait soudain pour la Tunisie libérée, rappelant opportunément à ses frères et sœurs de là-bas qu’il était un des leurs depuis les années 90, période au cours de laquelle la nationalité tunisienne lui fut gracieusement accordée.
Si l’on ajoute à l’indécent spectacle de sa duplicité son fameux livre vérité «La mauvaise vie », encensé par sa caste de nantis, où il confessait son addiction au tourisme sexuel dans des mots crus, avec ce terrible aveu : «L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système», on se demande comment un tel homme peut encore passer du bon temps à Tunis, et même participer à la fête de la femme qui a eu lieu récemment.
Oui, comment celui qui a, entre-temps, perdu ses prestigieux galons de ministre, balayé à son tour par le vent socialiste du changement, peut avoir l’outrecuidance de rejoindre les rangs d’une manifestation rassemblant des milliers de Tunisiens, afin de défendre les droits des femmes et protester contre l’article 28 de la future Constitution ?
Le raz-de-marée révolutionnaire lui a arraché son masque fallacieux de la respectabilité, et aujourd’hui, de nombreux internautes tunisiens, choqués par sa présence à ce rassemblement, lui donnent le coup de grâce en ressortant un article de l’Express, dans lequel ses secrets d’alcôves obscènes transitaient par la Tunisie, et avaient le visage d’un jeune garçon tunisien qu’il avait emmené dans ses bagages à Paris.
Quand donc tous ces princes du parisianisme, dont le mépris pour la notion de bien et de mal est à l’aune de leur toute-puissance, rendront-ils enfin des comptes sur leurs innombrables turpitudes ?
La présence de Frédéric Mitterrand à Tunis déclenche la polémique sur le Net | Oumma.com
Rachid : le copain à Frédo

Éric a 10 ans. Il passe ses après-midi avec Rachid, son meilleur ami, plus vieux et surtout généreusement doté par la nature… Rachid soutire à Éric tout son argent pour le laisser admirer et caresser l’objet de sa convoitise… »
Remarques : Il existe une version pour le cinéma avec la participation de Frédéric Mitterrand, et une version légèrement différente sans lui pour les diffusions-TV
Grexit : La BCE est en train de débrancher la Grèce du système financier européen
Grèce : dernière aide avant la sortie ?
Lundi 13 août, des fonctionnaires de la commission européenne envoyaient les messages les plus réconfortants sur la prochaine émission obligataire de la Grèce. Mardi, Athènes devait lever plus de 3,1 milliards d’euros en bons du Trésor à très court terme pour faire face à ses besoins urgents, en attendant les 31,5 milliards d’euros promis dans le cadre de son deuxième plan de sauvetage. Comme prévu, tout s’est bien passé : le gouvernement grec a réussi à lancer la plus grosse émission obligataire depuis deux ans. Il a levé plus de 4 milliards d’euros, au taux de 4,43% à quatre mois. Les fonctionnaires seront payés, surtout l’échéance obligataire du 20 août, date à laquelle la Grèce doit rembourser 3,2 milliards d’euros à la Banque centrale européenne, sera bien honorée.
L’Europe souffle : son subterfuge a fonctionné…
Car tout avait été mis en place pour éviter un défaut de paiement désordonné. Au début du mois, la banque centrale européenne a autorisé la banque de Grèce à augmenter de 6 milliards d’euros son fonds d’urgence de liquidité destiné aux banques grecques, les dernières qui acceptent encore de la dette du pays. Celles-ci ont donc tiré sur ces nouvelles réserves pour acheter les bonds du trésor émis par le gouvernement d’Athènes, qui peut grâce à cet argent rembourser la banque centrale européenne. En comptabilité, cette circulation de l’argent où la main droite rembourse la main gauche s’appelle de la cavalerie et est lourdement condamnée par la loi. Mais l’Europe n’a plus les moyens de se montrer à cheval sur les principes : elle en est réduit à ces expédients pour donner l’illusion de la préservation en état du système.
Cette mise en scène pourrait cependant bien être une des dernières.
La BCE, sans le dire, est en train de débrancher la Grèce du système financier européen, comme l’attestent les derniers chiffres. Ainsi, celle-ci ne cesse de réduire ses financements aux banques grecques, coupées du marché interbancaire depuis près de trois ans. En juillet, les prêts de la banque centrale au système financier grec sont passés ainsi de 73,6 à 24 milliards d’euros. Soit une chute de 50 milliards en un mois.
C’est la banque de Grèce, qui a pris le relais, par le biais du fonds d’urgence de liquidité, qui, bien qu’inscrit dans les comptes de la banque européenne, est sur des bases nationales. En juillet, celle-ci a fourni par ce moyen 103 milliards d’euros aux banques grecques contre 62 milliards le mois précédent. Soit une hausse de 44 milliards d’euros en un mois.
«Ces chiffres illustrent un renversement sismique. La BCE semble avoir adopté une ligne dure au vu de l’ampleur des risques liés à la mise en œuvre des réformes du gouvernement grec. Cela ressemble à un signal d’un pas de plus vers la sortie pour la Grèce », note un analyste de Monument securities cité par le Guardian.
Certains voient, dans le revirement de la BCE, la main de la Bundesbank, alors que le débat a repris de plus bel en Allemagne sur l’exclusion –volontaire ou non– de la Grèce de la zone euro. Les partisans du Grexit trouvent de nouveaux arguments avec les dernières statistiques économiques grecques. Au deuxième trimestre, l’économie grecque a connu une nouvelle chute de 6,2%. En plus de deux ans, c’est presque 20% du PIB grec qui a été effacé, alors que le chômage atteint désormais 23% de la population active, et plus de 51% pour les jeunes.
Si la Grèce n’a pas encore atteint les sommets de la Grande dépression américaine des années 30 – le Pib américain avait alors chuté de plus de 30% et le chômage était de 27%– , elle est sur le chemin.
Le profond silence des émissaires de la Troïka (BCE, FMI, et Union européenne) depuis leur retour de leur mission à Athènes la semaine dernière, comme le fait d’avoir repoussé de plusieurs semaines leurs conclusions, ne laissent aucun doute sur le sujet : l’économie grecque est entraînée dans une spirale dépressive qui semble sans fin. Toutes leurs prévisions et leurs recommandations se révèlent erronées. Selon les plans de calculs de la Troïka , la dévaluation interne imposée à Athènes à coups de réformes sociales et fiscales devait se traduire par une récession de 4,5% sur l’ensemble de l’année . Aujourd’hui, certains se demandent si les 7,5% de récession annoncés par le gouvernement pour 2012 ne sont pas encore trop optimistes.
En dépit de l’échec manifeste –confirmé au Portugal, en Espagne, en Italie– , de la politique européenne pour sortir la zone euro de la crise, les dirigeants européennes ne démordent pas de leur ligne : on ne change pas une stratégie qui perd. Et la Grèce doit appliquer à la lettre les réformes qu’on lui impose et trouver les 11,5 milliards d’économies budgétaires exigées d’elle cette année. En attendant, le prêt de 31,5 milliards d’euros prévu dans le cadre du plan de sauvetage, qui devait être débloqué tout de suite après les élections, si les Grecs votaient bien, a de nouveau été repoussé. Au mieux, il ne sera débloqué qu’en octobre.
Chaque jour, de nouvelles déclarations allemandes augmentent le prix des concessions grecques à obtenir en compensation de cette aide. Lundi, le vice-président de la CDU au parlement, Michael Fuchs, a une nouvelle fois surenchéri dans un entretien au quotidien Handelsblatt. « Si l’Allemagne est convaincue que la Grèce n’a pas rempli ses obligations, alors nous utiliserons notre droit de veto. Même si le verre est à moitié plein (en matière de réformes grecques), cela ne suffit pas pour un nouveau paquet d’aides. L’Allemagne ne peut pas et ne va pas l’accepter», a-t-il expliqué. Cette intransigeance paraît calculée. Tout se passe comme si l’Allemagne, et une partie de l’Europe, voulait forcer la Grèce à sortir de l’euro, en posant des exigences toujours plus irréalistes économiquement et intolérables politiquement. Cette tentation semble circuler jusque dans les couloirs du gouvernement à Berlin, au point que l’hebdomadaire The Economist en a fait sa couverture cette semaine.
Sans que cela semble susciter la moindre réaction de la France, pourtant aussi concernée que l’Allemagne, en tant que deuxième contributeur de l’Europe.
“Septembre, mois de tous les dangers pour l’Europe”, commencent à écrire nombre d’éditorialistes. Entre les échéances grecques, la décision de la cour constitutionnelle de Karlrühe sur le mécanisme européen de stabilité prévue le 12 septembre, les élections aux Pays-Bas le même jour, les rendez-vous, en tout cas, se précisent.
Source : Grèce : dernière aide avant la sortie ? « Les Brindherbes Engagés
La Russie et l'OTAN en désaccord total sur la Syrie
La Syrie fait l'objet d'une guerre de propagande (Moscou)
La situation en Syrie fait l'objet d'une guerre de propagande où certains participants ne répugnent pas à utiliser des "procédés malhonnêtes", a déclaré mardi la porte-parole adjointe du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.
Elle commentait ainsi un article paru dans la version électronique du quotidien saoudien Al-Wattan Daily. Il s'agit d'une publication consacrée à une interview qui aurait été accordée par le représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient Mikhaïl Bogdanov.
"Cet article ne correspond pas à la réalité, car l'émissaire russe n'a accordé aucune interview. Force est de constater que la situation en Syrie fait actuellement l'objet d'une guerre de propagande où certains participants n'hésitent pas à utiliser des procédés malhonnêtes", a affirmé Mme Zakharova.
Selon la diplomate, "certains médias, qui ont opté dès le départ pour une présentation tendancieuse des événements en Syrie, vont jusqu'à dénaturer la position de la Russie, voire à pratiquer une désinformation ouverte".
La porte-parole adjointe de la diplomatie russe a mis en garde contre "toute interprétation fantaisiste" de la position de Moscou. D'après Mme Zakharova, une telle interprétation relève soit de l'incompréhension, soit de la provocation.
Selon Al-Wattan Daily, M. Bogdanov aurait déclaré que Bachar el-Assad était prêt à démissionner. Cette publication a immédiatement été reprise par certains médias occidentaux. Il est à noter que le quotidien saoudien a rapporté les paroles de l'émissaire russe sous forme de discours indirect.
Ces dernières années, Al-Wattan Daily a connu plusieurs changements de rédacteurs en chef. Les experts soulignent que ce facteur a sensiblement influé sur la politique rédactionnelle du quotidien, qui se classe aujourd'hui parmi les journaux "people".
Moscou appelle à une attitude impartiale envers les médias
Moscou appelle les organisations internationales et régionales, ainsi que les Etats ayant une influence sur l'opposition armée en Syrie à assurer une attitude impartiale envers les journalistes dans ce pays, a indiqué mardi Maria Zakharova, porte-parole adjointe de la diplomatie russe.
"Nous dénonçons le plus fermement possible les attaques terroristes visant les journalistes (…), estimant que les organisations internationales et régionales, ainsi que les Etats ayant une influence sur l'opposition armée (en Syrie, ndlr), ne peuvent y rester indifférents", a souligné la diplomate.
Et d'ajouter que l'attitude à adopter envers les représentants de tous les médias devrait être la même, et que ni la partialité, ni le "deux poids, deux mesures" n'y étaient de mise.
Selon Mme Zakharova, "Moscou est de plus en plus préoccupé par les attaques perpétrées par des groupes armés illégaux contre des représentants de médias syriens et internationaux".
De nombreux journalistes de médias d'Etat ont été attaqués et assassinés en Syrie depuis le début du conflit, en mars 2011. La chaîne satellitaire al-Ikhbariya syrienne a annoncé que quatre de ses employés avaient été enlevés le 10 août aux alentours de Damas. Selon la presse locale, le lendemain, un journaliste de l'agence officielle syrienne Sana y a été assassiné.
Selon l'Onu, en 17 mois de conflit syrien, 17.000 personnes, principalement des civils, ont trouvé la mort et plus de 120.000 autres ont quitté le pays. L'Occident et certains pays arabes insistent sur le départ du président syrien Bachar el-Assad, prétendant que cela arrêtera la violence. La Russie et la Chine; deux membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, s'opposent à toute intervention militaire extérieure en Syrie de crainte d'une aggravation du conflit.
La Syrie fait l'objet d'une guerre de propagande (Moscou) | International | RIA Novosti
Syrie: Moscou appelle à une attitude impartiale envers les médias | International | RIA Novosti
La transformation des déchets en énergie : une solution d'avenir
L’augmentation de la masse de déchets produits mondialement par les villes pourrait devenir une source d’énergie en les brûlant plutôt qu’en les enfouissant, une solution également gagnante en émissions de gaz à effet de serre.
par Tyler Falk
La quantité de déchets produits par les villes augmente à mesure que les populations urbaines continuent de croître. Alors que les décharges arrivent à saturation, les villes sont à la recherche d’alternatives.
La transformation des déchets en énergie est une solution qui gagne en popularité auprès des villes. D’après un nouvel article de Pike Research, d’ici 10 ans, les villes transformeront au moins 260 millions de tonnes de déchets en charge énergétique ou calorifique de base chaque année. Ce chiffre pourrait atteindre pas moins de 396 millions de tonnes par an, soit 429 térawattheures d’électricité.
« D’ici dix ans, la population urbaine qui ne cesse de croître dans le monde générera près de 3 milliards de tonnes de déchets municipaux solides par an, soit environ 240 gigawatts de potentiel énergétique inexploité », estime l’analyste Mackinnon Lawrence. « L’escalade dans la génération de déchets présente un choix cornélien aux responsables des pouvoirs publics: soit étendre la capacité des décharges existantes (une option peu attractive mais à bas coût dans de nombreux endroits), soit investir dans une nouvelle capacité de transformation des déchets en énergie, ce qui peut réduire le volume global des déchets qui finissent à la décharge. »
La Chine, qui devance les États-Unis en tant que pays générant le plus de déchets municipaux solides, étend rapidement ses installations de transformation des déchets en énergie. D’ici 2022, 54% de l’électricité générée par des systèmes de transformation des déchets en énergie proviendront de la région Asie-Pacifique.
Pourtant, le principe de ces systèmes n’est-il pas de brûler les déchets et donc de créer des émissions? Si, mais l’agence américaine de protection de l’environnement affirme que si les centrales électriques alimentées par les déchets municipaux solides « émettent certes du dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, la portion dérivée de la biomasse est considérée comme faisant partie du cycle naturel du carbone de la Terre ».
Dans une étude comparant la production d’énergie par les décharges et les systèmes de transformation des déchets en énergie, des chercheurs de l’agence de protection de l’environnement ont découvert que la combustion des déchets peut produire dix fois plus d’énergie que celle produite par les déchets enfouis. Du point de vue des émissions, c’est aussi la meilleure option. La production d’énergie par l’enfouissement des déchets produit deux à six fois plus d’émissions de gaz à effet de serre par unité d’électricité générée que la combustion des déchets pour créer de l’énergie.
Les villes transformeront 260 millions de tonnes de déchets par an en énergie | SmartPlanet.fr
Etats Unis : Les démocrates ont fait pour Wall Street ce que les républicains n’auraient jamais osé
Grondement de colère chez les démocrates
Après avoir évoqué le candidat républicain, disons un peu de bien du candidat démocrate. Lisons ce que pense l’ex président Jimmy Carter de l’actuel président Obama. Tous les deux étant de la confrérie démocrate. C’est un peu comme chez nous. Les démocrates seraient plus proches de la population à l’image des socialistes, mais ils ont fait pour Wall Street ce que Bush le républicain si honni n’aurait jamais osé. Idem avec Hollande qui fait passer le Pacte fiscal et soutient le MES (surtout pas de référendum) qui sont la traduction d’une future dictature de Bruxelles sur la France, via des institutions supranationales, directement pilotées par la Haute finance anonyme et vagabonde.Il est vrai que Barack Obama est Monsieur “Yes we can !”.
L’ancien président Jimmy Carter a signé une tribune dans le New York Times du 24 juin titrée Un bilan cruel et inhabituel. Il y déplore le bilan des Etats-Unis en matière des droits humains: “Les révélations selon lesquelles des responsables très haut placés choisissent pour cibles des personnes à assassiner à l’étranger, y compris des citoyens américains, ne sont que la plus récente preuve inquiétante de l’ampleur de la violation des droits de l’homme par notre nation”.
Si Carter ne mentionne pas explicitement le nom du président Obama, la politique qu’il dénonce est incontestablement celle poursuivie par l’occupant actuel de la Maison Blanche. Selon Carter, la politique américaine actuelle de lutte contre le terrorisme est en violation de 10 des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, ce qui par implication fait de M. Obama un criminel de guerre.
Il s’en prend aussi à d’autres mesures anticonstitutionnelles de la nouvelle loi sur la défense (NDAA), comme la détention indéfinie de citoyens américains sans mise en accusation ou procès, alors qu’Obama avait personnellement insisté sur son insertion dans la loi. (Source : EIR)
Grondement de colère chez les démocrates « L.I.E.S.I.