vendredi 3 août 2012

Une guerre régionale entre l' Iran et la Turquie a t elle failli éclater à cause de la Syrie ?

Les Iraniens ont tout simplement de la suite dans les idées. Si la Syrie tombe, l’Iran va se retrouver tout simplement cernée le long d’un arc nord-ouest, coupée du Hezbollah. Et ils savent pertinemment qu’ils constituent la prochaine cible de l'OTAN et de ses sbires barbus.



Comme la meilleure défense, c’est l’attaque, les Iraniens ont envoyé un massage très clair à Washington via leur valet Erdogan, « Nous n’attendrons pas bêtement de voir vos avions nous survoler, vos navires bloquer nos ports et vos chars s’aligner le long de nos frontières pour commencer à réagir. Vous attaquez la Syrie, nous vous attaquons.
 Avec la Russie et la Chine derrière, qui se feront un plaisir de vous enfoncer dans le pétrin  »



Difficile de savoir si la Russie a effectivement livré à la Syrie ou pas des batteries de missiles anti-aériens S-300 , ainsi qu’à l’Iran. Il n'est pas certains que les Russes voudraient aller jusque là, si l’on tient compte des déclarations de Poutine lors de sa visite en Israël.
Mais il y a toujours le HQ-15 chinois, la version « piratée » du S-300
missiles chinois HQ 15, l’équivalent du S 300 russe assemblé sous licence en Chine 


Le quotidien de Damas al-Watan s’est fait l’écho, lundi 30 juillet, d’une récente et ferme « mise en garde » de l’Iran au Premier ministre turc Erdogan, le dissuadant de tenter quoi que ce soit de militaire contre la Syrie.

Qu’écrit al-Watan ? «La Turquie a reçu au cours des dernières heurs des mises en garde très fermes et le message suivant « Gare à vous si vous changez les règles ! ». Al-Watan s’appuie sur les confidences d’un diplomate arabe, non identifié. « Ankara se préparait, ajoute le quotidien syrien, aux côtés des États-Unis, à intervenir, militairement, dans le dossier syrien, en utilisant le dossier kurde, comme un prétexte, mais l’Iran a mis fin aux rêves turcs ».

La République islamique aurait donc informé Ankara qu’elle « ripostera, très durement, contre toute agression, à l’intérieur du territoire syrien, et que l’Iran réactiverait (le cas échéant) l’accord de défense commune signé avec la Syrie », écrit encore Al-Watan. Le diplomate arabe qu’il a sondé estime qu’il s’agit là d’une « réponse claire aux dernières menaces du Premier ministre turc ». 

Le mystérieux  diplomate  a encore précisé que « la Turquie s’est mise d’accord avec les États-Unis sur une intervention frontalière limitée, dans le Nord de la Syrie, et, notamment dans la province d’Alep, en vue de créer une zone tampon ».

La diplomatie discrète plus franche que l’officielle

Un langage aussi « viril » et aussi peu diplomatique de l’Iran est-il plausible ? Oui  dans des échanges « off » et informels. Rappelons que Recep Tayyep Erdogan a accusé, le 26 juillet, Damas, d’avoir « confié » plusieurs zones du Nord de la Syrie au PKK, et prévenu qu’Ankara pourrait intervenir, en Syrie, contre ces rebelles kurdes de Turquie. Les rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL), dont le quartier général est en Turquie, tentent de gagner la bataille, dans la ville d’Alep, en vue justement de créer une « zone sécurisée », dans le Nord syrien. Le diplomate arabe cité par al-Watan est présenté comme issu d’un pays dont le gouvernement est partisan du régime du Président Bachar al-Assad, ce qui réduit les possibilités : Liban, Irak ou éventuellement Algérie ou Mauritanie.

En tous cas cet éventuel avertissement iranien à Erdogan s’inscrit bien dans le droit fil de la récente déclaration – mardi 24 juillet – d’un dirigeant des Gardiens de la Révolution iraniens, Masoud Jazayeri. Celui-ci avait affirmé à l’agence iranienne Fars que son pays se tiendrait sans ambigüité aux côtés de la Syrie en cas d’agression militaire turco-occidentale. C’est vrai que le ciel demeure chargé d’électricité au-dessus de la Syrie, mais les paratonnerres existent.






L'Iran a-t-il tenu un langage "viril" à Erdogan ? InfoSyrie

BHL à François Hollande : où est ma guerre promise ?

Syrie – BHL Charia Express

                                      François, tu m'as promis la guerre j'ai eu la paix !

Le dandy narcissique parisien Bernard-Henri Lévy est « déçu » par la gestion du dossier syrien par Hollande. BHL somme Hollande de tenir ses promesses et d’agir au plus vite pour trouver une sortie de crise. « Ce dont je suis sûr, c’est qu’il n’a pas fait ce qu’il avait promis le 29 mai sur France 2. Il parlait ce soir-là de ‘chasser’ Bachar al-Assad. Et il n’excluait pour cela aucun moyen, même militaire. Nous sommes loin du compte », raconte BHL.


BHL se dit donc « déçu » par Hollande et par sa passivité. « Devant ce qui restera peut-être comme la grande épreuve historique, politique, morale, du quinquennat, cet attentisme, ce flot de bonnes paroles sans effet, ce n’est plus possible », raconte BHL.


Rappelons tout de même que la maladresse française n’a rien apporté de positif à la Lybie et que suite à cette maladresse les réseaux terroristes islamiques sévissent en et autour de la Lybie. BHL soutien maintenant des insurgés musulmans syriens en grande partie intégristes. 
 www.dreuz.info


BH..qui ?
Nous connaissions sa position, mais une confirmation une fois de temps en temps pourra peut-être permettre d’en éveiller un peu certains…. Attention tout de même, je met l’article mais précise que la propagande est ici totale, en particulier du au fait qu’il s’agisse ici de BHL qui est considéré comme étant un philosophe, aussi crédible que le fait que Sophie Favier puisse être académicienne, sans critiquer spécifiquement Sophie Favier… Et il y a mieux, encore plus lourd, jugez par vous même, je cite: « Je pense que les Russes et les Chinois sont en train de changer de position, ils en donnent des signes multipliés. Ils sont en train de le faire non pas parce qu’ils sont en train de se convertir à la morale humaniste universelle, mais (sic…) parce qu’ils s’associent aux assassin ». Fallait oser la dire cette connerie là !
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/08/01/bhl-une-intervention-en-syrie-est-inevitable/

Etats Unis d'Europe : Michel Barnier estime indispensable une fédération européenne d'ici 2016

La France et les nations, c'est fini tout ça ! (même si vous n'êtes pas d'accord)


Pour Michel Barnier, l'Union européenne doit se transformer en profondeur ou disparaitra. L'entretien publié dans le quotidien Libération, vendredi 3 août, expose la vision à moyen terme du commissaire au Marché intérieur, issu des rangs de l'UMP. Pour le Français, il n'y a aucun doute : "Il s'agit d'aller vers une fédération européenne, car la crise à montré qu'on ne pouvait pas s'en sortir tout seul." 


Briser le cercle infernal En plus des habituelles intégrations économique, financière ou industrielle, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy est favorable à l'émergence d'une réelle démocratie européenne avec "de nouvelles institutions, comme un ministre des finances ou un président de l'Union élu par le Parlement européen avant de l'être au suffrage universel".  


Michel Barnier considère que les Européens doivent aller vite et fixe 2016 comme date butoir. "Le temps nous est compté." (schnell restez groupir PIIGS !).
A plus court terme, ses services vont travailler tout l'été d'arrache-pied sur la proposition d'union bancaire que la Commission doit présenter au début du mois de septembre. "Si on soutient collectivement nos établissements, il est logique qu'on les surveille collectivement. En outre, cela permettra de briser le cercle infernal qui voit la dette bancaire alimenter la dette publique".  
Punir pénalement Dès janvier 2013, Michel Barnier prévoit qu'un superviseur intégré unique soit mis en place à l'échelle de la zone euro. La tâche sera confiée à la Banque centrale européenne. Petites ou grandes, toutes les banques doivent être concernées par cette supervision, estime le commissaire. "Notre objectif est que l'union bancaire au sein de la zone euro soit complète courant 2013." 


Pour éviter que la BCE n'ait à prendre des décisions politiques lors de crises bancaires, "une autorité de résolution" (le politburo ?) , qui pourra s'appuyer sur le mécanisme européen de stabilité, est aussi à l'étude.  Dans le même temps, M. Barnier rappelle sa volonté d'aller plus loin dans la régulation des marchés et juge nécessaire de punir "pénalement" ceux qui les manipulent, faisant référence au scandale du Libor.  


Jean-Sébastien Lefebvre


Source : euractiv.fr

Quand Youtube révèle aux américains leurs petits monstres sans morale


Qu'est-il arrivé aux enfants américains ? Partout aux États-Unis les gamins agissent comme des monstres à moitié fous, mais la plupart des gens semblent penser que c'est ''normal''. Les enfants américains d'aujourd'hui sont égoïstes, nombrilistes, sadiques, cruels, irrespectueux, désobéissent à leurs parents, ingrats, vantards, impitoyables, incroyablement brutaux et ne possèdent que très peu de self-control. Ils se croient autorisés à tout faire mais ne veulent nullement travailler. Ils sont totalement accro aux distractions et n'ont qu'une très faible notion du dévouement. Exercer une discipline sur les enfants n'est pas considéré comme ''politiquement correct'' dans l'Amérique d'aujourd'hui et avec les années qui passent ces petits bons à rien ne s'améliorent pas. À quoi va donc ressembler notre pays quand tous ces gamins hors de contrôle auront grandi ? 

J'ai posté ci-dessous une vidéo qui va probablement vous mettre très très en colère. C'est une vidéo avec deux petites brutes d'une quinzaine d'années qui torturent un petit garçon de 10 ans à l'arrière d'un car scolaire. Ce qui aggrave le cas est que ce garçon est handicapé. 

La brève vidéo ne montre que certains moments-clé mais la vérité est que ces brutes ont physiquement abusé de ce pauvre garçon pendant les 40 minutes de trajet. Ils ont constamment proféré des insultes raciales et sexuelles et à un moment ils ont appliqué la flamme d'un briquet sur sa peau ce qui l'a fait hurler de douleur. 

Cette vidéo est le parfait exemple de ce qui ne va pas avec les gamins américains d'aujourd'hui... 

Cela n'a pas été malheureusement un accident isolé. 

La vérité est que ce genre de scène infernale se joue tous les jours dans les cars scolaires américains. 

Dans un précédent article, je parlais d'une vidéo incroyablement choquante qui montrait un groupe de scolaires se moquant d'une surveillante de car d'un certain âge de manière si rude, qu'elle éclata en sanglots.
(les paroles ne sont compréhensibles que par des anglophones avertis)


La vidéo a été vue plus de 8 millions de fois sur Youtube. 

Il est temps de regarder la réalité en face - les enfants américains sont vraiment, vraiment dérangés. 

C'est une des raisons pour laquelle j'encourage les parents à ne pas mettre leurs enfants dans les écoles d'état. Je suis allé dans des écoles publiques toute ma scolarité et elles étaient déjà assez horribles à l'époque. Je ressens comme vraiment mauvais qu'un enfant doive endurer l'enfer que nous appelons ''écoles publiques'' aujourd'hui. 

Il existe malheureusement des exemples sans fin du manque de contrôle des enfants américains. 

Par exemple, des adolescents jouent maintenant dans toute l'Amérique à ce qui se nomme ''jeu du KO''. 

L'idée est de choisir au hasard quelqu'un dans la rue et de savoir qui va le renverser et le mettre KO le premier. 

La suite provient d'un article sur un incident récent à Chicago où un groupe d'ados a réellement tué un homme âgé en jouant au jeu du KO...
Trois adolescents accusés d'avoir tué un père de 62 ans à West Rogers Park jouaient au jeu appelé ''Renverse-le et mets-le KO'' tout en s'enregistrant eux-mêmes en train de lui défoncer le visage, a dit le procureur.
Malik Jones, 16 ans, Nicholas Ayala, 17 ans et Anthony Malcolm, 18 ans ont été attrapés après que la vidéo filmée par Jones montrant l'attaque à coups de poing sur la personne de Delfino Mora ait été postée sur la page Facebook de Jones, selon les autorités.
Les trois ados jouaient à un ''jeu où l'attaquant met à terre une innocente victime et lui donne des coups de poing et va même jusqu'à le dévaliser,'' a déclaré l'avocat Terry Clancy au juge du tribunal.
Est-ce que vous aimeriez en marchant dans la rue un jour et vous faire sauvagement attaquer sans raison par un groupe d'ados qui essaient de vous mettre KO ? 

Quelque chose a changé en Amérique. 

Notre pays devient très malade et tordu. 

Pendant ce temps nos gamins deviennent aussi incroyablement stupides. 

Par exemple, selon une étude menée par la Société Nationale Géographique, seulement 37 % de tous les américains entre 18 et 24 ans peuvent trouver l'Irak sur une carte. 

Il y a malheureusement de nombreuses autres études montrant combien stupides sont devenus nos enfants. 

Ce qui est publié ci-dessous est un extrait d'un récent article que j'ai écrit, intitulé ''Définitivement bêtes : vous serez absolument étonné par les choses que les élèves de collège ne connaissent pas''...
Ce qui suit, ce sont certains résultats absolument étonnants d'une étude menée il y a quelques années par le département de l'éducation...
Seuls 43 % des élèves de la totalité des collèges américains savaient que la guerre de sécession s'est déroulée un jour entre 1850 et 1900.
Plus d'un quart des élèves de la totalité des collèges américains pensaient que Christophe Colomb avait fait son célèbre voyage à travers l'Atlantique après 1750.
Approximativement un tiers des élèves de la totalité des collèges américains ne savaient pas que la constitution des États-Unis d'Amérique garantit la liberté d'expression et la liberté de religion.
Seuls 60 % des étudiants américains savaient que la Première Guerre Mondiale s'est passée un jour entre 1900 et 1950.
Êtes-vous surpris ? 

Vous ne le devriez pas. 

Toute personne qui ne peut voir qu'il y a quelque chose de fondamentalement perverti avec les enfants américains en ce moment est complètement aveugle. 

Il y a pourtant des exceptions. Il y a des jeunes gens qui sont absolument extraordinaires. 

Mais dans la plupart des cas, les rejetons américains sont en mauvaise posture. 

Non seulement ils sont stupides et violents, ils sont aussi sexuellement très actifs. 

Aux États-Unis aujourd'hui, 47 % de tous les élèves de collège ont eu des relations sexuelles. 

Toute cette sexualité libre a des conséquences très négatives. 

Par exemple, les États-Unis ont le taux le plus élevé de toute la planète de grossesses entre 12 et 18 ans. 

Est-ce quelque chose dont nous devrions être fiers ? 

Aux États-Unis aujourd'hui, une adolescente sur quatre est victime d'une MST (= maladie sexuellement transmissible). 

Et il n'y a pas de traitement pour certaines de ces maladies. Elles peuvent être soignées, mais ces jeunes filles les garderont toute leur vie. 
Êtes-vous prêts pour d'autres chiffres choquants ? 

Les statistiques suivantes proviennent d'une étude faite par Tyra Banks sur des adolescentes...
  • En moyenne, les filles perdent leur virginité à 15 ans.
  • 14 % des ados qui ont des relations sexuelles disent que ça se passe à l'école.
  • 52 % des interrogés disent qu'ils n'utilisent pas de protection pendant les relations sexuelles.
  • Une sur trois dit qu'elle craint avoir une MST.
  • 24 % des ados avec MST disent qu'ils continuent à avoir des relations non protégées.
  • Une jeune fille sur cinq dit qu'elle veut être une mère adolescente.
Nos garçons ne font pas mieux. 

En fait, nos garçons font probablement encore pire que nos filles. 

Dans un article précédent, je citais un récent article du Business Insider qui faisait une liste de statistiques étonnantes sur des garçons américains...
En 2011, les scores d'aptitude aux tests scolaires étaient les pires qu'ils avaient vu en 40 ans.
Même Hollywood s'en est emparé : des films comme Failure to Launch (''Playboy à saisir'' en France), Knocked Up (''En cloque'') et Jackass (film dérivé d'une série TVdébile) mettent en scène les inepties de cette génération.
Une recherche montre que les gars ne sont pas intéressés à jouer les maris, les pères ou les maîtres de maison.
Les garçons sont quatre à cinq fois plus enclins que les filles au déficit d'attention et à l'hyperactivité, selon le centre national des stats pour l'éducation. Deux tiers des élèves des programmes d'éducation spéciaux sont des gars.
Les garçons passent en moyenne 13 heures par semaine à jouer à des jeux vidéos. Pour les filles, la moyenne est de 5 heures. La moyenne des jeunes américains passera 10.000 heures à jouer aux jeux vidéos jusqu'à l'âge de 21 ans. C'est deux fois plus de temps passé que pour préparer leur bac.
Les garçons au collège passe en moyenne deux heures par semaine à regarder des films porno. Les hommes ne peuvent échapper au porno : 13.500 longs métrages porno sont sortis en 2011, comparés aux 600 films hollywoodiens.
Les chercheurs prétendent que la pornographie sur internet entrave la capacité des jeunes garçons à former des relations romantiques signifiantes parce qu'ils considèrent leur partenaire comme un objet.
Il est prédit que 60 % des bacheliers seront des bachelières en 2016.
Après avoir lu tout cela, y-a-t-il encore quelqu'un qui doute qu'il y a quelque chose de fondamentalement pourri avec les enfants américains ? 

Il est vraiment triste de voir ce qui va arriver pour les futures générations. 

Quelle est donc la cause de tout cela ? 

Il y a bon nombre de facteurs bien sûr, mais l'éclatement de la famille est définitivement l'un d'entre eux. 

Selon un centre de recherches, seulement 50 % de tous les américains âgés d'au moins 18 ans sont actuellement mariés. 

En 1960, 72 % chez tous les adultes américains étaient mariés. 

Les États-Unis possèdent de loin le taux le plus élevé de divorces au monde et l'Amérique possède aussi le pourcentage le plus élevé de ménages isolés (= une seule personne au foyer) de toute la planète. 

Nos familles sont faibles et elles le deviennent de plus en plus, et nos enfants en souffrent. 

C'est ce type d'environnement qui produit des monstres comme James Holmes. Quand les fondations de la société s'effondrent, les gens n'ont plus de repères. 

Ne laissez pas ceci arriver à votre famille ou à vos enfants. Dans un monde qui devient encore plus fou et plus instable chaque jour qui passe, il y a besoin plus que jamais d'amour et d'une famille. 

Quoi donc penser du comportement des enfants américains ces temps-ci ?

Max Keiser – l' Europe asservie par la dette

Max Keiser : ’’Les gouvernements exécutent les ordres des banques’’


NDLR : pour la traduction de "3 trillions of dollars" utilisé dans la source anglaise, lire "3.000 milliards de dollars" et non pas "3 milliards de milliards de dollars". Idem pour toutes les occurrences de "trillions" utilisées par les intervenants.

Tout ça va finir très très très mal, sans compter qu’un grand nombres de personnes ne vont pas du tout comprendre ce qu’il se passe autour d’eux, le monde tel que la majorité le conçoit va disparaitre comme un mirage...Mouvements de paniques, expeditions punitives, sucides de masses..etc 
En bref, cela risque d’être vraiment pas beau, pour ne pas dire horrible et cauchemardesque "l’enfer sur terre". 
Par contre, j’ai un doute sur les corps militaires (ex-armées, police, gendarme etc) qui risqueraient bien de s’improviser en milice organiser ! vu qu’il ni aurait plus de système de rémunération qui aurait pour but de continuer à les faire "obéir".

Du genre "Rejet militaire du plan d’austérité de Mariano Rajoy" Communiqué de l’Association Unifié des Militaires Espagnols (AUME) Sous-titré en français 

En Syrie l'OTAN sous traite la guerre aux terroristes d' Al Quaida

« SOUS NOS YEUX »
L’Occident et l’apologie du terrorisme



par Thierry Meyssan
Cette nouvelle chronique de Thierry Meyssan est consacrée à l’analyse et au commentaire d’une déclaration officielle ou d’un document d’actualité. Toujours attentif aux silences autant qu’aux paroles, il observe cette semaine le renversement doctrinal des Occidentaux face au terrorisme.



Le Conseil de sécurité s’est réuni peu après l’attentat du 18 juillet qui a décapité le commandement des forces de sécurité syriennes. Certes, les deux séances qui ont suivi portaient sur les propositions de résolution des Occidentaux et de la Russie. Néanmoins, il revenait au Conseil de condamner le principe de l’action terroriste, comme il fait toujours en pareille circonstance. L’usage est d’adopter unanimement une déclaration et de la faire lire par le président en exercice du Conseil, en l’occurrence le Colombien Nestor Osorio. La courtoisie veut que l’on présente ses condoléances à l’État-membre qui vient d’être frappé.


Pourtant le Conseil est resté silencieux. Les Occidentaux ont refusé d’appliquer à la Syrie un des principes de base des relations internationales : la condamnation du terrorisme. Pis, dans leurs déclarations respectives, les dirigeants allemands, britanniques, états-uniens et français ont condamné les victimes, les ont rendues responsables de la violence dont elles ont été l’objet, et ont réaffirmé leur soutien à ceux qui ont perpétré l’attentat. Et encore : les médias occidentaux se sont appliqués à salir la mémoire des victimes, comme si leur mort ne suffisait pas à étancher leur soif de sang syrien.


Personne ne doute que le terrorisme en Syrie soit commandité par l’OTAN et le CCG, mais jusqu’à présent cela se faisait en toute hypocrisie. Ne pouvant bombarder et raser le pays du fait du double veto russe et chinois, les Occidentaux et leurs partenaires arabes faisaient saigner le pays en attendant de le faire attaquer par des mercenaires. Il y eu certes l’épisode du 12 février : l’appel au jihad d’Ayman al-Zawahiri. Tout d’un coup, l’OTAN, le CCG et al-Qaida poursuivaient le même objectif. Cependant, faisait-on remarquer à Bruxelles, les déclarations du cheikh égyptien n’engagent que lui, elles ne valent pas d’être commentées, et l’OTAN ne va pas réviser ses positions en fonction de ces fatwas. Ce raisonnement n’était pas convaincant, car il éludait la question des objectifs communs aux champions autoproclamés de la démocratie d’une part et de l’islamisme d’autre part, mais les apparences étaient sauves. Cette fois, c’est différent. Les Occidentaux assument leur liens avec les terroristes.


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Crise de la dette : La BCE fera tout...tout ce qui est autorisé (par les allemands)



On se rappelle qu'au cours des derniers jours, tous les médias français et euro-atlantistes ont livré une formidable offensive médiatique pour expliquer que l'euro était une nouvelle fois sauvé.


On a ainsi asséné en boucle à tous les Français que M. Draghi, 
Mme Merkel, M.Hollande et M. Monti étaient tous les quatre tombés d'accord pour affirmer leur détermination à « tout faire pour protéger la zone euro ».


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UNE CHORÉGRAPHIE MINUTIEUSE, PROBABLEMENT ÉLABORÉE
PAR UNE AGENCE DE MANIPULATION DE L'OPINION
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Cette formule sacramentelle avait d'abord été lancée par M. Mario Draghi, président de la BCE, qui avait promis, le 26 juillet au cours d'une conférence londonienne dont j'ai rendu compte, 
de « tout faire pour préserver l'euro ».
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/26/20002-20120726ARTFIG00643-draghi-promet-de-tout-faire-pour-preserver-l-euro.php


Dès le lendemain, une rencontre Merkel-Hollande à l'Élysée se terminait par la publication d'un communiqué écrit dans lequel la France et l'Allemagne affirmaient qu'elles sont « déterminées à tout faire pour protéger » la zone euro, et réaffirmaient « la nécessité d'une mise en œuvre rapide des conclusions du Conseil européen des 28 et 29 juin derniers ». 
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/27/hollande-et-merkel-prets-a-tout-pour-sauver-la-zone-euro_1739400_3234.html


Enfin, le bon élève François Hollande a resservi une troisième fois le même mot d'ordre hier, 31 juillet, à l'issue d'une rencontre avec Mario Monti, président du Conseil italien et ancien de Goldman Sachs : « Nous rappelons notre volonté de tout faire pour que les décisions du Conseil européen soient appliquées, pour que la zone euro soit défendue, préservée et consolidée, que nous puissions travailler à son intégrité. »
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/31/20002-20120731ARTFIG00461-hollande-et-monti-tout-faire-pour-preserver-l-euro.php


Bien entendu, tout ce scénario n'est pas tombé du ciel et n'est pas le fruit d'une série de coïncidences. Il a obéi à une chorégraphie très précise, probablement élaborée par une agence de manipulation de l'opinion, visant à faire croire aux opinions publiques et aux marchés financiers, que « l'euro est sauvé » pour la 20ème fois depuis deux ans. 


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OUI MAIS.... LE DIABLE EST DANS LES DÉTAILS
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Seulement voilà. De la même façon qu'on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif, on ne peut pas forcer les Allemands (ni les Néerlandais ni les Finlandais qui les soutiennent) à se laisser ruiner pour assurer la rentabilité des banques installées en Espagne, conformément aux décisions prises à la Maison Blanche et aux directives de Goldman Sachs Incorporated.


C'est pourquoi tout ce cirque n'a pas fait bouger d'un centième de millimètre la position allemande, qui s'en est tenue encore et toujours à la même ligne.


Aujourd'hui même, M. Geörg Streiter, porte-parole du gouvernement allemand, a mis une nouvelle fois les choses au point lors de sa conférence de presse hebdomadaire. 


Pressé de question par les journalistes sur ces déclarations tonitruantes de Draghi, Merkel, Hollande et Monti de la semaine dernière, le porte-parole du gouvernement de Berlin a confirmé que 
« l'Allemagne est prête à tout faire pour sauver la zone euro, mais dans les limites de ce qui est autorisé. »


Et d'enfoncer le clou : « Tout signifie tout ce qui est autorisé. »
Léger "détail", à ne pas perdre de vue....


En d'autres termes, l'Allemagne reste totalement opposée aux eurobonds et à l'attribution d'une licence bancaire au Mécanisme européen de stabilité (MES), qui lui permettrait de pouvoir emprunter auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Et elle se prévaut pour cela d'une excellente raison : c'est tout simplement interdit par les traités européens que l'Allemagne a raifiés. Point. 


« Une licence bancaire pour le MES ne fait absolument pas partie de nos projets », a ainsi confirmé M. Streiter, pour la énième fois, reprenant ainsi ce que le ministère allemand des Finances avait déjà répété la veille : « Le MES n'a pas de licence bancaire et nous ne voyons pas la nécessité de lui en donner une tandis que la banque centrale allemande a jugé que cela conduirait à faire financer les déficits publics par la BCE, ce qui lui est interdit par son mandat.»


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LES MALENTENDUS CULTURELS DES DIRIGEANTS EUROPÉISTES
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Que retenir de ce nouveau développement ? Eh bien, comme toujours, que les dirigeants européistes qui ont l'Europe à la bouche sont en réalité d'une indifférence totale (sinon d'une méconnaissance absolue) à l'égard de la diversité vraie des peuples d'Europe. MM. Draghi, Hollande, Monti, n'aiment pas l'Europe véritable, ils s'en fichent. Ils ne font semblant qu'aimer une chimère politique nommée "construction européeen", et cela afin d'assurer leurs carrières politiques sous les auspices de Washington et de l'oligarchie financière qui tient les finances et les médias. Ce qui n'est pas la même chose !


MM. Holllande, Draghi et Monti, sont pétris des cultures française et italienne, d'origine latine. Ils sont de ce fait habitués aux formules oratoires ronflantes mais qui ne veulent rien dire, et aux compromis politiciens qui trompent tout le monde. Plus encore, ils ont l'idée très ancrée qu'un traité écrit est une sorte d'aimable document qui sert à faire joli, mais que l'on peut transformer en torchon sur lequel s'essuyer les pieds à la moindre occasion.


Mme Merkel, et les dirigeants allemands qui l'entourent, tout comme les dirigeants finlandais et néerlandais, ne relèvent pas du tout de la même aire culturelle. 


Les actuels Pays-Bas, Finlande et Allemagne (exceptée la partie rhénane) n'ont pas été conquis par Rome, ne relèvent pas de la latinité. Ils sont devenus protestants, dans leur majorité, à la Renaissance. Ce sont des peuples de droit écrit, qui se méfient comme de la peste de la volubilité, de la superficialité et du manque de sérieux qu'ils prêtent volontiers aux "pays du sud" de l'Europe.


Mme Merkel est originaire d'Allemagne du nord. Elle est la fille d'un pasteur et théologien protestant allemand, et d'une mère institutrice. Le couple, qui vivait à Hambourg, en Allemagne de l'Ouest, est allé s'installer délibérément en RDA en 1954, alors que l'écrasante majorité des Allemands qui émigraient faisaient le chemin inverse. 


Mme Merkel n'est donc pas une femme qui a été élevée dans une famille rigolote. Elle n'a pas été éduquée dans le goût de la frivolité parisienne, ni dans celui de la Commedia dell'arte napolitaine. 


Ainsi, lorsque Mme Merkel, fille de théologien protestant allemand, dit qu'elle est disposée à « tout faire », il va de soi - dans son esprit et dans tous ceux qui sont avec elle -, que ce « tout » signifie évidemment « tout ce qui est autorisé ». Et rien d'autre. C'est ce qu'a rappelé sèchement le porte-parole de la Chancellerie aujourd'hui. 


L'adjectif indéfini « tout » et l'expression « tout faire » sont polysémiques, c'est-à-dire qu'ils peuvent signifier plusieurs choses différentes à la fois. 


C'est un "détail" qui a échappé au trio Draghi-Hollande-Monti, mais qui n'a pas échappé aux Allemands. Car les Allemands sont habitués à prêter une très grande attention aux détails, et cela depuis leur plus tendre enfance. C'est ce que leur enseigne le dicton allemand célèbre : "Der Tefel liegt im Detail" : le Diable réside dans les détails. C'est-à-dire que la difficulté, l'échec, la réussite, de toute entreprise dépendent du souci que l'on porte à l'étudier dans le moindre détail.


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CONCLUSION : LES DIRIGEANTS EUROPÉISTES SONT D'ACCORD... POUR CACHER LEURS DÉSACCORDS FONDAMENTAUX.
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Sans doute Mme Merkel est-elle suffisamment intelligente et cultivée, et son entourage aussi, pour savoir que la formule « tout faire pour protéger la zone euro » serait interprétée avec emphase et sans-gêne par ses interlocuteurs fanfarons et latins. 


Mais qu'est-ce qui l'empêche de faire plaisir à ce trio masculin Draghi-Hollande-Monti, en les laissant "faire les beaux" devant les caméras de leurs électeurs respectifs ?


Sans doute bien plus fine que ce trio de matamores, Mme Merkel doit prendre un plaisir raffiné et muet, comme un auditeur silencieux d'une cantate de Bach, à les voir tomber ainsi dans le panneau qu'elle leur tend. 


Elle est d'accord pour afficher avec eux un accord de façade, mais c'est tout. Pour le reste, elle reste parfaitement maîtresse des événements car elle sait mieux que quiconque rien ne peut se faire sans l'accord de l'Allemagne.


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http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_Berlin_pret_a_faire_tout_ce_qui_est_autorise_pour_sauver_la_zone14010820121500.asp?

L' Europe de Bruxelles c'est du Madoff sauf que c'est légal

Europa , la catin du taureau de Wall Street



« L’Europe c’est comme Madoff, sauf que c’est légal. » C’est le commentaire que nous venons de lire sur un site internet. Il est parfaitement exact. Sauf que l’affirmation devrait être étendue au fonctionnement cancérigène de tout le système financier et monétaire international, avec des métastases – des mini-Madoffs – qui s’étendent de plus en plus rapidement en France.


Nous sommes en effet plongés dans une économie de jeu et de paris financiers où non seulement la substance du travail et de l’économie se trouve détruite, mais surtout l’esprit même des gens qui y vivent et en vivent. De proche en proche, le désir d’acquérir du pouvoir et des biens aussi vite que possible gagne la population. La cupidité et la fraude s’installent sans scrupules. L’exemple venant d’en haut, les moutons de Panurge suivent le mouvement et se précipitent dans l’océan où les requins les attendent. Question : votre propre cupidité, votre désir de posséder ne vous rendent-ils pas vous aussi vulnérable ?


Rappelons les faits : le scandale Madoff reste la plus grande escroquerie financière privée de l’histoire. L’Américain avait organisé une chaîne de Ponzi – l’on rémunère les premiers clients avec l’argent escroqué aux nouvelles victimes, jusqu’à que la pyramide s’effondre – portant sur 65 milliards de dollars. Cependant, l’on ne nous parle pas de la grande escroquerie publique, la « mère de toutes les escroqueries » de la mondialisation financière. Il s’agit de l’émission à tout va de crédit par paquets de milliers de milliards pour parier sur des prix en ne tenant compte que de leurs variations, sans considérer la valeur sociale sous-jacente des biens que ces prix représentent.


Aujourd’hui, dans le monde, la somme en jeu sur les produits dérivés, qui sont des paris sur les prix futurs de tout, atteint 600 000 milliards de dollars. Les proportions par rapport au scandale Madoff sont édifiantes.


En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) porte à son bilan environ 4000 milliards d’euros de titres sans valeur ou presque, acquis pour renflouer les grandes banques, alors que son capital n’atteint que 10,6 milliards. Aucun risque, dit-on, puisque c’est une banque de plusieurs Etats et que les Etats ne tombent jamais en faillite. On peut donc émettre des crédits à tout va. C’est ce que nous disent M. Hollande, M. Draghi et Mme Merkel en proposant que la Banque centrale européenne achète les obligations des Etats menacés de banqueroute aux banques qui en possèdent et que les « fonds de secours » (Fonds européen de stabilité financière ou le futur Mécanisme européen de stabilité) achètent de leur côté les obligations des Etats aux Etats eux-mêmes ou même aux banques. Jusqu’au moment où la confiance dans l’euro et les Etats membres s’effondre et que la pyramide s’écroule.


Les petits Madoffs qui se multiplient en France ne sont que les reflets de cette décomposition générale. Leur nombre devrait faire peur : le Madoff Apollonia, une société de défiscalisation d’Aix-en-Provence avec un dossier de plus d’un milliard d’euros portant sur la vente de logements surévalués ; le Madoff DO conseil, sur la côte d’Azur, avec plus de 38 millions d’euros détournés ; le Madoff des stars et des joueurs de football, le Madoff du Boulonnais, le Madoff de Touraine… Dans tous les cas, on y trouve des banques qui ont regardé ailleurs, des employés complices ou d’anciens employés de banque ou de sociétés d’assurance.


Il faut arrêter la machine infernale, car on ne peut survivre auprès d’un cadavre financier en voie de décomposition. On parle de séparation de banques à Londres, à New York et même à Berlin. M. Hollande, lui, ne tient pas ses promesses du Bourget. Mobilisons-nous pour qu’il arrête de servir ceux que M. Strauss-Kahn servait en son temps ! Il y va de notre vie même.


Jacques Cheminade

BCE : Mario Draghi fait pschiit les bourses se dégonflent

Dans la série « J’aurais-mieux-fait-de-me-taire », Mario Draghi a fait très fort ce 2 août 2012 : il a mis à bas en quelques minutes tout l’échafaudage communicationnel qu’il avait bâti depuis une semaine, avec MM. Monti et Hollande, pour enfumer les opinions publiques et les marchés financiers.
Retour sur une journée mémorable.

LES RISQUES PRIS PAR UNE ALLUMEUSE

Le problème de base n’était pourtant pas trop difficile à anticiper.
Il tient au fait qu’une strip-teaseuse, fût-elle nommée Miss Draghi, ne peut pas faire son numéro, jugée en talons aiguilles sur le comptoir, pour aguicher les cow-boys dans un saloon surchauffé du Far-West, sans être contrainte de passer à l’acte à la fin des préliminaires.
Si cette allumeuse, après avoir été ovationnée par son public masculin aviné, indique soudain qu’elle n’a pas obtenu l’autorisation de sa maman Angela pour monter dans une chambre, l’atmosphère surchauffée va tourner à la bataille rangée.
C’est en gros ce qui vient de se passer aujourd’hui.
Après avoir excité la libido sonnante et trébuchante des marchés financiers du monde entier pendant plusieurs jours, en leur montrant un décolleté plongeant sur de plantureux euro-bonds, et en leur clignant de l’œil pour suggérer qu’une orgie de rachats d’obligations souveraines par la BCE était en préparation à l’étage, Miss Draghi a soudain retiré sa perruque et son mascara pour pleurer « Maman » comme une gamine du Couvent des oiseaux.
Notre Draghi dragueur a en effet été contraint d’avouer que toute l’excitation des derniers jours dont il avait pris l’initiative n’était au fond qu’une arnaque de communication de plus, comme je l’ai analysé hier dans mon article sur « le jeu sur les mots des eurozonards« .

BERLIN, LA HAYE ET HELSINKI INSENSIBLES AUX TENTATIVES DE COUPS DE FORCE DES ESCROCS DE GOLDMAN SACHS

Le Goldman Sachs Boy qui préside la BCE a bien sûr déclaré de nouveau que de nouvelles « mesures non-conventionnelles » de la BCE étaient « possibles ».
Mais la réaction inébranlable des autorités allemandes d’avant-hier et d’hier, ainsi que celles des autorités néerlandaises et plus encore finlandaises qu’il ne faut jamais oublier, lui ont montré que les pays du nord ne se laissent pas démonter.
Berlin, La Haye, Helsinki ne plient pas devant les coups de force médiatiques et les manipulations de vocabulaire des escrocs estampillés Goldman Sachs (Draghi, Monti, Papademos,…), et des incompétents qui les imitent servilement sans comprendre grand-chose à ce qui se passe (Hollande, Rajoy, nos grands médias).
Car ce que cette clique d’escrocs appellent des « mesures NON-CONVENTIONNELLES », ce sont – pour parler en bon français – des « mesures ILLÉGALES » au regard des traités signés et ratifiés.
Comme je l’analysais hier soir, Frau Merkel, fille d’un pasteur théologien protestant et d’une institutrice, n’est pas du genre à s’en laisser conter par des strip-teaseuses. Surtout lorsque l’enjeu de la manip’ consiste à racketter purement et simplement des dizaines de millions d’Allemands pour ne pas faire baisser, à l’autre bout de la chaîne, les dividendes des actionnaires des banques installées en Espagne, en Italie et en Grèce.

Probablement suite à quelques coups de fil cinglants entre Berlin, Rome et Francfort, notre strip-teaseuse de l’Eurosaloon a donc compris hier soir ce qui lui restait à faire aujourd’hui. Ayant piteusement remballé sa perruque, son tutu et ses talons aiguilles, Mario Draghi a avoué aujourd’hui en baissant les yeux que « la BCE pouvait intervenir sur le marché obligataire [...], mais à condition que les gouvernements concernés en fassent la demande. »
Autrement dit, la BCE ne rachètera de la dette espagnole que si Madrid le demande aux autres États de la zone euro dont les gouverneurs siègent au conseil de la BCE.
Or cette demande, pour pouvoir être éventuellement acceptée, suppose que l’Espagne accepte de se soumettre aux conditions draconiennes fixées par les partenaires européens de l’Eurosystème, à commencer par… l’Allemagne, les Pays Bas et la Finlande. Une option que le gouvernement espagnol a jusqu’à présent toujours rejetée, d’autant plus qu’il estime être allé au bout du bout des mesures punitives contre son propre peuple, sauf à provoquer une révolution.
Autrement dit, la BCE ne rachètera pas de dette espagnole avant longtemps. Enfer et damnation ! Tout s’effondre de nouveau.
Pour tenter de faire passer la pilule, l’inénarrable Mariole Draghi a psalmodié le mantra européiste habituel (« Les gouvernements doivent continuer les efforts de consolidation budgétaire, de réformes structurelles et de réformes institutionnelles au niveau européen »). Et il a encore lancé une œillade, au cas où, en assurant aux cow-boys fous de rage que l’euro était « irréversible ».
Mais rien n’y a fait. L’assistance, comprenant qu’elle s’était fait flouer pour la 20ème fois en 2 ans, a commencé à tout casser dans l’Eurosaloon.

L’ALLUMEUSE SE DÉGONFLE, LES BOURSES S’EFFONDRENT

À peine Mario Draghi avait-il retiré sa perruque et ses talons aiguilles que les Bourses européennes se sont ainsi effondrées, pour reperdre en quelques minutes ce qu’elles avaient péniblement gagné en plusieurs jours, après les propos du même « Super Mario » lorsqu’il avait commencé son numéro dans l’Eurosaloon.
Comme le note la dépêche ci-jointe, citant un analyse de chez Saxo banque qui résume le sentiment général chez les cow-boys,
« les investisseurs sont restés sur leur faim. Mario Draghi n’a formulé aucun calendrier et n’a fait aucune annonce concrète, ni en termes de baisse des taux, ni en termes d’intervention sur le marché de la dette. »
http://www.romandie.com/news/n/_Les_Bourses_europeennes_chutent_apres_les_propos_de_Mario_Draghi_RP_020820121653-24-221862.asp
Au moment où ferme la Bourse de Paris (17 H 30), le marché parisien s’effondre de -2,68 %, Francfort de -1,94 %, Milan de -4,64 %, et New York de -0,93 %.
Au même moment, l’euro retombe lourdement à 1,2144 USD.
Quant au taux sur les obligations espagnoles à 10 ans, qui avaient baissé jusqu’à 6,61 % après la manipulation Draghi, ils sont repartis vers le ciel à la vitesse d’une fusée : ils viennent d’atteindre un « plus haut » à 7,200 %, niveau jugé explosif par tous les experts.
En un mot, tout est par terre et tout est à refaire.

CONCLUSION : EN ATTENTE DU PROCHAIN SKETCH

Alors, que vont inventer maintenant les européistes ?
- Un 21ème Sommet de la dernière chance ?
- Une nouvelle déclaration de M. Draghi assurant que « les marchés vont voir ce qu’ils vont voir » ?
- L’annonce d’une « conversation téléphonique » entre Obama et Mme Merkel ?
Si nos lecteurs ont des idées, elles sont ici les bienvenues !
En attendant, le génie de la pensée économique et géopolitique qui trône désormais à l’Élysée a eu la sienne. En allant prendre son train Gare de Lyon pour aller passer ses vacances à Brégançon, avec un maillot de bains et un tuba dans sa valise, M. Hollande a confié aux journalistes qu’il allait être…. « vigilant » !
Nous voilà enfin rassurés.
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