lundi 30 juillet 2012
La crise et la répartition inégalitaire des revenus
on a déjà connu ça avant 1789
Parmi les pays développés, ce sont les USA qui sont allés le plus loin dans le creusement des inégalités de revenu depuis le milieu des années 70. La mise en place d’une croissance financiarisée passant par une augmentation constante et inégalitaire de la valeur des patrimoines mobiliers (et accessoirement immobiliers) a été la plus radicale aux USA où le top 1/1000 des Américains a réussi à s’accaparer plus de 8 % des revenus avant la crise.
le nouveau modèle d’inégalités croissantes commence à être intéressant pour les très hauts revenus de plus de 500 000 $ par an, mais c’est le « jackpot » pour les 140 000 happy few gagnant plus de 1,7 M$ par an.
1 %
Ce sont les Top 1% voir les Top 0,5% qui ont vraiment profité de la politique néolibérale et de la dérégulation
La preuve que le “trickle down” est en mensonge. En fait non, ca serait vrai si les Top 10%, voire 30% profitaient (la classe moyenne supérieure): eux vont consommer localement. Quand on gagne 1M$ et plus par an, on s’achète un avion et une île et ce sont les paradis fiscaux qui en profitent.
Reste que la concentration de richesse (et donc de pouvoir) fait froid dans le dos. Regardons ces 50 000 personnes du Top 0,1%, il est intéressant de voir leur secteurs d’activités : complexe militaro-industriel, pétrole, médias, services publics privatisés (prisons, sécurity- Halliburton, Blackwater et co) et bien sur, la finance.
Dans le lot, Bill Gates fait figure de “good guy”.
Regardons maintenant le financement des campagnes électorales (des DEUX partis), toutes les limites ont été levées avec les Super-PAC et on peut s’attendre à avoir du bonnet blanc/blanc bonnet… (Rappelons au passage que 47% des élus au Congrès sont millionnaires).
Parallèle intéressant aussi: une étude avait montré qu’en France, les profits des entreprises et rémunérations des patrons du CAC 40 avait fortement progressé depuis 5 ans, par contre pour tous les autres (50e entreprise et en-dessous), la rémunération avait stagné ou reculé.
Fiscalité complice
Une telle concentration des revenus et des gains en faveur des plus riches suppose une taxation favorable. La taxation fédérale (la plus importante) n’a cessé d’évoluer en faveur des déciles supérieurs depuis plus de trente ans. L’abaissement de la pression fiscale fédérale moyenne (comptabilisant tous les impôts) a permis d’accentuer les inégalités de revenus entre les Américains et d’accélérer le creusement des inégalités patrimoniales. IL est frappant de noter que la chute de la pression fiscale moyenne est d’autant plus forte que les déciles sont élevés. C’est une fiscalité de classe favorable au top 1% qui s’est mise en place.
Quand le 1% aura peur...
Est-il besoin d’ajouter qu'en l’état actuel des choses la possibilité de définir une autre politique économique et de mettre en œuvre un autre modèle de croissance est une vue de l’esprit. A ce niveau de concentration de richesse, le pouvoir est ploutocratique et oligarchique.
La classe politique est aux ordres, la presse et les médias sous influence ou sous contrôle. Il faudra sans doute que les choses tournent encore plus mal pour que des solutions puissent voir le jour. La crise est donc toujours devant nous. Et nul ne sait ce qui peut en sortir.
les-crises.fr
criseusa.blog.lemonde.fr
Ce n’est pas la BCE qui va sauver la zone euro mais la zone euro qui va devoir sauver la BCE
Vive l'impôt !
Les contribuables de la zone euro vont devoir payer entre 70 et 100 milliards d’euros pour la deuxième restructuration de la dette grecque.
Contribuables, préparez-vous à payer
Contribuables, préparez-vous à payer pour recapitaliser la BCE, la banque centrale française, la banque centrale chypriote, la banque centrale maltaise, et plus si affinités.
Encore la Grèce
Nous allons assister au deuxième acte de la tragédie grecque : la deuxième restructuration de la dette grecque.
La BCE et les 17 banques centrales nationales de la zone euro vont subir des pertes entre 70 et 100 milliards d’euros.
Nouvelle coupe grecque
Pour sauver la Grèce, des responsables européens ont déclaré à Reuters qu’une nouvelle restructuration de sa dette serait envisagée. Elle impliquerait des pertes importantes pour la BCE et les banques centrales nationales.
L’objectif : diminuer l’endettement du pays de 70 à 100 milliards d’euros, pour le ramener à 100% de son produit intérieur brut.
Une deuxième restructuration de la dette grecque se prépare, indique ce vendredi Reuters. Et cette fois-ci, une participation des créanciers publics est envisagée. “Les responsables européens ont dit vendredi travailler à un plan “de la dernière chance” pour faire baisser l’endettement de la Grèce et maintenir ainsi le pays dans la zone euro, via une nouvelle restructuration de la dette supposant des pertes importantes pour la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales”, rapporte l’agence de presse.
Cette annonce intervient alors que le président de la BCE, Mario Draghi, a déclaré jeudi que l’institution qu’il dirige “sera prête à tout pour préserver l’euro”.
Une nouvelle réduction de 70 à 100 milliards d’euros
Les créanciers privés ont déjà accepté une décote importante de leurs avoirs obligataires grecs en février, lors de la définition du deuxième plan d’aide pour Athènes, qui semble désormais insuffisant pour remettre le pays sur les rails. Des responsables européens ont dit à Reuters que l’objectif du plan actuellement en discussion est de réduire l’endettement de la Grèce de 70 à 100 milliards d’euros, la ramenant ainsi à un total représentant quelque 100% du produit intérieur brut (PIB).
endettement de 132,4%
La dette publique grecque représentait 132,4% de son PIB à la fin du premier trimestre de cette année, selon les dernières données d’Eurostat. La participation du secteur privé, par un échange des obligations qu’ils détenaient contre des titres de moindre valeur avec une échéance plus longue, a permis de réduire le niveau d’endettement d’Athènes de 33 points de pourcentage par rapport aux trois derniers mois de 2011. A horizon 2020, ce plan prévoit de ramener la dette grecque à 120% du PIB. Un objectif ambitieux pour les plus optimistes et inatteignables pour les cassandre. La politique d’austérité imposée en échange de l’aide de l’Europe et du FMI contribue en effet à plonger le pays dans la récession et un niveau de chômage élevé. Cette semaine, le gouvernement grec et les représentants de la Troïka (UE-BCE-FMI) se sont d’ailleurs accordés sur le montant des économies que devra réaliser le pays au cours de deux prochaines années. Elles s’élèvent à 11,6 milliards d’euros.
Un sujet brûlant en Allemagne
Le sauvetage de la Grèce soulève de nombreuses critiques en Europe. A la suite de la mise sous perspective négative du Aaa allemand par Moody’s le 24 juillet dernier, le pays le plus endetté de la zone euro par rapport à son PIB a immédiatement été pointé du doigt. “En Allemagne, de plus en plus de personnes se rendent comptent que la logique d’aide n’est pas supportable. Après la Grèce, l’Allemagne ne pourra pas renflouer l’Espagne ou l’Italie, sinon elle finira elle-même en banqueroute.”, a ainsi expliqué à La Tribune une source proche du gouvernement. Le ministre de l’Economie Phillip Rösler s’est quant à lui dit “sceptique” sur la capacité de la Grèce à mettre en place les réformes nécessaires.
Le ministre letton des Finances pour une sortie de la Grèce de la zone euro
Ce vendredi, le ministre letton des Finances Andris Vilks, dont le pays espère être le prochain pays à rentrer dans la zone euro en 2014, a exprimé sa vision sur la question. Pour lui, la Grèce doit abandonner la monnaie unique “dès que possible” pour éviter de nouveaux dégâts en Europe.
latribune.fr
Sarkozy incapable d' attendre critique Hollande depuis sa villa des mille et une nuits de Marrakech
En privé, il critique Hollande : "On m'a critiqué sur la Libye mais moi au moins, j'ai agi"
Je vous manque beaucoup hein ?
Ses flèches, Nicolas Sarkozy les réserve à son successeur, François Hollande. Ce dernier, observe-t-il en petit comité, n’aurait pas encore pris « la dimension » du poste. Et jouirait auprès de la presse d’une « indulgence » coupable. L’ex-président juge sévèrement ses premiers pas sur la scène internationale et en particulier son « début de brouille » avec Angela Merkel. Quant à la Syrie, il trouve la position de la France beaucoup trop défensive. « On m’a critiqué sur la Libye mais moi au moins, j’ai agi, regrette-t-il. Il faut être plus ferme contre le régime de Damas, beaucoup plus ferme. »
Plus généralement sur l'international, Nicolas Sarkozy juge sévèrement les débuts de François Hollande, s'étonnant d'un "début de brouille" avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Le palais de Sarkozy à 5 milliards selon le site fadaate.com
Un retour en 2017 ?
Ces trois derniers mois, l’ancien président a multiplié les contacts avec les personnalités étrangères : la Birmane Aung San Suu Kyi, Tony Blair, le président sénégalais Macky Sall, l’Ivoirien Alassane Ouattara ou le Premier ministre québécois Jean Charest.
Alors qu’il reprendra son activité d’avocat à la rentrée, rêve-t-il d’un retour sur la scène politique? D’une revanche sur François Hollande en 2017? « Franchement, cette question est tout à fait prématurée, mais il n’exclut rien, assure un de ses amis. Il sait que cela passe par une longue cure médiatique et des conditions exceptionnelles. Si le pays s’enfonce dans la crise, si l’opposition n’arrive pas à se rassembler… Les sympathisants UMP sont un peu orphelins, sa cote reste élevée. On ne sait jamais. » N’en parler jamais, y penser toujours.
Marrakech en Juillet Cap Negre en Aout
Nicolas Sarkozy est actuellement en famille au Maroc. C’est déjà là qu’il était parti se ressourcer après sa défaite, dans une somptueuse villa prêtée par le roi Mohammed VI. Piscine, tennis, quad : les activités ne manquent pas. La propriété est sévèrement gardée et les paparazzis tenus à distance. L’ex-président et son épouse, qui ont séjourné au Québec, en juillet, puis dans le sud de la France (invités par l’ex-publicitaire et conseiller de l’Elysée Jean-Michel Goudard), rentrent à Paris prochainement. Avant de repartir tout le mois d’août au cap Nègre, la résidence varoise de la famille Bruni.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/syrie-nicolas-sarkozy-affirme-qu-il-faut-etre-plus-ferme-contre-le-regime-de-damas_1143881.html
http://www.leparisien.fr/politique/droite-sarkozy-a-l-heure-d-ete-29-07-2012-2106160.php
Je vous manque beaucoup hein ?
Ses flèches, Nicolas Sarkozy les réserve à son successeur, François Hollande. Ce dernier, observe-t-il en petit comité, n’aurait pas encore pris « la dimension » du poste. Et jouirait auprès de la presse d’une « indulgence » coupable. L’ex-président juge sévèrement ses premiers pas sur la scène internationale et en particulier son « début de brouille » avec Angela Merkel. Quant à la Syrie, il trouve la position de la France beaucoup trop défensive. « On m’a critiqué sur la Libye mais moi au moins, j’ai agi, regrette-t-il. Il faut être plus ferme contre le régime de Damas, beaucoup plus ferme. »
Plus généralement sur l'international, Nicolas Sarkozy juge sévèrement les débuts de François Hollande, s'étonnant d'un "début de brouille" avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Le palais de Sarkozy à 5 milliards selon le site fadaate.com
Un retour en 2017 ?
Ces trois derniers mois, l’ancien président a multiplié les contacts avec les personnalités étrangères : la Birmane Aung San Suu Kyi, Tony Blair, le président sénégalais Macky Sall, l’Ivoirien Alassane Ouattara ou le Premier ministre québécois Jean Charest.
Alors qu’il reprendra son activité d’avocat à la rentrée, rêve-t-il d’un retour sur la scène politique? D’une revanche sur François Hollande en 2017? « Franchement, cette question est tout à fait prématurée, mais il n’exclut rien, assure un de ses amis. Il sait que cela passe par une longue cure médiatique et des conditions exceptionnelles. Si le pays s’enfonce dans la crise, si l’opposition n’arrive pas à se rassembler… Les sympathisants UMP sont un peu orphelins, sa cote reste élevée. On ne sait jamais. » N’en parler jamais, y penser toujours.
Marrakech en Juillet Cap Negre en Aout
Nicolas Sarkozy est actuellement en famille au Maroc. C’est déjà là qu’il était parti se ressourcer après sa défaite, dans une somptueuse villa prêtée par le roi Mohammed VI. Piscine, tennis, quad : les activités ne manquent pas. La propriété est sévèrement gardée et les paparazzis tenus à distance. L’ex-président et son épouse, qui ont séjourné au Québec, en juillet, puis dans le sud de la France (invités par l’ex-publicitaire et conseiller de l’Elysée Jean-Michel Goudard), rentrent à Paris prochainement. Avant de repartir tout le mois d’août au cap Nègre, la résidence varoise de la famille Bruni.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/syrie-nicolas-sarkozy-affirme-qu-il-faut-etre-plus-ferme-contre-le-regime-de-damas_1143881.html
http://www.leparisien.fr/politique/droite-sarkozy-a-l-heure-d-ete-29-07-2012-2106160.php
La Grèce de plus en plus inspirée par la méthode Argentine
La chancelière Merkel et la présidente de l'Argentine Kirchner : Grecs, choisissez !
La Grèce se dirigerait vers une « procédure de mise en faillite imminente »,
Le pays va vers « l’effondrement social à l’automne », et que ceux qui ne le réalisent pas « sont simplement incompétents ou dangereux : Tout est dit !
Nos élites politico-médiatiques font semblant de ne pas entendre pour ne pas avoir à prendre de décisions en espérant un miracle ....
Dormez en paix braves gens.
La rentrée d’automne sera chaude, et ce sera la faute de la Grèce, le bouc émissaire qui masquera leur incompétence.
Vive les grecs qui seront donc les premiers à sortir de ce cercle vicieux de la finance malsaine.
La Grèce va être en cessation de paiement d’ici 6 à 12 mois et elle quittera alors l’euro, ce qui mettra fin à l’existence de cette monnaie bancale.
L’économiste grec Costas Lapavitsas, conseiller du parti grec d’opposition à la Troïka Syriza et professeur à l’Université de Londres, a confié à une assemblée d’Argentins le 18 juillet qu’il avait lui-même et ses collaborateurs étudié de manière attentive la restructuration de la dette argentine en 2005, comme « point de référence », en raison des similarités entre la crise de la dette ayant frappé l’Argentine en 2001 et la Grèce aujourd’hui.
Lapavistas était invité comme orateur lors d’un séminaire organisé par la Banco de la Nacion, propriété de l’Etat argentin, intitulé « Crise internationale : son évolution en Europe et son impact potentiel en Amérique latine ». Il a également affirmé que la Grèce allait être en cessation de paiement d’ici 6 à 12 mois et qu’elle quitterait l’euro, ce qui mettrait fin à l’existence de cette monnaie.
Décrivant les horreurs subies par les Grecs au cours de cette crise, il a ajouté que ce dont l’Europe a besoin aujourd’hui est un Plan Marshall. Il a comparé les swaps sur la dette imposés à la Grèce en février dernier au « mega-swap » de 40 milliards de dollars imposé à l’Argentine en 2001, à un taux usuraire, par le ministre des Finances de l’époque Domingo Cavallo et son homme de main, le secrétaire-adjoint au Trésor et dirigeant du Crédit Suisse David Mulford. Cet accord scandaleux avait lourdement aggravé la crise économique dans le pays tout en permettant aux prédateurs de la finance de s’en mettre plein les poches.
La « débâcle » provoquée par le FMI en Argentine au cours de cette période est comme la crise grecque aujourd’hui, a précisé Lapavistas, rapportant qu’en 2010 les dirigeants grecs avaient prétendu que la potion magique composée de renflouements et d’ajustements structurels préparés par le FMI était nécessaire pour éviter que la Grèce ne tombe dans le même piège que l’Argentine en 2001. « Mais nous avions affirmé exactement le contraire », s’est-il exclamé. « Si nous acceptons ceci, nous allons devenir comme l’Argentine. » Le cas grec, a-t-il expliqué, ressemble bien plus au méga-swap de Cavallo en 2001 qu’à la restructuration de la dette entreprise par le Président Nestor Kirchner en 2005. La crise grecque n’a pas du tout été résolue.
Lapavitsas a déclaré à l’agence de presse nationale argentine Telam qu’une fois la Grèce sortie de l’euro, elle aura la possibilité de mettre en place « des politiques anti-libérales pour sortir le pays de cette situation peu enviable », et que parmi ces politiques il y aurait la nationalisation de certaines banques, des contrôles sur les changes, et certains contrôles sur le taux de change. Il s’agit-là de « quelques une des politiques adoptées par l’Argentine et l’Amérique latine au cours des dernières années », a-t-il fait remarquer.
Le chef de l’opposition grecque Alexis Tsipras, également chef du Parti Syriza, a appelé le gouvernement grec au début de cette semaine à mettre fin aux discussions avec la Troïka, composée de la Commission européenne, la BCE et le FMI. Il a prévenu que la Grèce se dirigeait vers une « procédure de mise en faillite imminente », ajoutant que le programme de la « Troïka a été un échec ». Il a déclaré que le mémorandum de 72 points annoncé avant l’élection mènera le pays vers « l’effondrement social à l’automne », et que ceux qui ne le réalisent pas « sont simplement incompétents ou dangereux ».
Pour en finir avec la crise financière mondiale : signez l’APPEL A UN GLASS-STAGALL GLOBAL.
http://www.solidariteetprogres.org/
La Grèce se dirigerait vers une « procédure de mise en faillite imminente »,
Le pays va vers « l’effondrement social à l’automne », et que ceux qui ne le réalisent pas « sont simplement incompétents ou dangereux : Tout est dit !
Nos élites politico-médiatiques font semblant de ne pas entendre pour ne pas avoir à prendre de décisions en espérant un miracle ....
Dormez en paix braves gens.
La rentrée d’automne sera chaude, et ce sera la faute de la Grèce, le bouc émissaire qui masquera leur incompétence.
Vive les grecs qui seront donc les premiers à sortir de ce cercle vicieux de la finance malsaine.
La Grèce va être en cessation de paiement d’ici 6 à 12 mois et elle quittera alors l’euro, ce qui mettra fin à l’existence de cette monnaie bancale.
L’économiste grec Costas Lapavitsas, conseiller du parti grec d’opposition à la Troïka Syriza et professeur à l’Université de Londres, a confié à une assemblée d’Argentins le 18 juillet qu’il avait lui-même et ses collaborateurs étudié de manière attentive la restructuration de la dette argentine en 2005, comme « point de référence », en raison des similarités entre la crise de la dette ayant frappé l’Argentine en 2001 et la Grèce aujourd’hui.
Lapavistas était invité comme orateur lors d’un séminaire organisé par la Banco de la Nacion, propriété de l’Etat argentin, intitulé « Crise internationale : son évolution en Europe et son impact potentiel en Amérique latine ». Il a également affirmé que la Grèce allait être en cessation de paiement d’ici 6 à 12 mois et qu’elle quitterait l’euro, ce qui mettrait fin à l’existence de cette monnaie.
Décrivant les horreurs subies par les Grecs au cours de cette crise, il a ajouté que ce dont l’Europe a besoin aujourd’hui est un Plan Marshall. Il a comparé les swaps sur la dette imposés à la Grèce en février dernier au « mega-swap » de 40 milliards de dollars imposé à l’Argentine en 2001, à un taux usuraire, par le ministre des Finances de l’époque Domingo Cavallo et son homme de main, le secrétaire-adjoint au Trésor et dirigeant du Crédit Suisse David Mulford. Cet accord scandaleux avait lourdement aggravé la crise économique dans le pays tout en permettant aux prédateurs de la finance de s’en mettre plein les poches.
La « débâcle » provoquée par le FMI en Argentine au cours de cette période est comme la crise grecque aujourd’hui, a précisé Lapavistas, rapportant qu’en 2010 les dirigeants grecs avaient prétendu que la potion magique composée de renflouements et d’ajustements structurels préparés par le FMI était nécessaire pour éviter que la Grèce ne tombe dans le même piège que l’Argentine en 2001. « Mais nous avions affirmé exactement le contraire », s’est-il exclamé. « Si nous acceptons ceci, nous allons devenir comme l’Argentine. » Le cas grec, a-t-il expliqué, ressemble bien plus au méga-swap de Cavallo en 2001 qu’à la restructuration de la dette entreprise par le Président Nestor Kirchner en 2005. La crise grecque n’a pas du tout été résolue.
Lapavitsas a déclaré à l’agence de presse nationale argentine Telam qu’une fois la Grèce sortie de l’euro, elle aura la possibilité de mettre en place « des politiques anti-libérales pour sortir le pays de cette situation peu enviable », et que parmi ces politiques il y aurait la nationalisation de certaines banques, des contrôles sur les changes, et certains contrôles sur le taux de change. Il s’agit-là de « quelques une des politiques adoptées par l’Argentine et l’Amérique latine au cours des dernières années », a-t-il fait remarquer.
Le chef de l’opposition grecque Alexis Tsipras, également chef du Parti Syriza, a appelé le gouvernement grec au début de cette semaine à mettre fin aux discussions avec la Troïka, composée de la Commission européenne, la BCE et le FMI. Il a prévenu que la Grèce se dirigeait vers une « procédure de mise en faillite imminente », ajoutant que le programme de la « Troïka a été un échec ». Il a déclaré que le mémorandum de 72 points annoncé avant l’élection mènera le pays vers « l’effondrement social à l’automne », et que ceux qui ne le réalisent pas « sont simplement incompétents ou dangereux ».
Pour en finir avec la crise financière mondiale : signez l’APPEL A UN GLASS-STAGALL GLOBAL.
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Grace aux imprimantes 3D vous pouvez Telecharger une kalashnikov
Un fusil d’assaut chez vous grâce à l’impression 3D
Comme nous l’avons déjà évoqué dans une actualité antérieure, un débat est en cours pour savoir si la stéréolithographie (ou prototypage rapide) ne va pas être la deuxième révolution industrielle (et une révolution de plus après celle d’Internet). Est-ce que chacun pourra (et voudra) former des objets chez soi, couche par couche avec plus ou moins de pièces assemblées ? Pourquoi pas, par exemple, un jouet original … ou une arme à feu !
Un armurier amateur a annoncé sur des forums qu’il avait réussi à imprimer son petit fusil d’assaut calibre 22 long rifle (un modèle AR-15 pour être plus précis). Lui-même ne croyait vraiment pas qu’il marcherait, mais si : les essais ont permis de tirer 200 coups sans souci majeur (l’arme reste encore de piètre qualité au niveau des frottements, mais il ne s'agit que du premier essai).
Il n’a pas conçu l’arme lui-même pour son imprimante, mais l’a téléchargé en format Solidworks sur le site CNCGunsmith.com Il a réalisé quelques modifications au concept, puis, avec seulement 30 dollars de matériaux de base (plastique ABS) pour son imprimante 3D dernier modèle Stratasys. Des sites de collections de plans pour imprimantes 3D comme Thingiverse ont décidé de ne pas publier de plans d’armes a priori.
http://www.popsci.com/technology/article/2012-07/working-assault-rifle-made-3-d-printer
Syrie bataille d' Alep : les rebelles syriens regardent trop I-Télé ou BFMTV
Offensive déterminée de l’armée à Salaheddine. La tactique des militaires semble être la suivante : d’abord on liquide les snipers postés sur les toits, ensuite on avance dans les rues au contact des autres insurgés.
Ce qui frappe c’est le comportement erratique de ces soi disant combattants éprouvés de l’ASL : ils bougent dans tous les sens, en criant de façon quasi-pavlovienne leurs « Allah o akbar ! » pour se donner du courage. Mais Allah n’était visiblement pas avec eux ce jour-là à Alep !
Hier soir la télévision syrienne a annoncé que l’armée contrôlait « complètement » le quartier de Salaheddine, principal bastion rebelle dans la partie sud d’Alep. De lourdes pertes ont été infligées aux « mercenaires » ASL non seulement dans ce quartier mais aussi celui, à l’ouest immédiat de Salaheddine, d’al-Hamadiniya. La chaîne syrienne al-Alam, dont des correspondants sont sur place, a confirmé l’information. Ainsi que la nouvelle chaîne arabe al-Mayadine, dissidente d’al-Jazeera. Et al-Alam a indiqué que l’armée avait également repris le contrôle de l’ensemble du quartier de Dawar al-Jandoul.
L’agence russe RIA Novosti citait, elle, un témoin selon lequel les combattants de l’Armée syrienne libre, bloqués à Salaheddine, avaient tenté une sortie la nuit dernière mais avaient été repoussés par les militaires fidèles au régime. Et le site russo-arabe Russia Today a recueilli ces informations du reporter de la chaîne Al-Khabar TV, Sarkis Kassargian : « Les rebelles, dit-il, tenaient le secteur de Salaheddine. Ils l’ont quitté et l’armée syrienne contrôle cette zone à présent« .
les rebelles syriens regardent trop I-Télé ou BFMTV
il aura fallu une journée et demie de combats à l’armée syrienne – après trois ou quatre autres de combats de fixation de l’ennemi – pour bouter l’ASL de son principal « bastion » d’Alep. C’est un revers militaire important pour celle-ci, mais c’est surtout une victoire psychologique de l’armée et du gouvernement: on est déjà au tournant, semble-t-il, de cette bataille de Damas que les stratèges improvisés de l’ASL ont lancée pour faire oublier leur précédent désastre de Damas.
Comme à Damas, l’ASL ne tient pas devant l’armée. Et comme à Damas, la population ne se solidarise pas des rebelles, bien au contraire.
Ce double échec militaire et politique pourrait bien ruiner complètement le crédit de l’ASL, non pas tant aux yeux de la majorité des Syriens (à notre avis, c’est déjà fait) que de leurs protecteurs américains et turcs.
Bien sûr, les combats ne sont pas terminés à Alep : les rebelles écument encore deux ou trois quartiers de la partie sud de la ville, et leur désorganisation renforce leur mobilité. Mais a priori, ils sont encerclés, pris dans la nasse. Se pose alors la question de leurs effectifs véritables : on a parlé d’au moins 5 000 combattants, mais qu’en sait-on au juste ? Et de toute façon, quand bien même les ASL d’Alep seraient-ils effectivement 5 000, combien de combattants dignes ce nom dans cette masse de jeunes gens fanatisés ?
L’ASL, on l’a déjà dit ici, mène une guerre virtuelle, s’appuyant d’avantage sur ses puissants relais médiatiques que sur ses effectifs et son armement : à Alep comme à Damas, ces fous de Dieu déconnectés de toute réalité sociale et politique pensaient que leur seule irruption en force, magnifiée par matraquage médiatique occidental, suffirait à démoraliser et désintégrer l’armée, et à déclencher le soulèvement populaire espéré. Rien de tout cela ne s’est produit, pas plus à Damas qu’à Alep : au fond, les rebelles syriens regardent trop I-Télé ou BFMTV !
http://www.infosyrie.fr/actualite/alep-29-07/
http://www.infosyrie.fr/actualite/alep-29-07/
Pacte budgétaire : François Hollande met le cap à droite
En honorant le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l'Union économique et monétaire (TSCG), François Hollande s'engage dans une réforme budgétaire bien plus stricte que celle qui était proposée par Nicolas Sarkozy en juillet 2011 qui a été vivement rejetée par le Parti Socialiste.
La rose des vents n'aura jamais si bien porté son nom...
Saisi par le Président de la République le 13 juillet dernier, le Conseil Constitutionnel rendra vraisemblablement sa décision à la mi-aout.
Si le Traité n'oblige pas l'inscription de la règle d'or dans une disposition constitutionnelle spécifique, il est cependant fort probable qu'une réforme de la Constitution soit cependant requise.
Pour comprendre cela, il faut analyser séparément:
- si le Traité touche à l'exercice de la souveraineté nationale
- dans quel texte la règle d'or peut être valablement inscrite.
La règle d'or fera vraisemblablement l'objet d'une loi organique
François Hollande l'a indiqué à plusieurs reprises: il ne souhaite pas l'inscription de la règle d'or dans le corps de la Constitution et lui préfère une « simple » loi organique.
C'est là sans doute que se situe le dernier rempart contre une déconvenue publique.
Explication:
La réforme proposée en 2011 par Nicolas Sarkozy visait à remplacer les actuelles lois de programmation (créées en 2008) par des lois-cadres et à inscrire dans ces dernières la règle d'or budgétaire.
Les lois de programmation étant inscrites dans la Constitution (à l'article 34, et ce afin de contraindre les lois de finances), la modification proposée par l'ancien Président nécessitait une réforme constitutionnelle et ainsi, la réunion du Congrès.
A l'époque, la presse et les partis d'opposition critiquaient ce qu'ils présentaient comme une « règle d'or constitutionnelle » alors que l'équilibre budgétaire devait uniquement être inscrit dans une simple loi pluriannuelle (la loi-cadre).
En s'opposant aujourd'hui à une inscription de la règle d'or dans le marbre de la Constitution, François Hollande sauve un simulacre de cohérence du Parti socialiste.
En réalité, il propose une réforme bien plus stricte que celle pronée l'an dernier par l'UMP. Les lois organiques sont en effet juridiquement plus contraignantes que les lois de programmation.
Aussi, le Président s'est engagé lors de sa campagne à faire voter dès l'été une nouvelle loi de programmation des finances publiques, alors même qu'il s'était opposé à la création de ces dernières lors de la réforme de 2008.
Ainsi, comme en 2011, la bataille des mots continue. L'UMP fait semblant de s'attacher à un niveau constitutionnel qu'ils n'ont jamais proposé. Le PS fait semblant de s'y opposer vertement.
Une bataille des mots dont le seul objectif est de masquer un consens des deux partis majoritaires en matière d'assainissement des finances publiques.
Continuons donc à nous achopper sur le niveau juridique pertinent, personne ne pensera à indiquer que nous sommes d'accord sur le fond...
Un élément pourrait cependant venir rapidement contrarier cette fausse discorde entre la majorité et son opposition.
Une réforme constitutionnelle nécessaire ?
En matière budgétaire, il n'existe actuellement qu'une seule loi organique: la loi organique relative aux lois de finances (LOLF).
Il reste donc à connaître le souhait du gouvernement qui devra choisir entre inscrire la règle d'or dans l'actuelle LOLF ou dans une loi organique d'un nouveau cru.
Dans les deux cas, le Conseil constitutionnel sera saisi pour vérifier la conformité de la rédaction avec la Constitution.
Il est fort probable que le gouvernement se dirige vers la première option car la création d'une nouvelle loi organique nécessiterait une réforme de la Constitution (pour l'y inscrire) et donc la réunion du Parlement en Congrès. Or le Parti socialiste ne détient pas à lui seul la majorité des 3/5ème des sièges requise et serait donc contrait de compter sur les voix des parlementaires UMP.
Par conséquent, seule la modification de la loi organique existante (la LOLF) permettrait de se passer des voix de l'UMP.
Cependant, et c'est sur ce point que la décision du Conseil Constitutionnel est particulièrement attendue, il reste à savoir si la ratification même du Pacte budgétaire nécessitera une réforme de la Constitution.
En effet, si nous sommes relativement libres de choisir le support sur lequel inscrire la règle d'or (le TSCG prescrit seulement un texte « contraignant » et « permanent »), le Pacte est en revanche bien plus précis sur les dispositions qui devront composer cette dernière:
- déficit structurel limité à 0,5% du PIB
- mécanisme de correction automatique en cas de déséquilibre.
Le Conseil Constitutionnel pourrait fort bien considérer que le Pacte budgétaire « porte atteinte aux conditions essentielles de la souveraineté nationale ». C'est en tout cas l'opinion de Jean-Jacques Urvoas, député et président de la Commission des lois, qui pense qu'une réforme préalable de la Constitution sera nécessaire à la ratification du Traité – et ce, au même titre que le Traité de Lisbonne.
Il est urgent de connaître l'avis du Conseil Constitutionnel sur les dispositions du pacte budgétaire car la plupart de ses dispositions sont déjà ou vont être bientôt inscrites dans le droit européen (via règlement ou directive).
La décision du Conseil Constitutionnel offrira aux français un éclairage particulier sur les réformes actuellement entreprises à Bruxelles, loin des Parlements nationaux.
En effet, si les Sages considèrent que réduire le déficit structurel à 0,5% du PIB « porte atteinte aux conditions essentielles de la souveraineté nationale », que dire alors du Semestre européen, de la surveillance des déséquilibre macroéconomique, de la mise en place de la majorité inversée, de la transmission des projet de loi de finances à la Commission, etc. ?
contrelacour.fr
Commémoration du Vel d'hiv : la Chine aussi veut des excuses publiques
François Hollande veut s'attirer les bonnes grâces de la communauté juive de France et de l'Etat d'Israël.
Le quotidien du peuple, organe de presse officiel de la Chine, se montre envieux et rappelle que la France a aussi commis des crimes en Chine :
L'ancien Palais d'Eté, le Yuanmingyuan. Trésor des bâtiments de la Chine, le Yuanmingyuan fut incendié et pillé par les troupes anglo-françaises il y a quelque 150 ans, en 1860. En 1861, le grand écrivain Victor Hugo écrivit une lettre célèbre à ce sujet, dans laquelle il dit que « Un jour, deux bandits sont entrés dans le Palais d'Eté. L'un a pillé, l'autre a incendié (…) Devant l'histoire, l'un des deux bandits s'appellera la France, l'autre s'appellera l'Angleterre (...). J'espère qu'un jour viendra où la France, délivrée et nettoyée, renverra ce butin à la Chine spoliée ». Quand le désir de Victor Hugo sera t-il réalisé ? J'espère qu'il y aura un jour un chef de l'Etat français qui dira aussi pour ce crime : « La vérité, c'est que ce crime a été commis par des Français ».
En 1860, durant la seconde guerre de l'opium, les forces britanniques et françaises, ayant marché de la côte vers l'intérieur des terres, atteignent Pékin. Dans la nuit du 6 octobre, les unités françaises sont détournées de la force d'attaque principale pour faire route vers l'ancien palais d'été.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_palais_d'%C3%A9t%C3%A9
« Nous sommes sortis, et, après l'avoir pillé, avons entièrement brûlé le lieu, détruisant comme des vandales des biens des plus précieux qui ne [pourraient] pas être remplacés pour quatre millions. Nous avons reçu en récompense une pièce en argent de £48 chacun ... J'ai bien fait. Les populations [locales] sont très courtoises, mais je pense que les nobles nous haïssent, comme ils le doivent après ce que nous avons fait au Palais. Vous pouvez à peine imaginer la beauté et la magnificence des lieux que nous avons brûlés. Ça brisait le cœur de les brûler; en fait, ces lieux étaient si grands, et nous étions tellement pressés par le temps, que nous ne pouvions pas les dépouiller avec soin. Quantités de bijoux en or ont été brûlés, considérés comme étant en laiton. C'était un travail misérablement démoralisant pour une armée. »
PS : de la rupture avec le capitalisme à la soumission à l' UE et à l' OTAN
Non seulement le Parti Socialiste a entièrement fait sien le prétendu impératif de la construction européenne inventé et voulu par Washington depuis 1949, mais il en a même été le fer de lance :
- c’est le socialiste Jacques Delors qui a imposé l’Acte unique européen en 1986 ;
- ce sont les socialistes François Mitterrand et Roland Dumas qui ont négocié, signé puis fait ratifier le traité de Maastricht en 1991-92 ;
- c’est le socialiste Pierre Bérégovoy qui a décidé la déréglementation des marchés financiers et des flux de capitaux au début des années 90 ;
- c’est le Premier ministre Lionel Jospin qui a confirmé les critères de Maastricht en 1997 après s’être fait élire pour les modifier,
- etc.
Le déclin accéléré de l’agriculture et de l’industrie française, le drame de l’euro, l’appauvrissement général des Français et la captation du pouvoir par une oligarchie euro-atlantiste des affaires et de l’argent découlent donc au moins autant, et même plus, des décisions prises par les dirigeants socialistes français depuis 30 ans que des décisions prises par les dirigeants des partis RPR et UDF, désormais fusionnés dans l’UMP.
Et ce n’est pas fini. Les dirigeants actuels du PS en rajoutent à qui mieux-mieux dans la soumission à l’ordre établi :
- la plupart d’entre eux ont appelé à voter Oui au référendum du 29 mai 2005 sur la « Constitution européenne ». Pourtant, quiconque lisait avec scrupule et honnêteté ce nouveau traité européen ne pouvait que conclure que son objet était de soumettre encore davantage la France à la dictature des grands groupes industriels et financiers, de l’oligarchie euro-atlantiste, et de l’OTAN ;
- en parfaite complicité avec les médias, les « socialistes » avaient prévu de se ranger unanimement pour soutenir la candidature de M. Strauss-Kahn à la présidence de la République française en 2012. Il s’agissait pourtant du directeur général du FMI, et donc du premier responsable des sempiternelles politiques de rigueur imposées à de nombreux pays à travers le monde, et notamment aux plus pauvres ;
- ces mêmes « socialistes » font désormais feu de tout bois pour exiger la poursuite sans fin des restrictions budgétaires afin de ne pas aggraver, prétendent-ils, l’endettement public de la France. Totalement subjugués par la pensée unique, les responsables du PS n’exercent pas le moindre regard critique ni sur cet endettement ni sur son origine principale.
Cerise sur le gâteau, ce sont les dirigeants socialistes qui ont permis la forfaiture du traité de Lisbonne. Ils pouvaient fort bien l’empêcher et contraindre Nicolas Sarkozy à avoir recours à un nouveau référendum. Ils ne l’ont pas fait.
Bien au contraire, ils ont manœuvré, de façon très politicienne et à l’insu de leurs propres électeurs, pour donner discrètement à Nicolas Sarkozy les moyens de faire ratifier par le Congrès, sous cette nouvelle appellation, un texte identique dans tous ses aspects essentiels à la Constitution européenne que 55% des Français avaient rejetée par référendum trois ans auparavant.
De nos jours, ce n’est donc pas faire preuve de persiflage mais de simple réalisme que de poser deux questions :
- en quoi le Parti Socialiste est-il encore « socialiste » ?
- en quoi ce parti a-t-il encore le moindre point commun analytique et programmatique avec celui qui adopta la « rose au poing » en 1972 ?
Les actuels dirigeants du PS détestent ce genre de questions. Lorsqu’on les leur pose en public, ils prennent un air scandalisé et bottent en touche en invoquant des généralités. En fait, leur réponse est finalement très simple : il suffit de prendre sa carte au PS pour être ipso facto devenu« socialiste ». Cette simple tautologie convient parfaitement à l’UMP, aux médias, et à leurs commanditaires, car tout ce petit monde a le plus grand intérêt à faire croire que le seul débat politique se résume à la pseudo « opposition » entre l’UMP et le PS.
Cette opposition de pacotille se voit cependant de plus en plus comme le nez au milieu du visage. Elle fait rire ou met mal à l’aise beaucoup d’électeurs de droite. Elle irrite ou scandalise un nombre croissant d’électeurs de gauche. C’est pourquoi le logo de la « rose au poing » du Parti Socialiste, inchangé depuis 1972, est devenu périmé, au point d’en revêtir une signification tragi-comique.
Dans l’esprit de ses concepteurs de 1972, la rose au poing symbolisait une « stratégie de rupture avec le capitalisme ». Elle symbolise désormais, sans vergogne, une stratégie d’asservissement complet au capitalisme le plus outrancier et le moins contrôlé, aux « bombardements humanitaires » de l’OTAN et au prétendu « Choc des Civilisations » théorisé par les stratèges de Washington.
Ce n’est plus la « rose au poing » mais carrément « le poing dans la figure » pour des millions d’électeurs de gauche qui croyaient encore que le PS allait « changer la vie », et dont les idéaux sont ainsi trahis au dernier degré.
source : u-p-r.fr/
La BCE ne règle en rien la mécanique fatale qui condamne l’euro à l’explosion
La « bombe nucléaire » Target 2
Pour éviter l’effet potentiellement inflationniste des rachats d’obligations souveraines par la BCE du programme dit « SMP » ((Securities Markets Programme), celle-ci a en effet décidé, sous la présidence de M. Trichet en 2010, d’opérations officiellement dites « de stérilisation »
La qualification d’« opérations de stérilisation » présentées comme telles par la BCE est totalement fallacieuse, puisque :
- d’une part, les banques placent (ou ne placent pas) ce qu’elles veulent sur ces prétendus dépôts dits « de stérilisation »,
- d’autre part, le problème de manque de liquidités est devenu tellement aigu dans certains pays que la BCE et l’Eurosystème en sont venus à accorder des opérations de refinancement quasiment à guichets ouverts, fondées sur des garanties (les « collatéraux ») dont la qualité est de plus en plus voisine de zéro, et cela d’ailleurs à la grande fureur de la Bundesbank allemande.
En dépit du nom dont la BCE les a affublées, les opérations de
« stérilisation » ne stérilisent rien du tout puisque ce sont au fond les banques qui décident du volume de la masse de liquidités.
Excès de liquidités
Quand les milliards ne servent plus qu'à allumer la cheminée
Cette augmentation constante des liquidités au bilan de la BCE est potentiellement très grave.
S’il arrivait que les banques, perdant leur frilosité, réinjectent ces masses dans l’économie, une flambée d’inflation en découlerait.
Cette question est par ailleurs suspendue au problème structurel posé par la zone euro, qui tient au fait que toutes les injections de liquidités dans un pays de la périphérie se traduisent très rapidement par un transfert vers l’Allemagne (et aussi les Pays Bas ou le Luxembourg) et par un nouvel assèchement des liquidités dans les pays de la périphérie.
Il s’agit ici de la « bombe nucléaire » dénommée Target 2 et qui constitue l’une des raisons essentielles de l’explosion à venir de la zone euro. La défiance vis-à-vis des pays du sud et les écarts croissants de compétitivité entre les pays ont pour effet de transformer en cercle vicieux fatal le système de transferts automatiques et sans contrôle de fonds entre les États de la zone euro.
Les rachats d’obligations souveraines des pays du sud par la BCE ne peuvent que repousser les échéances mais ils ne règlent strictement en rien la mécanique fatale qui condamne l’euro à l’explosion.
C’est pourquoi les agissements de M. Draghi, et des autres dirigeants européistes qui l’entourent, sont proprement insensés puisque la seule conclusion qui en découlera à terme est la ruine des contribuables, un chômage intenable et des économies exsangues, sans pour autant empêcher l’inéluctable explosion de l’euro.
source : u-p-r.fr