lundi 30 juillet 2012

Commémoration du Vel d'hiv : la Chine aussi veut des excuses publiques





François Hollande veut s'attirer les bonnes grâces de la communauté juive de France et de l'Etat d'Israël.
Le quotidien du peuple, organe de presse officiel de la Chine, se montre envieux et rappelle que la France a aussi commis des crimes en Chine :


L'ancien Palais d'Eté, le Yuanmingyuan. Trésor des bâtiments de la Chine, le Yuanmingyuan fut incendié et pillé par les troupes anglo-françaises il y a quelque 150 ans, en 1860. En 1861, le grand écrivain Victor Hugo écrivit une lettre célèbre à ce sujet, dans laquelle il dit que « Un jour, deux bandits sont entrés dans le Palais d'Eté. L'un a pillé, l'autre a incendié (…) Devant l'histoire, l'un des deux bandits s'appellera la France, l'autre s'appellera l'Angleterre (...). J'espère qu'un jour viendra où la France, délivrée et nettoyée, renverra ce butin à la Chine spoliée ». Quand le désir de Victor Hugo sera t-il réalisé ? J'espère qu'il y aura un jour un chef de l'Etat français qui dira aussi pour ce crime : « La vérité, c'est que ce crime a été commis par des Français ».


En 1860, durant la seconde guerre de l'opium, les forces britanniques et françaises, ayant marché de la côte vers l'intérieur des terres, atteignent Pékin. Dans la nuit du 6 octobre, les unités françaises sont détournées de la force d'attaque principale pour faire route vers l'ancien palais d'été.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_palais_d'%C3%A9t%C3%A9


« Nous sommes sortis, et, après l'avoir pillé, avons entièrement brûlé le lieu, détruisant comme des vandales des biens des plus précieux qui ne [pourraient] pas être remplacés pour quatre millions. Nous avons reçu en récompense une pièce en argent de £48 chacun ... J'ai bien fait. Les populations [locales] sont très courtoises, mais je pense que les nobles nous haïssent, comme ils le doivent après ce que nous avons fait au Palais. Vous pouvez à peine imaginer la beauté et la magnificence des lieux que nous avons brûlés. Ça brisait le cœur de les brûler; en fait, ces lieux étaient si grands, et nous étions tellement pressés par le temps, que nous ne pouvions pas les dépouiller avec soin. Quantités de bijoux en or ont été brûlés, considérés comme étant en laiton. C'était un travail misérablement démoralisant pour une armée. »



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