jeudi 12 juillet 2012

Anonymous dénonce les pédophiles belges et français

Anonymous publie les noms et adresses de pédophiles Scandale dans les chaumières Belges :  Anonymous a publié une liste reprenant les données d'environ 500 pédophiles hollandais et belges: IP, adresse, parfois même les noms et prénoms. 


Au lieu d'applaudir, l'association Child Focus se dit choquée de cette action et rappelle que c'est le job de la police de coincer les pédos. Mais, on savait que la préoccupation de Child Focus 'nest pas de lutter contre la pédocriminalité, au contraire, elle la couvre.


L'opération s'appelle  #op pedo chat, et visait à traquer les pédos qui se congratulent de leurs tendances sur les nombreux chats dédiés à ces discussions pédos. 
Le constat est clair: le nombre de ces chats augmente, sans même parler du dark web, où on peut même vendre et acheter les pires films pédos.
Bref, ce coup-ci, les noms, adresses, IP et profils de  plusieurs centaines d'amateurs de ces chats sont sur le web .
http://pastebin.com/4nmbMen9
http://pastebin.com/rXYfrTKf
http://pastebin.com/YxqcMre4
http://pastebin.com/u/TheAnon0ne
http://pastebin.com/4nmbMen9



Croyez-le ou pas, Child Focus, l'association mise en place par le pouvoir belge pour canaliser l'indignation populaire après 'laffaire Dutroux, n'est pas contente de l'action d'anonymous, et a déclaré: "si des choses illégales se produisent sur des sites de chat, c'est uniquement à la police d'agir". 


Ce à quoi on a envie de répondre que la poignée de flics censés passer au crible tout le web -et le web caché- n'avancent pas à grand chose, et qu'un coup de main est donc le bienvenu. et de toute manière, les fichiers ont été transmis à la computer crime unit, la poigtnée de flics chargés de traquer les délits et crimes sur le web. 


Gageons qu'il ne se passera rien, comme d'habitude.  D'ailleurs, et ça ne surprendra pas ceux qui luttent contre les pédos, les flics ont annoncé "qu’il est possible qu’une enquête approfondie soit menée à l’égard des personnes citées dans lesdits documents, ainsi d’ailleurs que contre les pirates qui les ont mis en ligne", selon l'hebdomadaire belge Le Vif. 


Certes, c'est illégal d'accéder aux données personnelles des gens, même des pédophiles qui discutent de leurs penchants sur des chats dédiés. Mais il est encore plus illégal de prôner des relations sexuelles avec des mineurs, et de s'échanger des vidéos de viols de mineurs. Encore une fois, la justice a l'intention de défendre... les pédos! On nous explique ainsi que "Le parquet fédéral poursuit son enquête sur Anonymous, et ajoute la dernière publication des hackers au dossier". Cherchez l'erreur... 


En fin de journée, on apprenait que les parquets des différentes villes où résident les pédophiles seront chargés de traiter les informations fournies par Anonymous. Autant dire que chaque affaire pourra être étouffée tranquillement, et qu'on ne risque pas d'entendre parler d'arrestations liées à cette liste. 


Mais les premières conséquences se font sentir dès aujourd'hui: Hans-Peter Luyckx, un conseiller communal du Vlaams Belang (parti flamand d'extrême droite) à Evere figure sur la liste avec ses coordonnées. Il a été bien cerné par les anonymous qui ont publié de nombreux contacts de Luyckx, ce qui ne lui a pas plu. Du coup, il a affirmé que son adresse a été piratée et aurait porté plainte contre X. En attendant, il a démissionné de son parti, provisoirement dit-on, pour sauvegarder l'image de son parti (rappelons que les élections communales belges ont lieu en octobre).


En plus, le fait de publier les infos concernant ces pédos pourrait les amener à moins se montrer et peut-être, ne sait-on jamais, à avoir honte. Parce qu'aujourd'hui les pédos ne sont pas honteux du tout, au contraire ils revendiquent la "liberté" de sodomiser des enfants. Parmi les noms de pédos, on a par exemple Ad Van Den berg, leader du parti pédophile hollandais et de l'association Martijn, Frans Gieles, qui passe pour un spécialiste de la pédophilie, ou encore Roderick Muit, autre pédo repéré par le site anti pédos Evil Unveiled. Je recommande d'ailleurs ce site, même s'il n'y a pas encore de fiche sur des pédos français ou belges.

François Hollande révèle des documents secrets par erreur



Hier soir, TF1 diffusait dans son journal télévisé de 20 heures un reportage dans lequel François Hollande ouvrait un accès privilégié à son quotidien à l'Elysée. Tournées la semaine dernière, le lundi 2 juillet, ces quelques minutes permettaient de découvrir de multiples anecdotes, parmi lesquelles le fait que François Hollande était assis sur le siège de François Mitterrand, ou encore la photo de Valérie Trierweiler que le Président garde sur la cheminée de son bureau.


Le reportage diffusait toutefois des documents dont aucune image n'aurait dû se retrouver sur TF1, encore moins à une heure de grande écoute. Des images surprenantes et rares, les plans les plus sensibles dans les reportages étant souvent "retournés" en post-production, afin d'éviter la lecture de documents confidentiels qui pourraient y être présentés.




Pourtant, le site internet Le Lab Europe 1 a regardé le reportage image par image, et y a découvert la nature de ces "révélations" bien involontaires. Nos confrères ont notamment découvert que sous un bloc de notes se dissimulait une feuille formalisant un "projet encore confidentiel d'invitation par le prince Mohamed ben Zayed al-Nayan", prince hériter d'Abu Dhabi.


Vente de Rafales : un projet de rendez-vous confidentiel


Le texte surligné sur la copie d'écran ci-dessus permet de lire : "Invitation du président de la République à la "Semaine du développe...[...] 17 janvier 2013). Confirmation par le cabinet du prince héritier [...] projet d'invitation officielle du président [...] durabilité d'Abu Dhabi. Proposition de [...] janvier suivie d'une visite officielle".


Le rendez-vous revêt une importance capitale dans un contexte assez tendu avec les Emirats, alors que la vente de 60 avions rafale de Dassault est en suspend depuis le changement de Président français. Ce projet d'invitation, prévu en janvier 2013, pourrait être la réponse d'Abu Dhabi au rendez-vous que François Hollande doit avoir à Paris, demain mercredi 11 juillet à 17 h, avec le prince hériter.





Agenda secret contre agenda officiel


Egalement dévoilée dans le reportage, une image de l'agenda secret de François Hollande, réservé à son équipe. La journée du lundi 2 juillet est montrée à l'écran. Si le document ne révèle en lui-même qu'un intérêt relatif, il permet de constater que cet agenda secret semble différer considérablement de celui dévoilé au public sur le site de l'Elysée.


Ainsi on pouvait lire pour cette journée que Hollande avait huit rendez-vous, dont seulement trois avaient été rendus publics sur l'agenda officiel. Parmi les rendez-vous "masqués", si l'on excepte un rendez-vous privé à 16 h, on note en particulier que François Hollande s'est entretenu avec Denis Jeambar pour un entretien-confidence publié dans Marianne le 7 juillet.


Enfin, Hollande s'est entretenu une heure trente avec l'industriel François Pinault lors d'un déjeuner. Le jour de cette rencontre, Le Figaro révélait que ce tête-à-tête portait notamment sur "la situation économique de la France, mais aussi le marché de l'art - Pinault est le propriétaire de la maison d'enchères Christie's- et le mécénat culturel". 



http://www.midilibre.fr/2012/07/10/elysee-ces-documents-secrets-de-hollande-devoiles-par-megarde-sur-tf1,531392.php

http://www.thelocal.fr/3734/20120711/

ouvriers licenciés du site PSA d'Aulnay : "on a la rage"




Jeudi, l'équipe du matin avait commencé, comme à son habitude, à travailler à 6H47. A 8H30, la ligne de production a été arrêtée "pour un briefing pour informer" les salariés de l'arrêt en 2014 des activités de production à Aulnay, a expliqué la direction. Il s'agissait, selon elle, de leur laisser le temps "de contacter leur famille, de parler avec leur hiérarchie". 
  


"PSA, patron voyou", "On déclare la guerre à PSA": en tenue de travail, 3 heures après l'annonce de la fermeture du site PSA d'Aulnay-sous-Bois, des ouvriers sont sortis de l'usine jeudi matin pour clamer leur "colère", leur "rage" contre leurs patrons "menteurs".


A 11H00, ils se sont avancés en rang vers les nombreux journalistes présents sur le parking de l'usine, scandant à l'unisson: "De l'argent, il y en a dans les caisses de PSA, aucune usine ne doit fermer".


"L'usine est arrêtée, on déclare la guerre à PSA. Depuis un an, on n'a entendu que des mensonges", a crié fort l'un des ouvriers, dans sa blouse grise. En juin 2011, la CGT avait rendu public un document confidentiel annonçant cette fermeture de l'usine historique qui emploie 3.000 salariés et 300 intérimaires, mais la direction avait démenti.


Jeudi, l'équipe du matin avait commencé, comme à son habitude, à travailler à 6H47. A 8H30, la ligne de production a été arrêtée "pour un briefing pour informer" les salariés de l'arrêt en 2014 des activités de production à Aulnay, a expliqué la direction. Il s'agissait, selon elle, de leur laisser le temps "de contacter leur famille, de parler avec leur hiérarchie".


Le travail n'a pas repris et ne devait pas reprendre jeudi, selon la CGT, alors que la direction a affirmé que "ça tournait un peu sur certains sites".


"C'est une nouvelle qui provoque une grande émotion chez les ouvriers, et je la partage", a déclaré aux journalistes le directeur du site, Laurent Vergely. "Les salariés n'ont pas démérité. (...) L'objectif est que chacun ait une offre d'emploi", a-t-il dit, avant de retourner rapidement dans l'usine.


"PSA n'a pas l'intention de quitter le site, il a conscience de sa responsabilité vis-à-vis de la Seine-Saint-Denis", a assuré une responsable de la communication de la direction.


Des propos qui ne rassurent pas les salariés. "On est une bombe sociale, une bombe politique, et ça, on va l'utiliser", a clamé Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, tout juste arrivé du comité central d'entreprise à Paris.


"Je ne sais pas jusqu'où on va pouvoir les faire reculer, mais on va vendre extrêmement cher notre peau", a-t-il prévenu. "On s'y attendait, ce n'est pas une surprise, mais on est en colère. Pendant un an, on nous a pris pour des idiots, on nous a menti. Et puis, on nous annonce ça, à 8H00 du matin", lâche Jean-Jacques, 53 ans.


"On va voir ce qu'on va faire. On ne peut pas se permettre d'être en grève jusqu'en 2014! Il va falloir négocier, reprendre le travail, mais pas aujourd'hui, ni demain", dit l'ouvrier, employé sur le site depuis 23 ans.


"Travailler 18 mois dans ces conditions, ça va être un cauchemar", dit Frantz, 41 ans. "Et puis, on n'a rien d'autre, pas de piste. Tant que ce n'était pas officiel..." "C'est du mépris: ils nous disaient qu'une fermeture n'était pas à l'ordre du jour. Ils disent qu'ils vont nous reclasser, mais on ne les croit plus", lâche Sylvain, 32 ans.


A quelques mètres, le maire PS d'Aulnay-sous-Bois, Gérard Ségura, est pris à partie par les ouvriers. "C'est une bataille: j'ai les moyens d'enclencher une bataille juridique" contre PSA, dit-il, visiblement en colère, aux salariés.


"Ca fait un an qu'on nous ment", lui répond un salarié, les larmes aux yeux. "Hollande, il ne bouge pas", lui lance un autre. "Ca fait un mois et demi", que le président François Hollande est au pouvoir, défend le maire. "Vous, comme le gouvernement, vous n'avez aucun moyen de pression sur PSA. C'est ça la vérité", lance violemment un autre salarié, qui appelle ses collègues à se battre.


 source : lyonne.fr/france-monde

Thomas Hollande relance la guerre Trierweiler Royal

C'est la guerre totale entre les "valériens" et les "ségoliens" et ça date pas d'hier !


Les scènes de famille recomposée et décomposée ; les tribulations déplacées de Valérie "rottweiler" "twitterweiler" Trierweiler, Ségolène, François "normal" et fils,  alors que PSA annonce la fin de 8000 emplois, ça frise l'indécence pour ne pas dire plus, surtout pour des gens dits normaux ! 
Pensent-ils vraiment tenir comme ça pendant 5 ans...


Droit à la parole équitable
Le camp "Hors Elysée" (progéniture & co) est légitime en posant le fait qu'il a droit au chapitre, refusant ainsi le privilège pervers de "la tweeteuse" aux 2 casquettes (journaliste et compagne) d'instrumentaliser à son seul profit, et de livrer sa seule version. 






Croc en jambe ...
...avant la rédemption du 14 juillet sur médiatisée de Valerie Trierweiler, belle mais pas charmante.
Avertissement avant l'interview du 14 juillet afin que les questions qui fâchent soient clairement posées : 
- bureau à l'Elysée avec obligation de réserve et respect, par le mutisme, du chef de l'état et de ses concitoyens.
- sortie définitive des écrans cathodiques et du cabinet de l'Elysée du rottweiler en disgrâce. 


Indignation contre productive
Que le fils de F Hollande ait des états d'âme est compréhensible, qu'il vienne en parler publiquement tout en dénonçant l'étalage médiatique de vie la privée de son père c'est contradictoire. 
Il relance une affaire qu'il aurait mieux valu laisser se décanter. 
Il agit exactement comme a agi Valérie Trierweiler, tout en la dénonçant. 


Famille maudite
Après la compagne bafouée, c'est donc Thomas Hollande, le fils du "royal hollandais" qui s'y colle.
 François Hollande ne méritait pas cela, car c'est offrir aux deux droites un angle d'attaque alors qu'elles peinaient à en trouver un. 
Le Tweet se révèle comme une bombe à sous munitions, dont une partie des éléments explosent en différé. 


La bombinette de Ségolène ? Ségolène Royal le 13 juin 2012 à La Rochelle

La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes assure n'avoir «rien demandé» en vue de nouvelles fonctions.

Ségolène Royal a déclaré mardi sur RTL n’avoir «rien demandé» pour obtenir de nouvelles fonctions, tout en indiquant «imaginer» qu’on lui en proposerait un jour. «Je n’ai rien demandé», a déclaré la présidente de la région Poitou-Charentes, en assurant qu’elle s’impliquait «plus que jamais» dans ses fonctions actuelles.
«J’ai vu que tous les jours pratiquement, on me prête une nouvelle fonction», a-t-elle ironisé, en réponse à une question sur l'éventualité d’une nomination à la tête de la future banque publique d’investissement souhaitée par les socialistes. Toutefois, a-t-elle ajouté, «le moment viendra où je serai utile dans la fonction qui me sera proposée».
Cela aura lieu ?, a insisté le journaliste. «J’imagine», a répondu Ségolène Royal sans vouloir en dire davantage.
La présidente de la région Poitou-Charentes n’a pas voulu non plus revenir sur sa défaite aux législatives à La Rochelle, ni sur le tweet de soutien de la compagne du président Hollande, Valérie Trierweiler, à son rival, Olivier Falorni. «Je ne veux pas commenter (cette affaire). Elle a déjà été assez pénible à vivre».


Il faut mieux laisser Thomas le faire, l'impact sera plus grand sur François...


Dans 100 ans, le sucesseur de Stéphane Bern présentera "Secrets d'histoire : le Président François Hollande et ses femmes". 
Dans la pure lignée des François 1er, Louis XIV et tant d'autres de nos rois glorieux et leurs célèbres favorites.



La riposte (acte II)
Ségolène veut sa revanche, et ses enfants aussi : acte II de la guerre, on a mis François Hollande en demeure de clarifier la situation de sa maîtresse en titre, qui ne peut tout à la fois être journaliste et bénéficier d'une équipe de six secrétaires à l’Élysée, payés par le "con-tribuable", comme c'est le cas actuellement ! Thomas a dit très justement que c'était un abus de bien public. 
On attend les explications de François Hollande le 14 juillet : affaire à suivre...



Espagne : violente répression des mineurs : 76 blessés



Rassemblement de personnes à Madrid, pour un évènement culturel qui n'avait rien à voir avec le reste.... c'est la loi martiale qui s'installe peu à peu.
C'est affligeant... et ça démontre la trouille et le peu de cervelle du pouvoir répressif.





Au moins 76 personnes ont été blessées dans des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre après que la police ait tiré à balles en caoutchouc. Les dizaines de milliers de protestataires réunis pour l’arrivée de la marche noire dénoncent les récentes mesures de rigueur introduites par le gouvernement espagnol au moment où la banque Bankia a été renflouée de dizaines de milliards d’euros.
Parmi les blessés, on compte 33 officiers de police et 43 manifestants, incluant les mineurs et leurs soutiens. El-Pais rapporte que 7 mineurs ont été arrêtés pour avoir jeter des briques en direction des forces de l’ordre.








Olvidio Gonzalez, 67 ans, a déclaré à Associated Press les violences ont débuté lorsque la police s’est mise à tirer, la foule a paniquée. Il ajoute que les manifestants ont marché pacifiquement jusqu’au lieu où se tenaient les discours, c’est alors que les forces de l’ordre ont ouvert le feu sans préavis. Aucun avertissement n’aurait été donné prenant de cours nombre de manifestants. 

Via son comte twitter, Danips affirme qu’il demeure toujours 200 personnes encerclées par la police, en face du parlement. Une nouvelle manifestation va débuter d’ici quelques minutes à la Puerta del Sol, place symbole des indignés Madrilènes.


Quelques reportages de divers médias suggèrent que la manifestation spontanée se soit enflammée devant le Parlement. Les protestataires invitent des Espagnols via les réseaux sociaux à rejoindre de plus importantes protestations à 19h30 heure locale.

Quelques reportages de divers médias suggèrent que la manifestation spontanée se soit enflammée devant le Parlement. Les protestataires invitent des Espagnols via les réseaux sociaux à rejoindre de plus importantes protestations à 19h30 heure locale. Les protestataires s’opposent à une coupe de 63 pour cent des subventions aux sociétés minières de charbon. Les syndicats affirment que le plan menace 30.000 emplois. Les mineurs, qui avaient marché au nord du pays pendant les deux semaines passées, ont été rejoints par des dizaines de milliers d’Espagnols protestant, eux aussi, contre la hausse fiscale du Premier Ministre Mariano Rajoy.

Le Premier ministre a annoncé sa décision d’augmenter la TVA de trois pour cent ainsi que le plan de réduire les dépenses publiques de 65 milliards d’euro d’ici 2015. M. Rajoy a aussi déclaré une coupe de 3,5 milliards d’euro aux dépenses des administrations locales. Les mineurs ont marché sur une distance totale de 400 kilomètres, dans l’ensemble du nord de l’Espagne, afin d’afficher leur mécontentement.

Malgré la grande ampleur des protestations, les dirigeants ont pensé que la rigueur budgétaire imposée au nord du pays n’affecterait pas l’ensemble du territoire. Or en Espagne de plus en plus de gens se solidarisent, car l’austérité accable également les gens de la ville, qui éprouvent aussi l’impassibilité des mesures du gouvernement.

Un appel à manifester en solidarité aux protestataire devant les Ambassades et Consulats a été lancé en France, un évènement facebook regroupe déjà plusieurs milliers d’invités.


http://www.facebook.com/events/203643453097527/

Salariés d'Aulnay : On va être le pire cauchemar de PSA et du gouvernement Ayrault





Chez PSA-Citroën, il y a des mots tabous. La direction ne dit jamais« licenciements » ou « fermetures », mais « mobilité externe » et« décroissance progressive des activités ». Les 3 000 salariés et les 300 intérimaires de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) maîtrisent ce jargon. Et ils ont donc parfaitement compris ce qui a été annoncé jeudi matin lors d'un comité d'entreprise extraordinaire. Le site d'Aulnay sera fermé en 2014. La direction de Peugeot Citroën a annoncé un plan de suppression de 8 000 emplois en France. En plus de la fermeture d'Aulnay, PSA veut supprimer 3 600 emplois de structure – administration, recherche et développement et commerce – par départs volontaires, et 1 400 emplois dans son usine de Rennes (Ille-et-Vilaine).


Voilà un an que les ouvriers d'Aulnay se préparaient à perdre leur emploi. Depuis la révélation d'une note interne par la CGT dessinant le scénario d'une fermeture du site en 2014, confirmé par d'autres documents révélés par Mediapart, ils attendent que la bombe sociale explose. Car si leur usine ferme, c'est l'ensemble du « 9-3 », département parmi les plus pauvres et les plus jeunes de France, qui en souffrira. La plupart d'entre eux vivent dans les immeubles de la cité des 3000, à seulement quelques kilomètres de là.




                                                L'entrée du site de PSA à Aulnay


Les syndicats, qui n'étaient pas apparus aussi unis depuis des mois, sont« prêts à la bagarre ». Ils appellent à la grève générale ce jeudi et à un rassemblement des salariés, ouvriers, techniciens, cadres, en début d'après-midi, sur l'immense parking devant la porte 3, où se trouve l'entrée du personnel. « On va être le cauchemar de PSA et du gouvernement. Les Continental à côté, c'est rien », prévient Ahmed Berrazzel, gosse des cités devenu l'une des figures de la CGT, syndicat majoritaire chez les ouvriers.


« Cette fois-ci, on y est. Le jour J est arrivé », surenchérit Jean-Pierre Mercier, quinze ans de maison. Le leader des « rouges », délégué central CGT au comité de groupe et ex-porte-parole de Nathalie Arthaud durant la campagne présidentielle, se réjouit de faire front commun avec les autres syndicats dont le très droitier SIA, le syndicat maison proche de la direction, dirigé par une femme, Tanja Sussest.






Principal employeur des environs, l'usine PSA-Aulnay qui a ouvert en 1973 raconte les lendemains qui chantent et déchantent de la France : l'euphorie économique des Trente Glorieuses, l'embauche massive des premières générations d'immigrés d'Afrique du Nord pour produire à la chaîne des millions de véhicules, puis de leurs enfants nés en France, et aujourd'hui, le déclin de l'automobile française, la crise sans fin. Sa sociologie beur-black-blanc-asiatique, qui saute aux yeux à la sortie de l'usine, dit aussi l'histoire de ces villes de banlieue.






Mediapart est allé à la rencontre des salariés de cette usine qui fabrique des voitures « mais aussi des handicapés », rappellent les syndicalistes. Ceux qui acceptent de témoigner à visage découvert sont souvent syndiqués CGT ou SUD, originaires du Maghreb, le plus gros des troupes. Ceux qui ne sont pas encartés ou qui sont SIA, les « blancs »qui viennent parfois de très loin, de Picardie, mais aussi les derniers immigrés embauchés, les Africains, les Indiens, les Pakistanais, les Chinois, fuient les interviews, passent le plus souvent leur chemin en baissant la tête.


Tous broient du noir, oscillant entre fatalisme et combativité, fatigués par des mois de tension en interne, d’incertitude quant à leur avenir professionnel. « On ne pense qu'à ça tous les jours, toutes les nuits. Il y a beaucoup de cas de dépressions », confie Najim, 32 ans, deux enfants, des crédits sur le dos et « la trouille du chômage ». Il vient de l'un des plus gros quartiers de l'Oise « où il n'y a pas de boulot ». « Cette usine, c'est notre vie. On l'aime », réplique M'Barek Harfaoui, un vieil immigré marocain, embauché en 1975, l'une des dernières mémoires ouvrières de l'usine où la moyenne d'âge tourne aujourd'hui autour de 30-35 ans.


Rencontres devant les tourniquets métalliques de la porte 3 quand les équipes du soir « embauchent » à 14h37 et que le ballet des bus bat son plein pour ramener les équipes du matin.




 « Tu passes 38 ans dans la maison et tu pars comme ça. C'est le couloir de la mort. » M'Barek Harfaoui se tourne pour essuyer la larme qui perle dans le creux de ses rides. Il croyait tenir l'entretien, debout, planté au milieu du parking désert, stoïque dans son costume dépareillé. Mais il craque au moment de reprendre sa voiture. Dérouler ses quatre décennies derrière les murs de PSA-Aulnay, c'est rouvrir des blessures. C'est revenir au lendemain de la décolonisation de l'Afrique du Nord, quand la France avait besoin de bras, que les usines, aidés par l'Etat, dépêchaient, de Tunis à Casablanca, des médecins pour recruter à la pelle une main-d'œuvre pas chère.


« Harfaoui », « le rouge de Goulimine », le nomade du désert marocain, est l'un des derniers témoins de cette époque, un des milliers de visages de la première génération d'immigrés maghrébins, le bataillon d'Aulnay de 1973 aux années 2000. « On n'est plus qu'une dizaine dans l'usine. Ils sont tous partis », compte-t-il sur les doigts de sa main, le regard barré par ses lunettes de myope.


Il avait 23 ans lorsqu'il a quitté sa mère et la province de Guelmim pour la région parisienne. C'était en 1975. Il venait d'être déclaré par un médecin français apte à reconstruire la France. Il raconte « le test » dans un français impeccable acquis au fil des années, marqué par l'accent« chibani ».


« Les gouverneurs des différentes provinces lançaient des appels aux volontaires pour aider la France. Vu la misère, nous étions des milliers à descendre de nos montagnes. Il fallait avoir entre 18 et 25 ans. Nous étions comme du bétail, nus, à la queue-leu-leu. Un médecin passait dans la file, s'attardait sur les plus musclés, regardait surtout les mains et les jambes puis il te mettait un tampon comme un taureau s'il te sélectionnait. Ceux qui avaient quarante ou quinze ans essayaient de passer. Certains ont réussi mais une fois de l'autre côté, ils ont cassé leur santé ».


M'Barek « rêvait de France ». Il traversait Gibraltar « pour avoir la liberté ». Il ignorait qu'il mettait les pieds « en prison » chez Peugeot. Il était aussi à mille lieues de s'imaginer un destin syndicaliste, pourfendeur de « la bourgeoisie mondiale » et des actionnaires. Les premières années, il baisse la tête, essuie les blagues racistes, endure les cadences comme tous « les frères » : « La pression était énorme. L'usine tournait à plein régime. On n'avait même pas le droit de parler entre nous. Si tu bronchais, le chef menaçait de te renvoyer chez Hassan II. En général, les RU et les RG (responsables d'unité ou de groupes) étaient des anciens colons. La direction les avait recrutés exprès car ils parlaient arabe et savaient mater les bougnoules. C'est comme ça qu'ils nous appelaient, jamais “Monsieur”. »


En 1979, avec une quinzaine de camarades, il se syndique clandestinement à l'union locale CGT du 93. Les prémisses du grand mouvement de grève initié par les ouvriers immigrés au printemps 1982, révoltés par leur « statut d'esclave ». A Aulnay, M'Barek est l'un des leaders de la fronde. « On n'avait pas d'expérience. On ne savait pas ce que voulait dire “grève” mais on était déterminés à retrouver notre dignité. » Ils revendiquent la liberté syndicale, une augmentation salariale de 500 francs et « la fin du Ricard », cette humiliation que M'Barek ne parvient pas à pardonner.


« Pour obtenir une journée de congé ou obtenir un poste moins pénible car tu n'arrivais plus à tenir debout, explique-t-il, il fallait offrir une bouteille de Ricard aux chefs. Ils savaient qu'on était musulman et que la religion nous interdisait de toucher une bouteille d'alcool. »


Ce n'est que la première lutte. D'autres suivront « dans le métissage »avec Mouloud, Jacky, Robert, les Yougoslaves, les Portugais... Une à une, M'Barek les récite : du premier plan social de sa carrière – 800 licenciements en 1984 – qui décapitera la section CGT au profit de la CSL (ex-SIA) à la tempête sociale qui s'annonce demain si PSA sacrifie l'usine d'Aulnay. « Depuis 2002 et l'arrivée de Philippe (Julien), et Jean-Pierre (Mercier), la CGT a mené de belles luttes sur le terrain des discriminations. Ils ont poussé PSA à embaucher des jeunes du quartier », applaudit-il.


A la fin du mois, il devait partir en vacances. « Vu le chantier à l'usine », il a annulé le voyage annuel dans son Sahara natal. Là-bas où« tout le monde rêve d'un visa pour la France même si tu leur expliques qu'ils se trompent », il ne dit « rien ». Sa famille ne sait pas ce sentiment d'avoir été « toujours inférieur aux autres, les vrais Français ». Elle ignore sa fin de carrière, opérateur au montage, payé 1 650 euros net après 38 ans de labeur.


A 60 ans, il pourrait se reposer si « Sarkozy n'était pas parti avec sa retraite » mais le « robot usé » doit encore tenir deux ans. Diabétique, rongé par des troubles musculo-squelettiques, il « résiste au boulot et dans la vie de plus en plus dure, de plus en plus chère ». Il n'habite plus « Chicago », « la cité des 4000 » à la Courneuve mais une HLM à Carrières-sur-Seine dans les Yvelines, « une résidence tranquille de trois étages » avec sa femme qu'il l'a rejoint en 1984.


Leurs six enfants, nés entre le Maroc et la France, sont devenus grands. M'Barek aurait voulu que les cinq garçons « prennent le chemin des études supérieures mais ils ont pris la mentalité de la cité », tousse-t-il en baissant les bras. Avant de se reprendre : « Ce n'est pas de leur faute. C'est la France qui a fait des ghettos. Ce n'est pas nous. » Il souffre de voir, malgré les combats menés, les immigrés encore stigmatisés, victimes d'un racisme « plus sournois, plus ordinaire ».


« Aujourd'hui, PSA exploite les nouvelles vagues d'immigrés, les Zaïrois, les Congolais, les Hindous, les Chinois. Les faibles ont changé de nationalité. Avant, c'était nous les Arabes et avant nous, les Italiens », constate-t-il, écœuré. Durant le quinquennat précédent, il n'achetait plus le journal car « on met tout sur notre dos ». Déçu par la gauche plurielle sous Mitterrand, par les politiques en général, il ne croit pas que les élections, présidentielles, législatives, améliorent la vie des travailleurs : « Il n'y a que la rue qui le peut. »




Samir avait 19 ans lorsqu’il a foulé pour la première fois le goudron du parking de l’usine d’Aulnay. « À l’époque, on était quelques-uns à débarquer du Nord-Pas-de-Calais, raconte-t-il, douze ans plus tard, sur ce même parking. Là-bas, y avait pas de boulot, ils avaient fermé les mines, du coup, on est venu travailler à Paris. Et maintenant, ils nous disent qu’il n'y a plus de travail à Paris. Mais sérieusement on va aller où ? On a des amis dans le coin, ils sont tous au chômage. »


Entré chez PSA en intérim, « comme presque tout le monde », le jeune homme n’a jamais quitté la chaîne de montage dont il parle de façon presque mécanique : « Je suis opérateur, c’est le mot pour dire que je monte des pièces à une cadence infernale sur des carcasses de voitures. J’ai bossé trois ans avant d’avoir un CDI. Au début, c’était un peu la galère… »


Un canapé chez des amis, une petite chambre en foyer, un studio... Samir a erré un peu partout avant de se marier et de dénicher un F2 à louer« sur Argenteuil ». Avec 1 400 euros net sur sa fiche de paye « qui ne bouge pas », il reconnaît avoir du mal à joindre les deux bouts : « Avec ma femme, on est toujours à découvert. La vie est chère, c'est pas simple de s'en sortir. » Mais quand il pense à certains de ses collègues, il s'estime plutôt bien loti : « Y en a plein qui trouvent pas d’appartement et qui dorment dans leur voiture, sur le parking de l’usine. »


Syndiqué à la CGT, le jeune homme brandit fièrement sa carte de membre, le sésame « des gens qui sont déterminés et qui se bagarreront jusqu’à la dernière goutte de sang », précise-t-il en gonflant le torse. Le signe de reconnaissance, aussi, de ceux que « les chefs veulent abattre » : « La direction nous attaque par tous les moyens. Avec d'autres collègues, on vient de recevoir une convocation, comme quoi, soi-disant, on aurait dégradé des biens publics pendant la manifestation de 2010, à la Grande Armée (des centaines de salariés avaient manifesté en avril 2010 devant le siège du groupe automobile à Paris contre la fermeture du site de Melun-Sénart, en Seine-et-Marne – ndlr). Comme par hasard, ils nous sortent les anciens dossiers, juste maintenant. »


Samir cherche d'autres exemples d'« intimidations ». Il se souvient notamment d’une dispute avec un RG (responsable de groupe – ndlr), il y a quatre ans. « Il m’avait traité de bougnoule, je l’ai dénoncé, mais c’était sa parole contre la mienne. C’est forcément lui qui a eu gain de cause. Maintenant, le racisme a changé. Il s'est dirigé vers les syndicats. »


Le rapport de force qui s'est installé entre les syndiqués et la direction lui donne des forces pour « mener le combat jusqu’au bout ». Il veut lutter « coûte que coûte ». Pour lui, pour ses collègues, mais aussi pour son fils de 5 ans. « On a tous construit une vie ici, un cocon. Ils nous ont fait travailler, ils nous ont bousillé sur leurs chaînes et maintenant, ils veulent nous dégager ? Certainement pas. » Atteint d’une tendinite, « un mal qui ne guérira pas », il fait partie des nombreuses victimes de la chaîne de montage. « Ils ont chargé les postes, c’est devenu très dur à l’intérieur. Et pourtant, on continue tous à travailler à 100 %. »


Persuadé qu’aucune usine n’acceptera de reprendre « tous ces trentenaires que PSA a rendu handicapés à vie », le jeune homme a bien du mal à se projeter : « J’ai quitté l’école à 9 ans parce que moi, dans la tête, l’école ça rentre pas. Mes frères et sœurs, ils ont tous fait des études et moi je suis le… le pratique de la famille. Je suis pas théorique, j’ai toujours bossé sur la chaîne. Alors, je pense que je finirai salarié, bagarreur, en lutte. »


Détermination. Bagarre. Combat. Lutte. Ces mots ponctuent chacune des phrases de Samir. « Mon objectif, c’est une révolution. Je vois au-delà d’ici. Doux, Continental… Ça ferme dans tous les sens. Les patrons se sont enrichis en France et maintenant ils veulent s’enrichir ailleurs. Ça ne se passera pas comme ça. »


Najim et Farid, 32 et 35 ans : « On nous considère comme des esclaves. »


Najim et Farid s'étaient jurés de ne pas reproduire le schéma familial. Fils d'ouvriers dans l'automobile et dans le BTP, ils ont cherché par tous les moyens à échapper à l'usine, au travail à la chaîne, « ce boulot qui ne devrait plus exister en 2012 tant il esquinte les individus ». En vain. Le seul CDI qu'ils ont trouvé : opérateur ferrage chez PSA-Aulnay à plus d'une heure de car de leur cité HLM : le Clos-des-Roses et les Victoires, deux des principaux quartiers populaires de Compiègne dans l'Oise sinistrés par le chômage.


Faute de mieux, ils ont signé en promettant de « venger » leurs grands-pères, leurs pères, leurs cousins. Ces « chibanis » comme on les appelle(NDLR: "cheveux blancs" en arabe dialectal) débarqués des montagnes de l'Atlas marocain dans les années soixante-dix, sans un mot de français, qui ont courbé l'échine, enduré les blagues racistes des petits chefs et, rarement, réussi à grimper les échelons dans les ateliers. Farid a été embauché en 1999, Najim en 2001 quand les copains tenaient les murs de la cité. Ils avaient vingt ans, « pétaient la forme ».


Dix ans plus tard, l'amertume est grande, les illusions derrière eux et la santé déjà déclinante, « le dos surtout ». Farid et Najim, devenus trentenaires et pères de famille, gagnent toujours 1460 euros nets par mois et continuent d'assembler mécaniquement les portes de voiture, condamnés à rester opérateurs. « Rien n'a changé depuis l'époque des parents. La discrimination est toujours d'actualité. On ne fait pas plus confiance à la deuxième génération, encore moins à la troisième. On nous considère encore comme des esclaves », soupire Farid, en doudoune et baskets de marque, encartée CGT comme « pas mal de frères ».


Chaque année, les deux amis voient des collègues « blancs », embauchés bien après eux, leur griller la priorité alors qu'ils n'ont ni leur ancienneté, ni leur expérience, ni même un diplôme qui pourrait justifier leur ascension éclair. « Le pire, c'est ce que nous les avons formé et, du jour au lendemain, ils nous donnent des ordres », s'écrie Najim, qui refuse de se syndiquer. Quand ils osent « ouvrir leur gueule », on les rabroue sèchement : « Estimez-vous heureux ! Vos parents étaient à 1500 francs ».


Farid y a pourtant cru. Quand le cycle de nuit existait encore, il avait demandé à l'intégrer. Six nuits sur sept, il enchaînait les gestes répétitifs et espérait au bout de ce cycle infernal « une carotte ». « Ca ne m'a rien apporté à part une carte à la Cotorep ! Pas une petite prime, pas une petite évolution », rage-t-il aujourd'hui. Il ne pardonne pas à la direction d'avoir longtemps préféré recruter de la main d'oeuvre jusqu'en Picardie plutôt que dans les banlieues difficiles du 93.


« On a fait venir des blancs à des centaines de kilomètres alors qu'il suffisait de traverser le trottoir pour recruter au pied de la cité des 3000 », s'indigne-t-il. La CGT, très combative sur ces questions de discrimination, qui reviennent dans la bouche de la majorité des salariés d'origine maghrébine, s'est battue avec Sud pour inverser la tendance.« Les choses ont un peu bougé. Ils ont compris que les enfants de la diversité ne se laisseraient pas faire comme leurs aînés mais les clichés demeurent », renchérit Najim en pointant au portique.


Il est 14h32. Dans cinq minutes, il attaque son service avec Farid. 7h56 de labeur jusqu'à 22h28 entrecoupés d'une pause d'une demi-heure pour manger et de deux autres de sept minutes pour aller aux toilettes ou fumer une cigarette. Quand ils pousseront la porte de leur HLM, les enfants seront couchés. Il sera minuit.






Posté devant la porte 3, Dominique discute avec un collègue en vérifiant du coin de l’œil que son bus pour Aubervilliers ne parte pas sans lui. Salarié chez PSA depuis 22 ans, il a été moniteur de ligne pendant plusieurs années, avant de travailler sur les projets de la Citroën C2, puis de la C3. « En ce moment, c’est assez drôle, enfin dans un sens, parce que je travaille sur les évolutions de la nouvelle C3 qui sortira l’année prochaine, indique-t-il. En gros, je bosse sur un modèle qui a plus d’avenir que moi… »




Dominique s’estime heureux. Avec 1 800 euros net par mois, le salaire« correct » de sa femme, « pas d'enfant et pas de crédit », il s’en sort« plutôt bien ». « Mon travail, en gros, c’est d’amener les pièces et de vérifier que les opérateurs puissent les monter sans aucun problème. Ça me plait. Je suis à la rencontre des opérateurs, des techniciens, des chefs, je me promène un peu partout dans l’usine, c’est très enrichissant ».


Pour le reste, il reconnaît être « dans l'incertitude, comme les autres » :« Les gens viennent travailler la boule au ventre parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils vont devenir. Il y a une déprime sourde à l’intérieur. Certains y croient encore. Tant qu’on ne leur aura pas dit clairement que le site ferme, ils s’accrochent. Et comme les choses trainent… »


Mais davantage que la lenteur des prises de décision, l'homme en veut surtout à sa direction de les avoir menés en bateau. « On nous a présenté la fermeture du montage 1 et le compactage du montage 2, comme quoi Aulnay allait devenir une usine pilote et que ça allait améliorer la productivité du site, explique-t-il. On nous a demandé d’améliorer la qualité, de diminuer les accidents de travail, ce qu’on a fait. Et malgré tout ça, on a osé nous dire dans un quart d’heure communication que c’était pas en travaillant bien que ça garantissait l’avenir. »


Il y a quatre ans, Dominique a pris sa carte au syndicat maison, le SIA, dont nombreux dans l'usine regrettent qu'il se soit mobilisé sur le tard.« Vous avez des syndicats contestataires comme la CGT qui pensent que dès qu’on est pas contre le patron, c’est qu’on est forcément pour », se défend-il en haussant les épaules. Il voudrait en dire un peu plus, parler de tous ceux qui ont « pris leur courage à deux mains »pour mettre chacun face à ses responsabilités, mais l’alarme qui marque le départ des bus couvre déjà ses mots. L'homme s'élance vers le véhicule qui démarre dans la foulée. Une minute plus tard, le parking est de nouveau désert.




Les bus bondés de salariés ont déjà quitté le parking de l’usine depuis dix minutes quand Ferhat franchit l’un des tourniquets de la porte 3. La tête dans les épaules, le regard dans le vide, il se dirige vers sa voiture un mégot éteint à la main. Il est déjà un peu en retard, doit aller chercher sa femme qui « travaille dans la restauration à Roissy » et de toute façon, n’a pas « très envie de parler à des journalistes ».






« Ça sert à rien tout ça. Dans tous les cas, ils vont fermer, ils n’ont pas le choix », dit-il, la voix étouffée par le bruit des avions qui décollent de l'aéroport voisin. Né à quelques kilomètres d’Ankara, en Turquie, Ferhat est arrivé en France à l’âge de 14 ans. Deux ans plus tard, il travaillait déjà. Après quelques années de petits boulots, son père, qui« a bossé 36 ou 37 ans à la peinture chez PSA » le fait entrer sur le site d’Aulnay. C’était il y a 23 ans.


« J’ai travaillé partout au montage et ensuite, j’ai fait des formations, des évaluations, tout ça. Aujourd’hui, je suis moniteur, j’ai 11 personnes avec moi », explique l’homme qui a toujours refusé d’entrer dans un quelconque syndicat. « J’ai plein d’amis dans les syndicats, mais moi je suis abonné dans aucun. Vous, vous pouvez pas voir ce qu’il se passe à l’intérieur, les gens, ils sortent, ils parlent, mais dedans, c’est différent. Y en a pas mal qui roupillent et pourtant, ils gagnent le même salaire que moi. »


Ferhat le répète : il ne s’appelle pas « M. Citroën », ne défend pas« particulièrement » son entreprise et se trouve « dans le même bateau » que ses collègues. Et pourtant, il en a « marre ». Marre des opérateurs qui refusent de travailler et bloquent toute la ligne. Marre des gens qui sont en restriction médicale et qui « font parfois semblant ». Marre des délégués syndicaux qui « partent soi-disant en délégation pour nous défendre, mais moi je les vois jamais me défendre ».






La matinée de travail, entamée à 6h46, à été particulièrement difficile. Et le fait que certains collègues – « intérimaires compris » – « refusent de s'y mettre », n'arrange guère les choses. « On a eu une panne de serrage aux roues. Du coup, faut tout faire à la main. J’ai été obligé de contrôler toutes les vis des roues, avec une puissance de 110 kilos sur chacune… » Mais Ferhat ne veut pas se plaindre, il a« l’habitude ». Ni le rythme de la chaîne – « une voiture toutes les 56 secondes » –, ni le bruit du convoyeur de sièges qui passe au-dessus de sa tête – « ça fait clac clac clac toute la journée » – ni même l’avenir plus qu'incertain de son usine, ne le feront s’arrêter de travailler. « En 23 ans ici, j’ai fait une semaine d’arrêt maladie et j’ai débrayé une seule fois », assure-t-il, fièrement.


Depuis que les premières rumeurs de fermeture ont bruissé, ce père de famille cherche à quitter le site d’Aulnay, encouragé par sa femme qui« n'arrête pas de lui dire de partir le plus vite possible ». « J’ai fait une demande de mutation à Poissy ou à Saint-Ouen il y a deux mois, mais pour l’instant pas de réponse. Il y a des places pour des opérateurs, mais pas pour des moniteurs. Ça ne m’intéresse pas, je veux pas descendre, je veux grimper. » Dans tous les cas, Ferhat en est persuadé : PSA finira par lui trouver un poste. « Le capitaine quitte toujours le bateau en dernier. Les moniteurs vont rester jusqu’à la fermeture, ensuite, ils nous mettront bien quelque part... »


source : désir d'avenir-esterel.fr

Soros: L'UE dispose de trois mois pour sauver l'euro



L'Europe a trois longs mois pour sauver l'euro, selon le milliardaire américain George Soros.


«À mon avis, les autorités ont une fenêtre de trois mois au cours de laquelle ils pourraient encore corriger leurs erreurs et changer les tendances actuelles. 
Cela dit les autorités ont essentiellement à l'esprit le gouvernement allemand et la Bundesbank, comme si une crise avec les créanciers internationaux ne pouvait être résolue sans le soutien de l'Allemagne ", a déclaré George Soros, lors d'une conférence publiée sur son site Internet.


«L'opinion publique grecque est effrayés par la perspective d'une expulsion de l'union européenne, et a choisi de donner une légère majorité à une coalition pro-Bruxelles qui est prête à mettre en œuvre les accords signés avec l'UE, la BCE et le FMI, a ajouté Soros.


Cependant, "aucun gouvernement ne peut actuellement satisfaire aux conditions de l'accord et la crise grecque est susceptible d'atteindre un sommet à l'automne 2012. Jusque-là, l'économie allemande sera affaiblie et il sera beaucoup plus difficile de convaincre la chancelière allemande Angela Merkel d'assumer devant son opinion publique la responsabilité de s'engager d'avantage pour l'Europe. Ceci crée une fenêtre de trois mois, "a expliqué Soros.

FESF MES : la Finlande bloque l'aide financière aux banques espagnoles


                              Jutta Urpilaisen ministre des Finances de la Finlande




LA FINLANDE VIENT DE BLOQUER LA PROMESSE DE L’EUROGROUPE DE VERSER 30 MILLIARDS D’EUROS À L’ESPAGNE .



Cette info aurait du faire la une de tous les quotidiens, pourtant, rien… Sans cette aide financière, la chute de l’Espagne n’en sera que plus rapide, suivra l’Italie.


Très peu de sources journalistiques consensuelles ont repris cette information pourtant importante. 
D’aucuns ignorent sans doute l’existence de ce pays dans certaines salles de rédaction…


Toutes les agences de presse et tous les médias euro-atlantistes organisant le black-out sur cette information de taille :


Le ministre espagnol de l’Économie Luis de Guindos a déclaré ce soir 10 juillet, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, que la Finlande bloquait l’accord d’aide financière allant jusqu’à 100 milliards d’euros aux banques ibériques.


« L’accord est pratiquement prêt, mais la Finlande le bloque, en réclamant à l’Espagne des garanties en échange de l’octroi d’un prêt. »


Auparavant, le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker avait pourtant annoncé que l’Espagne recevrait fin juillet un premier versement de 30 milliards d’euros pour recapitaliser ses banques.


Quoi qu’il en soit, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) ne peut débloquer l’argent pour l’Espagne que si cette décision est adoptée à l’unanimité.


La Finlande a donc décidé encore une fois de mettre son veto, en rappelant qu’elle refusait de payer les dettes des autres pays de la zone euro.



                                                   payer pour des villes fantômes ?


Le ministre espagnol de l'Economie Luis de Guindos a déclaré mardi que la Finlande bloquait l'accord d'aide financière allant jusqu'à 100 milliards d'euros aux banques ibériques, en situation difficile en raison de la crise financière qui secoue le pays.     


"L'accord est pratiquement prêt, mais la Finlande le bloque, en réclamant à l'Espagne des garanties en échange de l'octroi d'un prêt", a dit le ministre lors d'une conférence de presse à Bruxelles.


Auparavant, le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker a annoncé que l'Espagne recevrait fin juillet un premier versement de 30 milliards d'euros pour recapitaliser ses banques.


Quoi qu'il en soit, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) ne peut débloquer l'argent pour l'Espagne que si cette décision est adoptée à l'unanimité. La Finlande a toutefois déclaré plus d'une fois qu'elle refusait de payer les dettes des autres pays de la zone euro. Bien que les cotisations finlandaises ne dépassent pas 2% du FESF, ce pays nordique formule les mêmes revendications à l'égard de la Grèce.


source : http://fr.rian.ru/business

USA : Les travailleurs saisonniers américains en proie aux pesticides


Des travailleurs agricoles cueillent des tomates à Immokalee, en Floride au printemps 2006

NASHVILLE, Tennessee - Travaillant en Arkansas, la mexicaine de 18 ans  s'est soudainement sentie mal. Son nez a commencé à saigner, sa peau a développé une éruption cutannée, et elle a vomi.


Le médecin lui a dit que c'était la grippe ou une infection bactérienne, mais l'ouvrière agricole Tania Banda-Rodriguez soupçonne les pesticides. Selon la loi fédérale, les producteurs doivent signaler rapidement les produits chimiques qu'ils pulvérisent.


Il a fallu que le travailleur, et un avocat des services juridiques du Tennessee à l'aider, six mois pour apprendre exactement ce que produit chimique arrosé les champs de mûres. La société a ignoré ses demandes d'informations. Le Conseil d'État Arkansas usine d'abord refusé de fournir les documents à son avocat, en disant qu'il n'a pas répondu à l'extérieur de l'état d'demandes. Un inspecteur Arkansas, distribué après la plainte, n'a pas d'abord discerner quels pesticides ont été utilisés le jour où le travailleur est tombé malade, montrent les dossiers .


Lorsque les réponses est enfin arrivé - le fongicide était commutateur 62.5WG, un produit chimique qui peut irriter les yeux et la peau - Banda-Rodriguez avait déjà quitté l'Arkansas à suivre la saison en Virginie et, finalement, est retourné au Mexique. Elle n'a jamais su si le pesticide lui écœuré.


L'épisode est aussi révélateur d'un instantané aujourd'hui qu'elle l'était il ya six ans pour l'une des vocations les plus difficiles et moins bien rémunérés de l'Amérique. Les pesticides peuvent mettre en danger les ouvriers agricoles, mais des couches minces de gouvernement de les protéger et on ne sait pas toute la portée des périls environnementaux dans les champs.


L'Environmental Protection Agency administre un Worker Protection Standard pour but de réglementer les pesticides et protéger les travailleurs et les gestionnaires. Pourtant, l'agence maintient aucune base de données globale pour le suivi des incidents d'exposition aux pesticides du pays.


En 1993, le Government Accountability Office (qui s'appelait alors le General Accounting Office) a averti que le manque de données pourrait conduire à une "sous-estimation significative de la fréquence et la gravité des maladies de pesticides."


Près de 20 ans plus tard, l'EPA ne peut encore deviner la portée de pesticides affections liées à un secteur où de nombreux travailleurs, travailleuses dans l'ombre, sont réticents à parler. L'EPA mains souvent l'application de la réglementation des pesticides aux Etats, qui reçoivent et d'enquêter sur peu de plaintes officielles chaque année, les dossiers fédéraux montrent.


«Le système en place pour traiter l'exposition aux pesticides est horrible. Il est dysfonctionnel », a déclaré Caitlin Berberich, un avocat avec Sud migrants services juridiques , un but non lucratif Nashville qui fournit gratuitement des services juridiques aux travailleurs agricoles dans les Etats du sud six. "Il ne fonctionne tout simplement pas du tout."


Certains organismes de réglementation d'État top d'accord sur le bilan complet des pesticides sur les ouvriers agricoles ne sont pas documentées. Pourtant, les réformes qui exigent la divulgation plus complète de l'utilisation des pesticides ont été pris dans l'EPA paperasserie.


L'EPA n'a pas répondu aux demandes répétées de commentaires et de questions écrites, envoyées par le Center for Public Integrity au cours du dernier mois, sur son contrôle des pesticides. L'EPA "estime que 10.000-20.000 intoxications par les pesticides diagnostiqué par un médecin qui se produisent chaque année entre les travailleurs des États-Unis environ 2 millions agricoles», les documents fédéraux montrent.


Pourtant, lorsque les travailleurs ne se plaignent - comme dans le cas de l'Arkansas - la sécurisation des informations dur peut être intimidant.


Parfois, les travailleurs disent, ils paient un prix pour s'exprimer.


Lorsque des pesticides ont été pulvérisés près d'eux en 2010 dans les champs de tomates en dehors de la ville de Newport, dans un patch de l'est du Tennessee, où les montagnes toucher les nuages ​​et les panneaux de signalisation mettent en garde contre les chutes de pierres, le les travailleurs agricoles migrants se plaint aux autorités de réglementation de l'État. Quand c'est arrivé à nouveau, disent-ils, ils cassé vidéos avec leurs téléphones cellulaires.


La réponse de la culture de tomates, les travailleurs disent dans un procès continu du gouvernement fédéral: pour les tirer sur place, les empiler sur un bus et les itinéraire de retour vers le Mexique. La société nie toute malversation ou de représailles.


En Floride à la fin de 2009, ouvrier agricole Jovita Alfau, travailler dans un pépinière en plein air dans une bande rurale du sud de Miami-Dade County, dit-elle pris de vertige et de faiblesse, d'engourdissement dans la bouche, et vomit.


Alfau a dit qu'elle avait été dit à tendance à hibiscus à la pépinière Homestead moins de 24 heures après avoir été traitées avec des pesticides l'endosulfan. Le producteur a envoyé des travailleurs trop tôt après la pulvérisation, Alfau dit dans un procès, en violation de la Worker Protection Standard, et ne pas lui dire lorsque des pesticides ont été appliqués, de fournir un équipement de protection ou de lui dire comment se protéger.


L'endosulfan est tellement toxique que, d'ici l'été 2010, l'EPA a interdit son utilisation, affirmant que le pesticide "présente des risques inacceptables pour les travailleurs agricoles et de la faune."


Quelques jours après être tombé malade, Alfau allé chez le médecin, mais n'a pas été posée au sujet des pesticides, a déclaré son avocat, Karla Martinez du projet Migrant Justice des ouvriers agricoles. Alfau, un cadre juridique aux États-Unis et du Mexique résident natif, dit qu'elle a été incapable de travailler régulièrement depuis.


Puissance Fermes Bloom et Producteurs nie des actes répréhensibles, mais il est convenu ce mois-ci pour régler le cas Alfau pour 100.000 dollars, archives judiciaires montrent. Selon les termes du règlement, la société pourrait aussi payer jusqu'à concurrence de 75.000 $ au total à d'autres travailleurs touchés dans une affaire qui comprenait également des allégations d'abus de salaire. La société n'a pas répondu à une demande d'entrevue.


Les travailleurs agricoles qui ont passé des décennies dans les domaines-dire une constante demeure: Les travailleurs ont peu de voix quand il s'agit de pesticides.


"Nous avons de courir vers les voitures et fermer les fenêtres parce que l'avion est de mettre des pesticides dans les champs. Après ce qui se passe, les gens se sentent malades ", a déclaré Yolanda Gomez, qui a commencé la cueillette des oranges de Floride quand elle avait neuf ans et a passé plus de 30 ans après la récolte de la Floride à l'État de Washington. "Quand vous allez sur le terrain vous allez propre, et quand vous sortez du champ que vous pouvez voir vos yeux sont très rouges."


Élevé dans une famille d'ouvriers agricoles, avec un père qui, une fois portaient des pancartes pour Cesar Chavez, Gomez est maintenant un organisateur communautaire pour l'Association des ouvriers agricoles de la Floride, à Apopka près d'Orlando. Les travailleurs agricoles fréquemment trek dans le bureau pour se plaindre des maladies liées aux pesticides, at-elle dit.


"Quand vous leur dites:« Faisons en sorte que le présent document et de mettre votre nom afin que nous puissions faire une différence, «elles ne veulent pas le faire", a dit Gomez. «Je n'ai pas de papiers. Je dois travailler. Il s'agit de la seule manière que je peux nourrir ma famille. " Ils ne voient pas d'un autre moyen de sortir du système. "


Le système, dit-elle, "devrait se soucier de l'aspect humain du travailleur."


Bas de la chaîne alimentaire
La bataille sur les pesticides est un microcosme de la lutte pour les travailleurs à l'échelon le plus bas de la chaîne alimentaire économique.


"Il ya ce désenchantement", a déclaré Adriane avocat Busby, qui se concentre sur la politique de sécurité des pesticides pour la but non lucratif justice des ouvriers agricoles à Washington, DC «Ils n'ont tout simplement pas croire tout ce qui se passera si ils vont au-delà dans les rapports des choses. Ils ne croient pas dans le système en les protégeant. "


Pour les ouvriers agricoles, juste obtenir des réponses claires au sujet des pesticides est une lutte. Personne, l'EPA inclus, a une image complète du problème.


Un diaporama EPA rapport en 2006, par exemple, a ouvert avec une question: Combien d'incidents de pesticides professionnelles sont là chaque année aux États-Unis?


La diapositive liste de multiples possibilités, de 1.300 à 300.000. Chaque numéro peut-être vrai, dit le rapport - il dépend uniquement de la source. Un certain nombre provenaient de la centre antipoison, un autre à partir des estimations de l'EPA et encore un autre par le Conseil des épidémiologistes d'État et territoriale.


Cette incertitude, même l'EPA admet, peut entraîner des conséquences réelles. Comme son toboggan a noté, le manque d'informations exactes "inhibe l'identification claire du problème."


Les partisans disent que le manque d'information déclenche un autre problème: Il est difficile de tenir le gouvernement responsable et de l'industrie quand il n'ya pas de référence à partir duquel juger.


Dans son rapport de 2006, les objectifs fixés APE de recueillir de l'information plus complète et la création d'un moyen plus cohérentes de suivi des incidents. Parmi ses recommandations: Pour "préparer un rapport sur les incidents du travail."


Six ans plus tard, a demandé si un tel rapport a été préparé, l'EPA n'a pas répondu.


Au lieu de maintenir sa propre base de données, l'EPA dépend États à faire rapport des plaintes. Mais ces rapports annuels la liste des numéros minuscules. En 2011, par exemple, en Caroline du Nord a énuméré un total de cinq enquêtes sur des plaintes - pour tout l'Etat. Caroline du Sud, un autre grand producteur agricole, a rapporté zéro. Tennessee: 3.


Floride, deuxième plus grand de la nation agricole de l'État, après la Californie, a rapporté 61 plaintes fondées sur des enquêtes de cette année.


Mais Grégoire Schell, avocat à la gestion de projet Migrant Justice des ouvriers agricoles à Lake Worth, près de West Palm Beach, en Floride, a déclaré qu'une fraction des incidents liés aux pesticides sont signalés.


Son hypothèse: «. Un dixième de 1 pour cent, en Floride"


En 2005, Schell interrogés ouvriers qui ont travaillé pour un producteur de tomates de raisin dans le nord de la Floride cette saison. Près d'un sur quatre ont dit qu'ils avaient été directement pulvérisés avec des pesticides ou autres produits chimiques. Un peu moins de la moitié ont dit qu'ils avaient rencontré la dérive des champs avoisinants. Trente-six pour cent ont dit qu'ils étaient devenus malades ou des nausées par les pesticides, et plus de quatre sur 10 ont affirmé qu'ils développé des éruptions cutanées ou des irritations.


Eu ces chiffres extrapolés à été pour un Etat avec 200.000 ouvriers agricoles, il y aurait eu des milliers de plaintes, et non pas des dizaines.


«Les travailleurs voir ces expositions comme un risque professionnel. Même quand ils ne se plaignent, il ya une réticence à se présenter, "a déclaré Schell. "Une [raison] est leur statut d'immigration. L'autre est l'employeur peut et va leur mettre le feu.


"C'est comme arracher des dents pour nous amener les gens à déposer des plaintes de pesticides."


Le décompte officiel ne reflète pas la réalité, accepte Andy Rackley, directeur de l'agriculture des services environnementaux pour le ministère de la Floride de l'Agriculture et des Services aux consommateurs. "Je dirais que nous n'avons probablement pas une bonne poignée sur elle," a déclaré Rackley. "Ce n'est probablement pas aussi grande que certaines personnes disent que c'est mais c'est probablement plus que ce que nos dossiers d'enquête des plaintes ne l'indiquent."


Rackley croit les producteurs devraient être tenus de divulguer l'endroit où plus pleinement les ouvriers agricoles sont lorsque des pesticides sont pulvérisés. "Où étaient les travailleurs dans le même temps, ont-ils été la récolte dans les champs mêmes?" il a demandé. "Cela ne va pas garder tout le monde qui est l'intention de cacher quelque chose de faire quelque chose, mais il soulève certainement des enjeux."


Les producteurs se connecter leur utilisation de pesticides, et les activités des travailleurs de piste nombreux -, mais il n'y a pas de règle exigeant un rapport liant les deux, Rackley dit. «L'EPA a travaillé sur une règle de le faire pour au moins huit ans, peut-être plus», at-il dit, "mais nous n'avons toujours pas l'avoir."


Les barrières linguistiques ajouter un autre obstacle.


Étiquettes d'avertissement de pesticides ne sont pas tenus d'être en espagnol, bien que huit des 10 ouvriers agricoles sont tous nés à l'étranger et la plupart de la population active agricole de la nation vient du Mexique.


En moyenne, selon le Département américain du Travail a Enquête nationale des travailleurs agricoles , les travailleurs agricoles n'ont pas avancé au-delà de la septième année. Quarante-quatre pour cent ont dit qu'ils ne pouvaient pas parler l'anglais et 53 pour cent ne savaient pas lire la langue. Lorsque les ouvriers agricoles ne peuvent pas lire les consignes de sécurité, ils font face à des risques plus élevés d'exposition, disent les défenseurs qui ont poussé l'EPA à exiger un étiquetage bilingue.


Avec une pénurie de données précises, les défenseurs sont parfois laissées pour ne citer vieux de plusieurs décennies de rapports comme preuve de périls pesticide. Un rapport, proviennent du US Bureau of Labor Statistics, a déclaré ouvriers agricoles souffrent le plus haut taux de produits chimiques liés à la maladie de tout groupe professionnel, à 5,5 pour 1000. La date du rapport: 1987


Rackley Floride croit l'APE devrait plus financer intégralement les groupes de défense qualifiés pour former les travailleurs sur la sécurité des pesticides - les travailleurs autonomisation, ce qui donne aux producteurs un niveau de confort, et instaurer la confiance entre les deux. «Écoutez, les producteurs ont besoin les travailleurs et les travailleurs ont besoin les producteurs, c'est la ligne du bas," at-il dit. Ces dernières années, les dossiers montrent, l'EPA a accordé un financement de 25.000 $ à un but non lucratif pour aider à réduire l'exposition aux pesticides des ouvriers agricoles dans le New Jersey jusqu'à 1,2 million de dollars sur cinq ans pour aider les cliniciens à former les travailleurs agricoles qui travaillent avec.


Un conflit dans le Tennessee
Les travailleurs qui prennent la parole se retrouvent parfois plongés dans un conflit.


À Newport, dans le Tennessee, Fermes de tomates de producteurs de poissons ont embauché des travailleurs en vertu de H-2A, le gouvernement fédéral du programme agricole temporaire, dans lequel les travailleurs étrangers légaux peuvent être mis en lorsque l'industrie manque de travailleurs locaux pour l'emploi.


A Fish Farms, 15 travailleurs soutiennent dans un procès en cours, les pesticides ont été pulvérisés dans les champs pendant qu'ils travaillaient et à proximité de leurs maisons mobiles, dans un tronçon isolé de la ville de près de 7.000 dont commerciale bande comprend Debbie Drive Inn, pour le gâteau du ciel & Boulangerie et le Newport Plain Talk journal.


En Juillet 2010, aidé par les Services juridiques du Sud migrants, les travailleurs se plaint à l'administrateur des pesticides du ministère de l'Agriculture du Tennessee », citant l'exposition fréquente aux pesticides tout en travaillant à Fish Farms, les symptômes physiques, et l'absence de soins médicaux", selon le procès. Certains ouvriers dit l'état où ils avaient perdu les ongles de cette saison, et dit pesticides ont été pulvérisés 30 mètres d'eux.


Cela Août, les travailleurs se tourna vers le bureau de zone Knoxville de la Division des salaires et des heures de l'US Department of Labor, en soutenant la société jupe salariale fédéral et de l'état et lois sur le logement. Les travailleurs ont dit qu'ils devaient laver leurs vêtements dans une rivière à proximité, et que leurs remorques étaient infestées d'insectes et surpeuplés, avec des trous dans les murs. La société a déclaré que le logement satisfait aux normes fédérales, et les éventuelles violations ont été causés par les travailleurs.


Sur Août 23, 2010, le département du Travail a mené une enquête sur place - conduisant à une escarmouche. Deux fermes aquacoles patrons "gêné" discussions des inspecteurs avec les travailleurs, le procès fédéral dit, et deux autres "sont arrivés brandissant des armes à feu."


Fish Farms conteste ce compte dans sa réponse à la plainte. Au lieu de cela, la compagnie a dit, un travailleur "a tenu un couteau d'une manière menaçante." La société lui a tiré et a déposé une accusation de voies de fait graves. Le travailleur a dit qu'il avait été l'aide du couteau à cuisiner avec et ne pas menacer quiconque. L'état a diminué la charge.


Le 5 Septembre 2010, les travailleurs ont dit, les pesticides ont été pulvérisés à nouveau à proximité de leurs remorques. Cette fois, ils ont sorti leurs téléphones portables et a commencé à prendre vidéo de tracteurs en passant par. Piscicultures patrons nouveau tourné.


Les travailleurs ont dit qu'ils se retirèrent dans leurs remorques, mais, en fonction de leur procès, un patron Fish Farms coups de pied dans une porte et deux patrons crié des obscénités, y compris "f --- Mexicains ING." Patrons agricoles arraché leurs téléphones cellulaires, les travailleurs chargés sur un bus et organisé leur retour au Mexique, le costume dit.


Ce mois de mai, les fermes piscicoles visées enquête d'un journaliste à Knoxville avocat de la société, Jay Mader. L'avocat n'a pas répondu à trois demandes d'entrevues, mais la société remet en question compte des travailleurs dans une réponse officielle à la plainte déposée ce mois-ci.


Sur les travailleurs de jour de septembre a commencé à prendre des séquences vidéo, Fish Farms a dit, les travailleurs ont été effectivement essayer de "fabriquer des preuves de pesticides mauvaise pulvérisation." La décision de les licencier a été justifié pour "absences excessives," l'entreprise a écrit, et parce que le travailleurs agricoles «sciemment engagé dans un comportement qui décrit faussement Fish Farms comme étant hors de la conformité avec les autorités locales, l'Etat, et la loi fédérale."


Un patron Fish Farms "peut-être brièvement enlevé" les téléphones portables dans son visage, mais entre eux sont retournés. La société a déclaré qu'elle a payé pour les billets d'hébergement et de bus pour les travailleurs de retourner au Mexique. Il y avait "des échanges houleux,« la compagnie a admis, mais les dirigeants ont dit qu'ils ne pouvaient se rappeler les mots exacts.


Après la poursuite a été déposée, Fish Farms a essayé d'obtenir le cas rejeté, affirmant que les anciens travailleurs H-2A n'avait pas la capacité juridique. Un juge a rejeté la demande de la ferme le mois dernier, appelant son argument "complètement sans fondement et dénuées de fondement." La société continue à demander le rejet de l'affaire.


En fin de compte, le ministère de l'Agriculture du Tennessee a enquêté sur les plaintes de pesticides. En Novembre 2010, quelques mois après les travailleurs étaient retournés au Mexique, l'état cité Fish Farms pour l'utilisation de pesticides incompatibles avec l'étiquetage, et de ne pas afficher des informations spécifiques sur les pesticides utilisés.


Le imposé amende civile: 425 $, ce qui Fish Farms payé ce même mois. "Le ministère considère que cette question soit fermé," l'état écrit.


Le labyrinthe de la bureaucratie
Le cas de l'Arkansas ouvre une fenêtre sur les ouvriers agricoles labyrinthe entrer quand ils pensent qu'ils ont été empoisonnés par des pesticides.


Banda-Rodriguez, l'ouvrier agricole laborieuse de 18 ans dans les domaines de mûre dans Judsonia, dans l'Arkansas, dit-elle commencé à recevoir le premier jour de maladie en Juin 2006. Un peu plus tard, elle tendit à l'avocat de Melody Fowler-vert de Sud migrants Services juridiques sur un autre sujet, impliquant l'immigration. Plus tard, le travailleur visé sa maladie.


En Octobre 2006, Fowler-Vert a envoyé une lettre demandant le producteur certifié, Fermes Gillam, de lui dire ce que les pesticides ont été utilisés le jour de la femme est tombée malade. Elle a cité la norme de l'EPA préposé à la protection, dont la divulgation mandats. Fermes Gillam n'a pas répondu, l'avocat a déclaré dans une lettre à l'EPA, l'année suivante.


Fermes Gillam n'a pas répondu à deux demandes d'entrevues de la Center for Public Integrity.


Dans l'Arkansas, l'EPA reporte la réglementation à la Commission des végétaux de l'État. En Novembre 2006, après ne pas entendre de nouveau le producteur, Fowler-Vert contacté l'Etat et a dit qu'elle a dit que son appel téléphonique constituait une plainte.


En Janvier 2007, un fonctionnaire de l'Etat lui a dit qu'un enquêteur avait visité la ferme », mais a omis de recueillir des informations concernant le pesticide utilisé sur les champs lors de mon client est tombé malade,« Fowler-Green a écrit l'EPA. "Je n'ai pas été offert aucune explication cohérente de cet échec."


Elle a suivi à nouveau en Février 2007, lorsque le Conseil des végétaux par télécopieur à son formulaire de plainte à remplir. Fowler-Vert a dit que c'était la première fois qu'elle a été dit qu'elle devait se soumettre cette paperasse.


Avec une plainte, l'avocat a déposé une demande des registres ouverts pour obtenir le dossier d'enquête du Conseil de Plant.


Ce même mois, un avocat pour les fermes Gillam interrogé l'enquête pesticides dans une lettre à l'Etat. "Mon client a l'intention de coopérer à toute enquête légitime par le Conseil des végétaux», a écrit avocat Byron Freeland. "Toutefois, nous craignons que le Conseil des végétaux est utilisé par un employé des fermes Gillam et ancien son avocat pour harceler Gillam dans une tentative pour obtenir des informations pour une réclamation fausse."


Cela Avril, Fowler-Green a dit, le Conseil des végétaux a finalement dit son du pesticide qui a été utilisée: Commutateur 62.5WG, un fongicide fabriqué par le conglomérat suisse Syngenta qui tue les maladies sur les cultures allant de mûres à feuilles de navet.


Mais l'agence n'avait pas encore remis son dossier d'enquête.


"Il est l'opinion du Bureau de l'Arkansas du procureur général que le FOIA Etat [Freedom of Information Act] ne s'applique pas aux personnes extérieures à l'Etat", usine de panneaux de directeur Darryl Petit a écrit le procureur Nashville que Juillet.


C'est seulement quand elle a menacé de poursuivre ce que le conseil de fournir les informations.


Tout compte fait, il a fallu l'avocat de six mois pour apprendre le nom du pesticide Banda-Rodriguez a rencontré - et 10 mois pour obtenir une copie du dossier d'enquête de l'État. En ce moment, l'ouvrier agricole était de retour au Mexique.


Dans une interview, des végétaux Conseil directeur de Little dit que l'agence a été paralysé parce que la plainte initiale ne sont pas arrivés jusqu'à des mois après que le travailleur est tombé malade. Normalement, il dit, le ministère vise à faire avancer aussi rapidement que possible pour recueillir des preuves.


«C'était frustrant déterminer ce que nous pouvions faire pour aider cette dame, car il avait été si longtemps depuis cet incident a eu lieu," Little.


Pourtant, le directeur a reconnu que son bureau, une fois contacté, se déplaçait lentement.


"Nous avons été extrêmement short-handed dans cette division à l'époque et je suis sûr que nous avons été lents - il n'est pas question à ce sujet," at-il dit. "Nous luttions dans notre division à ce moment-là pour garder notre nez au-dessus de l'eau." Il a déclaré que le Conseil des végétaux est de retour à la dotation complète.


Interrogé sur sa réponse initiale des dossiers, Little a dit qu'il était tout simplement l'application de la loi. «La façon dont il est écrit que les Etats dossiers sont ouverts aux citoyens de l'Etat," Little. "Mais mon point de vue sur l'est, la seule chose que vous allez faire, c'est rendre quelqu'un fou et ils vont appeler quelqu'un qu'ils connaissent dans l'Arkansas et ils vont d'obtenir les dossiers."


Son ultime appel, at-il dit: «Donnez-leur les dossiers. Et c'est ce que nous avons fait. "


En fin de compte, le Conseil a conclu qu'il avait des végétaux suffisamment de preuves pour déterminer si le travailleur avait été exposé à des pesticides, ou si le Worker Protection Standard avait été violé.


Lorsque Fowler-Vert s'est plaint à l'EPA, l'agence fédérale a répondu que l'examen de l'Arkansas était bon. L'EPA ne pas se mêler des différends entre Etats registres publics, a déclaré un responsable - et, le cas échéant, le travailleur aurait dû déposer sa plainte plus tôt.


Si elle a pris un avocat tout ce temps pour obtenir des informations de base, Fowler-Vert pensée, imaginez la difficulté qu'ont les ouvriers agricoles.


"Oui, bien sûr plaintes doivent être adressées dès maintenant», a déclaré Fowler-Vert, qui a récemment pris un emploi avec un autre cabinet d'avocats. "Mais qu'il s'agisse d'un mois, deux mois ou trois mois, le travailleur devrait encore avoir un droit sur le nom du pesticide qui a été appliqué."


Se prononce en faveur des campagnes longshot salaires. Sud migrants des services juridiques a quatre avocats qui traitent des cas des ouvriers agricoles dans six états.


Pourtant, la norme fédérale sur la protection des travailleurs vise à protéger les travailleurs est passé de 20 ans depuis une refonte en profondeur.


Des ouvriers agricoles de la justice et l'environnement à but non lucratif cabinet Earthjustice font pression pour que les mises à niveau, écrit à administratrice de l'EPA Lisa Jackson dernière Novembre et appelant à des réformes, y compris:


Élargi les exigences de formation pour les travailleurs agricoles et les gestionnaires de pesticides;
Des limites strictes sur le moment où les travailleurs peuvent rentrer dans les champs après la pulvérisation, et des informations plus complètes fournies sur les pesticides qu'ils rencontrent;
Des règles imposant des zones spéciales pour les travailleurs à changer dans leurs vêtements de travail, magasin de vêtements propres et douche en fin de journée, de sorte qu'ils ne portent pas de résidus de pesticides à la maison.
Interrogé sur les suggestions, l'EPA n'a pas répondu.