vendredi 11 mai 2012

Hollandreou : je savais qu'il y avait une dégradation plus grande que le gouvernement sortant ne le disait

François Hollande : le budget est plus dégradé que prévu (AFP)



Hollandreou ou Louis XVI ?
Le nouveau président de la République Française, François Hollande, vient de lacher une bombe qui sonne comme un copié collé de Georges Papandreou en 2009.


"J'ai demandé une évaluation par la Cour des comptes de la réalité budgétaire de notre pays, je savais depuis déjà plusieurs semaines qu'il y avait une dégradation plus grande que le gouvernement sortant ne le disait de nos comptes publics"


Selon François Hollande, les prévisions de Bruxelles "sont le reflet de la politique menée jusqu'à présent par le président Nicolas Sarkozy et son gouvernement". 


Si la politique menée jusqu'ici avait continué, elle aurait abouti à une croissance plus faible que prévu par l'équipe sortante, à une augmentation des dépenses plus élevées qu'affiché par elle et à des recettes moins importantes"


"L'héritage est lourd, c'est ce que nous dit la Commission européenne", a ajouté Michel Sapin.
Michel Sapin, a confirmé l'objectif de réduction du déficit à 3% du PIB l'an prochain, assurant que le futur gouvernement prendrait "les mesures qu'il faut".



La coupe est déjà pleine, au bout de 5 jours ?
Qui est le Président de la Cour des Comptes ? Qui est le Président de la Commission des Finances à l'Assemblée ?
Des hommes de son propre parti !! Dont le rôle est de vérifier et certifier l'exécution stricte de la Loi de finance votée chaque année au Parlement...Donc, 2 solutions si ce ne sont pas les vrais chiffres :
- soit ils sont totalement incompétents, ou ils sont d'une naïveté aberrante à ce niveau, où ils n'ont pas eu accès aux vrais chiffres...auxquels ils ont largement accès de part leur fonction...


Hollande joue déja le jeu " connu " de se plaindre du mauvais héritage de son prédécésseur.
Pas brillant mais peut être inteligent. Hollande sait déja qu´avec Merkel il n´a pas grande marge pour agir alors si on faisait un peu de politique de diversion 



En route pour la déflation saupoudrée de grèves et de violences.
Il suffit d'imaginer ce qui se serait passé si Juppé avait maintenu son plan en 1995 : une guerre civile !

Plus d'infos sur Hollandreou  


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François Hollande élu : Un grand audit des comptes publics
Hollandreou c'est maintenant , la faute à Sarkozy le voleur.

Hollandreou c'est maintenant sur scoopit

Bruxelles s'oppose déjà à François Hollande

La Commission européenne a publié ses prévisions pour 2012 et 2013, et il devient certain que l'horizon se couvre de nuages noirs dans la zone Euro : récession ou croissance molle (moins de 1%), chômage qui galope, recettes fiscales en chute libre. 
Sans changement majeur, le FMI ne croit pas que Paris restera dans les clous budgétaires, et prévoit un déficit de près de 4 % en 2013.


La France est déjà à l'agonie : 1 700 Milliards de dette (50 milliard d'intérêts à payer par an).
La France ne peut pas augmenter les impôts car elle a déja le taux de prélèvement le plus important du monde.


Les réalités économiques et financières sont devenues envahisssantes :
la surtaxation fiscale ( selon le fmi, BCE Eurogroupe etc..) commençent à être montrée du doigt  on se pose la question comment Hollande va tenir la route, tellement ce qui lui est demandé ressemble au Plan Juppé en pire, (baisse des impôts et baisse des dépenses sociales).


Nayant pas le choix,il lui reste la solution de tenir son quinquénat avec un parlement fidèle tout en gérant les crises sociales avec les syndicats comme relais...il ne peut, à la longue réussir sans créer un choc énorme dans son électorat.


Nous allons vivre quelque chose d' historique,la France y laissera énergie, perte d'audience en Europe et surtout incapacité à créer ce fameux choc de la dette. 
S'imposera peut-être un gouvernement d'experts style Italie qui fera l'unanimité du pays ; peut-être avec JC Trichet (ex patron de la BCE) ou Pascal Lamy (boss de l'OMC) tous deux du PS donc recours possible à Matignon.


«Paris a suivi une des trajectoires les plus faciles» dit Bruxelles, pourtant que n'a t-on pas dit de la politique de Sarkozy qui étranglait le citoyen, faisait baisser son pouvoir d'achat, favorisait les riches, réduisait le nombre de fonctionnaires, repoussait l'âge de la retraite. 
C'était "la trajectoire la plus facile", incroyable, non?


Maintenant Hollande va nous montrer ce qu'est une trajectoire difficile, si possible sans crash à l'arrivée.

Retour à la dure réalité pour François Hollande

L'atterrissage, raccourci élégant pour parler de la rude confrontation entre les promesses électorales présidentielles et la nécessité induite par la réalité de la situation de la France au sein de l'Europe et de la zone Euro. 











La situation est délicate et l'ennui, c'est que, très rapidement, des décisions doivent être prises qui orienteront l'action dans un sens qui n'est sans doute pas celui des promesses avancées dans un cadre électoral franco-français. C'est d'autant plus ennuyeux que le cycle électoral n'est pas clos, les élections législatives approchant. 


Le président nouvellement élu va-t-il réussir à entretenir encore certaines illusions, comme la remise en cause de la signature par la France du traité budgétaire ? Le reniement des promesses deviendra-t-il flagrant avant, pendant ou après les législatives ? La mise à l'épreuve de la crédibilité présidentielle commence avant même son entrée en fonctions.


Il sera difficile pour François Hollande d'obtenir des avancées de l'Allemagne sur le volet croissance sans des engagements fermes sur l'assouplissement du marché du travail en France en contrepartie. Or cet assouplissement est loin d'être dans son programme, qui ne prévoit au contraire que des contraintes supplémentaires pour les entreprises, et il peut d'autant moins s'engager sur des mesures précises sans l'aval des syndicats qu'il a mis le dialogue avec eux au coeur de son projet. 
Problème supplémentaire, le calendrier : il devra prendre ses engagements rapidement s'il veut obtenir une avancée sur le volet croissance avant les législatives, alors que la grande conférence sociale censée tout mettre sur la table n'aura lieu qu'en juillet.


Les dépenses publiques seraient moindre si on n'avait pas, au nom de l'Europe et de la lutte contre l'inflation, délibérément sacrifié des pans entiers du privé qui ne dépendaient pas de l'Etat providence, mais qui n'étaient viable qu'en économie fermée (ce qui fait un redoutable effet de ciseau, moins de gens cotisant et plus de gens à assister).


Comme toujours, cherchez à qui la crise profite: l'économie souterraine, les paradis fiscaux.
 Ceux-ci sont représentés à Bruxelles par des lobbyistes capables de freiner toute bonne décision de la commission. 
Tant que l'objectif politique européen ne sera pas la réduction des inégalités (entre états, entre territoires, entre individus,...) c'est l'accroissement de la prédation qui seront la règle, malheur aux plus faibles !