samedi 17 mars 2012

Syrie : terrorisme armé ou manifestants pacifiques ?



On vous dit dans vos médias favoris que Bashar El Assad est un salaud et que la démocratie est sa pire ennemie. Le régime syrien , assoiffé de sang, déchaîne aveuglement ses mortier et ses tirs de roquettes sur la ville assiégée de Homs , tuant à droite et à gauche, quiconque ose prendre part aux manifestations de civils innocents, y compris les femmes et les enfants. 


Donc, aussi longtemps que la communauté internationale n'intervient pas, le régime sanguinaire d'Assad perdurera. Puis le reportage télévisé continue en décrivant la façon atroce dont les gens meurent dans les rues.
Qu' attendons nous donc pour sauver ces malheureux et "éliminer" ce régime tyrannique ?


Attendez un peu avant de laisser votre coeur se briser dans votre conscience meurtrie et scandalisée, car la réalité est machiavélique et impossible à assumer publiquement pour un dirigeant occidental.
Considérez ces articles de médias sérieux, ces déclarations de personnlités du haut gratin qui laissent échapper l'incroyable vérité.


NOUS SOMMES ALLIÉS DE NOUVEAU AVEC AL QUAIDA COMME PENDANT LA GUERRE FROIDE


L’espion en chef américain a dit au congrès que le président Bashar Al-Assad se bat contre l’Al Qaïda d’Irak. James Clapper est le premier officiel de haut rang américain à reconnaître que les Etats-Unis supporteraient indirectement les insurgés.
Depuis le mois de Décembre, il y a eu des attentats à la bombe à Damas et Alep qui sont  “la marque de fabrique d’Al Qaïda”, a dit le directeur du renseignement national James Clapper au comité sénatorial des services armées
les groupes d’opposition syriens combattant contre le régime du président Al-Assad auraient été infiltrés par Al Qaïda, “sûrement sans être au courant”.




"Nous ne savons vraiment pas qui pourrait être armé", "Soutenons-nous al-Qaida en Syrie?",  
"Le Hamas soutient maintenant l'opposition. Soutenons-nous le Hamas en Syrie?". 
Celui ou plutôt celle qui s'interroge est Hillary Clinton, lors d'un déplacement au Maroc fin février.


L'organisation Al-Qaïda pourrait être en train de se déplacer d'Irak en Syrie, où les autorités répriment durement le mouvement de contestation contre le régime du président Bachar al-Assad, d'après le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki. "Al-Qaïda a commencé à migrer d'Irak en Syrie et peut-être qu'elle passera de Syrie à un autre pays, en Libye ou en Egypte ou toute autre région où le régime est instable et incontrôlable", a-t-il dit au quotidien saoudien Okaz.


source (en russe) : topwar.ru

Russie et Syrie accuse l'occident et les monarchies du Golfe d'utiliser le terrorisme



La Russie, à travers un language policé qui rapelle la guerre froide,  encourage l'occident (donc l'OTAN) à ne pas se servir du terrorisme (Al Quaïda) pour déstabiliser la Syrie.


Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov :
"(Les organisations terroristes) ne font pas partie de nos contacts, et nous espérons que nos partenaires occidentaux s'en tiendront aussi à cette position", a indiqué le vice-ministre.
Auparavant, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, que le gouvernement syrien, critiqué par les pays occidentaux, ne réprimait pas les manifestants pacifiques, mais les bandes armées dont celles formées par Al-Qaïda.
Intervenant devant le Congrès américain, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a également évoqué la présence d'Al-Qaïda et d'autres groupes terroristes sur le sol syrien.
Par ailleurs, les représentants officiels de l'opposition syrienne ont confirmé que celle-ci obtenait des armes fournies par des Etats étrangers.


Damas, a directement accusé l' Arabie saoudite et le Qatar de se faire les complices du terrorisme sur son sol.


L'Arabie saoudite et le Qatar assument une responsabilité dans les attaques terroristes perpétrées contre le peuple syrien, a déclaré mardi le ministre syrien de l'Information Adnan Mahmoud cité par l'agence Sana.
"Certains pays, tels que le Qatar et l'Arabie saoudite, qui financent les groupes armés et leur fournissent des armes (…), sont complices des terroristes visant l'ensemble du peuple syrien et assument ainsi une responsabilité dans l'effusion de sang", a déclaré M.Mahmud.
Lundi dernier, le ministère syrien de l'Information a annoncé que les groupes armés opérant dans le pays enlèvent et tuent les civils afin de déséquilibrer davantage la situation et de discréditer les forces gouvernementales aux yeux de la communauté internationale.
Selon les autorités, les images de civils assassinés dans la ville de Homs, diffusées par les chaînes satellitaires qui affirment qu'il s'agit de victimes de l'armée syrienne, montrent en fait les personnes capturées et assassinées par les terroristes, qui ont ensuite déposé les corps dans les régions contrôlées par les forces fidèles au président el-Assad.


source : http://fr.rian.ru/

Benjamin Netanyahu prépare Israel à la guerre contre l' Iran



Quand le Premier ministre de l' Etat d' Israel , Benjamin Netanyahou , a rendu visite au président des Etats Unis , Barack Obama ,le 5 mars dernier, le locataire de la maison blanche n’a pas vraiment défendu à son homologue d'attaquer la République Islamique d' Iran.
C'est plutôt une assitance qui a été garantie, tout en donnant l'impression aux électeurs américains de s’y opposer ! 
C’est ce qu' affirme un article paru le 15 mars 2012 dans le journal israélien Ha’aretz.


Aluf Benn, son rédacteur-en-chef et l’un des journalistes les plus influents du pays, écrit : « Netanyahou laisse entendre que lors de sa visite à Washington, il aurait reçu l’accord tacite d’Obama pour une attaque sur l’Iran – tout en donnant l’impression de s’y opposer. Obama se prononcera contre cette attaque, de la même manière que les administrations précédentes ont toujours dénoncé les colonies dans les territoires, tout en permettant leur expansion. (…) Lors d’incidents passés, Israël a agi contre la position officielle des Etats-Unis, tout en s’assurant toutefois que les Américains accepteraient les résultats de ses actions et les soutiendraient rétrospectivement. Et les Etats-Unis ont effectivement permis à Israël de contrôler les territoires annexés en 1967, et laissé faire, tout en condamnant de façon symbolique, l’attaque sur le réacteur nucléaire irakien en 1981.


« Et Netanyahou a résumé sa visite de la manière suivante : "J’ai présenté à mes hôtes les exemples que je viens juste de vous citer, et je crois que l’objectif principal que j’ai présenté – de fortifier la reconnaissance du droit d’Israël à se défendre – je pense que cet objectif a été atteint." »


Benn ajoute que Netanyahou cherche à « convaincre le public israélien que la menace iranienne est une menace tangible et existentielle, et qu’il n’y a qu’une seule manière de l’arrêter et de prévenir un "second holocauste" ; une attaque militaire israélienne sur l’infrastructure nucléaire iranienne, qui est profondément enterrée ».




C’est ce que montre également la menace proférée par Hillary Clinton le 12 mars dernier au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Parlant au nom d’Obama, la secrétaire d’Etat américaine avait averti la Russie que les Etats-Unis attaqueraient l’Iran s’il refusait de se soumettre à ses demandes d’ici la fin avril.


Benn retourne contre Netanyahou l’allégorie du canard qu’il avait utilisée pour décrire l’Iran lors d’un discours durant sa visite à Washington : « Ce qui ressemble à une préparation à la guerre, agit comme une préparation à la guerre, et cancane comme une préparation à la guerre, est une préparation à la guerre, et non pas un simple bluff ou une tactique de diversion. Jusqu’à ce qu’il n’aille à Washington, Netanyahou et ses fans évitaient d’utiliser un langage aussi explicite et ne procédaient que par insinuations. Mais depuis qu’il est de retour, Netanyahou s’est lui-même mis, ainsi que le public israélien, en état d’urgence. »


la suite sur : solidariteetprogres.org