(m.a.j) 06 mars 2012 : 13 officiers français détenus par Bashar El Assad en Syrie
(m.a.j) 02 mars 2012 : La France ramène au bercail ses barbouzes infiltrés en Syrie parmis les journalistes
Un site d'information russe annonce que Dix officiers des services de renseignement français - des officiers ainsi que des soldats - seraient retenus captifs par l'armée syrienne dans le secteur de Bab Amro à Homs.
Un des prisonnier aurait le grade de colonel.
Mediapart ainsi que french.irib affirment que c'est 120 français, une unité des transmissions qui seraient captifs. Alain juppé négocierai leur libération via Sergueï Lavrov, ministre des affaires étrangères de la Russie.
Zebuzzeo reprend l'info, bien qu'elle date du 22 fevrier, parce qu'un site Russe vient de la confirmer à son tour.
Pendant les combats à Homs l'armée syrienne a encerclé environ mille cinq cents rebelles armés. Des commandos français se sont présentés poliment, ont décliné leur grade et matricule avant de réclamer le statut de "prisonnier de guerre".
Lors des interrogatoires, ils ont refusé de dire combien d'autres membres de l'armée française étaient en mission en Syrie.
Selon la Syrie, la DGSE fournit actuellement des armes aux rebelles ainsi que des moyens de communication satellite pour qu'ils puissent lutter plus efficacement contre l'armée fidèle à Bashar El Assad. (http://www.zman.com)
Dernièrement nous vous révèlions que des agents turcs avaient également été capturés en Syrie.
Iraniens, turcs, Français, le monde entier s'est donné Rendez Vous en Syrie pour se taper dessus dans l'indifférence générale.
La troisième guerre mondiale du monde post moderne, pourrait bien ètre autant secrète qu'asymétrique.
dimanche 26 février 2012
Abstention du PS sur le MES à l'assemblée : la gauche française mérite mieux que ça !
Les parlementaires du parti socialiste en s'abstenant lors du vote (crucial) du MES ont choisi de se mettre la tète dans le sable. Coincés entre le Front de Gauche qui voit en Bruxelles la fin du "social à la française" et la logique libérale de l'UE , impuissants à solutionner leurs contradictions internes nées lors du référendum de 2005 sur la constitution européenne, la gauche française est durablement mise en échec dès qu'il s'agit d'exprimer une position claire et tranchée à propos de la construction européenne. La ratification du texte de loi légalisant le Mécanisme européen de stabilité (MES) à l'assemblée nationale a révélé le malaise du parti Socialiste. Certians à gauche, parlent d'un erreur qui risque d'ètre lourde de conséquenses.
Que François Fillon n'ait pas de mots assez durs pour qualifier ce vote "ni-ni" sur une question aussi sensible est à relativiser. l'UMP cherchera jusqu'en mai 2012 tous les argument possibles afin de démontrer aux français que le PS n'est pas plus responsable aujourd'hui qu'hier.
Mais ce qui est plus grave pour la rue de Solferino, c'est que la gauche elle même ne comprends pas cette attitude.
Les socialistes, afin de faire la "sinthèse" avec le trublion de leur aile gauche, Jean Luc Melenchon ont finalement optés pour l'abstention à propos du MES. C'est la même position que le groupe parlementaire socialiste avait déja adopté en Septembre 2011, concernant le Fonds européen de stabilité financière, le FESF. Ils sont pour la solidarité européenne, ont-ils argumenté, mais sont opposés à l'Union Budgétaire. Sauf qu'il n'était pas question d'harmonisation budgétaire lors de cette cession parlementaire : son éventuelle ratification ne sera à l'ordre du jour qu'après les présidentielles de 2012 et encore, faudra t il au préalable modifier notre constitution nationale. Le PS a craint que voter "oui" sur la question du MES engage François Hollande sur sa politique future, le candidat du PS pour 2012, a expliqué qu'il comptait renégocier ce qui a été signé à Bruxelles depuis 2010. Un raisonnement assez compliqué à comprendre, vu que c'est la parole de la France dont il est question, et non une politique "sarkozienne" qui serait suceptible d'ètre à tout moment remise en question.
Une abstention qui sent l'hypocrisie à plein nez : ou on est pour, ou on est contre. Dailleurs la gauche de la gauche ne tiens pas un autre language : dites "oui" ou "non" mais dites le !
Cette position, hautement politico-tactique, n’a pas dissuadé une vingtaine de parlementaires socialistes de se prononcer contre le traité. Henri Emmanuelli et Julien Dray, pour citer les plus connus ont dit "non". il est troublant de constater qu’Arnaud Montebourg, le beau démondialiseur, a voté..."oui" : comprenne qui pourra !
Exprimé differemment, la consigne de s'abstenir du PS n'a été d'aucune utilité. Personne au PS n’a eu le courage de voter pour, un peu difficile à comprendre pour le parti du traité de Maastricht, accord européen majeur tant défendu par Mitterand. Ca ne les a pas empéché d'aller tous s'incliner sur sa tombe avant les primaires, incohérence, encore et toujours.
votez Hollande, Sarko m'a mis le fisc au cul
Chez EELV, pourtant farouchements européens ont frise le ridicule : la consigne de vote des verts était de ne pas voter, sauf que Noël Mamère et deux autres députés écologistes ont voté...non.
Le MES a finit par ètre adopté par 261 "oui" contre 24 "non" (à 70% des mélenchonistes et la droite souverainiste), 133 députés se sont abstenu. La palme de la veulerie revient à François Bayrou : il était absent lors du vote ce jour là : comme c'est commode et surtout...irresponsable.
La gauche française est plus divisée que jamais sur les questions européennes, certes c'est pas nouveau mais 10 ans d'oppostion aurait du permettre de clarifier les choses dans la sérénité, loin des immédiatetés auquelles sont contraints ceux qui ont en charge de gouverner.
Qui peut affirmer à gauche, sans risque d'ètre contredit, ce que sera l'attitude du PS et de son candidat François Hollande vis à vis de Bruxelles en 2012 ? : mettra t il fin au centralisme décisionnel elyséen (le coup d'état permanent dénoncé par F.Mitterrand) ? Est-il fédéralo compatible ou attaché au concept chiraquien de "confédération d'états nations" ? Secouera t il la zone euro en osant renégocier ce que son prédecesseur aura signé ? Bien malin celui qui pourra le dire.
merci François on y serait jamais arrivé sans toi
En refusant d'adopter une ligne claire à propos de Bruxelles, on redoute que la gauche finisse par favoriser l'impensable : Une réélection de Nicolas Sarkozy.
Si un tel président, qui gouverne au jour le jour dans l'improvisation la plus totale venait à réaliser l'exploit inouï d'ètre réélu dans de telles conditions, il le devra beaucoup au Parti Socialiste. Un boulevard politique s'ouvrirait alors pour Jean Luc Melenchon...
Bruxelles et ses ayatollah de l'Euro font bien plus de mal à la Grèce que l'Allemagne.
En exprimant de plus en plus haut que la Grèce ferait mieux de quitter la monnaie unique, les Allemands représentent pour Athènes une bien meilleure solution que les euro crates bornés.
A Bruxelles, hors de l’Euro point de salut, même si le remède doit achever ce qui reste de l'économie en Grèce. On ne quitte pas l'Euro, comme il y a 25 ans on ne pouvait, même en rève, quitter le glacis de l'URSS.
Au sein de la vieille Europe, chassez la haine de l'allemagne et elle revient au galop dans les esprits. La classe politico-médiatique grecque tombe à bras raccourcis sur Berlin, reveillant le souvenir (triste) de l'occupation de la péninsule hellenique par la wehrmacht, quand au reste du monde, il applaudit et rit sous cape. Le peuple de l'Euro zone, et en particulier au sud, veulent croire à l'idée du retour d'une Allemagne impériale dont le pouvoir économique participerai, au premier chef, à l'éradication de l'économie grecque.
Hors il est troublant de constater qu'au sein même de l'Allemagne, est évoqué avec de plus en plus de sérieux, une sortie de l'Euro par la Grèce. Outre Rhin c'est même en train de devenir un consensus national, s'ils quittaient l'Euro, ils résoudraient une bonne partie de leurs problèmes.
Habiller Angela Merkel d’un brassard à croix gammée et affubler le ministre des Finances Wolfgang Schäuble d’un habit nazi ne résout rien du tout, bien au contraire.
Evidemment, la sphère médiatique relaie largement ce genre de propagande honteuse. Le but avoué de cette désinformation est de diffuser largement le point de Bruxelles et des politiciens corrompus du parlement grec. Le résultat de cette vulgarisation malhonnète est de faire redoubler la pression sur les allemands afin qu'ils payent solidairement pour le FESF et le MES. Sauver l'Euro est le but ultime, le graal de la commission de l'UE.
Sauf que les Allemands sont au bord de la rupture avec ce système. Un hebdomadaire très populaire en Allemagne titrait : « Qu'est ce qu'on attend pour ejecter enfin la Grece de la monnaie unique ? » : Payer et et se faire insulter en même temps, c'est le bouquet ! On l'oublie trop souvent, l'Allemagne est autant furieuse que la Grèce. L'Euro exacerbe les tensions au lieu d'amener la paix des "bisounours de l'euroland".
paix amour richesse propérité qu'ils disaient !
Invoquer le souvenir des nazis est au mieux une erreur, au pire une manipulation de masse . La classe politique Grecque veut conserver l'Euro même si cela doit amener le pays à la révolte généralisée. C'est bien l'Allemagne, au départ opposée à l'entrée de la Grèce dans la monnaie unique, qui aujourd'hui plaide à nouveau pour qu'elle rebatte la Drachme.
Recemment plusieurs membre de la CDU ont décidé de siffler la fin de la gabegie monétaire : c'est d'abord un membre influent de la CDU qui a conseillé publiquement à A.merkel de laisser la Grèce suivre son propre chemin. Maintenant c'est un ministre qui l'exprime sans détour, certes le ministre des finances de l'Allemagne ne l'a pas exprimé aussi clairement, mais tous les observateurs voient bien qu'il est, lui aussi, favorable à cette option. Il devient urgent de mettre un terme à ce drame monétaire. La Grèce ne fera jamais repartir son économie en restant engluée au sein de la zone euro. Et comme il n'y a pas que l'économie dans la vie de son côté, de multiples avertissement commencent à fuser : les émeutes en Grèce pourraient mener à une guerre civile ; un coup d'état n'est même pas pas à exclure.
L'Allemagne est elle prète à assumer des morts en Grèce, qu'on viendrait sûrement lui reprocher alors qu'elle prèche depuis le début la SEULE solution à la crise grecque ?
On rapelle à qui veut l'entendre en Germanie que l'avenir a donné raison à tous les cassandres qui prédisaient que l'Euro allait fonctionner de travers. Cassandre, voyante grecque, c'est bien connu, a pour malédiction de n'ètre jamais ni écoutée, ni prise au sérieux. En Grèce, l’administratif est vieillot et pléthorique, la fiscalité est gangrénée par la corruption, quand à la classe politique, son immobilisme est légendaire. Non on ne voit poindre à l'horizon athénien aucune réforme structurelle sérieuse ni changement profond. Seule une fraction de plus en plus importante du peuple en Grèce semble désormais comprendre que rien ne pourra plus continuer comme avant...
La légende du teuton epris de fouet feminin et de rigueur punitive ne tiens pas debout. La majeure partie de la classe politique en Allemagne, se soucie avec sincérité du devenir de l'économie de la Grèce. Les Allemands sont désormais du même avis que les britanniques au sujet de la monnaie unique, c'est bancal et inéfficace.
Il est de plus en plus possible que la Grèce echoue à mettre en oeuvre des réformes structurelles profondes, bien qu'elle l'ait promis à Bruxelles maintes et maintes fois.
Tout ce la pourrait bien se terminer par un "plan Marschall" destiné à faire repartir l'économie de la Grèce. Outre Rhin, on évoque cette éventualité de plus en plus ouvertement, ce qui est loin de refléter l'image d'une Allemagne cruelle et dominatrice.
Et si les Allemands avaient raison sur toute la ligne ? et si les pire adversaires au bonheur grec était les eurocrates illuminés de Bruxelles et leur marionnettes grecques archi corrompues ?
Cela mérite réflexion, l'Allemagne est douée en économie, la rapidité de sa resurrection suite à la chute d'Hitler a époustoufflé le monde, en 1945 aucun batiment en Allemagne dépassait un mètre de haut tellement les bombardements avaient été efficaces et dévastateurs. Quinze ans après, elle brillait à nouveau de milles feux...