vendredi 21 décembre 2012

Philippe Torreton n'a pas seulement critiqué Depardieu mais le PS


Evidemment, on cogne sur toi plus aisément que sur Bernard Arnault ou les héritiers Peugeot… C’est normal, tu es un comédien, et un comédien même riche comme toi pèse moins lourd ! Avec toi, on peut rattraper le silence gêné dont on a fait preuve pour les autres… C’est la nature de cette gauche un peu emmerdée d’être de gauche.



Et l'Europe ?

"Un pays que tu quittes au moment où l’on a besoin de toutes les forces"

Monsieur Torreton , que pensez-vous de ceux qui n'ont pas arrêté pendant des dizaines d'années de dire que l'avenir de la France c'était l'Europe ? 

Que se sentir français c'était mal (voire même fascisant) ? 

Alors ok, pour taper sur les apatrides, mais quand un vrai discours sur les causes et non sur les conséquences ? 
Et peut-même un jour sur les remèdes...


Il fut un temps où la gauche était marxiste


Elle se réclamait de l’internationalisme, s’efforçait à des analyses objectives. Les socialistes et les communistes se voulaient scientifiques, convaincus de la nécessité de libérer les forces productives entravées par des rapports de production obsolètes et contre-productifs. 
Personne ne s’étonnait que des employeurs sérieux, rigoureux, soucieux d’une efficience maximale de leurs investissements, désireux de préserver leur capacité d’engager du personnel choisissent la voie la moins imposée. 
Aujourd’hui, on dirait que ce bagage théorique a disparu, pour faire place au chauvinisme, à la démagogie des bons sentiments, qui n'exclut ni la démesure ni les vociférations, à un égalitarisme naïf, coupé de l’analyse sociale et économique, ce qui explique sans doute une extraordinaire tolérance au chômage de masse. Au point qu’on a parfois du mal à distinguer certains discours de gauche de ceux que tient l’extrême-droite populiste.




L'Avare et le précieux ridicule

Propos tenus par un habitant de Néchin au journal "La Libre Belgique", pour qui l'acteur se serait retiré dans son village afin d'y préparer son dernier grand rôle au théâtre : L'Avare, de Molière.
Torreton reste en France pour préparer, lui, "Le précieux ridicule "...

"Quand tu es contre Depardieu et pour le mariage gay, alors là tu as gagné ! Il y a écrit sur ton front: lecteur de Libération." 
Et en plus ça rime...




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