mercredi 24 octobre 2012

La Russie souligne que la politique américaine pousse le monde vers un conflit mondial



Des responsables russes préviennent du danger de conflit mondial

Le Président russe Vladimir Poutine a personnellement supervisé les premiers essais de la triade nucléaire (commande et contrôle de l’arsenal nucléaire stratégique sur terre, sur mer et dans le ciel) effectués depuis l’effondrement de l’Union soviétique.
Ceci survient dans le contexte d’une nouvelle ronde d’avertissements sérieux lancés par des responsables russes, à propos de la politique de changements de régime promue par l’administration Obama et de l’érection du système de défense antimissile de l’OTAN en Europe et au Moyen-Orient. Ces deux politiques sont en train de conduire le monde à un « affrontement global ».
Les essais russes visent à renforcer leur capacité de dissuasion stratégique, potentiellement mise à mal par le déploiement annoncé par les américains de quatre de leurs destroyers à partir du port de Rota, en Espagne. Rogozine avait récemment souligné que ces vaisseaux équipés du système antimissile avancé Aegis posaient une menace directe à l’équilibre nucléaire global. Ils pourraient être facilement déplacés, avait-t-il fait remarquer, dans l’Atlantique Nord près du territoire russe, afin d’intercepter des missiles stratégiques armés de têtes nucléaires tirés en représailles contre une première frappe américaine. Ceci, avait-t-il prévenu, modifie tout le système de dissuasion stratégique actuel et pose une menace existentielle à la Russie – une menace qui ne sera pas ignorée.
Un député un vue du parlement russe et membre du parti de Poutine, Yevgeny Fyodorov, a déclaré la semaine dernière que la promotion par l’administration Obama des guerres de changement de régime est elle aussi en train de conduire le monde vers une guerre mondiale. Il a accusé l’administration Obama de poursuivre une voie qui mène le monde à « une déstabilisation complète ».
Le conflit à la frontière de la Turquie, un Etat membre de l’OTAN, et la Syrie, s’amplifie en effet de jour en jour. Au cours de la semaine dernière, les échanges transfrontaliers de tirs d’artillerie entre les deux pays ont repris de plus belle, l’artillerie lourde turque ciblant les positions militaires syriennes dans le nord de la Syrie. Le magazine britannique The Economist a appelé les Etats-Unis à s’ingérer directement en établissant une zone d’exclusion aérienne au Nord de la Syrie, afin de créer un havre à partir duquel les rebelles anti-Assad pourront opérer en toute liberté, en dépit de la ferme opposition des Russes.
Jusqu’ici, grâce à l’opposition tenace de l’état-major américain et de l’ancien secrétaire à la Défense Robert Gates, l’administration Obama s’est retenue de transformer la guerre par procuration en Syrie en opération de changement de régime semblable à celui qui a été fait en Libye. Le Président Obama a toutefois dit clairement à ses proches conseillers que s’il était réélu le 6 novembre prochain, il accélérerait rapidement la cadence, peu importe les conséquences stratégiques.
Même si les Russes ont raison de souligner qu’une telle politique américaine pousse le monde vers un conflit mondial – comme l’a explicité également Lyndon LaRouche lors de sa conférence du 19 octobre sur internet –, la réalité plus fondamentale est que la politique américaine est dictée par les forces géopolitiques de l’Empire britannique, qui contrôle sa marionnette Obama d’une main de fer.

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