dimanche 21 octobre 2012

L' écologie le monde s'en fout comme de sa première chasse au mammouth !



Les arbres :

Le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) et Interpol ont publié un rapport dévoilant des chiffres alarmants sur le trafic illégal de bois.

Trafic de bois illégal : 30 et 100 milliards de dollars par an

Estimées initialement entre 5 et 10 milliards de dollars par an, les pertes de recettes pour les pays tropicaux pourraient atteindre finalement entre 30 et 100 milliards de dollars par an. Une révélation qui augmente la pression sur l’Union européenne qui doit mettre en place son règlement « Bois illégal  » d’ici mars 2013. Explication.

Du bois illégal qui n’en a pas l’air

La coupe illégale de bois entraîne une destruction importante des forêts, elle-même responsable d’environ 17% des émissions de Gaz à effet de serre, d’après le GIEC1 . Au Brésil par exemple, la production de bois serait à 80% illégale2 . Madagascar détient le record avec une production de bois qui serait à 90% illégale. Problème récurrent depuis des décennies, l’exploitation illégale de bois devient de plus en plus insidieuse et liée à la grande criminalité. C’est ce qu’explique le rapport du PNUE en soulignant que « l’exploitation illégale représenterait entre 20 % à 50 % de l’exploitation mondiale totale lorsque l’on inclut le blanchiment de bois illégaux ». C’est ce blanchiment de bois illégal qui n’a pas été pris en compte dans les évaluations de la Banque Mondiale, qui a ainsi largement sous-estimé l’impact écologique, social et économique de l’exploitation illégale de bois.

La FAO a déclaré récemment que le rythme de destruction des forêts ralentirait. Souhaitons que cette déclaration soit fondée sur de l’imagerie satellitaire plutôt que sur des projections qui sous-estiment systématiquement la part du bois blanchi dans le bois illégal… » explique Eglantine Goux-Cottin, chargée de mission forêt internationale à France Nature Environnement. Les résultats du rapport du PNUE montrent à quel point il est urgent de fermer les frontières de l’Union européenne à ce commerce illégal de bois.

Fermer les frontières au bois illégal

L’Union européenne et la France ont leur part de responsabilité dans le commerce de bois illégal : un cinquième de cette production illégale de bois serait écoulé en Europe, selon le parlement européen . Pour diminuer sa contribution à la déforestation, l’Union européenne3, après les Etats-Unis, s’est dotée d’un règlement « bois illégal » (RBUE). Ce règlement qui devra s’appliquer à partir de mars 2013, fait actuellement l’objet de discussions au sein de la Commission européenne pour la rédaction des guides d’application du règlement. Ces guides doivent impérativement donner des éléments permettant aux importateurs de déceler et d’éviter des approvisionnements illégaux de bois et produits dérivés (éviter les bois importés de pays dont l’indice de corruption est élevé, éviter les produits contenant du bois provenant de certaines essences ligneuses…).

Bruno Genty, président de France Nature Environnement « Messieurs les ministres des Etats membres de l’Union européenne, acteurs de la filière forêt-bois européens et français, soyez à la hauteur de l’enjeu lorsqu’il s’agira d’appliquer le RBUE en mars 2013 ! Il faut que la demande européenne en matière de bois illégal cesse. France Nature Environnement demande à ce que la Commission européenne et les états membres travaillent de pair avec Interpol et le PNUE et autres organismes internationaux tels que Transparency International4 pour la mise en place effective de son Règlement « bois illégal » afin de bannir le bois illégal du territoire européen.  »


Le Rhino...


Afrique du Sud: 455 rhinocéros tués par des braconniers en 2012, nouveau record
Casse toi pôv dinosaure !
Le massacre des rhinocéros s'est encore aggravé en Afrique du Sud, le nombre d'animaux déjà tués par des braconniers depuis le début de l'année ayant atteint le niveau record de 455, contre 448 sur l'ensemble de 2011, a indiqué mardi le ministère de l'Environnement.
Deux-cent soixante-douze rhinos, soit près de 60% du total, ont été braconnés dans le seul parc national Kruger (nord-est).
Avec environ 20.000 spécimens, l'Afrique du Sud abrite 70 à 80% de la population mondiale de rhinocéros, qui est de plus en plus la cible des braconniers en dépit du renforcement des mesures de sécurité, et notamment de l'intervention de l'armée.
La progression du braconnage s'explique par la vente à prix d'or des cornes en Asie, en particulier au Vietnam, où elles sont prisées dans la médecine traditionnelle.
La corne des rhinocéros est pourtant exclusivement composée de kératine, la même matière que les ongles humains.
La progression est effrayante: les statistiques officielles montrent que 448 animaux avaient été abattus par des braconniers en 2011, contre 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007.
Les forces de l'ordre ont procédé à 207 arrestations depuis le début de l'année, dont 179 braconniers, a précisé le ministère de l'Environnement.


Le corail :


Des cyclones tropicaux ont fortement endommagé certaines parties de la Grande Barrière de corail.
La Grande Barrière de corail en Australie a perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes au cours des vingt-sept dernières années sous l'effet des tempêtes, de la prédation d'étoiles de mer et du blanchiment lié au réchauffement climatique, a révélé mardi une étude australienne.
Et le récif pourrait continuer à se détériorer dans les mêmes proportions d'ici à 2022 si rien n'est fait pour le protéger, selon les scientifiques de l'Australian Institute of Marine Science (Institut océanographique d'Australie, AIMS) et de l'université de Wollongong (Etat de Nouvelle-Galles du Sud).

"La perte de la moitié de la couverture corallienne originelle est une source de grande préoccupation car elle est synonyme de perte d'habitat pour des dizaines de milliers d'espèces" marines, estiment les chercheurs, qui ont compilé 2 258 études scientifiques conduites depuis près de trois décennies sur ce phénomène.


La Grande Barrière de corail en Australie a perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes au cours des vingt-sept dernières années sous l'effet des tempêtes, de la prédation d'étoiles de mer et du blanchiment lié au réchauffement climatique, a révélé mardi une étude australienne.
Et le récif pourrait continuer à se détériorer dans les mêmes proportions d'ici à 2022 si rien n'est fait pour le protéger, selon les scientifiques de l'Australian Institute of Marine Science (Institut océanographique d'Australie, AIMS) et de l'université de Wollongong (Etat de Nouvelle-Galles du Sud).

"La perte de la moitié de la couverture corallienne originelle est une source de grande préoccupation car elle est synonyme de perte d'habitat pour des dizaines de milliers d'espèces" marines, estiment les chercheurs, qui ont compilé 2 258 études scientifiques conduites depuis près de trois décennies sur ce phénomène.

la suite sur le monde planète : DIX À VINGT ANS POUR SE RECONSTRUIRE





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